\input texinfo @c $Id: latex2e-fr.texi 1132 2022-08-29 15:31:29Z vincentb1 $ @comment % ** début de tête (c'est pour courir Texinfo sur une région.) @setfilename latex2e-fr.info @documentlanguage fr @documentencoding UTF-8 @set UPDATED Août 2022 @include common.texi @settitle Manuel de référence officieux de @LaTeX{}2e (@value{UPDATED}) @comment % ** fin de tête (c'est pour courir Texinfo sur une région.) @c latex 2.09 commandes devraient tous être présents maintenant, @c xx À faire: @c - --shell-escape & --file-line-no pris en charge par MiKTeX @c - exemple pdflatex --interaction=nonstopmode --file-line-error '\documentclass{minimal}\begin{document}\errmessage{Foirage}Salut\end{document}' @c => le jobname est minimal, créer un nœud sur jobname @c => style de message d'erreur traditionnel, car on n'est pas dans un fichier @c => ajouter un nœud sur \errmessage @c @c - définir « mode mzth rn lignr» @c @c xx mais LaTeX2e substance est manquant. @c xx une liste aléatoire de quelques items manquant est à la fin de ce fichier @c xx Lire le fichier NEWS pour les choses à mettre à jour. @c @c xx ending a run with errors @c xx ctan, distributions, composant de TeX @c xx mention \nocorr, \textit et ic @c xx donner réelle smallskip / etc. par défaut @c @c xx fusionner http://ctan.org/pkg/latex-info (paquetage CTAN latex-info) @c xx voir aussi http://ctan.org/tex-archive/info/latexcheat @c xx fusionner permutée-index @c xx fusionner latex manuel de la savane @c xx fusionner style mathématique hors texte @c xx mode veritical, mode horizontal @c xx check recent ltnews for (lots of) changes @c xx \write of non-ASCII chars (vincent mail of 14 Mar 2020 21:39:41) @c xx \nonstopmode etc., if they are officially supported by LaTeX? @c xx JH explain nfss somewhere @c xx JH expand BiBTeX @c xx JH expand theorem, AMS math @c xx JH something on code listings @c xx JH ligatures @c xx JH \stretch @c xx JH \mathstrut @c xx JH \phantom https://tex.stackexchange.com/questions/4519/how-do-i-create-an-invisible-character @c xx JH \baselineskip https://texfaq.org/FAQ-baselinepar @c xx JH \contentsline, \@@dottedtocline? @c xx JH \numexpr, \dimexpr, \glueexpr, \muexpr @c @c xx The typeset source2e has an index with all kernel @c xx commands, though some are internal and shouldn't be included. @c xx classes.dtx et al. define additional commands. @c xx See also http://ctan.org/pkg/macros2e. @c @c xx All the special characters should be definitively described. @c @c xx Notes de P. Bideault @c @c xx Le sommaire précède immédiatement la table des matières. C'est curieux, @c xx C'est curieux, et perturbant. @c xx Cette table des matières ne serait-elle mieux située en fin de document ? @c @c @c @c xx Le source2e typographie a un index avec tous noyau @c commandes xx, même si certains sont internes et ne devraient pas être inclus. @c @c xx much more from ltoutenc, depends on font? @c xx packages -- required, additional, useful; oberdiek ... @c xx fonts -- latexsys @c @c xx classes.dtx et al. définir des commandes supplémentaires. @c xx Voir aussi http://ctan.org/pkg/macros2e. @c xx Tous les caractères spéciaux devraient une fois pour toute être dérits @c @c xx packages & classes -- requis, plus, utiles; Oberdiek; polices @c xx TODO: bogue texinfo, \AtBeginDocument ne va pas dans le .aux @c ressources pour les termes typographiques en français: @c http://david.carella.free.fr/fr/typographie/glossaire-typographique.html @c http://tex.loria.fr/typographie/normes.pdf @c http://cahiers.gutenberg.eu.org/cg-bin/article/CG_2007___49_19_0.pdf @c Ainsi que http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ @c @c Autres ressources: @c http://mirror.ctan.org/info/lshort/french/lshort-fr.pdf @c http://www.babafou.eu.org/Apprends_LaTeX/ @c http://lozzone.free.fr/latex/guide-local.pdf (Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur LaTeX) @c http://mirror.ctan.org/info/impatient/fr/fbook.pdf (TeX pour l'impatient) @c http://mirrors.ctan.org/info/bibtex/tamethebeast/ttb_en.pdf -Tame The Beast) @c https://faq.gutenberg.eu.org @set ITEM_BULLET1 -- @set ITEM_BULLET2 -- @copying Ce document est un manuel de référence officieux pour @LaTeX{}, un système de préparation de documents, version « @value{UPDATED} ». Ce manuel a été traduit du fichier @file{LATEX.HLP} v1.0a de la bibliothèque d'aide @identity{VMS}. La version prétraduction a été rédigée par George D. @identity{Greenwade} de l'université d'état @identity{Sam Houston}, au Texas (USA). La version @LaTeX{} 2.09 a été rédigée par @identity{Stephen Gilmore}. La version @LaTeX{}2e a été adaptée à partir de celle-ci par @identity{Torsten Martinsen}. Karl Berry a fait d'autres mises à jour et ajouts, et reconnaît avec gratitude avoir utilisé comme matière de référence @cite{@identity{Hypertext Help with @LaTeX{}}}, de @identity{Sheldon Green}, et @cite{@identity{@LaTeX{} Command Summary}} (pour @LaTeX{}2.09) de L. @identity{Botway} et C. @identity{Biemesderfer} (publié par le @TeX{} @identity{Users Group} en tant que @cite{@TeX{}niques} numéro 10). Nous savons également gré à Martin Herbert Dietze d'avoir de plus utilisé de la matière apparaissant dans son @identity{latex2e-reference}. (À partir de ces références aucun texte n'a été copié directement). Tous droits réservés @copyright{} 2015-2022 Vincent Belaïche --- traduction.@* Tous droits réservés @copyright{} 2007-2022 Karl Berry. @* Tous droits réservés @copyright{} 1988, 1994, 2007 @identity{Stephen Gilmore}. @* Tous droits réservés @copyright{} 1994, 1995, 1996 @identity{Torsten Martinsen}. Ci-après se trouve la licence sous laquelle est distribuée ce manuel ; une traduction en est donnée en annexe, voir @ref{License translation}. @comment start of License Permission is granted to make and distribute verbatim copies of this manual provided the copyright notice and this permission notice are preserved on all copies. @ignore Permission is granted to process this file through TeX and print the results, provided the printed document carries copying permission notice identical to this one except for the removal of this paragraph (this paragraph not being relevant to the printed manual). @end ignore Permission is granted to copy and distribute modified versions of this manual under the conditions for verbatim copying, provided that the entire resulting derived work is distributed under the terms of a permission notice identical to this one. Permission is granted to copy and distribute translations of this manual into another language, under the above conditions for modified versions. @comment end of License @end copying @dircategory TeX @direntry * LaTeX2e-fr: (latex2e-fr). Manuel de référence officieux de LaTeX. @end direntry @tex \global\hbadness = 4444% ne te plains pas trop @end tex @html
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Ce document est officieux. Il n'a pas été revu par les mainteneurs de LaTeX. Notre but est de couvrir toutes les commandes (non-privées) LaTeX. Vos commentaires et contributions, y compris rapports d'anomalie, sont les bien venues. Voir la page du notre projet pour plus ample information, y compris l'information licence et l'information comment fournir un miroir à ce manuel, ainsi que comment y contribuer.
@end html @titlepage @title @LaTeX{}2e: Un manuel de référence officieux @subtitle @value{UPDATED} @author @url{@value{LTXREFMAN_HOME_PAGE}/fr} @page @vskip 0pt plus 1filll @insertcopying @end titlepage @shortcontents @contents @c Best Effort Symbol @iftex @macro visiblespace @tex% {@tt@char`@ }% @end tex@c @end macro @macro BES {utf8,math} @math{\math\} @end macro @macro BESU {utf8,math} @math{@code{@backslashchar{}\math\}} @end macro @end iftex @ifnottex @macro visiblespace ␣ @end macro @macro BES {utf8,math} \utf8\ @end macro @macro BESU {utf8,math} \utf8\ @end macro @end ifnottex @macro EnvIndex {env} @findex @r{environnement} @code{\env\} @findex @code{\env\}, @r{environnement} @end macro @macro PkgIndex {pkg} @findex @r{paquetage} @code{\pkg\} @findex @code{\pkg\}, @r{paquetage} @end macro @iftex @macro Num {x} N@kern -.2em °\x\ @end macro @end iftex @ifnottex @macro Num {x} № \x\ @end macro @end ifnottex @set PlainTeX @TeX{} de base @set TeXLive @TeX{} Live @set MiKTeX MiK@TeX{} @set MSWindows Windows @set AppleMacintosh Macintosh @set GNULinux GNU/Linux @set NotInPlainTeX Ceci n'est pas disponible en @value{PlainTeX}. @set NeedsAMSSymb @value{NotInPlainTeX} En @LaTeX{} vous devez charger le paquetage @file{amssymb}. @set NeedsSTIX @value{NotInPlainTeX} En @LaTeX{} vous devez charger le paquetage @file{stix}. @node Top @top @LaTeX{}2e : un manuel de référence officieux Ce document est un manuel de référence officieux pour @LaTeX{}2e, un système de préparation de document, dans sa version « @value{UPDATED} ». @menu * À propos de ce document: About this document. reporter les bogues, etc. * Aperçu: Overview. Qu'est-ce que @LaTeX{}?. * Classe de documents: Document classes. Certaines des différentes classes disponibles. * Polices: Fonts. italique, gras, tapuscrit, etc * Mise en page: Layout. Contrôle de la mise en page. * Rubricage: Sectioning. Comment bien faire des rubriques. * Les renvois: Cross references. Renvoi automatique. * Environnements: Environments. tels que @code{enumerate} et @code{itemize}. * Sauts de ligne: Line breaking. Influencer les sauts de ligne. * Sauts de page: Page breaking. Influencer les sauts de page. * Notes en bas de page: Footnotes. Comment produire des notes en bas de page. * Définitions: Definitions. Définir vos propres commandes, etc * Compteurs: Counters. Compteurs internes utilisés par @LaTeX{}. * Longueurs: Lengths. Les commandes pour manipuler des longueurs. * Faire des paragraphes: Making paragraphs. Commandes pour contrôler les paragraphes. * Formules de maths: Math formulas. Comment créer des formules mathématiques. * Modes: Modes. Modes paragraphe, mathématiques ou LR. * Les styles de page: Page styles. Différents styles de mise en page. * Les espaces: Spaces. Espace horizontal et vertical. * Boîtes: Boxes. Faire des boîtes. * Couleur: Color. Définir et utiliser des couleurs. * Graphiques: Graphics. Importer des graphiques de l'extérieur de @LaTeX{}. * Insertions spéciales: Special insertions. Insertion de caractères réservés et spéciaux. * Diviser l'entrée: Splitting the input. Traiter de gros fichiers en les partitionnant. * Parties pré/postliminaires: Front/back matter. Table des matières, glossaires, index. * Lettres: Letters. La classe @code{letter}. * Entrée / sortie du terminal: Terminal input/output. Interaction avec l'utilisateur. * La ligne de commande: Command line interface. Comportement indépendant du système de la ligne de commande. * Patrons de document: Document templates. Patron pour commencer diverses classes de documents. * Traduction de la licence: License translation. Une traduction à titre informatif de la licence. * Index des Concepts: Concept Index. Index général. * Index des commandes: Command Index. Liste alphabétique des commandes @LaTeX{}. @end menu @node About this document @chapter À propos de ce document @findex @url{@value{LTXREFMAN_HOME_PAGE}} @r{page d'accueil} Ceci est un manuel de référence officieux pour le système @LaTeX{}2e de préparation de document. Ce système est mis en œuvre sous forme d'un paquet de macros pour le programme de composition @TeX{} (@pxref{Overview}). La page d'accueil de ce document est @url{@value{LTXREFMAN_HOME_PAGE}}. Cette page contient des liens vers différentes versions de ce document, dans différents formats et langues, mais aussi vers ses sources, vers les archives des listes de diffusion qui lui sont consacrées ainsi que vers d'autres infrastructures. @cindex @LaTeX{} ou @LaTeX{}2e, que choisir ? Dans ce document, on utilise principalement juste le terme « @LaTeX{} » plutôt que « @LaTeX{}2e », étant donné que la version précédente de @LaTeX{} (2.09) est gelée depuis des dizaines d'années. @cindex officieuse, nature de ce document @cindex L'équipe de projet @LaTeX{} @findex @email{@value{LTXREFMAN_BUGS}} @r{adresse mél.} @LaTeX{} est désormais maintenu par un groupe de bénévoles (@url{http://latex-project.org}). La documentation officielle écrite par le projet @LaTeX{} est disponible à partir de leur site web. Le présent document est complètement officieux et n'a pas été examiné par les mainteneurs de @LaTeX{}. @cindex rapports d'anomalies @cindex rapports de bogues @cindex bogues, rapports @cindex anomalies, rapports Ne leur envoyez donc pas de rapports d'anomalie ou quoi que ce soit d'autre. En revanche, n'hésitez pas à adresser vos commentaires à @email{@value{LTXREFMAN_BUGS}}. Ce document est un manuel de référence. Il y a d'autres sources d'information sur @LaTeX{} : elles sont très nombreuses, et s'adressent à des utilisateurs de tous niveaux. Voici quelques introductions : @c voir http://mirror.ctan.org/help/ctan/CTAN-upload-addendum.html#urls @table @url @item http://ctan.org/pkg/latex-doc-ptr @findex latex-doc-ptr @r{document} Deux pages de références recommandées à @LaTeX{} documentation. @item http://ctan.org/pkg/first-latex-doc @findex first-latex-doc @r{document} Rédaction de votre premier document, avec un peu de texte et de mathématiques. @item http://ctan.org/pkg/usrguide @findex usrguide @r{documentation officielle} Le guide pour les auteurs de documents maintenu par le projet @LaTeX{}. Bien d'autres guides écrits par bien d'autres gens sont aussi disponibles, indépendamment du projet @LaTeX{} ; l'article suivant en est un. @item http://ctan.org/pkg/lshort @findex lshort @r{document} Une courte (?) introduction à @LaTeX{}, traduite en de nombreuses langues (traduction française : @url{http://ctan.org/pkg/lshort-french}). @item http://tug.org/begin.html Introduction au système @TeX{}, y compris @LaTeX{}, et plus amples références. @end table @node Overview @chapter Vue d'ensemble de @LaTeX{} Qu'est-ce que @LaTeX{}? @cindex aperçu de @LaTeX{} @cindex bases de @LaTeX{} @cindex Knuth, Donald E. @cindex Lamport, Leslie @cindex @LaTeX{} aperçu @LaTeX{} est un système de composition de documents. Il fut à l'origine créé par Leslie Lamport ; il est désormais maintenu par un groupe de volontaires (@url{http://latex-project.org}). Il est largement utilisé, en particulier pour les documents complexes et techniques, tels que ceux impliquant des mathématiques. @c - Au début, ajout de « à l'aide d'un simple éditeur de texte ». @c - Emploi d'italiques pour les notions principales. @c - À la fin, ajout de « qui contient son texte mis en page ». @cindex paquet de macro, @LaTeX{} en tant que À l'aide d'un simple éditeur de texte, un utilisateur @LaTeX{} écrit un fichier, dit @emph{fichier d'entrée}, qui contient son texte ; des @emph{commandes} y sont intercalées : ce sont des instructions servant à décrire la manière dont le texte doit être formaté. En effet, @LaTeX{} est mis en œuvre comme un ensemble de commandes liées s'interfaçant avec le programme de composition @TeX{} de Donald E. Knuth (le terme technique est que @LaTeX{} est un @dfn{paquet de macros} pour le moteur @TeX{}). En donnant le fichier d'entrée au moteur @TeX{}, l'utilisateur produit le @emph{document de sortie} qui contient son texte mis en page. @c - Les fichiers @LaTeX{} sont des fichiers texte ordinaires qui @c - peuvent être écrits avec n'importe quel éditeur de texte aux @c - performances raisonnables. Le terme @LaTeX{} est aussi parfois utilisé pour signifier le langage à balises dans lequel le code source du document est écrit, c'est-à-dire pour signifier l'ensemble des commandes à la disposition d'un utilisateur de @LaTeX{}. @cindex Lamport @TeX{} @cindex prononciation Le nom @LaTeX{} est l'abréviation de ``Lamport @TeX{}''. On le prononce @identity{LA-TÈQUE}. Au sein du document, on produit le logo avec @code{\LaTeX}. Là où l'utilisation du logo n'est pas raisonnable, comme dans du texte brut, écrivez le @samp{LaTeX}. @menu * Début et fin: Starting and ending. Le début et la fin standards d'un document. * Fichiers de sortie: Output files. Fichiers produits. * Moteurs @TeX{}: @TeX{} engines. Programmes qui peuvent compiler du code source @TeX{} et @LaTeX{}. * Syntaxe des commandes @LaTeX{}: @LaTeX{} command syntax. Syntaxe générale des commandes @LaTeX{}. * Environnement: Environment. Zone du code source avec un comportement distinct. * CTAN:: Notre dépôt. @end menu @node Starting and ending @section Début et fin @anchor{Starting & ending}@c ancien nom du noeud @cindex début et fin @cindex fin et début @cindex Bonjour le monde Les fichiers @LaTeX{} ont une structure globale simple, avec un début et une fin standards. Voici un petit exemple : @example \documentclass@{article@} \begin@{document@} Bonjour le monde \LaTeX. \end@{document@} @end example @noindent Tout document @LaTeX{} a une ligne @code{\begin@{document@}} et une ligne @code{\end@{document@}}. @cindex classe de document, définition @noindent Ici @samp{article} est ce que l'on appelle la @dfn{classe de document}. Elle est implémentée dans un fichier @file{article.cls}. N'importe quelle classe de document de votre système peut être utilisée. Quelques classes de document sont définies par @LaTeX{} lui-même, et un grand nombre d'autres sont largement disponibles. @xref{Document classes}. @cindex préambule, définition Vous pouvez inclure d'autres commandes @LaTeX{} entre les commandes @code{\documentclass} et @code{\begin@{document@}}. Cette zone est appelée le @dfn{préambule}. La paire @code{\begin@{document@}}, @code{\end@{document@}} définit un @cindex environnement @dfn{environnement} ; l'environnement @samp{document} (et aucun autre) est obligatoire dans tous les documents @LaTeX{} (@pxref{document}). @LaTeX{} vous fournit beaucoup d'environnements documenté ici (@pxref{Environments}). Vous pouvez en trouver bien plus encore à partir de paquetages externes, notamment ceux disponibles sur le CTAN (@pxref{CTAN}). Les rubriques suivantes sont consacrées aux façons de produire, à partir d'un fichier d'entrée @LaTeX{}, des documents PDF ou d'autres formats de sortie. @node Output files @section Fichiers de sortie @LaTeX{} produit un fichier de sortie principal et au moins deux fichiers auxiliaires. Le nom du fichier de sortie principal se termine soit en @file{.dvi} soit en @file{.pdf}. @table @code @item .dvi @findex @r{fichier} .dvi @findex @r{commande} latex @findex @r{commande} xdvi @findex @r{commande} dvips @findex @r{commande} dvipdfmx @findex @r{commande} dvitype @anchor{output files dvi} S'il est invoqué avec la commande système @command{latex}, alors il produit un fichier « @identity{DeVice Independent}@footnote{Indépendant du périphérique de sortie, ce n'est toutefois pas un format portable de document} » (@file{.dvi}). Vous pouvez visualiser ce fichier avec une commande comme @command{xdvi}, ou le convertir en fichier PostScript @code{.ps} avec @command{dvips} ou en fichier « Portable Document Format@footnote{Format portable de document} » @code{.pdf} avec @command{dvipdfmx}. Un grand nombre d'autres programmes utilitaires pour fichiers DVI sont disponibles (@url{http://mirror.ctan.org/dviware}). @item .pdf @findex .pdf @r{fichier} @cindex pdf@TeX{} @findex @r{commande} pdflatex @anchor{output files pdf} Si @LaTeX{} est invoqué avec la commande système @command{pdflatex}, alors la sortie principale est un fichier ``Portable Document Format'' (@file{.pdf}). Typiquement, il s'agit d'un fichier autonome, avec toutes les polices et images incorporées. D'autres commandes (@pxref{@TeX{} engines}) produisent des fichiers PDF. @c - Cela peut être très utile, mais cela rend le fichier de sortie beaucoup @c - plus grand que le fichier @file{.dvi} produit à partir du même document. @c - @findex @r{commande} lualatex @c - @cindex Lua@TeX{} @c - Si il est invoqué comme @command{lualatex}, un fichier @file{.pdf} est @c - créé à l'aide du moteur Lua@TeX{} (@url{http://luatex.org}). @c - @c - @findex @r{commande} xelatex @c - @cindex Xe@TeX{} @c - Si elle est invoquée comme @command{xelatex}, un fichier @file{.pdf} est @c - créé à l'aide du moteur Xe@TeX{} (@url{http://tug.org/xetex}). @c - @end table @c - Beaucoup d'autres variantes moins courantes de @LaTeX{} (et @TeX{}) existent, qui @c - peuvent produire du HTML, XML, et d'autres choses. @LaTeX{} produit toujours au moins deux fichier supplémentaires. @table @code @item .log @cindex fichier de transcription @cindex fichier journal @findex @r{fichier} .log @anchor{output files log} Ce fichier de transcription, ou @dfn{fichier journal}, contient des informations sommaires telles que la liste des paquetages chargés. Il contient aussi des messages de diagnostic @c - pour toutes les erreurs découvertes dans le fichier d'entrée. et, possiblement, des informations supplémentaires concernant toutes erreurs. @item .aux @cindex fichier auxiliaire @findex .aux @r{fichier} @cindex double renvoi, résolution @cindex renvoi en aval, résolution @cindex renvoi, résolution @anchor{output files aux} De l'information auxiliaire est utilisée par @LaTeX{} pour des choses telles que les doubles renvois. Par exemple, la première fois que @LaTeX{} trouve un renvoi en aval --- une double référence à quelque chose qui n'est pas encore apparu dans le code source --- il apparaîtra dans la sortie comme un double point d'interrogation @code{??}. Quand l'endroit auquel le renvoi fait référence finit par apparaître dans le code source, alors @LaTeX{} écrit son information de localisation dans ce fichier @code{.aux}. À l'invocation suivante, @LaTeX{} lit l'information de localisation à partir de ce fichier et l'utilise pour résoudre le renvoi, en remplaçant le double point d'interrogation avec la localisation mémorisée. @end table @c - Une liste ouverte d'autres fichiers peut être créé. Nous n'allons pas essayer de @c - les énumérer tous. Composants Xxx? @findex .lof @r{fichier} @cindex liste des figures, fichier @findex .lot @r{fichier} @cindex liste des tableaux, fichier @findex .toc @r{fichier} @cindex table des matières, fichier @cindex matières, fichier @LaTeX{} peut produire encore d'autres fichiers, caractérisés par la terminaison du nom de fichier. Ceux-ci incluent un fichier @code{.lof} qui est utilisé pour fabriquer la liste des figures, un fichier @code{.lot} utilisé pour fabriquer une liste des tableaux, et un fichier @code{.toc} utilisé pour fabriquer une table des matières (@pxref{Table of contents etc.}). Une classe de document particulière peut en créer d'autres ; cette liste n'a pas de fin définie. @node @TeX{} engines @section Les moteurs @TeX{} @cindex moteurs, @TeX{} @cindex implémentations de @TeX{} @cindex UTF-8 @cindex entrée Unicode, native @cindex polices TrueType @cindex polices OpenType @cindex @TeX{}, format @cindex format @TeX{}, fichier (@code{.fmt}) @cindex format @LaTeX{}, fichier (@code{.fmt}) @cindex @LaTeX{}, format, fichier (@code{.fmt}) @cindex fichier format @TeX{} @findex .fmt, @r{fichier} @LaTeX{} est un vaste ensemble de commandes qui sont exécuté par un programme @TeX{} (@pxref{Overview}). Un tel ensemble de commande est appelé un @dfn{format}, et peut être matérialisé dans un fichier binaire @code{.fmt}, ce qui permet qu'il soit lu bien plus rapidement que le source @TeX{} correspondant. Cette rubrique donne une brève vue d'ensemble des programmes @TeX{} les plus répandus (voir aussi @ref{Command line interface}). @ftable @code @item latex @itemx pdflatex @findex etex, @r{commande} @cindex pdf@TeX{}, moteur @cindex moteur pdf@TeX{} @cindex e-@TeX{} @anchor{tex engines latex} Dans @value{TeXLive} (@url{http://tug.org/texlive}, si @LaTeX{} est invoqué avec les commandes système @command{latex} ou @command{pdflatex}, alors le moteur pdf@TeX{} est exécuté (@url{http://ctan.org/pkg/pdftex}). Selon qu'on invoque @command{latex} ou @command{pdflatex}, la sortie principale est respectivement un fichier @file{.dvi} ou un fichier @file{.pdf}. pdf@TeX{} incorpore les extensions qu'e-@TeX{} apporte au programme original de Knuth (@url{http://ctan.org/pkg/etex}), ce qui inclut des caractéristiques supplémentaires de programmation et la composition bidirectionnelle, et a lui-même de nombreuses extensions. e-@TeX{} est lui-même disponible par la commande système @command{etex}, mais le langage du fichier d'entrée est du @value{PlainTeX} (et le fichier produit est un @file{.dvi}). Dans d'autres distributions @TeX{}, @command{latex} peut invoquer e-@TeX{} plutôt que pdf@TeX{}. Dans tous les cas, on peut faire l'hypothèse que les extensions e-@TeX{} sont disponibles en @LaTeX{}. @item lualatex @findex lualatex @r{commande} @cindex Lua@TeX{} @anchor{tex engines lualatex} Si @LaTeX{} est invoqué avec la commandes systèmes @command{lualatex}, alors le moteur Lua@TeX{} est exécuté (@url{http://ctan.org/pkg/luatex}). Ce programme permet que du code écrit dans le langage script Lua (@url{http://luatex.org}) interagisse avec la composition faite par @TeX{}. Lua@TeX{} traite nativement l'entrée en codage Unicode UTF-8, peut traiter les polices OpenType et TrueType, et produit un fichier @file{.pdf} par défaut. Il y a aussi @command{dvilualatex} pour produire un fichier @file{.dvi}. @item xelatex @findex xelatex @r{commande} @cindex Xe@TeX{} @findex .xdv @r{fichier} @findex xdvipdfmx @anchor{tex engines xelatex} Si @LaTeX{} est invoqué avec la commandes système @command{xelatex}, le moteur Xe@TeX{} est exécuté (@url{http://tug.org/xetex}). Comme Lua@TeX{}, Xe@TeX{} prend en charge nativement le codage Unicode UTF-8 et les polices TrueType et OpenType, bien que leur implémentation soit complètement différente, en utilisant principalement des bibliothèques externes plutôt que du code interne. Xe@TeX{} produit un fichier @file{.pdf} en sortie ; il ne prend pas en charge la sortie DVI. En interne, Xe@TeX{} crée un fichier @code{.xdv} file, une variante de DVI, et traduit cela en PDF en utilisant le programme (@code{x})@code{dvipdfmx}, mais ce processus est automatique. Le fichier @code{.xdv} n'est utile que pour le débogage. @item platex @itemx uplatex Ces commandes fournissent une prise en charge significativement plus riche du japonais et d'autres langues ; la variante en @file{u} prend en charge l'Unicode. Voir @url{https://ctan.org/pkg/ptex} et @url{https://ctan.org/pkg/uptex}. @end ftable Depuis 2019, il y a une commande compagne en @code{-dev} et un format pour tous les moteurs cités plus hauts : @ftable @code @item dvilualatex-dev @itemx latex-dev @itemx lualatex-dev @itemx pdflatex-dev @itemx platex-dev @itemx uplatex-dev @itemx xelatex-dev @cindex parution, candidats @cindex avant parution, essais Ce sont les candidats pour une parution de @LaTeX{} à venir. L'usage principal est de découvrir et traiter les problèmes de compatibilité avant la parution officielle. Ces formats en @code{-dev} rendent facile pour quiconque d'aider à l'essai des documents et du code : vous pouvez exécuter, disons, @code{pdflatex-dev} au lieu de @code{pdflatex}, sans changer quoi que ce soit d'autre dans votre environnement. En réalité, le plus facile et utile est de toujours d'exécuter les versions en @code{-dev} au lieu de s'embêter à basculer entre les deux. Pendant les périodes calmes après une parution, ces commandes seront équivalentes. Ce ne sont pas des échantillons quotidiens de code de développement non testé. L'équipe @LaTeX{} fait subir à ces commandes les mêmes essais étendus de non régression avant leur parution. Pour plus ample information, voir @i{@identity{The @LaTeX{} release workflow and the @LaTeX{} @code{dev} formats}} par Frank Mittelbach, @cite{TUGboat} 40:2, @url{https://tug.org/TUGboat/tb40-2/tb125mitt-dev.pdf}. @end ftable @node @LaTeX{} command syntax @section Syntaxe des commandes @LaTeX{} @cindex commandes, syntaxe des @findex \ @r{caractère de début des commandes} @findex [...] @r{(pour les arguments optionnels)} @findex @{...@} @r{(pour les arguments obligatoires)} Dans le fichier d'entrée @LaTeX{}, un nom de commande commence avec une controblique, @code{\}. Le nom lui-même consiste soit en (a) une chaîne de lettres ou (b) un unique caractère, qui dans ce cas n'est pas une lettre. Les noms de commandes @LaTeX{} sont sensibles à la casse de sorte que @code{\pagebreak} diffère de @code{\Pagebreak} (ce dernier n'est pas une commande standarde). La plupart des noms de commandes sont en bas de casse, mais quoi qu'il en soit vous devez saisir toute commande en respectant la casse dans laquelle elle est définie. Une commande peut être suivie de zéro, un ou plus d'arguments. Ces arguments peuvent être soit obligatoires, soit optionnels. Les arguments obligatoires sont entre accolades, @code{@{...@}}. Les arguments optionnels sont entre crochets, @code{[...]}. En général, mais ce n'est pas universel, si la commande prend un argument optionnel, il vient en premier, avant tout argument obligatoire. Au sein d'un argument optionnel, pour utiliser le crochet fermant (@code{]}) cachez le au sein d'accolades, comme dans @code{\item[crochet fermant @{]@}]}. De même, si un argument optionnel vient en dernier, sans argument obligatoire à sa suite, alors pour que le premier caractère dans le texte suivant soit un crochet ouvrant, cachez le entre accolades. @LaTeX{} obéit à la convention selon laquelle certaines commandes ont une forme étoilée (@code{*}) qui est en relation avec la forme sans le @code{*}, telles que @code{\chapter} et @code{\chapter*}. La différence exacte de comportement dépend de la commande. Ce manuel décrit toutes les options acceptées et les formes en @code{*} pour les commandes dont il traite (à l'exception des omissions involontaires ou bogues de ce manuel). @node Environment @section Les environnements Synopsis : @example \begin@{@var{nom-environnement}@} ... \end@{@var{nom-environnement}@} @end example Un @dfn{environnement} est une zone du code source @LaTeX{}, au sein de laquelle il y a un comportement différent. Par exemple, pour la poésie en @LaTeX{} mettez les lignes entre @code{\begin@{verse@}} et @code{\end@{verse@}}. @example \begin@{verse@} Plus ne suis ce que j'ai été \\ ... \end@{verse@} @end example @xref{Environments}, pour une liste d'environnements. En particulier, il est à noter que tout document @LaTeX{} doit avoir un environnement @code{document} : une paire @code{\begin@{document@} ... \end@{document@}}. Le @var{nom-environnement} du début doit s'accorder exactement avec celui de la fin. Cela vaut aussi dans le cas où @var{nom-environnement} se termine par une étoile (@code{*}) ; l'argument à la fois de @code{\begin} et @code{\end} doit comprendre l'étoile. Les environnements peuvent avoir des arguments, y compris des arguments optionnels. L'exemple ci-dessous produit un tableau. Le premier argument est optionnel (il aligne verticalement le tableau sur sa première ligne) alors que le second argument est obligatoire (il spécifie le format des colonnes du tableau). @example \begin@{tabular@}[t]@{r|l@} ... lignes du tableau ... \end@{tabular@} @end example @node CTAN @section CTAN : @identity{The Comprehensive @TeX{} Archive Network} @cindex CTAN Le @guillemetleft{}@identity{Comprehensive @TeX{} Archive Network}@guillemetright{}, ou CTAN, est le dépôt de matière libre de la communauté @TeX{} et @LaTeX{}. C'est un ensemble de sites Internet répartis dans le monde qui offre de télécharger de la matière en relation avec @LaTeX{}. Visitez le CTAN sur la Toile à l'adresse @url{https://ctan.org}. Cette matière est organisée en paquetages, des paquets discrets qui offrent typiquement une fonctionnalité cohérente et sont maintenus par une personne ou un petit nombre de personnes. Par exemple, beaucoup d'organismes d'édition on un paquetage qui permet aux auteurs de formater leurs articles conformément aux spécification de cet organisme. En plus des ressources massives, le site @code{ctan.org} offre des fonctions telles que la recherche par nom ou par fonctionnalité. @cindex @identity{DANTE e.V.} CTAN n'est pas un site unique, mais au lieu de cela un ensemble de sites. L'un des ces sites est le cœur. Ce site gère activement la matière, par exemple en acceptant les téléversements de matière nouvelle ou mise à jour. Il est hébergé par le groupe @TeX{} allemand @identity{DANTE e.V.} @cindex miroirs du CTAN D'autres sites autour du monde apportent leur aide en miroitant, c'est à dire en synchronisant automatiquement leurs collections sur le site maître et en rendant à leur tour leurs copies publiquement disponibles. Ceci donne aux utilisateurs géographiquement proches un meilleur accès et allège la charge sur le site maître. La liste des miroirs se trouve à @url{https://ctan.org/mirrors}. @node Document classes @chapter Classes de documents @cindex classes de documents @findex \documentclass La classe globale d'un document est définie avec cette commande, c'est normalement la première commande dans une fichier source @LaTeX{}. @example \documentclass[@var{options}]@{@var{classe}@} @end example @noindent La commande @code{\documentclass} doit être la première commande dans un fichier source @LaTeX{}. @findex @r{classe} article @findex @r{classe} report @findex @r{classe} book @findex @r{classe} letter @findex @r{classe} slides Les noms de @var{classe} de document incorporés à @LaTeX{}. (Beaucoup de classes de document sont disponibles dans des paquetages séparés ; @pxref{Overview}.) @table @code @item article @anchor{document classes article} Pour un article de journal, une présentation, et diverses utilisations générales. @item @identity{book} @anchor{document classes book} Des livres complets, y compris des chapitres et possiblement incluant des pièces préliminaires telles qu'une préface, et postliminaires telles qu'un appendice (@pxref{Front/back matter}). @item @identity{letter} @anchor{document classes letter} Courrier, incluant optionnellement des étiquettes pour enveloppes (@pxref{Letters}). @item report @anchor{document classes report} Pour des documents de longueur entre celle d'un @code{article} et celle d'un @code{book}, tels que des rapports techniques ou des thèses, et qui peuvent contenir plusieurs chapitres. @item slides @anchor{document classes slides} Pour des présentations de diapositive --- rarement utilisé de nos jours. À sa place la classe @package{beamer} est sans doute celle dont l'usage est le plus répandu (@url{https://ctan.org/pkg/beamer}). @xref{beamer template}, pour un petit patron de document @code{beamer}. @end table Les @var{options} standardes sont décrites dans les rubriques suivantes. @menu * Options de classe de document: Document class options. Options globales * Ajout de paquetage: Additional packages. Ajouter des paquetages. * Construction d'extension (classe ou paquetage): Class and package construction. Créer des nouvelles extensions (classe ou paquetage). @end menu @node Document class options @section Options de classe de document @cindex options de classe de document @cindex options, classe de document @cindex options de classe @cindex options globales Vous pouvez spécifier ce qu'on appelle des @dfn{options globales} ou des @dfn{options de classe} en les passant entre crochet à la commande @code{\documentclass}, comme d'habitude. Pour spécifier plus d'une @var{option}, séparez les par une virgule : @example \documentclass [@var{option1}, @var{option2}, ...]@{@var{classe}@} @end example Voici la liste des options standardes de classe. @findex @r{option} 10pt @findex @r{option} 11pt @findex @r{option} 12pt Toutes les classes standardes, sauf @code{slides} acceptent les options suivantes pour sélectionner la taille de police de caractères (l'option par défaut est @code{10pt}): @example 12pt 11pt 10pt @end example @findex @r{option} a4paper @findex @r{option} a5paper @findex @r{option} b5paper @findex @r{option} executivepaper @findex @r{option} legalpaper @findex @r{option} letterpaper Toutes les classes standardes acceptent ces options de sélection de la taille du papier (ci-après hauteur sur largeur) : @table @code @item a4paper 210 sur 297@dmn{mm} (environ 8,25 sur 11,75 pouces) @item a5paper 148 sur 210@dmn{mm} (environ 5,8 sur 8,3 pouces) @item b5paper 176 sur 250@dmn{mm} (environ 6,9 sur 9,8 pouces) @item executivepaper 7,25 sur 10,5 pouces @item legalpaper 8,5 sur 14 pouces @item letterpaper 8,5 sur 11 pouces (l'option par défaut) @end table @findex \pdfpagewidth @findex \pdfpageheight @PkgIndex{geometry} Lorsque on utilise l'un des moteurs pdf@LaTeX{}, Lua@LaTeX{}, ou Xe@LaTeX{} (@pxref{@TeX{} engines}), les options autres que @code{letterpaper} règlent la zone d'impression mais vous devez également régler la taille du papier physique. Un méthode pour faire cela est de placer @code{\pdfpagewidth=\paperwidth} et @code{\pdfpageheight=\paperheight} dans le préambule de votre document. @PkgIndex{geometry} Le paquetage @package{geometry} fournit des méthodes flexibles pour régler la zone d'impression et la taille du papier physique. @findex @r{option} draft @findex @r{option} final @findex @r{option} fleqn @findex @r{option} landscape @findex @r{option} leqno @findex @r{option} openbib @findex @r{option} titlepage @findex @r{option} notitlepage Diverses autres options: @table @code @item @identity{draft, final} @cindex boîtes noires, en omettant Pour marquer/ne marquer pas les boîtes trop pleines avec une grande boîte noire ; l'option par défaut est @code{final}. @item @identity{fleqn} Pour aligner à gauches les formules hors texte ; par défaut elles sont centrées. @item @identity{landscape} Pour sélectionner le format de page à l'italienne ; l'option par défaut est à la française. @item @identity{leqno} Pour Mettre les numéros d'équation sur le côté gauche des équations ; par défaut ils sont sur le côté droit. @item @identity{openbib} Pour utiliser le format bibliographie @code{openbib}. @item @identity{titlepage, notitlepage} Indique si la page de titre est séparée ; l'option par défaut dépend de la classe. @end table Ces options ne sont pas disponibles avec la classe @code{slides} : @findex @r{option} onecolumn @findex @r{option} twocolumn @findex @r{option} oneside @findex @r{option} twoside @findex @r{option} openright @findex @r{option} openany @table @code @item onecolumn @itemx twocolumn Composer en une ou deux colonnes ; le défaut est @code{onecolumn}. @item oneside @itemx twoside @findex \evensidemargin @findex \oddsidemargin Sélectionne la disposition en recto simple ou recto-verso ; le défaut est @code{oneside} pour recto simple, sauf pour la classe @code{book}. Le paramètre @code{\evensidemargin} (@code{\oddsidemargin}) détermine la distance sur les pages de numéro pair (impair) entre le côté gauche de la page et la marge gauche du texte. Voir @ref{page layout parameters oddsidemargin}. @item openright @itemx openany Détermine si un chapitre doit commencer sur une page de droite ; défaut est @code{openright} pour la classe @code{book}. @end table La classe @code{slide} offre l'option @code{clock} pour l'impression du temps au bas de chaque note. @node Additional packages @section Ajout de paquetages @cindex paquetages, le chargement @cindex chargement des paquetages supplémentaires @findex \usepackage Les paquetages ajoutés @var{paquo} sont chargés comme ceci : @example \usepackage[@var{options}]@{@var{paquo}@} @end example Pour spécifier plus d'un paquetage, vous pouvez les séparer par une virgule comme dans @code{\usepackage@{@var{paquo1},@var{paquo2},...@}}, ou utiliser plusieurs commandes @code{\usepackage}. @cindex options globales @cindex globales, options Toutes les options indiquées dans la commande @code{\documentclass} qui sont inconnues de la classe de document sélectionnée sont transmises aux paquetages chargés par @code{\usepackage}. @node Class and package construction @section Construction des extensions (classes et paquetages) @cindex commandes des classes de document @cindex classe de document, commandes @cindex nouvelles classes, commandes Vous pouvez créer de nouvelles classes de document, et de nouveaux paquetages. Par exemple, si vos notes doivent répondre à des exigences locales, telles qu'un en-tête standard pour chaque page, alors vous pourriez créer une nouvelle classe @code{cmsnote.cls} et commencer vos documents par @code{\documentclass@{cmsnote@}}. Ce qui distingue un paquetage d'une classe de document c'est que les commandes d'une paquetage sont utilisables pour différentes classes alors que celles dans une classes de document sont spécifiques à cette classes. Ainsi, une commande qui permet de régler les en-têtes de pages irait dans un paquetage alors qu'une commande intitulant en-têtes de pages par @code{Note du service de mathématique de la CMS} irait dans une classe. @cindex classe et paquetage, différence @cindex différence entre classe et paquetage Au sein d'un fichier classe ou paquetage on peut utiliser l'arobe @code{@@} comme un caractère dans les noms de commande sans avoir à entourer le code contenant la commande en question par @code{\makeatletter} et @code{\makeatother}. @xref{\makeatletter & \makeatother}. Ceci permet de créer des commandes que les utilisateurs ne risquent pas de redéfinir accidentellement. Une autre technique est de préfixer les commandes spécifiques à une classe ou paquetage avec une chaîne particulière, de sorte à empêcher votre classe ou paquetage d'interférer avec d'autres. Par exemple, la classe @code{notecms} pourrait avoir des commandes @code{\cms@@tolist}, @code{\cms@@fromlist}, etc. @menu * Structure d'une extension: Class and package structure. Disposition du fichier. * Commande pour extensions: Class and package commands. Liste des commandes. @end menu @node Class and package structure @subsection Structure d'une extension (classe ou paquetage) @cindex classe et paquetage, structure @cindex extension, structure @cindex classe, disposition du fichier @cindex paquetage, disposition du fichier @cindex options pour classe de document @cindex options pour paquetage @cindex classe, options @cindex paquetage, options Un fichier de classe pour paquetage comprend typiquement quatre parties. @enumerate @item Dans la @dfn{partie d'identification} le fichier dit s'il s'agit d'un paquetage ou d'une classe @LaTeX{} et s'auto-décrit, en utilisant les commandes @code{\NeedsTeXFormat} et @code{\ProvidesClass} ou @code{\ProvidesPackage}. @item La partie des @dfn{déclarations préliminaires} déclare des commandes et peut aussi charger d'autres fichiers. D'ordinaire ces commandes sont celles nécessaires au code utilisé dans la partie suivante. Par exemple, une classe @code{notecms} pourrait être appelée avec une option pour lire un fichier où est défini une liste de personnes désignées comme destinataires de la note, comme @code{\documentclass[destinataires-math]@{notecms@}}, et donc on a besoin de définir une commande @code{\newcommand@{\defdestinataires@}[1]@{\def\@@liste@@destinataires@{#1@}@}} à utiliser dans ce fichier. @item Dans la partie de @dfn{gestion des options} la classes ou le paquetage déclare et traite ses options. Les options de classes permette à l'utilisateur de commencer leur document comme dans @code{\documentclass[@var{liste d'options}]@{@var{nom de la classe}@}}, pour modifier le comportement de la classe. Un exemple est lorsque on déclare @code{\documentclass[11pt]@{article@}} pour régler la taille par défaut de la police du document. @item Finalement, dans la partie des @dfn{déclarations supplémentaires} la classe ou le paquetage effectue la plus grosse partie de son travail : déclarant de nouvelles variables, commandes ou polices, et chargeant d'autres fichiers. @end enumerate Voici le commencement d'un fichier de classe, ce qui doit être sauvegardé comme @file{souche.cls} à un emplacement où @LaTeX{} peut le trouver, par exemple dans le même répertoire que le fichier @file{.tex}. @example \NeedsTeXFormat@{LaTeX2e@} \ProvidesClass@{souche@}[2017/07/06 souche à partir de laquelle contruire des classes] \DeclareOption*@{\PassOptionsToClass@{\CurrentOption@}@{article@}@} \ProcessOptions\relax \LoadClass@{article@} @end example @cindex classe, fichier d'exemple Elle s'auto-identifie, traite les options de classe par défaut en les passant toutes à la classe @code{article}, et puis charge la classe @code{article} de sorte à fournir la base du code de cette classe. Pour plus d'information, voir le guide officiel pour les auteurs de classes et de paquetage, le « Class Guide », @url{http://www.latex-project.org/help/documentation/clsguide.pdf} (la plupart des descriptions faites ici s'inspirent de ce document), ou l'article suivant @url{https://www.tug.org/TUGboat/tb26-3/tb84heff.pdf} illustrant la construction d'une nouvelle classe. @node Class and package commands @subsection Commande pour extension (classe ou paquetage) @cindex classe et paquetage, commandes @cindex commandes pour classe ou paquetage Voici les commandes conçues pour aider les auteurs d'extension (classes ou paquetages). @table @code @item \AtBeginDvi@{specials@} @findex \AtBeginDvi Sauvegarde dans une registre de boîte des choses qui sont à écrire dans le fichier @file{.dvi} au début de l'achèvement de la première page du document. @item \AtEndOfClass@{@var{code}@} @item \AtEndOfPackage@{@var{code}@} @findex \AtEndOfClass @findex \AtEndOfPackage Crochet pour insérer le @var{code} à exécuter lorsque @LaTeX{} termine le traitement de la classe ou du paquetage courants. On peut utiliser ces crochet plusieurs fois ; le @code{code} sera exécuté dans l'ordre d'appel. Voir aussi @ref{\AtBeginDocument}. @item \CheckCommand@{@var{cmd}@}[@var{num}][@var{défaut}]@{@var{définition}@} @item \CheckCommand*@{@var{cmd}@}[@var{num}][@var{défaut}]@{@var{définition}@} @findex \CheckCommand @findex \CheckCommand* @cindex nouvelle commande, vérification Similaire à @code{\newcommand} (@pxref{\newcommand & \renewcommand}) mais ne définit pas @var{cmd} ; à la place vérifie que la définition actuelle de @var{cmd} est exactement celle donnée par @var{définition} et est ou n'est pas @dfn{longue} selon ce que l'on attend. @cindex commande longue Une commande est dite longue lorsque elle accepte @code{\par} au sein d'un argument. On attend que la commande @var{cmd} soit longue avec la version non-étoilée de @code{\CheckCommand}. Lève une erreur en cas d'échec de la vérification. Ceci vous permet de vérifier avant de redéfinir vous-même @var{cmd} qu'aucun paquetage ne l'a pas déjà fait. @item \ClassError@{@var{nom de la classe}@}@{@var{texte de l'erreur}@}@{@var{texte d'aide}@} @item \PackageError@{@var{nom du paquetage}@}@{@var{texte de l'erreur}@}@{@var{texte d'aide}@} @item \ClassWarning@{@var{nom de la classe}@}@{@var{texte avertissement}@} @item \PackageWarning@{@var{nom du paquetage}@}@{@var{texte avertissement}@} @item \ClassWarningNoLine@{@var{nom de la classe}@}@{@var{texte avertissement}@} @item \PackageWarningNoLine@{@var{nom du paquetage}@}@{@var{texte avertissement}@} @item \ClassInfo@{@var{nom de la classe}@}@{@var{texte info}@} @item \PackageInfo@{@var{nom du paquetage}@}@{@var{texte info}@} @item \ClassInfoNoLine@{@var{nom de la classe}@}@{@var{texte info}@} @item \PackageInfoNoLine@{@var{nom du paquetage}@}@{@var{texte info}@} @findex \ClassError @findex \PackageError @findex \ClassWarning @findex \PackageWarning @findex \ClassWarningNoLine @findex \PackageWarningNoLine @findex \ClassInfo @findex \PackageInfo @findex \ClassInfoNoLine @findex \PackageInfoNoLine Produit un message d'erreur, ou des messages d'avertissement ou d'information. Pour @code{\ClassError} et @code{\PackageError} le message est @var{texte de l'erreur}, suivi de l'invite d'erreur @code{?} de @TeX{}. Si l'utilisateur demande de l'aide en tapant @code{h}, il voit le @var{texte d'aide}. Les quatre commandes d'avertissement (@identity{warning}) sont similaires à ceci près qu'elles écrivent @var{texte avertissement} à l'écran sans invite d'erreur. Les quatre commandes d'information écrivent @var{texte info} seulement dans le fichier journal. Les versions en @code{NoLine} n'affichent pas le numéro de la ligne générant le message, alors que les autres versions le font. Pour formater les messages, y compris le @var{texte d'aide} : utilisez @code{\protect} pour empêcher une commande de se développer, obtenez un saut de ligne avec @code{\MessageBreak}, et obtenez une espace avec @code{\space} lorsque l'utilisation d'un caractère espace ne le permet pas, comme après une commande. Notez que @LaTeX{} ajoute un point final à chaque message. @item \CurrentOption @findex \CurrentOption Se développe au contenu de l'option en cours de traitement. Peut uniquement être utilisé au sein de l'argument @var{code} soit de @code{\DeclareOption}, soit de @code{\DeclareOption*}. @item \DeclareOption@{@var{option}@}@{@var{code}@} @item \DeclareOption*@{@var{option}@}@{@var{code}@} @findex \DeclareOption @findex \DeclareOption* @cindex classe, options @cindex paquetage, options @cindex options de classe @cindex options de paquetage Rend un option @var{option} disponible pour l'utilisateur, de sorte à ce qu'il puisse la passer à leur commande @code{\documentclass}. Par exemple, la classe @code{notecms} pourrait avoir une option @code{logo} pour mettre le logo de leur organisation sur la première page avec @code{\documentclass[logo]@{notcms@}}. Le fichier de classe doit contenir @code{\DeclareOption@{logo@}@{@var{code}@}} (et plus loin, @code{\ProcessOptions}). Si vous invoquez une option qui n'a pas été déclarée, par défaut cela produit une avertissement semblable à @code{Unused global option(s): [badoption].} Vous pouvez changer ce comportement avec la version étoilée @code{\DeclareOption*@{@var{code}@}}. Par exemple, beaucoup de classes étendent une classe existante en utilisant une commande du genre @code{\LoadClass@{article@}}, et pour passer les options supplémentaires à la classe sous-jacente utilisent un code tel que celui-ci : @example \DeclareOption*@{% \PassOptionsToClass@{\CurrentOption@}@{article@}% @} @end example Un autre exemple est que la classes @code{notecms} permette aux utilisateur de tenir des listes de destinataire des notes dans des fichiers externes. Par exemple l'utilisateur invoque @code{\documentclass[math]@{notecms@}} et la classe lit le fichier @code{math.memo}. Ce code gère le fichier s'il existe et sinon passe l'option à la classe @code{article}. @example \DeclareOption*@{\InputIfFileExists@{\CurrentOption.memo@}@{@}@{% \PassOptionsToClass@{\CurrentOption@}@{article@}@}@} @end example @item \DeclareRobustCommand@{@var{cmd}@}[@var{num}][@var{défaut}]@{@var{définition}@} @item \DeclareRobustCommand*@{@var{cmd}@}[@var{num}][@var{défaut}]@{@var{définition}@} @findex \DeclareRobustCommand @findex \DeclareRobustCommand* @cindex nouvelle commande, définition Similaire à @code{\newcommand} et @code{\newcommand*} (@pxref{\newcommand & \renewcommand}) mais déclare une commande robuste, même si @var{définition} comprend du code fragile. (Pour une discussion sur les commandes robustes et fragiles @pxref{\protect}). Utilisez ces commande pour définir de nouvelles commandes robustes, ou redéfinir des commandes existantes en les rendant robustes. Contrairement à @code{\newcommand} elle ne produisent pas d'erreur si la macro @var{cmd} existe déjà ; au lieu de cela un message est écrit dans le fichier journal pour indiquer la redéfinition de la commande. Les commandes définies de cette manière sont légèrement moins efficace que celle définies avec @code{\newcommand}, c'est pourquoi, à moins que le contenu de la commande soit fragile et que la commande soit utilisée au sein d'un argument mouvant, utilisez @code{\newcommand}. @PkgIndex{etoolbox} Le paquetage @package{etoolbox} offre les commandes @code{\newrobustcmd}, @code{\newrobustcmd*}, @code{\renewrobustcmd}, @code{\renewrobustcmd*}, @code{\providerobustcmd}, et @code{\providrobustcmd*} qui sont similaire aux commandes standardes @code{\newcommand}, @code{\newcommand*}, @code{\renewcommand}, @code{\renewcommand*}, @code{\providecommand}, et @code{\providecommand*}, mais définissent une commande @var{cmd} robuste avec deux avantages par rapport à @code{\DeclareRobustCommand} : @enumerate @item Elle utilisent un mécanisme de protection de bas niveau d'e-@TeX{} au lieu du mécanisme de plus au niveau de @LaTeX{} utilisant @code{\protect}, ainsi elles ne subissent pas la légère perte de performance mentionnée plus haut, et @item Elles font la même distinction entre @code{\new@dots{}}, @code{\renew@dots{}}, et @code{\provide@dots{}} que les commandes standardes, ainsi elle ne font pas qu'envoyer un message dans le journal lorsque vous redéfinissez @var{cmd} déjà existantes, dans ce cas vous devez utiliser soit @code{\renew@dots{}} soit @code{\provide@dots{}} ou il y a une erreur. @end enumerate @item \IfFileExists@{@var{nom fichier}@}@{@var{si vrai}@}@{@var{si faux}@} @item \InputIfFileExists@{@var{nom fichier}@}@{@var{si vrai}@}@{@var{si faux}@} @findex \IfFileExists @findex \InputIfFileExists Exécute @var{si vrai} si @LaTeX{} peut trouver le fichier @file{@var{nom fichier}} et @var{si faux} sinon. Dans le second cas, le fichier est lu immédiatement après exécuter @var{si vrai}. Ainsi @code{\IfFileExists@{img.pdf@}@{\includegraphics@{img.pdf@}@}@{\typeout@{AVERTISSEMENT : img.pdf introuvable@}@}} n'inclut le graphique @file{img.pdf} que s'il est trouvé, mais autrement produit seulement un avertissement. Cette commande cherche le fichier dans tous les chemins de recherche que that @LaTeX{} utilise, et non pas seulement dans le répertoire courant. Pour chercher uniquement dans le répertoire courant faites quelque chose du genre de @code{\IfFileExists@{./@var{nom fichier}@}@{@var{si vrai}@}@{@var{si faux}@}}. Si vous demandez un fichier dont le nom n'a pas d'extension @code{.tex} alors @LaTeX{} commencera par chercher le fichier en apposant @code{.tex} à son nom ; pour plus ample information sur la façon dont @LaTeX{} gère les extensions de nom de fichier voir @ref{\input}. @item \LoadClass[@var{liste d'options}]@{@var{nom de la classe}@}[@var{date de parution}] @item \LoadClassWithOptions@{@var{nom de la classe}@}[@var{date de parution}] @findex \LoadClass @findex \LoadClassWithOptions Charge une classe, comme avec @code{\documentclass[@var{options list}]@{@var{nom de la classe}@}[@var{release info}]}. Voici un exemple : @code{\LoadClass[twoside]@{article@}}. La @var{liste d'options}, si présente, est une liste ponctuée par des virgules. La @var{date de parution} est optionnelle. Si elle est présente, elle doit avoir le format @var{AAAA/MM/JJ}. Si vous demandez une @var{date de parution} et que la date du paquetage installé sur votre système est antérieure, alors vous obtiendrez un avertissement à l'écran et dans le journal de compilation du genre de @code{You have requested, on input line 4, version `2038/01/19' of document class article, but only version `2014/09/29 v1.4h Standard LaTeX document class' is available.} La variante de la commande @code{\LoadClassWithOptions} utilise la liste des options de la classe courante. Cela veut dire qu'elle ignore toute options passée via @code{\PassOptionsToClass}. Ceci est une commande de commodité qui vous permet de construire une nouvelle classe en l'héritant d'une classe existante, telle que la classe standarde @code{article}, sans avoir à gérer les options qui furent passée. @item \ExecuteOptions@{@var{liste d'options}@} @findex \ExecuteOptions Pour chaque option @var{option} de la @var{liste d'options}, dans l'ordre d'apparition, cette commande exécute la commande @code{\ds@@@var{option}}. Si cette commande n'est pas définie, alors l'option @var{option} est ignorée. Ceci peut être utilisé pour fournir d'un liste d'option par défaut avant le @code{\ProcessOptions}. Par exemple, si dans un fichier de classe vous désirez utiliser par défaut la taille de police 11pt alors vous devriez spécifier @code{\ExecuteOptions@{11pt@}\ProcessOptions\relax}. @item \NeedsTeXFormat@{@var{format}@}[@var{date du format}] @findex \NeedsTeXFormat Spécifie le format sous lequel cette classe doit être utilisée. Cette directive est souvent donnée à la première ligne du fichier de classe, et le plus souvent elle est utilisée de cette façon : @code{\NeedsTeXFormat@{LaTeX2e@}}. Lorsque un document utilisant cette classe est traité, le nom du format donné ici doit s'accorder avec le format qui est en cours d'exécution (y compris le fait que la chaîne @var{format} est sensible à la casse). Si il ne s'y accorde pas alors l'exécution est interrompue par une erreur du genre de @samp{This file needs format `LaTeX2e' but this is `xxx'.} Pour spécifier une version du format dont vous savez qu'elle prend en charge certaines fonctions, incluez l'argument optionnel @var{date du format} correspondant au format où ces fonction furent implémentés. Si cette argument est présent il doit être de la forme @code{AAAA/MM/JJ}. Si la version de format installée sur votre système est antérieure à la @var{date du format} alors vous obtiendrez un avertissement du genre de @samp{You have requested release `2038/01/20' of LaTeX, but only release `2016/02/01' is available.} @item \OptionNotUsed @findex \OptionNotUsed Ajoute l'option courante à la liste des options non utilisées. Ne peut être utilisé qu'au sein de l'argument @var{code} de @code{\DeclareOption} ou @code{\DeclareOption*}. @c I cannot reproduce this behavior as it is documented in clsguide. @c In the absence of a @code{\DeclareOption*} declaration, @LaTeX{} issues @c on the console a warning like @code{LaTeX Warning: Unused global @c option(s): [unusedoption].} with the list of not-used options when it @c reaches @code{\begin@{document@}}. @item \PassOptionsToClass@{@var{liste d'options}@}@{@var{nom de la classe}@} @item \PassOptionsToPackage@{@var{liste d'options}@}@{@var{nom du paquetage}@} @findex \PassOptionsToClass @findex \PassOptionsToPackage Ajoute les options de la liste ponctuée par des virgules @var{option list} aux options utilisée par toute commande ultérieure @code{\RequirePackage} ou @code{\usepackage} pour le paquetage @var{nom du paquetage} ou la classe @var{nom de la classe}. La raison d'être de ces commande est que vous pouvez charger un paquetage autant de fois que vous le voulez sans options, mais que si voulez passer des options alors vous ne pouvez les fournir qu'au premier chargement. Charger un paquetage avec des options plus d'une fois produit une erreur du genre de @code{Option clash for package toto.} (@LaTeX{} lance l'erreur même s'il n'y a pas de conflit entre les options.) Si votre propre code introduit un paquetage deux fois alors vous pouvez réduire cela en une fois, par exemple en remplaçant les deux @code{\RequirePackage[landscape]@{geometry@}\RequirePackage[margins=1in]@{geometry@}} par un seul @code{\RequirePackage[landscape,margins=1in]@{geometry@}}. Mais si vous chargez un paquetage qui à son tour en charge un autre alors vous devez mettre en queue les options que vous désirez pour cet autre paquetage. Par exemple, supposons que le paquetage @code{toto} charge le paquetage @package{geometry}. Au lieu de @code{\RequirePackage@{toto@}\RequirePackage[draft]@{graphics@}} vous devez écrire @code{\PassOptionsToPackage@{draft@}@{graphics@} \RequirePackage@{toto@}}. (Si @code{toto.sty} charge une option en conflit avec ce que vous désirez alors vous devrez considérer une modification de son code source.) Ces commandes sont également utiles aux utilisateurs de base et pas seulement aux auteurs de classes et paquetage. Par exemple, supposons qu'un utilisateur veuille charger le paquetage @code{graphicx} avec l'option @code{draft} et veuille également utiliser une classe @code{toto} qui charge le paquetage @code{graphicx}, mais sans cette option. L'utilisateur peut commencer son fichier @LaTeX{} avec @code{\PassOptionsToPackage@{draft@}@{graphicx@}\documentclass@{toto@}}. @item \ProcessOptions @item \ProcessOptions*@var{\@@options} @findex \ProcessOptions @findex \ProcessOptions* Exécute le code pour chaque option que l'utilisateur a invoquée. À inclure dans le fichier classe sous la forme @code{\ProcessOptions\relax} (à cause de l’existence de la variante étoilée de la commande). Les options tombent dans deux catégories. Les @dfn{options locales} sont spécifiées pour un paquetage particulier au sein de l'argument @var{options} dans @code{\PassOptionsToPackage@{@var{options}@}}, @code{\usepackage[@var{options}]}, ou @code{\RequirePackage[@var{options}]}. Les @dfn{options globales} sont celles données par l'utilisateur de la classe dans @code{\documentclass[@var{options}]}. (Si une option est spécifiée à la fois localement et globalement, alors elle est locale). Lorsque @code{\ProcessOptions} est appelé pour un paquetage @file{pkg.sty}, il se produit ce qui suit : @enumerate @item Pour chaque option @var{option} déclarée jusqu'à ce point avec @code{\DeclareOption}, @LaTeX{} examine si cette option est soit globale soit locale pour @code{pkg}. Si c'est le cas, il exécute le code déclaré. Ceci est fait dans l'ordre de passage de ces options à @file{pkg.sty}. @item Pour chaque option locale restante, il exécute la commande @code{\ds@@@var{option}} si elle a été définie quelque part (autrement que par un @code{\DeclareOption}) ; sinon, il exécute le code de traitement par défaut des options donné dans @code{\DeclareOption*}. Si aucun code de traitement par défaut n'a été déclaré, il produit un message d'erreur. Ceci est fait dans l'ordre dans lequel ces options ont été spécifiées. @end enumerate Lorsque @code{\ProcessOptions} est appelé pour une classe il fonctionne de la même manière à ceci près que toutes les options sont locales, et que le code par défaut pour @code{\DeclareOption*} et @code{\OptionNotUsed} plutôt qu'une erreur. La version étoilée @code{\ProcessOptions*} exécute le traitement des options dans l'ordre spécifié par les commandes appelante, plutôt que dans l'ordre de déclaration de la classe ou du paquetage. Pour un paquetage, ceci signifie que les options globales sont traitées en premier. @item \ProvidesClass@{@var{nom de la classe}@}[@var{date de parution} @var{brève information supplémentaire}] @item \ProvidesClass@{@var{nom de la classe}@}[@var{date de parution}] @item \ProvidesPackage@{@var{nom du paquetage}@}[@var{date de parution} @var{brève information supplémentaire}] @item \ProvidesPackage@{@var{nom du paquetage}@}[@var{date de parution}] @findex \ProvidesClass @findex \ProvidesPackage Identifie la classe ou le paquetage, en tapant un message sur la console et dans le fichier journal. Lorsqu'un utilisateur écrit @code{\documentclass@{notecms@}} alors @LaTeX{} charge le fichier @file{notecms.cls}. De même, un utilisateur écrivant @code{\usepackage@{essai@}} invite @LaTeX{} à charger le fichier @file{essai.sty}. Si le nom du fichier ne s'accorde pas à l'argument @var{nom de la classe} ou @var{nom du paquetage} alors un avertissement est produit. Ainsi, si vous invoquez @code{\documentclass@{notecms@}}, et que le fichier the file @file{notecms.cls} comprend la déclaration statement @code{\ProvidesClass@{xxx@}} alors vous obtiendrez un avertissement du genre de like @code{You have requested document class `notecms', but the document class provides 'xxx'.} Cet avertissement n'empêche pas @LaTeX{} de traiter le reste du fichier de la classe normalement. Si vous incluez l'argument optionnel, alors vous devez inclure la date, avant le premier espace s'il y en a, et elle doit avoir le format @code{AAAA/MM/JJ}. Le reste de l'argument est en format libre, toutefois il identifie traditionnellement la classe, et est écrit pendant la compilation à l'écran et dans le journal. Ainsi, si votre fichier @file{notecms.cls} contient la ligne @code{\ProvidesClass@{smcmem@}[2008/06/01 v1.0 Classe note CMS]} la première ligne de votre document est @code{\documentclass@{notecms@}} alors vous pourrez voir @code{Document Class: notecms 2008/06/01 v1.0 Classe note CMS}. La date dans l'argument optionnel permet aux utilisateurs de classe et de paquetage de demander à être avertis si la version de la classe ou du paquetage installé sur leur système est antérieure à @var{date de parution}, en utilisant les arguments optionnels comme dans @code{\documentclass@{smcmem@}[2018/10/12]} ou @code{\usepackage@{toto@}[[2017/07/07]]}. (Notez que les utilisateurs de paquetages incluent seulement rarement une date, et les utilisateurs de classe presque jamais). @item \ProvidesFile@{@var{nom fichier}@}[@var{information supplémentaire}] @findex \ProvidesFile Déclare un fichier autre que les fichiers principaux de classe ou de paquetage, tel qu'un fichier de configuration ou un fichier de définition de police. Mettez la commande dans ce fichier et vous obtiendrez dans le journal une information du genre de @code{File: essai.config 2017/10/12 fichier de configuration pour essai.cls} lorsque @var{nom fichier} vaut @samp{essai.config} et que @var{information supplémentaire} vaut @samp{2017/10/12 fichier de configuration pour essai.cls}. @item \RequirePackage[@var{liste d'options}]@{@var{nom du paquetage}@}[@var{date de parution}] @item \RequirePackageWithOptions@{@var{nom du paquetage}@}[@var{date de parution}] @findex \RequirePackage @findex \RequirePackageWithOptions Charge un paquetage, comme la commande @code{\usepackage} pour les auteurs de documents. @xref{Additional packages}. Voici un exemple : @code{\RequirePackage[landscape,margin=1in]@{geometry@}}. Notez que l'équipe de développement de @LaTeX{} recommande fortement l'utilisation de ces commandes de préférence à l'@code{\input} de @value{PlainTeX} ; voir le « Class Guide ». La @var{liste d'options}, si présente, est une liste ponctuée de virgules. La @var{date de parution}, si présente, doit avoir le format @var{AAAA/MM/JJ}. Si la date de parution du paquetage tel qu'il est installé sur votre système est antérieure à @var{date de parution} alors vous obtiendrez un avertissement du genre de @code{You have requested, on input line 9, version `2017/07/03' of package jhtest, but only version `2000/01/01' is available}. La variante @code{\RequirePackageWithOptions} utilise la liste d'options de la classe courante. Ceci implique qu'elle ignore toute option passée à la classe via @code{\PassOptionsToClass}. C'est une commande de commodité pour permettre facilement de construire des classes sur des classes existantes sans avoir à gérer les options qui sont passées. La différence entre @code{\usepackage} et @code{\RequirePackage} est mince. La commande @code{\usepackage} est à l'intention du fichier document alors que @code{\RequirePackage} l'est à celle des fichiers paquetage ou classe. Ainsi, utiliser @code{\usepackage} avant la commande @code{\documentclass} amène @LaTeX{} à produire une erreur du genre de @code{\usepackage before \documentclass}, là où vous pouvez utiliser @code{\RequirePackage}. @end table @node Fonts @chapter Polices de caractères @anchor{Typefaces}@c old name @cindex polices de caractères @cindex fontes @LaTeX{} gère les polices de caractères en vous offrant de puissantes capacités. Notamment, son schéma @dfn{NFSS} vous permet de travailler aisément avec les polices, ou @dfn{familles de fontes} dans votre document (par exemple, voir @ref{Font styles}). De plus, les documents @LaTeX{} peuvent utiliser la plupart des polices disponibles de nos jours, y compris des versions de Times Roman, Helvetica, Courier, etc. (Notez cependant que beaucoup de polices ne prennent pas en charge les mathématiques). La première police dans le monde @TeX{} était Computer Modern, développée par Donald Knuth. Elle est la police par défaut pour les documents @LaTeX{} et est encore la plus largement utilisée. Mais passer à une autre police n'implique la plupart du temps que peu de commandes. Par exemple, mettre ce qui suit dans votre préambule vous donne une police simili-Palatino, ce qui est élégant et plus lisible sur écran que bien d'autres polices, tout en continuant à vous permettre de composer des mathématiques. (Exemple fourni par @identity{Michael Sharpe}, @url{https://math.ucsd.edu/~msharpe/RcntFnts.pdf}). @example \usepackage[osf]@{newpxtext@} % osf pour le texte, non les math \usepackage@{cabin@} % sans serif \usepackage[varqu,varl]@{inconsolata@} % sans serif tapuscrit \usepackage[bigdelims,vvarbb]@{newpxmath@} % bb de STIX \usepackage[cal=boondoxo]@{mathalfa@} % mathcal @end example @noindent De plus, les moteurs @command{xelatex} ou @command{lualatex} vous permettent d'utiliser toute police sur votre système en format OpenType ou TrueType (@pxref{@TeX{} engines}). Le catalogue de polices de @LaTeX{} (@url{https://tug.org/FontCatalogue}) donne des échantillons graphiques de polices et du source à copier/coller pour utiliser un grand nombre de polices, dont beaucoup prennent en charges les mathématiques. Son but est de couvrir toutes les polices libres pour l'alphabet latin utilisables facilement avec @LaTeX{}. Plus ample information peut également être trouvée sur le @TeX{} Users Group, à @url{https://www.tug.org/fonts/}. @menu * Paquetage fontenc: fontenc package. Codage des polices. * Styles de polices: Font styles. Sélectionnez romain, italique, etc. * Formats de polices: Font sizes. Choisir la taille du point. * Commandes police de bas niveau: Low-level font commands. Sélectionnez le codage, famille, série, allure. @end menu @node fontenc package @section Le paquetage @package{fontenc} @cindex fonte, codage @cindex UTF-8, prise en charge des fontes @cindex T1 @cindex OT1 @findex fontenc Synopsis : @example \usepackage[@var{codage_fonte}]@{fontenc@} @end example @noindent ou @example \usepackage[@var{codage_fonte1}, @var{codage_fonte2}, ...]@{fontenc@} @end example Spécifie les codages de fonte. Un codage de fonte est une application des codes de caractères vers les glyphes de fonte utilisés pour composer votre texte en sortie. @PkgIndex{fontspec} Ce paquetage ne fonctionne que si vous utilisez le moteur @code{pdflatex} (@pxref{@TeX{} engines}). Si vous utilisez les moteurs @command{xelatex} ou @command{lualatex} alors utilisez à la place le paquetage @package{fontspec}. La police originale de @TeX{}, @identity{Computer Modern}, comprend un nombre limité de caractères. Par exemple, pour faire des caractères accentués ordinaires vous devez utiliser @code{\accent} (@pxref{\accent}) mais cela désactive la césure. Les utilisateurs de @TeX{} ont spécifié plusieurs normes concernant l'accès aux ensembles élargis de caractères fournis par les fontes modernes. Si vous utilisez @command{pdflatex} alors placez ceci dans le préambule : @example \usepackage[T1]@{fontenc@} @end example @noindent cela active la prise en charge pour les langages européens les plus répandus, notamment le français, l'italien, le polonais. En particulier, si vous avez des mots avec des lettres accentuées alors @LaTeX{} gérera leur césure et le document en sortie peut faire l'objet de copier/coller. (La seconde ligne optionnelle vous permet de taper directement les caractères accentués dans votre fichier source). @PkgIndex{lmodern} @PkgIndex{cm-super} Si vous utilisez un codage tel que @code{T1} et que les caractères ne sont pas nets ou passent mal au zoom alors vos fontes sont probablement définies par des cartes binaires (@identity{bitmap}), on parle de fontes matricielles ou Type@tie{}3. Si vous désirez des fontes vectorielles, utilisez un paquetage tel que @package{lmodern} ou @package{cm-super} pour obtenir des fontes vectorielles qui étendent celles utilisées par défaut par @LaTeX{}. Pour chaque @var{codage_fonte} passé en option mais encore non déclaré, ce paquetage charge les fichiers de définitions du codage, nommé @file{@var{codage_fonte}enc.def}. Il règle aussi @code{\encodingdefault} comme le dernier codage dans la liste d'option. Voici les valeurs usuelles pour @var{codage_fonte}. @table @code @item OT1 Le codage original pour @TeX{}. Limité quasiment aux lettres latines non accentués. @item OMS, OML Codage des symboles et des lettres mathématiques. @item T1 Texte étendu de @TeX{}. Appelé parfois le codage Cork du nom de la conférence du groupe d'utilisateurs @TeX{} durant laquelle il fut élaboré. Donne accès à la plupart des caractères accentués européens. C'est l'option la plus fréquente pour ce paquetage. @item TS1 Codage Texte @identity{Companion}. @end table @noindent Par défaut @LaTeX{} charge @code{OML}, @code{T1}, @code{OT1}, et ensuite @code{OMS}, et règle le codage par défaut à @code{OT1}. Même si vous n'utilisez pas de lettres accentuées, vous pourriez avoir besoin d'un codage de font si la fonte que vous utilisez l'exige. Si vous utilisez des fontes codée en @code{T1} autre que celles de la police par défaut @identity{Computer Modern}, alors vous pourriez avoir besoin de charger le paquetage qui sélectionne vos fontes avant de charger @file{fontenc}, de sorte à empêcher le système de charger l'une des fontes codées en @code{T1} de la police par défaut. L'équipe du projet @LaTeX{} a réservé les noms de codage commençant par : @samp{T} pour les codages standards de texte à 256 caractères, @samp{TS} pour les symboles qui étendent les codages T correspondants, @samp{X} pour les codages de test, @samp{M} pour les codages standards de math à 256 caractères, @samp{A} pour les applications spéciales, @samp{OT} pour les codages standards de texte à 128 caractères, et @samp{OM} pour les codages standards de math à 128 caractères (@samp{O} est l'initiale d'@samp{obsolete}). Ce paquetage fournit un certain nombre de commandes, détaillées ci-dessous. Beaucoup d'entre elles sont spécifiques à un codage, aussi si vous avez défini une commande qui fonctionne pour un codage mais que le codage courant en est différent alors la commande n'est pas active. @menu * \DeclareFontEncoding:: Définit un codage. * \DeclareTextAccent:: Définit un accent dans le codage. * \DeclareTextAccentDefault:: Repli pour utiliser un accent dans le codage. * \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand:: Nouvelle commande spécifique à un codage. * \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault:: Repli pour commandes spécifiques à un codage. * \DeclareTextComposite:: Accès direct à un glyphe accentué, dans le codage. * \DeclareTextCompositeCommand:: Code à exécuter pour une numéro de glyphe, dans le codage. * \DeclareTextSymbol:: Définit un symbole dans le codage. * \DeclareTextSymbolDefault:: Repli d'un symbole dans le codage. * \LastDeclaredEncoding:: Sauvegarde le dernier codage déclaré. * \UseTextSymbol & \UseTextAccent:: Passe temporairement à un autre codage. @end menu @node \DeclareFontEncoding @subsection @code{\DeclareFontEncoding} @cindex fonte, déclarer le codage @cindex codage de fonte @cindex accents, définir @findex \DeclareFontEncoding Synopsis : @example \DeclareFontEncoding@{@var{codage}@}@{@var{réglages-texte}@}@{@var{réglages-math}@} @end example Déclare le codage de fonte @var{codage}. Sauvegarde également la valeur de @var{codage} dans @code{\LastDeclaredEncoding} (@pxref{\LastDeclaredEncoding}). Le fichier @file{t1enc.def} contient cette ligne (suivie de bien d'autres) : @example \DeclareFontEncoding@{T1@}@{@}@{@} @end example Les @var{réglages-texte} sont les commandes que @LaTeX{} exécutera chaque fois qu'il commute d'un codage à une autre avec les commandes @code{\selectfont} et @code{\fontencoding}. Les @var{réglages-math} sont les commandes que @LaTeX{} utilise lorsque la fonte est accédée en tant qu'alphabet mathématique. @LaTeX{} ignore tout espace au sein de @var{réglages-texte} et @var{réglages-math}, de sorte à prévenir toute insertion non voulue d'espace en sortie. Si vous inventez un codage vous devriez choisir un nom de deux ou trois lettres commençant par @samp{L} pour @samp{local}, ou @samp{E} pour @samp{experimental}. Notez que les fichiers de définition de codage de sortie sont potentiellement lus plusieurs fois par @LaTeX{}, ainsi utiliser, par ex.@: @code{\newcommand} peut causer une erreur. De plus, il est préférable que de tels fichiers contiennent une ligne @code{\ProvidesFile} (@pxref{Class and package commands}). Notez aussi qu'il est préférable de n'utiliser les commandes en @code{\...Default} que dans un paquetage, et non dans les fichiers de définition de codage, puisque ces fichiers ne devraient contenir que des déclarations spécifiques à ce codage-là. @node \DeclareTextAccent @subsection @code{\DeclareTextAccent} @cindex fonte, codage @cindex accents, définir @findex \DeclareTextAccent Synopsis : @example \DeclareTextAccent@{@var{cmd}@}@{@var{codage}@}@{@var{cassetin}@} @end example Définit un accent, à mettre au dessus d'autres glyphe, au sein du codage @var{codage} à la position @var{cassetin}. @cindex cassetin, fonte Un @dfn{cassetin} est le numéro identifiant un glyphe au sein d'une fonte. @ignore Au temps de la typographie à l'ancienne, une @dfn{casse} était d'un caisse en bois contenant tous les caractères en plomb d'une même fonte, c.-à-d.@: partageant la même taille, allure, graisse, etc. Cette caisse était subdivisée en compartiments appelés @dfn{cassetins} dans lesquels on rangeait les caractères correspondant au même glyphe. C'est pourquoi, en ce qui concerne la typographie numérique, nous recyclons le terme cassetin pour désigner le numéro d'un glyphe au sein d'une fonte. @end ignore La ligne suivante de @file{t1enc.def} déclare que pour fabriquer un accent circonflexe comme dans @code{\^A}, le système va mettre l'accent dans du cassetin 2 sur le caractère @samp{A}, qui est représenté en ASCII comme 65. (Ceci vaut à moins qu'il y ait une déclaration @code{DeclareTextComposite} ou @code{\DeclareTextCompositeCommand} pertinente ; @pxref{\DeclareTextComposite}) : @example \DeclareTextAccent@{\^@}@{T1@}@{2@} @end example Si @var{cmd} a déjà été défini, alors @code{\DeclareTextAccent} ne produit pas d'erreur mais il enregistre la redéfinition dans le fichier de transcription. @node \DeclareTextAccentDefault @subsection @code{\DeclareTextAccentDefault} @cindex accents, définir @findex \DeclareTextAccent @findex \DeclareTextAccentDefault Synopsis : @example \DeclareTextAccentDefault@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@} @end example S'il y a une commande d'accent @code{\@var{cmd}} spécifique à un codage mais qu'il n'y a aucun @code{\DeclareTextAccent} associé pour ce codage, alors cette commande va prendre le relais en disant de l'utiliser comme décrit pour @var{codage}. Par exemple, pour faire que le codage @code{OT1} soit le codage par défaut pour l'accent @code{\"}, déclarez ceci : @example \DeclareTextAccentDefault@{\"@}@{OT1@} @end example @noindent Si vous tapez un @code{\"} alors que le codage courant n'a pas de définition pour cet accent, alors @LaTeX{} utilisera la définition issue de @code{OT1}. c.-à-d.@: que cette commande est équivalente l'appel suivant (@pxref{\UseTextSymbol & \UseTextAccent}) : @example \DeclareTextCommandDefault[1]@{\@var{cmd}@} @{\UseTextAccent@{@var{codage}@}@{\@var{cmd}@}@{#1@}@} @end example Notez que @code{\DeclareTextAccentDefault} fonctionne pour l'une quelconque des commandes @file{fontenc} à un argument, et pas seulement les commandes d'accent. @node \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand @subsection @code{\DeclareTextCommand} & @code{\ProvideTextCommand} @anchor{\DeclareTextCommand} @anchor{\ProvideTextCommand} @findex \DeclareTextCommand @findex \ProvideTextCommand Synopsis, l'un parmi : @example \DeclareTextCommand@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@}@{@var{défn}@} \DeclareTextCommand@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@}[@var{nargs}]@{@var{defn@}} \DeclareTextCommand@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@}[@var{nargs}][@var{défautargopt}]@{@var{défn}@} @end example ou l'un parmi : @example \ProvideTextCommand@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@}@{@var{défn}@} \ProvideTextCommand@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@}[@var{nargs}]@{@var{défn}@} \ProvideTextCommand@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@}[@var{nargs}][@var{défautargopt}]@{@var{défn}@} @end example Définit la commande @code{\@var{cmd}}, laquelle sera spécifique à un codage. Le nom @var{cmd} de la commande doit être précédé d'une controblique, @code{\}. Ces commandes ne peuvent apparaître que dans le préambule. Redéfinir @code{\@var{cmd}} ne cause pas d'erreur. La commande définie sera robuste même si le code dans @var{défn} est fragile (@pxref{\protect}). Par exemple, le fichier @file{t1enc.def} contient la ligne suivante : @example \DeclareTextCommand@{\textperthousand@}@{T1@}@{\%\char 24 @} @end example Avec cela, vous pouvez exprimer des pour-milles comme ceci : @example \usepackage[T1]@{fontenc@} % dans le préambule ... La limite légale est de \( 0,8 \)\textperthousand. @end example @noindent Si vous changez le codage de fonte en @code{OT1} alors vous obtenez une erreur du genre de @samp{LaTeX Error: Command \textperthousand unavailable in encoding OT1}. @findex \DeclareTextSymbol La variante @code{\ProvideTextCommand} agit de même, à ceci près qu'elle ne fait rien si @code{\@var{cmd}} est déjà définie. La commande @code{\DeclareTextSymbol} est plus rapide pour une simple association d'un cassetin à un glyphe (@pxref{\DeclareTextSymbol}) Les arguments optionnels @var{nargs} et @var{défautargopt} jouent le même rôle que dans @code{\newcommand} (@pxref{\newcommand & \renewcommand}). En un mot, @var{nargs} est un entier de 0 à 9 spécifiant le nombre d'arguments que la commande @code{\@var{cmd}} qu'on définit prend. Ce nombre inclut tout argument optionnel. Omettre cet argument revient au même que spécifier 0 pour dire que @code{\@var{cmd}} n'a aucun argument. Et, si @var{défautargopt} est présent, alors le premier argument de @code{\@var{cmd}} est optionnel, et sa valeur par défaut est @var{défautargopt} (ce qui peut être la chaîne vide). Si @var{défautargopt} n'est pas présent alors @code{\@var{cmd}} ne prend pas d'argument optionnel. @node \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault @subsection @code{\DeclareTextCommandDefault} & @code{\ProvideTextCommandDefault } @anchor{\DeclareTextCommandDefault} @anchor{\ProvideTextCommandDefault} @findex \DeclareTextCommandDefault @findex \ProvideTextCommandDefault Synopsis : @example \DeclareTextCommandDefault@{\@var{cmd}@}@{@var{défn}@} @end example ou : @example \ProvideTextCommandDefault@{\@var{cmd}@}@{@var{défn}@} @end example Donne une définition par défaut à @code{\@var{cmd}}, pour la situation où cette commande n'est pas définie dans le codage actuellement en vigueur. La valeur par défaut doit utiliser uniquement les codages connus comme disponibles. La déclaration ci-dessous rend @code{\copyright} disponible. @example \DeclareTextCommandDefault@{\copyright@}@{\textcircled@{c@}@} @end example @noindent Elle utilise uniquement un codage (OMS) qui est toujours disponible. La déclaration @code{\DeclareTextCommandDefault} n'est pas destinée à survenir dans un fichier de définition de codage puisque ces fichiers ne doivent déclarer que des commandes à utiliser quand vous sélectionnez ce codage. Au lieu de cela, elle devrait être dans un paquetage. Comme pour les commandes correspondantes qui ne sont pas en @code{...Default}, la déclaration @code{\ProvideTextCommandDefault} a exactement le même comportement que @code{\DeclareTextCommandDefault} à ceci près qu'elle ne fait rien si @code{\@var{cmd}} est déjà définie (@pxref{\DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand}). De sorte qu'un paquetage peut l'utiliser pour fournir une définition de repli que d'autres paquetages peuvent améliorer. @node \DeclareTextComposite @subsection @code{\DeclareTextComposite} @cindex accents, définir @findex \DeclareTextComposite Synopsis : @example \DeclareTextComposite@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@}@{@var{objet_simple}@}@{@var{cassetin}@} @end example Accède à un glyphe accentué directement, c.-à-d.@: sans avoir à placer une accent au dessus d'un caractère séparé. La ligne suivante extraite de @file{t1enc.def} signifie que @code{\^o} aura pour effet que @LaTeX{} compose le @samp{o} bas-de-casse en prenant le caractère directement du cassetin 224 de la fonte. @example \DeclareTextComposite@{\^@}@{T1@}@{o@}@{244@} @end example @xref{fontenc package}, pour une liste des codages usuels. L'@var{objet_simple} devrait être un seul caractère ou une seule commande. L'argument @var{cassetin} est d'ordinaire un entier positif représenté en décimal (bien que les notations octale ou hexadécimale soient possibles). Normalement \@var{cmd} a déjà été déclarée pour ce codage, soit avec @code{\DeclareTextAccent} soit avec un @code{\DeclareTextCommand} à un argument. Dans @file{t1enc.def}, la ligne ci-dessus suit la commande @code{\DeclareTextAccent@{\^@}@{T1@}@{2@}}. @node \DeclareTextCompositeCommand @subsection @code{\DeclareTextCompositeCommand} @cindex accents, définir @findex \DeclareTextCompositeCommand Synopsis : @example \DeclareTextCompositeCommand@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@}@{@var{arg}@}@{@var{code}@} @end example Une version plus générale de @code{\DeclareTextComposite} qui exécute un code arbitraire avec @code{\@var{cmd}}. Ceci permet que des accents sur @samp{i} se comportent de la même façon que des accents sur le i-sans-point, @code{\i}. @example \DeclareTextCompositeCommand@{\'@}@{OT1@}@{i@}@{\'\i@} @end example @xref{fontenc package}, pour une liste des codages usuels. Normalement @code{\@var{cmd}} doit avoir été déjà déclarée avec @code{\DeclareTextAccent} ou avec un @code{\DeclareTextCommand} à un argument. @node \DeclareTextSymbol @subsection @code{\DeclareTextSymbol} @cindex symbole, définition @findex \DeclareTextSymbol Synopsis : @example \DeclareTextSymbol@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@}@{@var{cassetin}@} @end example Définit un symbole dans le codage @var{codage} à la position @var{cassetin}. Les symboles définis de cette manière sont destinés à être utilisés dans du texte, et non dans des mathématiques. Par exemple, cette ligne extraite de @file{t1enc.def} déclare le numéro du glyphe à utiliser pour @BES{«,\hbox{\guillemotleft}}, le guillemet gauche : @example \DeclareTextSymbol@{\guillemotleft@}@{T1@}@{19@} @end example @noindent La commande @code{\DeclareTextCommand@{\guillemotleft@}@{T1@}@{\char 19@}} a le même effet mais est plus lente (@pxref{\DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand}). @xref{fontenc package}, pour une liste des codages usuels. Le @var{cassetin} peut être spécifié en notation décimale, ou octale (comme dans @code{'023}), ou hexadécimale (comme dans @code{"13}), bien que la notation décimale ait l'avantage d'être insensible à la redéfinition du guillemet anglais simple ou double par un autre paquetage. Si @code{\@var{cmd}} est déjà définie, alors @code{\DeclareTextSymbol} ne produit pas une erreur, mais il inscrit que la redéfinition a eu lieu dans le fichier @c xx TODO = .log ? transcript. @node \DeclareTextSymbolDefault @subsection @code{\DeclareTextSymbolDefault} @cindex accents, définir @findex \DeclareTextSymbol @findex \DeclareTextSymbolDefault Synopsis : @example \DeclareTextSymbolDefault@{\@var{cmd}@}@{@var{codage}@} @end example S'il y a une @code{\@var{cmd}} de symbole spécifique à un codage mais qu'il n'y a pas de @code{\DeclareTextSymbol} associé pour ce codage, alors cette commande peut prendre le relais, en disant d'obtenir le symbole selon la description faite pour @var{codage}. Par exemple, pour déclarer que si le codage courant ne donne pas de signification à @code{\textdollar} alors on utilise celle issue d'@code{OT1}, déclarer ceci : @example \DeclareTextSymbolDefault@{\textdollar@}@{OT1@} @end example c.-à-d.@: que cette commande est équivalente à cet appel (@pxref{\UseTextSymbol & \UseTextAccent}) : @example \DeclareTextCommandDefault@{\@var{cmd}@} @{\UseTextSymbol@{@var{codage}@}@{\@var{cmd}@}@} @end example @c xx TODO éclaircir ce qu'on entend par commande à zéro argument de @c @file{fontenc} Notez que @code{\DeclareTextSymbolDefault} peut être utilisé pour définir une signification par défaut pour toute commande à zéro argument de @file{fontenc}. @node \LastDeclaredEncoding @subsection @code{\LastDeclaredEncoding} @findex \LastDeclaredEncoding Synopsis : @example \LastDeclaredEncoding @end example Obtient le nom du dernier codage déclaré. La commande @code{\DeclareFontEncoding} stocke le nom de sorte qu'on puisse le retrouver avec cette commande (@pxref{\DeclareFontEncoding}). Dans l'exemple suivant, on compte sur @code{\LastDeclaredEncoding} plutôt que de donner le nom du codage explicitement : @example \DeclareFontEncoding@{JH1@}@{@}@{@} \DeclareTextAccent@{\'@}@{\LastDeclaredEncoding@}@{0@} @end example @node \UseTextSymbol & \UseTextAccent @subsection @code{\UseTextSymbol} & @code{\UseTextAccent} @anchor{\UseTextSymbol} @anchor{\UseTextAccent} @findex \UseTextSymbol @findex \UseTextAccent Synopsis : @example \UseTextSymbol@{@var{codage}@}@{\@var{cmd}@} @end example ou : @example \UseTextAccent@{@var{codage}@}@{\@var{cmd}@}@{@var{texte}@} @end example Utilise un symbole ou un accent qui n'est pas défini dans le codage courant. En général, pour utiliser une commande @file{fontenc} dans un codage où elle n'est pas définie, et si la commande n'a pas d'arguments, alors vous pouvez utiliser quelque chose de ce genre : @example \UseTextSymbol@{OT1@}@{\ss@} @end example @noindent ce qui est équivalent à ceci (notez que les accolades externes forment un groupe, de sorte que @LaTeX{} revient au codage précédent après le @code{\ss}) : @example @{\fontencoding@{OT1@}\selectfont\ss@} @end example De même, pour utiliser une commande @file{fontenc} dans un codage où elle n'est pas définie, et si la commande a un argument, vous pouvez l'utiliser ainsi : @example \UseTextAccent@{OT1@}@{\'@}@{a@} @end example @noindent ce qui est équivalent à cela (encore une fois, notez les accolades externes formant un groupe) : @example @{fontencoding@{OT1@}\selectfont \'@{\fontencoding@{@var{cdg_en_vigueur}@}\selectfont a@}@} @end example @noindent Ci-dessus, @var{cdg_en_vigueur} est le codage en vigueur avant cette séquence de commandes, de sorte que @samp{a} est composé en utilisant le codage courant, et seulement l'accent est pris de @code{OT1}. @node Font styles @section styles des polices @cindex styles de police @cindex styles typographiques @cindex styles de texte Les commandes de styles suivantes sont prises en charge par @LaTeX{}. @cindex forme déclarative des commandes de style de police @cindex déclarative, forme des commandes de style de police Dans le tableau ci-dessous listant des commandes, les commandes en @code{\text…} sont utilisées avec un argument, comme dans @code{\textit@{texte@}}. C'est la forme préférée. Mais affichée à sa suite, entre parenthèses, est la @dfn{forme déclarative} correspondante, qui est souvent utile. Cette forme ne prend pas arguments comme dans @code{@{\itshape @var{texte}@}}. La portée la forme déclarative s'étend jusqu'à la prochaine commande de type style ou jusqu'à la fin du groupe actuel. De plus, chacune a une forme par environnement comme @code{\begin@{itshape@}…\end@{itshape@}}, que l'on décrit plus amplement à la fin de cette rubrique. Ces commandes, dans n'importe laquelle des trois formes, sont cumulatives ; par exemple, vous pouvez dire aussi bien @code{\sffamily\bfseries} que @code{\bfseries\sffamily} pour obtenir du gras sans empattement. @anchor{\nocorrlist} @anchor{\nocorr} @findex \nocorrlist @findex \nocorr Un avantage de ces commandes est qu'elles fournissent automatiquement une correction d'italique si nécessaire (@pxref{\/}). Plus précisément, elles insèrent la correction italique à moins que le caractère suivant dans la liste @code{\nocorrlist}, cette liste consistant par défaut en le point et la virgule. Pour supprimer l'insertion automatique de la correction italique, utilisez @code{\nocorr} au début ou à la fin de l'argument de la commande, comme dans @code{\textit@{\nocorr text@}} ou @code{\textsc@{text \nocorr@}}. @table @code @item \textrm (\rmfamily) @findex \textrm @findex \rmfamily Romain. @item \textit (\itshape) @findex \textit @findex \itshape Italique. @item \textmd (\mdseries) @findex \textmd @findex \mdseries Poids moyen (par défaut). @item \textbf (\bfseries) @findex \textbf @findex \bfseries Gras. @item \textup (\upshape) @findex \textup @findex \upshape Droit (par défaut). Le contraire d'incliné. @item \textsl (\slshape) @findex \textsl @findex \slshape Inclinée. @item \textsf (\sffamily) @findex \textsf @findex \sffamily Sans empattement. @item \textsc (\scshape) @findex \textsc @findex \scshape Petites capitales. @item \texttt (\ttfamily) @findex \texttt @findex \ttfamily Tapuscrit, encore appelé « machine à écrire ». @item \textnormal (\normalfont) @findex \textnormal @findex \normalfont Police principale du document. @end table @cindex emphasis @findex \emph Bien qu'elle change également la fonte, la commande @code{\emph@{@var{texte}@}} est sémantique, pour que @var{texte} soit mis en valeur, et ne devrait pas être utilisé en remplacement de @code{\textit}. Par exemple, le résultat de @code{\emph@{@var{texte début} \emph@{@var{texte milieu}@} @var{texte fin}@}} est que @var{texte début} et @var{texte fin} sont en italique, mais @var{texte milieu} est en romain. @LaTeX{} fournit également les commandes suivantes, qui font passer inconditionnellement à un style donné, c.-à-d.@: @emph{ne} sont @emph{pas} cumulatives. Elles sont utilisées déclarativement : @code{@{\@var{cmd} ... @}} au lieu de @code{\@var{cmd}@{...@}}. (Les commandes inconditionnelle ci-dessous sont une version plus ancienne de la commutation de fonte. Les commandes qui précèdent sont une amélioration dans les plupart des circonstances ; toutefois il arrive qu'une commutation inconditionnelle soit ce dont on a besoin). @ftable @code @item \bf @cindex gras Passage en @b{gras}. @item \cal @cindex lettres de script pour les mathématiques @cindex lettres calligraphiques pour les mathématiques Passage en lettres calligraphiques pour les mathématiques. @item \em @cindex accent Accent (italique dans romain, romain dans italiques). @item \il @cindex italique Italique. @item \rm @cindex police romaine Romain. @item \sc @cindex police petites capitales Les petites capitales. @item \sf @cindex sans empattement Sans empattement. @item \sl @cindex police inclinée @cindex police oblique Incliné (oblique). @item \tt @cindex police machine à écrire @cindex police tapuscrit @cindex police de largeur fixe Tapuscrit, encore appelé « Machine à écrire » (largeur fixe). @end ftable La commande @code{\em} est la version inconditionnelle de @code{\emph}. Les commandes suivantes sont à utiliser en mode math. Elle ne sont pas cumulatives, ainsi @code{\mathbf@{\mathit@{@var{symbole}@}@}} ne crée pas un @var{symbole} en gras italiques ; au lieu de cela, il sera juste en italique. C'est ainsi car typiquement les symboles mathématiques ont besoin d'être toujours traités typographiquement de la même manière, indépendamment de ce qui les entoure. @table @code @item \mathrm @findex \mathrm Romain, pour une utilisation en mode mathématique. @item \mathbf @findex \mathbf Gras, pour une utilisation en mode mathématique. @item \mathsf @findex \mathsf Sans empattement, pour une utilisation en mode mathématique. @item \mathtt @findex \mathtt Tapuscrit, pour une utilisation en mode mathématique. @item \mathit @itemx (\mit) Italique, pour une utilisation en mode mathématique. @item \mathnormal @findex \mathnormal Pour une utilisation en mode mathématique, par exemple dans un autre déclaration de type style. @item \mathcal @findex \mathcal Lettres calligraphiques, pour une utilisation en mode mathématique. @end table @anchor{\mathversion} @findex \mathversion @cindex mathématiques, gras @cindex gras, mathématiques En outre, la commande @code{\mathversion@{bold@}} peut être utilisée pour commuter en caractères gras les lettres et les symboles dans les formules. @code{\mathversion@{normal@}} restaure la valeur par défaut. @anchor{\oldstylenums} @findex \oldstylenums @cindex chiffres elzéviriens @cindex elzéviriens, chiffres @cindex chiffres minuscules @cindex chiffres bas-de-casse @cindex chiffres français @cindex chiffres non alignés @cindex chiffres suspendus @cindex chiffres Didot @cindex chiffres alignés @PkgIndex{textcomp} Enfin, la commande @code{\oldstylenums@{@var{chiffres}@}} sert à composer des chiffres dits @dfn{elzéviriens}, ou @dfn{non alignés}, qui ont des hauteurs et profondeurs (et parfois largeurs) distincts de l'alignement standard des chiffres dits @dfn{Didot}, ou @dfn{alignés}, qui ont tous la même hauteur que les lettres capitales. Les polices @LaTeX{} par défaut prennent en charge cela, et respecteront @code{\textbf} (mais pas les autres styles, il n'y a pas de elzévirien italique pour les chiffres en Computer Modern). Beaucoup d'autres polices ont des chiffres elzévirien aussi ; parfois des options de paquetage sont mises à disposition pour en faire le style par défaut. Article de FAQ : @url{https://www.texfaq.org/FAQ-osf}. @node Font sizes @section tailles des polices @cindex tailles de police @cindex tailles des polices de caractères @cindex tailles de texte Les commandes de type de taille standardes suivantes sont pris en charge par @LaTeX{}. Le tableau indique le nom de la commande et taille utilisée (en points) correspondant réellement pour la police avec les options @samp{10pt}, @samp{11pt}, et @samp{12pt} de classe de document, respectivement (@pxref{Document class options}). @findex \tiny @findex \scriptsize @findex \footnotesize @findex \small @findex \normalsize @findex \large @findex \Large @findex \LARGE @findex \huge @findex \Huge @multitable{@code{\normalsize} (par défaut)@ @ } {24.88@ @ } {24.88@ @ } {24.88} @headitem commande @tab @code{10pt} @tab @code{11pt} @tab @code{12pt} @item @code{\tiny} @tab 5 @tab 6 @tab 6 @item @code{\scriptsize} @tab 7 @tab 8 @tab 8 @item @code{\footnotesize} @tab 8 @tab 9 @tab 10 @item @code{\small} @tab 9 @tab 10 @tab 10,95 @item @code{\normalsize} (par défaut) @tab 10 @tab 10.95 @tab 12 @item @code{\large} @tab 12 @tab 12 @tab 14,4 @item @code{\Large} @tab 14.4 @tab 14.4 @tab 17,28 @item @code{\LARGE} @tab 17.28 @tab 17.28 @tab 20,74 @item @code{\huge} @tab 20,74 @tab 20,74 @tab 24,88 @item @code{\Huge} @tab 24.88 @tab 24.88 @tab 24.88 @end multitable @cindex déclarative, forme des commandes de contrôle de la taille de police @cindex forme déclarative des commandes de contrôle de la taille de police Les commandes énumérées ici sont des formes déclaratives (non des formes par environnement), vu que c'est ainsi qu'on les utilise typiquement. Comme dans l'exemple qui suit : @example \begin@{quotation@} \small Le Tao que l'on peut nommer n'est pas le Tao éternel. \end@{quotation@} @end example @noindent Dans ce qui précède, la portée de @code{\small} s'étend jusqu'à la fin de l'environnement @code{quotation}. Elle s'arrêterait également à la prochaine commande de style ou à la fin du groupe courant, de sorte qu'on aurait pu la mettre entre accolades @code{@{\small Ce texte est en petits caractères.@}}. Essayer d'utiliser ces commandes en math, comme dans @code{$\small mv^2/2$}, donne l'avertissement @samp{LaTeX Font Warning: Command \small invalid in math mode}, et la taille de fonte n'est pas changée. Pour travailler avec un formule trop grande, le plus souvent la meilleure option est d'utiliser l'environnement @code{displaymath} (@pxref{Math formulas}), ou l'un des environnements fournis par le paquetage @package{amsmath}. Pour des mathématiques dans le texte, comme dans un tableau de formules, une alternative est quelque chose du genre de @code{@{\small $mv^2/2$@}}. (Il arrive que @code{\scriptsize} et @code{\scriptstyle} soient pris l'un pour l'autre. Les deux changent la taille mais le dernier change nombre d'autres aspects conditionnant la composition des mathématiques. @xref{Math styles}). @cindex forme par environnement des commandes de contrôle de la taille de police Une @dfn{forme par environnement} de chacune de ces commandes est également définie ; par exemple, @code{\begin@{tiny@}...\end@{tiny@}}. Toutefois, en pratique cette forme peut aisément mener à des espaces indésirables au début et/ou à la fin de d'environnement si on n'y prête pas attention, ainsi on risque en général moins de faire d'erreur si on s'en tient à la forme déclarative. (Digression : techniquement, vu la façon dont @LaTeX{} définit @code{\begin} et @code{\end}, presque toutes les commandes qui ne prennent pas d'argument on une forme par environnement. Mais dans presque tous les cas ce serait juste une source de confusion de l'utiliser. La raison pour mentionner spécifiquement la forme par environnement des déclarations de taille de police est que cet usage particulier n'est pas rare). @node Low-level font commands @section commandes de fontes de bas niveau @cindex commandes de fontes de bas niveau @cindex commandes de fontes, de bas niveau Ces commandes sont principalement destinés aux auteurs de macros et paquetages. Les commandes indiquées ici sont seulement un sous-ensemble de celles disponibles. @c xx but it should be complete @c xx something about ultimately reading ENCFAM.fd? @table @code @anchor{low level font commands fontencoding} @item \fontencoding@{codage@} @findex \fontencoding Sélectionne le codage de police, le codage de la police utilisée en sortie. Il y a un grand nombre de codages valides. Les plus usuels sont @code{OT1}, le codage original de D.@: Knuth pour la police Computer Modern (la police par défaut), et @code{T1}, également désigné par codage Cork, qui prend en charge les caractères accentués utilisés par les langues européennes les plus parlées (allemand, français, italien, polonais et d'autres encore), ce qui permet à @TeX{} de faire la césure des mots contenant des lettres accentuées. Pour plus d'information, voir @url{https://ctan.org/pkg/encguide}. @anchor{low level font commands fontfamily} @item \fontfamily@{@var{famille}@} @findex \fontfamily @cindex famille de polices @cindex polices, catalogue Sélectionne la famille de polices. La page web @url{https://www.tug.dk/FontCatalogue/} donne un moyen de naviguer facilement à travers un grand nombre des polices utilisées avec @LaTeX{}. Voici des exemples de quelques-unes des familles les plus usuelles : @multitable {font} {Computer Modern Typewriter @identity{XXXX}} @item @code{pag} @tab @identity{Avant Garde} @item @code{fvs} @tab @identity{Bitstream Vera Sans} @item @code{pbk} @tab @identity{Bookman} @item @code{bch} @tab @identity{Charter} @item @code{ccr} @tab @identity{Computer Concrete} @item @code{cmr} @tab @identity{Computer Modern} @item @code{cmss} @tab @identity{Computer Modern Sans Serif} @item @code{cmtt} @tab @identity{Computer Modern Typewriter} @item @code{pcr} @tab @identity{Courier} @item @code{phv} @tab @identity{Helvetica} @item @code{fi4} @tab @identity{Inconsolata} @item @code{lmr} @tab @identity{Latin Modern} @item @code{lmss} @tab @identity{Latin Modern Sans} @item @code{lmtt} @tab @identity{Latin Modern Typewriter} @item @code{pnc} @tab @identity{New Century Schoolbook} @item @code{ppl} @tab @identity{Palatino} @item @code{ptm} @tab @identity{Times} @item @code{uncl} @tab @identity{Uncial} @item @code{put} @tab @identity{Utopia} @item @code{pzc} @tab @identity{Zapf Chancery} @end multitable @anchor{low level font commands fontseries} @item \fontseries@{@var{série}@} @findex \fontseries @cindex séries de polices Sélectionne une série de police. Une @dfn{série} combine une @dfn{graisse} et une @dfn{largeur}. Typiquement, une police prend en charge seulement quelques-unes des combinaisons possibles. Les combinaisons de valeurs de séries comprennent notamment : @multitable {@ @ } {Moyen (normal)@ @ } @item @code{m} @tab Moyen (normal) @item @code{b} @tab Gras @item @code{c} @tab Condensé @item @code{bc} @tab Condensé Gras @item @code{bx} @tab Gras étendu @end multitable @cindex graisses de police Les valeurs possibles de graisses, considérées individuellement, sont : @multitable {@ @ } {Demi-gras --- m pour medium en anglais} @item @code{ul} @tab Ultra maigre @item @code{el} @tab Extra maigre @item @code{l} @tab Maigre --- @samp{l} pour @i{light} en anglais @item @code{sl} @tab Semi maigre @item @code{m} @tab Demi-gras --- @samp{m} pour @i{medium} en anglais @item @code{sb} @tab Semi gras @item @code{b} @tab Gras --- @samp{b} pour @i{bold} en anglais @item @code{eb} @tab Extra gras @item @code{ub} @tab Ultra gras @end multitable @cindex Largeurs de police La valeurs possibles de largeur, considérées individuellement sont : @multitable {@ @ } {Extra condensé--} @item @code{uc} @tab Ultra condensé @item @code{ec} @tab Extra condensé @item @code{c} @tab Condensé @item @code{sc} @tab Semi condensé @item @code{m} @tab Moyen @item @code{sx} @tab Semi étendu @item @code{x} @tab étendu @item @code{ex} @tab Extra étendu @item @code{ux} @tab Ultra étendu @end multitable Lorsqu'on forme la chaîne de caractères @var{série} à partir de la graisse et de la largeur, on laisse tomber le @code{m} qui signifie médium concernant la graisse ou la largeur, auquel cas on en utilise juste un (@samp{@code{m}}). @anchor{low level font commands fontshape} @item \fontshape@{@var{allure}@} @findex \fontshape @cindex allure de police Sélectionne l'allure de police. Les allures valides sont : @multitable {@ @ } {Italique droit --- ui pour @identity{upright italic} en anglais} @item @code{n} @tab Droit (normal) @item @code{it} @tab Italique @item @code{sl} @tab Incliné (oblique) --- @samp{sl} pour @i{@identity{slanted}} en anglais. @item @code{sc} @tab Petites capitales @item @code{ui} @tab Italique droit --- @samp{ui} pour @i{@identity{upright italic}} en anglais @item @code{ol} @c crédit : Jean-Côme Charpentier, cf. https://groups.google.com/g/fr.comp.text.tex/c/EV0nUu6DwoY @tab Détouré --- @samp{ol} pour @i{@identity{outline}} en anglais. @end multitable Les deux dernières allures ne sont pas disponibles pour la plupart des familles de polices, et les petites capitales sont aussi souvent absentes. @anchor{low level font commands fontsize} @item \fontsize@{@var{taille}@}@{@var{interligne}@} @findex \fontsize @findex \baselineskip Réglage de la taille de police et de l'espacement d'interligne. L'unité des deux paramètres est par défaut le point (@code{pt}). L'espacement d'interligne est l'espace vertical nominal entre ligne, de ligne de base à ligne de base. Il est stocké dans le paramètre @code{\baselineskip}. La valeur par défaut de @code{\baselineskip} pour la police Computer Modern est 1,2 fois le @code{\fontsize}. Changer directement @code{\baselineskip} est déconseillé dans la mesure où sa valeur est réinitialisée à chaque fois qu'un changement de taille se produit ; au lieu de cela utilisez @code{\baselinestretch} (@pxref{\baselineskip & \baselinestretch}). @anchor{low level font commands linespread} @item \linespread@{@var{facteur}@} @findex \linespread Équivalent à @code{\renewcommand@{\baselinestretch@}@{@var{facteur}@}}, et donc doit être suivi de @code{\selectfont} pour prendre effet. @xref{\baselineskip & \baselinestretch}, pour plus ample information. @item \selectfont @anchor{low level font commands selectfont} @findex \selectfont Les modifications apportées en appelant les commandes de fonte décrites ci-dessus n'entrent en vigueur qu'après que @code{\selectfont} est appelé, comme dans @code{\fontfamily@{@var{nomfamille}@}\selectfont}. La plupart du temps il est plus pratique de mettre cela dans une macro : @code{\newcommand*@{\mapolice@}@{\fontfamily@{@var{nomfamille}@}\selectfont@}}@* (@pxref{\newcommand & \renewcommand}). @item \usefont@{@var{codage}@}@{@var{famille}@}@{@var{série}@}@{@var{allure}@} @anchor{low level font commands usefont} @findex \usefont Revient à la même chose que d'invoquer @code{\fontencoding}, @code{\fontfamily}, @code{\fontseries} et @code{\fontshape} avec les paramètres donnés, suivi par @code{\selectfont}. Par exemple : @example \usefont@{ot1@}@{cmr@}@{m@}@{n@} @end example @end table @node Layout @chapter Mise en page @cindex commandes de mise en page Commandes pour contrôler la disposition générale de la page. @menu * \onecolumn :: Utiliser la disposition à une colonne. * \twocolumn :: Utiliser la disposition à deux colonnes. * \flushbottom :: Faire toutes les pages de texte de la même hauteur. * \raggedbottom :: Autoriser les pages de texte à être de hauteurs différentes. * Paramètres de mise en page: Page layout parameters. @code{\headheight} @code{\footskip}. * \baselineskip & \baselinestretch:: Interlignes. * Flottants: Floats. Figures, tableaux, etc. @end menu @node \onecolumn @section @code{\onecolumn} @findex \onecolumn @cindex sortie à une colonne La déclaration @code{\onecolumn} commence une nouvelle page et produit une sortie à colonne unique. C'est la valeur par défaut. @node \twocolumn @section @code{\twocolumn} @findex \twocolumn @cindex texte sur plusieurs colonnes @cindex sortie à deux colonnes Synopsis : @example \twocolumn [@var{texte1col préliminaire}] @end example Commence une nouvelle page et produit une sortie en deux colonnes. Si on a passé l'option de classe @code{twocolumn} au document alors c'est le comportement par défaut (@pxref{Document class options}). Cette commande est fragile (@pxref{\protect}). Si l'argument optionnel @var{texte1col préliminaire} est présent, il est composé dans le mode à une colonne avant que la composition à deux colonnes ne commence. Les paramètres ci-après contrôlent la composition de la sortie en deux colonnes : @ftable @code @item \columnsep @anchor{twocolumn columnsep} La distance entre les colonnes. Vaut 35pt par défaut. Changer la valeur avec une commande telle que @code{\setlength@{\columnsep@}@{40pt@}}. Vous devez faire le changement avant que le mode en deux colonnes ne commence ; le préambule est une bonne place pour le faire. @item \columnseprule @anchor{twocolumn columnseprule} La largeur du filet entre les colonnes. La valeur par défaut est 0pt, de sorte qu'il n'y a pas de filet. Autrement, le filet apparaît à mi-chemin entre les deux colonnes. Changez la valeur avec une commande telle que @code{\setlength@{\columnseprule@}@{0.4pt@}}, avant que le mode en deux colonnes ne commence. @item \columnwidth @anchor{twocolumn columnwidth} La largeur d'une colonne. En mode à une colonne ceci vaut @code{\textwidth}. En mode à deux colonnes par défaut @LaTeX{} règle la largeur de chacune des deux colonnes, @code{\columnwidth}, à la moitié de @code{\textwidth} moins @code{\columnsep}. @end ftable Dans un document en deux colonnes, les environnements étoilés @code{table*} et @code{figure*} s'étendent en largeur sur deux colonnes, alors que les environnements non étoilés @code{table} et @code{figure} n'occupe qu'une colonne (@pxref{figure} et @pxref{table}). @LaTeX{} place les flottants étoilés au sommet d'une page. Les paramètres ci-après contrôlent le comportement des flottants en cas de sortie à deux colonnes : @ftable @code @item \dbltopfraction @anchor{twocolumn dbltopfraction} Fraction maximale au sommet d'une page sur deux colonnes qui peut être occupée par des flottants s'étendant sur deux colonnes en largeur. Par défaut vaut 0,7, ce qui signifie que la hauteur d'un environnement @code{table*} ou @code{figure*} ne doit pas excéder @code{0.7\textheight}. Si la hauteur de vos environnement flottant excède cela alors vous pouvez prendre l'une des actions suivante pour l'empêcher de flotter jusqu'à la fin du document : @itemize @value{ITEM_BULLET2} @item Utiliser le spécificateur de localisation @code{[tp]} pour dire à @LaTeX{} d'essayer de placer le flottant volumineux sur une page dédiée, ou de même au sommet d'une page. @item Utiliser le spécificateur de localisation @code{[t!]} pour l'emporter sur l'effet de @code{\dbltopfraction} pour ce flottant en particulier. @item Augmenter la valeur de @code{\dbltopfraction} à un nombre de grandeur adéquate, pour éviter de faire flotter les pages si tôt. @end itemize Vous pouvez le redéfinir, comme dans @code{\renewcommand@{\dbltopfraction@}@{0.9@}}. @item \dblfloatpagefraction @anchor{twocolumn dblfloatpagefraction} Pour une page de flottants s'étendant sur deux colonnes en largeur, c'est la fraction minimum de la page qui doit être occupée par les flottants. La valeur par défaut de @LaTeX{} est @samp{0.5}. Se change avec @code{\renewcommand}. @item \dblfloatsep @anchor{twocolumn dblfloatsep} Sur une page de flottants s'étendant sur deux colonnes en largeur, cette longueur est la distance entre les flottants à la fois en haut et en bas de la page. Par défaut vaut @samp{12pt plus2pt minus2pt} pour des documents en @samp{10pt} ou @samp{11pt}, et @samp{14pt plus2pt minus4pt} pour @samp{12pt}. @item \dbltextfloatsep @anchor{twocolumn dbltextfloatsep} Cette longueur est la distance entre un flottant multi-colonnes en haut ou en bas d'une page et le texte principal. Par défaut vaut @samp{20pt plus2pt minus4pt}. @item \dbltopnumber @anchor{twocolumn dbltopnumber} Sur une page de flottant avec des flottants large de deux colonnes, ce compteur donne le nombre maximal de flottants autorisé au sommet de la page. La valeur par défaut de @LaTeX{} est @code{2}. @end ftable @c From egreg at http://tex.stackexchange.com/a/142232/339 L'exemple suivant utilise l'argument optionnel de @code{\twocolumn} pour crée un titre s'étendant sur les deux colonnes du document article : @example \documentclass[twocolumn]@{article@} \newcommand@{\authormark@}[1]@{\textsuperscript@{#1@}@} \begin@{document@} \twocolumn[@{% au sein de cet argument optionnel, du texte en une colonne \centering \LARGE Le titre \\[1.5em] \large Auteur Un\authormark@{1@}, Auteur Deux\authormark@{2@}, Auteur Trois\authormark@{1@} \\[1em] \normalsize \begin@{tabular@}@{p@{.2\textwidth@}@@@{\hspace@{2em@}@}p@{.2\textwidth@}@} \authormark@{1@}Departement Un &\authormark@{2@}Department Deux \\ École Un &École Deux \end@{tabular@}\\[3em] % espace sous la partie titre @}] Le texte en deux colonnes est ici. @end example @node \flushbottom @section @code{\flushbottom} @findex \flushbottom Rend toutes les pages du document qui suivent cette déclaration de la même hauteur, en dilatant l'espace vertical là où c'est nécessaire pour remplir le page. On fait cela le plus souvent pour des documents en recto-verso car les différences entre pages vis-à-vis peuvent être flagrantes. Si @TeX{} ne parvient pas à dilater de manière satisfaisante l'espace vertical dans une page alors on obtient un message du genre de @samp{Underfull \vbox (badness 10000) has occurred while \output is active}. Lorsque on obtient cela, une option est de passer à @code{\raggedbottom} (@pxref{\raggedbottom}). Alternativement, vous pouvez ajuster la @code{textheight} pour rendre compatibles des pages, ou vous pouvez ajouter de l'espace vertical élastique entre les lignes ou entre les paragraphes, comme dans @code{\setlength@{\parskip@}@{0ex plus0.1ex@}}. L'option ultime est, dans une phase finale de rédaction, d'ajuster les hauteurs de page individuellement (@pxref{\enlargethispage}). L'état @code{\flushbottom} est la valeur par défaut seulement lorsque on sélectionne l'option de classe @code{twocolumn} (@pxref{Document class options}), et pour les indexes fabriqués avec @code{makeidx}. @c Cette commande est fragile (@pxref{\protect}) @node \raggedbottom @section @code{\raggedbottom} @findex \raggedbottom @cindex étirement, omettre l'étirement vertical La déclaration @code{\raggedbottom} rend toutes les pages qui la suivent de la hauteur naturelle de la matière sur cette page ; aucune des longueurs élastiques n'est étirée. Ainsi, sur un document en recto-verso les pages en vis-à-vis sont potentiellement de hauteurs différentes. Cette commande peut être mise n'importe où dans le corps du document. @xref{\flushbottom}. C'est le comportement par défaut à moins qu'on sélectionne l'option @code{twocolumn} de classe de document (@pxref{Document class options}). @node Page layout parameters @section Paramètres de mise en page @cindex page, paramètres de mise en page @cindex paramètres, la mise en page @cindex mise en page, les paramètres de @cindex en-tête, des paramètres pour @cindex bas de page, des paramètres pour @cindex en-tête et pied de page en cours @ftable @code @item \columnsep @itemx \columnseprule @itemx \columnwidth @findex \columnsep @findex \columnseprule @findex \columnwidth @anchor{page layout parameters columnsep} @anchor{page layout parameters columnseprule} @anchor{page layout parameters columnwidth} La distance entre les deux colonnes, la largeur d'un filet entre les colonnes, et la largeur des colonnes, lorsque l'option de classe de document @code{twocolumn} est en vigueur (@pxref{Document class options}). @xref{\twocolumn}. @item \headheight @findex \headheight @anchor{page layout parameters headheight} Hauteur de la boîte qui contient l'en-tête de page en cours. La valeur par défaut pour les classes @code{article}, @code{report}, et @code{book} est @samp{12pt} quelle que soit la taille de la police. @item \headsep @findex \headsep @anchor{page layout parameters headsep} La distance verticale entre le bas de la ligne d'en-tête et le haut du texte principal. La valeur par défaut est @samp{25pt}. Dans la classe @code{book} la valeur par défaut est @samp{0.25in} pour un document réglé en 10pt, et @samp{0.275in} pour un document en 11pt ou 12pt. @item \footskip @findex \footskip @anchor{page layout parameters footskip} Distance de la ligne de base de la dernière ligne de texte à la ligne de base du pied de page. La valeur par défaut dans les classes @code{article} et @code{report} est @samp{30pt}. Dans la classe @code{book} la valeur par défaut est @samp{0.35in} pour les documents réglés en 10pt, @samp{0.38in} en 11pt, et @samp{30pt} en 12pt. @item \linewidth @findex \linewidth @anchor{page layout parameters linewidth} Largeur de la ligne actuelle, diminuée pour chaque @code{list} imbriquée (@pxref{list}). c.-à-d.@: que la valeur nominale @code{\linewidth} vaut @code{\textwidth} mais que pour chaque liste imbriquée la largeur @code{\linewidth} est diminuée de la somme de @code{\leftmargin} et @code{\rightmargin} pour cette liste (@pxref{itemize}). @c La valeur par défaut varie en fonction de la taille de la police, la @c largeur du papier, le mode à deux colonnes, etc. Pour un document de @c classe @code{article} en taille de police @samp{10pt}, elle vaut @c @samp{345pt} ; dans le mode à deux colonnes, elle passe à @c @samp{229.5pt}. @item \marginparpush @itemx \marginsep @itemx \marginparwidth @findex \marginparpush @findex \marginsep @findex \marginparwidth @anchor{page layout parameters marginparpush} @anchor{page layout parameters marginsep} @anchor{page layout parameters marginparwidth} L'espace vertical minimal entre deux notes marginales, l'espace horizontal entre le corps du texte et les notes marginales, et la largeur horizontale des notes. Normalement les notes en marginales apparaissent à l'extérieur de la page, mais la déclaration @code{\reversemarginpar} change cela (et @code{\normalmarginpar} le rétablit). La valeur par défaut pour @code{\marginparpush} à la fois dans un document de classe @code{book} ou @code{article} est : @samp{7pt} si le document est réglé à 12pt, et @samp{5pt} s'il l'est à 11pt ou 10pt. Pour @code{\marginsep}, dans la classe @code{article} la valeur par défaut est @samp{10pt} sauf si le document est réglé à 10pt et en mode en deux-colonnes où la valeur par défaut est @samp{11pt}. Pour @code{\marginsep} dans la classe @code{book} la valeur par défaut est @samp{10pt} en mode deux-colonnes, et @samp{7pt} en mode mono-colonne. Pour @code{\marginparwidth} aussi bien dans les classes @code{book} que @code{article}, en mode deux-colonnes la valeur par défaut est 60% ou @code{\paperwidth @minus{} \textwidth}, alors qu'en mode monocolonne c'est 50% de cette distance. @item \oddsidemargin @itemx \evensidemargin @findex \oddsidemargin @findex \evensidemargin @anchor{page layout parameters oddsidemargin} @anchor{page layout parameters evensidemargin} @cindex marge gauche La @dfn{marge gauche} est la bande entre le bord gauche de la page et le corps du texte. @cindex marge gauche nominale La @dfn{marge gauche nominale} est la marge gauche lorsque les paramètres @code{\oddsidemargin} et @code{\eventsidemargin} sont à @samp{0pt}. Sa frontière est une ligne verticale imaginaire située à une distance de @code{1in + \hoffset} du bord gauche de la page en allant vers le côté droit. La longueur @code{\hoffset} vaut @code{0pt}, ce paramètre est obsolète il servait dans les années 1980, quand le système @TeX{} a été conçu, à rattraper les défauts des imprimantes de l'époque dont le placement horizontal de la page par rapport à la feuille de papier pouvait se dérégler. La longueur @code{\oddsidemargin} est la distance entre le bord gauche du texte et la frontière de la marge gauche nominale pour les pages de numéro impair dans les documents en recto-verso, et pour toutes les pages sinon pour les documents en recto simple. La longueur @code{\evensidemargin} est la distance entre le bord gauche du texte et la frontière de la marge gauche nominale pour les pages de numéro pair dans les documents en recto-verso. En d'autres termes @code{\oddsidemargin} ou @code{\evensidemargin} donnent la différence entre la largeur de la marge gauche réel et la marge gauche nominale. Ces distances @code{\oddsidemargin} et @code{\evensidemargin} sont donc signées vers le coté droit, c'est à dire qu'une valeur positive indique que la marge gauche réelle est plus large que la marge gauche nominale, alors qu'une valeur négative indique qu'au contraire elle est plus étroite. Dans un document en recto-verso le @dfn{côté intérieur} de la page est le côté gauche pour les pages de numéro impair, et le côté droit pour les pages de numéro pair. Le @dfn{côté extérieur} est le côté opposé au côté intérieur : la longueur @code{\oddsidemargin} règle donc la position de la marge intérieure des pages de numéro impair, alors que @code{\evensidemargin} règle la position la marge extérieur des pages de numéro pair. Pour une marge intérieure de 4cm dans un document en recto-verso, mettre le code suivant dans le préambule : @example \evensidemargin\dimexpr\paperwidth-\textwidth-1in-4cm \oddsidemargin\dimexpr4cm-1in @end example Vice-versa, pour une marge extérieure de 5cm dans un document en recto-verso, mettre le code suivant dans le préambule : @example \evensidemargin\dimexpr5cm-1in \oddsidemargin\dimexpr\paperwidth-\textwidth-1in-5cm @end example @item \paperheight @anchor{page layout parameters paperheight} La hauteur du papier, à ne pas confondre avec la hauteur de la zone d'impression. Elle est normalement réglée avec une option de classe de document, comme dans @code{\documentclass[a4paper]@{article@}} (@pxref{Document class options,Options de classe de document}). @item \paperwidth @anchor{page layout parameters paperwidth} La largeur du papier, à ne pas confondre avec la largeur de la zone d'impression. Elle est normalement réglée avec une option de classe de document, comme dans @code{\documentclass[a4paper]@{article@}} (@pxref{Document class options,Options de classe de document}). @item \textheight @anchor{page layout parameters textheight} La hauteur verticale normale du corps de la page. Si le document réglé à une taille de police nominale de 10pt, alors pour un document de classe @code{article} ou @code{report}, elle vaut @samp{43\baselineskip} ; pour une classe @code{book}, elle vaut @samp{41\baselineskip}. Pour 11pt, c'est @samp{38\baselineskip} pour toutes les classes de document. Pour @samp{12pt} c'est @samp{36\baselineskip} pour toutes les classes aussi. @item \textwidth @anchor{page layout parameters textwidth} La largeur horizontale totale de l'ensemble du corps de la page. Pour un document de classe @code{article} ou @code{report}, elle vaut @samp{345pt} à 10pt de taille de police, @samp{360pt} à 11pt, et @samp{390pt} à 12pt. Pour un document @code{book}, elle veut @samp{4.5in} à 10pt et @samp{5in} à 11pt ou 12pt. En sortie multi-colonne, @code{\textwidth} reste de la largeur de tout le corps de la page, tandis que @code{\columnwidth} est la largeur d'une colonne (@pxref{\twocolumn}). Dans les listes (@pxref{list}), @code{\textwidth} demeure la largeur du corps de la page entière (et @code{\columnwidth} est la largeur d'une colonne entière), alors que @code{\linewidth} peut diminuer au sein de listes imbriquées. À l'intérieur d'une minipage (@pxref{minipage} ) ou @code{\parbox} (@pxref{\parbox}), tous les paramètres liés à la largeur sont mis à la largeur spécifiée, et de reviennent à leurs valeurs normales à la fin du @code{minipage} ou @code{\parbox}. @item \hsize @findex \hsize @anchor{page layout parameters hsize} Par souci d'exhaustivité : @code{\hsize} est le paramètre @TeX{} primitif utilisé lorsque le texte est divisé en lignes. Il ne devrait pas être utilisé dans des documents @LaTeX{} en conditions normales. @item \topmargin @findex topmargin @anchor{page layout parameters topmargin} @cindex marge supérieure La @dfn{marge supérieure} est la bande entre le bord supérieur de la page et le bord supérieure de l'en-tête de page. @cindex marge supérieure nominale La @dfn{marge supérieure nominale} est la marge supérieur lorsque @code{\topmargin} vaut @samp{0pt}. Sa frontière est une ligne horizontale imaginaire située à une distance de @code{1in + \voffset} du bord supérieur de la page en allant vers le bas. La longueur @code{\voffset} vaut @code{0pt}, ce paramètre est obsolète il servait dans les années 1980, quand le système @TeX{} a été conçu, à rattraper les défauts des imprimantes de l'époque dont le placement vertical de la page par rapport à la feuille de papier pouvait se dérégler. La distance @code{\topmargin} sépare le haut de l'en-tête de page de la frontière de la marge supérieure nominale. Elle est signée vers le bas, c'est à dire que quand @code{\topmargin} est positif la marge supérieure est plus large que la marge supérieure nominale, et que s'il est négatif elle est au contraire plus étroite. En d'autres termes @code{\topmargin} est la différence entre la largeur de la marge supérieure réelle et la marge supérieure nominale. L'espace le haut de la page @TeX{} et le haut du corps de texte est @code{1in + \voffset + \topmargin + \headheight + \headsep}. La marge inférieure vaut donc @code{\paperheight -\textheight -\footskip - 1in - \voffset - \topmargin - \headheight - \headsep}. @item \topskip @findex \topskip @anchor{page layout parameters topskip} La distance minimale entre le sommet du corps de la page et la ligne de base de la première ligne de texte. Pour les classes standard, la valeur par défaut est la même que la taille de la police, par exemple, @samp{10pt} à @samp{10pt}. @end ftable @node \baselineskip & \baselinestretch @section @code{\baselineskip} & @code{\baselinestretch} @anchor{\baselineskip} @anchor{\baselinestretch} @findex \baselineskip @findex \baselinestretch @findex \linespread @cindex espace entre les lignes @cindex interligne, espace @cindex double espacement La variable @code{\baselineskip} est une longueur élastique (@pxref{Lengths}). Elle donne l'@dfn{interligne}, la distance normale entre les lignes d'un paragraphe, de ligne de base à ligne de base. D'ordinaire un auteur de documents ne change pas directement @code{\baselineskip} en écrivant. Au lieu de cela, l'interligne est réglé par la commande de bas niveau de sélection de fonte @code{\fontsize} (@pxref{low level font commands fontsize}). La valeur de @code{\baselineskip} est réinitialisée chaque fois qu'un changement de fonte survient et ainsi tout changement direct de @code{\baselineskip} serait anéanti dès la prochaine commutation de fonte. Pour la façon d'influencer l'espacement des lignes, voir la discussion de @code{\baselinestretch} ci-dessous. D'habitude, une taille de fonte et un interligne sont assignés par l'auteur de la fonte. Ces nombres sont nominaux au sens où si, par exemple, un fichier de style de fonte comprend la commande @code{\fontsize@{10pt@}@{12pt@}} alors cela ne veut pas dire que les caractères dans la fonte font 10@dmn{pt} de haut ; par exemple, les parenthèses et les capitales accentuées pourraient être plus hautes. Non plus cela ne signifie que si les lignes sont espacées de moins de 12@dmn{pt} alors elles risquent de se toucher. Ces nombres sont plutôt des jugements typographiques. (Souvent, le @code{\baselineskip} est environ plus grand de 20@dmn{%} que la taille de fonte). @c adapted from FAQ Le @code{\baselineskip} n'est pas une propriété de chaque ligne, mais du paragraphe entier. Il en résulte, que du texte de grande taille au milieu d'un paragraphe, tel qu'un simple @code{@{\Huge Q@}}, est serré sur sa ligne. @TeX{} s'assure qu'il ne racle pas sur la ligne du dessus mais il ne change par le @code{\baselineskip} pour que cette ligne-là soit surplombée d'un espace supplémentaire. Pour résoudre ce problème, utilisez un @code{\strut} (@pxref{\strut}). La valeur de @code{\baselineskip} que @TeX{} utilise pour les paragraphes est celle en vigueur à l'endroit de la commande ou ligne à blanc qui termine l'unité de paragraphe. Ainsi, si un document contient le paragraphe ci-dessous alors ses lignes seront recroquevillées ensemble, comparées au lignes des paragraphes alentour. @c Adapted from B Beeton's "Lapses in TeX" TB 42:1 p 13. @example Beaucoup de gens considèrent les sauts de page entre du texte est une équation affichée comme du mauvais style, alors qu'en fait l'affiche fait partie du paragraphe. Étant donné que l'affiche ci-dessous est en taille de fonte footnotesize, l'entièreté du paragraphe a un espcement d'interligne correspondant à cette taille. @{\footnotesize $$a+b = c$$@} @end example @findex \lineskip @findex \lineskiplimit @findex \prevdepth Le procédé de fabrication des paragraphes est que quand une nouvelle ligne est ajoutée, si la somme de la profondeur de la ligne précédente et de la hauteur de la nouvelle ligne est inférieure à @code{\baselineskip} alors @TeX{} insère une glue verticale en quantité suffisante pour faire la différence. Il y a deux points délicats. Le premier est que au cas où les lignes seraient trop proches l'une de l'autre, plus proches que @code{\lineskiplimit}, alors @TeX{} au lieu de cela utilise @code{\lineskip} comme la glue d'interligne. Le second est que @TeX{} n'utilise pas vraiment la profondeur de la ligne précédente. Au lieu de cela il utilise @code{\prevdepth}, ce qui d'ordinaire contient cette profondeur. Mais au début d'un paragraphe, (ou de toute liste verticale) ou juste après un filet, @code{\prevdepth} a la valeur de -1000@dmn{pt} et cette valeur spéciale dit à @TeX{} de ne pas insérer de glue d'interligne au démarrage du paragraphe. Dans les classes standardes @code{\lineskiplimit} vaut 0@dmn{pt} et @code{\lineskip} vaut 1@dmn{pt}. Selon le procédé exposé dans le paragraphe précédent, la distance entre les lignes peut approcher zéro, mais si elle devient zéro (ou moins que zéro) alors un écartement de 1@dmn{pt} est appliqué aux lignes. Il arrive qu'un auteur doive, à des fins d'édition, mettre le document en double interligne, ou bien en interligne un-et-demi. La façon correcte d'influencer la distance d'interligne est au travers de @code{\baselinestretch} qui dilate @code{\baselineskip}, et a une valeur par défaut de @samp{1.0}. C'est une commande, et non une longueur, ainsi on change le facteur d'échelle comme dans @code{\renewcommand@{\baselinestretch@}@{1.5@}\selectfont}. La façon la plus directe de changer l'interligne pour tout un document est de placer @code{\linespread@{@var{facteur}@}} dans le préambule. Pour un double espacement, prenez @var{facteur} à @samp{1.6} et pour un espacement un-et-demi utilisez @samp{1.3}. Ces nombres sont approximatifs : par exemple puisque @code{\baselineskip} vaut environ 1,2 fois la taille de fonte, le multiplier par 1,6 donne un rapport entre l'interligne et la taille de fonte d'environ 2. (La commande @code{\linespread} est définie comme @code{\renewcommand@{\baselinestretch@}@{@var{facteur}@}} de sorte que son effet n'entre en vigueur que lorsqu'un réglage de fonte survient. Mais cela a toujours lieu au démarrage d'un document, de sorte que là vous n'avez pas besoin de la faire suivre d'un @code{\selectfont}). @PkgIndex{setspace} Une approche plus simple est fournie par le paquetage @package{setspace}. Voici un exemple de base : @example \usepackage@{setspace@} \doublespacing % ou \onehalfspacing pour 1,5 @end example @noindent Placé dans le préambule ces déclarations démarreront le document dès le début avec ces réglages de taille. Mais vous pouvez aussi les utiliser dans le corps du document pour changer l'espacement à partir de ce point, et par conséquent il y a @code{\singlespacing} pour revenir à l'espacement normal. Dans le corps du document, une pratique meilleure qu'utiliser ces déclarations est d'utiliser les environnements, tels que @code{\begin@{doublespace@} ... \end@{doublespace@}}. Ce paquetage fournit aussi des commandes pour faire un espacement quelconque : @code{\setstretch@{@var{factor}@}} et @code{\begin@{spacing@}@{@var{factor}@} ... \end@{spacing@}}. Ce paquetage conserve également un interligne simple là où c'est typiquement désirable, comme dans les notes de bas de page et dans les légendes de figure. Voir la documentation du paquetage. @node Floats @section Flottants Certains éléments typographiques, tels que les figures et les tableaux, ne peuvent pas être à cheval sur plusieurs pages. Ils doivent être composés en dehors du flux normal du texte, par exemple flottant au sommet d'une page ultérieure @LaTeX{} sait gérer plusieurs classes de matière flottante. Il y a deux classes définies par défaut, @code{figure} (@pxref{figure}) et @code{table} (@pxref{table}), mais vous pouvez créer une nouvelle classes avec le paquetage @package{float}. Au sein d'une même classe flottante @LaTeX{} respecte l'ordre, de sorte que la première figure dans le code source d'un document est toujours composée avant la deuxième figure. Cependant, @LaTeX{} peut mélanger les classes, ainsi il peut se produire qu'alors que le premier tableau apparaît dans le code source avant la première figure, il apparaisse après elle dans le fichier de sortie. Le placement des flottants est l'objet de paramètres, donnés ci-dessous, qui limitent le nombre de flottants pouvant apparaître au sommet d'une page, et au bas de page, etc. Si à cause d'un nombre trop important de flottants mis en queue ces limites les empêchent de tenir tous dans une seule page, alors @LaTeX{} place ce qu'il peut et diffère le reste à la page suivante. De la sorte, les flottants peuvent être composés loin de leur place d'origine dans le code source. En particulier, un flottant qui prend beaucoup de place peut migrer jusqu'à la fin du document. Mais alors, parce que tous les flottants dans une classe doivent apparaître dans le même ordre séquentiel, tous les flottants suivant dans cette classe apparaissent aussi à la fin. @cindex placement des flottants @cindex spécificateur, placement de flottants En plus de changer les paramètres, pour chaque flottant vous pouvez peaufiner l'endroit où l'algorithme de placement des flottants essaie de le placer en utilisant sont argument @var{placement}. Les valeurs possibles sont une séquence des lettres ci-dessous. La valeur par défaut pour à la fois @code{figure} et @code{table}, dans les deux classes de document @code{article} et @code{book}, est @code{tbp}. @table @code @item t (pour Top) --- au sommet d'une page de texte. @item b (pour Bottom) --- au bas d'une page de texte. (Cependant, @code{b} n'est pas autorisé avec des flottants en pleine-largeur (@code{figure*}) en cas de sortie à double-colonne. Pour améliorer cela, on peut utiliser les paquetages @file{stfloats} ou @file{dblfloatfix}, mais voyez la discussion sur les avertissements dans la FAQ : @url{http://www.tex.ac.uk/cgi-bin/texfaq2html?label=2colfloat}. @item h (pour « @identity{Here} », c.-à-d.@:« Ici » en anglais) --- à la position du texte où l'environnement @code{figure} apparaît. Cependant, @code{h} n'est pas autorisé en soi-même ; @code{t} est ajouté automatiquement. @cindex ici, placer les flottants @PkgIndex{float} Pour forcer à tout prix un flottant à apparaître « ici », vous pouvez charger le paquetage @package{float} et le spécificateur @code{H} qui y est défini. Pour plus ample discussion, voir l'entrée de FAQ à @url{http://www.tex.ac.uk/cgi-bin/texfaq2html?label=figurehere}. @item p @cindex page de flottants (pour Page de flottants) --- sur une @dfn{page de flottants} séparée, qui est une page ne contenant pas de texte, seulement des flottants. @item ! Utilisé en plus de l'un des spécificateurs précédents ; pour ce flottant seulement, @LaTeX{} ignore les restrictions à la fois sur le nombre de flottants qui peuvent apparaître et les quantités relatives de texte flottant et non-flottant sur la page. Le spécificateur @code{!} @emph{ne} signifie @emph{pas} « mets le flottant ici » ; voir plus haut. @end table Note : l'ordre dans lequel les lettres apparaissent au sein du paramètre @var{placement} ne change pas l'ordre dans lequel @LaTeX{} essaie de placer le flottant ; par exemple @code{btp} a le même effet que @code{tbp}. Tout ce que @var{placement} fait c'est que si une lettre n'est pas présente alors l'algorithme n'essaie pas cet endroit. Ainsi, la valeur par défaut de @LaTeX{} étant @code{tbp} consiste à essayer toutes les localisations sauf celle de placer le flottant là où il apparaît dans le code source. Pour empêcher @LaTeX{} de rejeter tous les flottants à la fin du document ou d'un chapitre, vous pouvez utiliser la commande @code{\clearpage} pour commencer une nouvelle page et insérer tous les flottants pendants. Si un saut de page est indésirable alors vous pouvez charger le paquetage @file{afterpage} et commettre le code @code{\afterpage@{\clearpage@}}. Ceci aura l'effet d'attendre la fin de la page courante et ensuite de faire passer tous les flottants encore non placés. @PkgIndex{flafter} @LaTeX{} peut composer un flottant avant l'endroit où il apparaît dans le code source (quoique sur la même page de sortie) s'il y a un spécificateur @code{t} au sein du paramètre @var{placement}. Si ceci n'est pas désiré, et que supprimer @code{t} n'est acceptable car ce spécificateur empêche le flottant d'être placé au sommet de la page suivante, alors vous pouvez empêcher cela soit en utilisant le paquetage @package{flafter} ou en utilisant ou en utilisant la commande @findex \suppressfloats @code{\suppressfloats[t]}, ce qui entraîne le déplacement vers la page suivante des flottants qui auraient du être placés au sommet de la page courante. Voici les paramètres en relation aux fractions de pages occupées par du texte flottant et non flottant (on peut les changer avec @code{\renewcommand@{@var{paramètre}@}@{@var{nombre décimal entre 0 et 1}@}}) : @ftable @code @findex \bottomfraction La fraction maximale de page autorisée à être occupées par des flottants au bas de la page ; la valeur par défaut est @samp{.3}. @item \floatpagefraction La fraction minimale d'une page de flottants qui doit être occupée par des flottants ; la valeur par défaut @samp{.5}. @item \textfraction La fraction minimale d'une page qui doit être du texte ; si des flottants prennent trop d'espace pour préserver une telle quantité de texte, alors les flottants sont déplacés vers une autre page. La valeur par défaut est @samp{.2}. @item \topfraction Fraction maximale au sommet d'une page page que peut être occupée avant des flottants ; la valeur par défaut est @samp{.7}. @end ftable Les paramètres en relation à l'espace vertical autour des flottants (on peut les changer avec @code{\setlength@{@var{paramètre}@}@{@var{expression longueur}@}}) : @ftable @code @item \floatsep Espace entre les flottants au sommet ou au bas d'une page ; par défaut vaut @samp{12pt plus2pt minus2pt}. @item \intextsep Espace au dessus et au dessous d'un flottant situé au milieu du texte principal ; vaut par défaut @samp{12pt plus2pt minus2pt} pour les styles à @samp{10pt} et à @samp{11pt}, et @samp{14pt plus4pt minus4pt} pour @samp{12pt}. @item \textfloatsep Espace entre le dernier (premier) flottant au sommet (bas) d'une page ; par défaut vaut @samp{20pt plus2pt minus4pt}. @end ftable Paramètres en relation avec le nombre de flottant sur une page (on peut les changer avec @code{\setcounter@{@var{ctrname}@}@{@var{natural number}@}}) : @ftable @code @item \bottomnumber Nombre maximal de flottants pouvant apparaître au bas d'une page de texte ; par défaut 1. @item \topnumber Nombre maximal de flottants pouvant apparaître au sommet d'une page de texte ; par défaut 2. @item \totalnumber Nombre maximal de flottants pouvant apparaître sur une page de texte ; par défaut 3. @end ftable L'article principal de FAQ @TeX{} en rapport avec les flottants @url{http://www.tex.ac.uk/cgi-bin/texfaq2html?label=floats} contient des suggestions pour relâcher les paramètres par défaut de @LaTeX{} de sorte à réduire les problèmes de flottants rejetés à la fin. Une explication complète de l'algorithme de placement des flottants se trouve dans l'article de Frank Mittelbach « @identity{How to influence the position of float environments like figure and table in @LaTeX{}?} » (@url{http://latex-project.org/papers/tb111mitt-float.pdf}). @menu * \caption:: Fabrique une légende pour un environnement flottant. @end menu @node \caption @subsection @code{\caption} @findex \caption @cindex captions Synopsis : @example \caption@{@var{texte-légende}@} @end example @noindent ou @example \caption[@var{texte-légende-bref}]@{@var{texte-légende}@} @end example Fabrique une légende pour un environnement flottant, tel que les environnements @code{figure} ou @code{table} (@pxref{figure} ou @ref{table}). Dans l'exemple suivant, @LaTeX{} place une légende sous l'espace blanc vertical laissé par l'auteur pour l'inclusion ultérieur d'une image. @example \begin@{figure@} \vspace*@{1cm@} \caption@{Alonzo Cushing, Battery A, 4th US Artillery.@} \label@{fig:CushingPic@} \end@{figure@} @end example @noindent La commande @code{\caption} crée une étiquette pour la légende @var{texte-légende} du genre de @samp{Figure 1 – } pour un document @code{article} ou @samp{Figure 1.1 – } pour un document @code{book}. Le texte est centré s'il est plus court que la largeur du texte, ou composé comme un paragraphe sans retrait s'il prend plus d'une ligne. En plus de placer le @var{texte-légende} dans la sortie, la commande @code{\caption} sauvegarde également cette information pour qu'elle soit utilisée dans une liste de figures ou un liste de tableaux (@pxref{Table of contents etc.}). Ci-dessous la commande @code{\caption} utilise l'argument optionnel @var{texte-légende-bref}, de sorte que le texte plus bref apparaisse dans la liste des tableaux plutôt que la version longue @var{texte-légende}. @example \begin@{table@} \centering \begin@{tabular@}@{|*@{3@}@{c@}|@} \hline 4 &9 &2 \\ 3 &5 &7 \\ 8 &1 &6 \\ \hline \end@{tabular@} \caption[Carré de \textit@{Lo Shu@}]@{% Le carré de \textit@{Lo Shu@}, il est unique parmi les carrés d'ordre trois à la rotation ou réflexion près.@} \label@{tab:LoShu@} \end@{table@} @end example @noindent @LaTeX{} crée une étiquette pour @var{texte-légende} du genre de @samp{Table 1 – } pour un document @code{article} ou @samp{Table 1.1 – } pour un document @code{book}. La légende peut apparaître au sommet d'une @code{figure} ou @code{table}. Cela se produirait ainsi dans l'exemple précédent en mettant la @code{\caption} entre le @code{\centering} et le @code{\begin@{tabular@}}. Les différents environnements flottants sont numérotés séparément, par défaut. Le compteur de l'environnement @code{figure} est nommé @code{figure}, et de même le compteur de l'environnement @code{table} est @code{table}. Le texte qui est mis dans la liste des figures ou des tableaux est un argument mouvant. Si vous obtenez l'erreur @LaTeX{} @samp{! Argument of \@@caption has an extra @}} alors vous devez précéder d'un @code{\protect} toute commande fragile. @xref{\protect}. @PkgIndex{package} Le paquetage @code{caption} a beaucoup d'options pour ajuster l'apparence de la légende, par ex.@: changer la taille de la fonte, faire que la légende soit un texte en retrait plutôt qu'un paragraphe, ou faire que la légende soit toujours un paragraphe, plutôt qu'un texte centré quand elle est courte. @node Sectioning @chapter Rubricage @cindex rubricage, commandes @cindex commandes de rubricage, @cindex @code{part} @cindex partie @cindex @code{chapter} @cindex chapitre @cindex section @cindex @code{subsection} @cindex sous-section @cindex @code{subsubsection} @cindex sous-sous-section @cindex @code{paragraph} @cindex paragraphe @cindex @code{subparagraph} @cindex sous-paragraphe @findex \part @findex \chapter @findex \section @findex \subsection @findex \subsubsection @findex \paragraph @findex \subparagraph Structure votre texte en rubriques : parties, chapitres, sections, etc. Toutes les commandes de rubricage ont la même forme, l'une parmi : @example @var{cmd-de-rubricage}@{@var{titre}@} @var{cmd-de-rubricage}*@{@var{titre}@} @var{cmd-de-rubricage}[@var{titre-tdm}]@{@var{titre}@} @end example @noindent Par exemple, déclarez le début d'une sous-section comme dans @code{\subsection@{Motivation@}}. Le tableau suivant comprend chacune des commandes @var{cmd-de-rubricage} de @LaTeX{}. Toutes sont disponibles dans toutes les classes de document standardes de @LaTeX{} @code{book}, @code{report}, et @code{article}, à ceci près que @code{\chapter} n'est pas disponible dans @code{article}. @multitable @columnfractions .25 .25 .40 @headitem Type de rubrique @tab Commande @tab Niveau @item Part @tab @code{\part} @tab -1 (@code{book}, @code{report}), 0 (@code{article}) @item Chapter @tab @code{\chapter} @tab 0 @item Section @tab @code{\section} @tab 1 @item Subsection @tab @code{\subsection} @tab 2 @item Subsubsection @tab @code{\subsubsection} @tab 3 @item Paragraph @tab @code{\paragraph} @tab 4 @item Subparagraph @tab @code{\subparagraph} @tab 5 @end multitable @cindex @code{*}, forme en @code{*} des commandes de rubricage @cindex étoilée, forme des commandes de rubricage @cindex forme étoilée des commandes de rubricage @cindex forme en * des commandes de rubricage Toutes ces commandes ont une forme en @code{*}, aussi appelée étoilée, qui imprime @var{titre} comme d'habitude mais sans le numéroter et sans fabriquer une entrée dans la table des matières. Un exemple d'utilisation est pour un appendice dans un @code{article}. Entrer le code @code{\appendix\section@{Appendice@}} donne en sortie @samp{A Appendix} (@pxref{\appendix}). Vous pouvez ôter le numéro @samp{A} en entrant à la place @code{\section*@{Appendice@}} (les articles omettent couramment d'avoir une table des matières et ont des en-têtes de pages simples alors les autres différences de la commande @code{\section} peuvent être négligées). Le titre @var{titre} fournit la rubrique en tant que titre dans le texte principal, mais il peut également apparaître dans la table des matières et le haut et le bas de page (@pxref{Page styles}). Vous pourriez désirer un texte différent à ces endroits que dans le texte principal. Toute ces commandes ont un argument optionnel @var{tdm-titre} destiné à ces autres endroits. Le numéro dans la colonne @guillemetleft{}Niveau@guillemetright{} de la table ci-dessus détermine quelles rubriques sont numérotées, et lesquelles apparaissent dans la table des matières. Si le @var{niveau} de la commande de rubricage est inférieur ou égal à la valeur du compteur @code{secnumdepth} alors les rubriques correspondant à ces commandes de rubricage sont numérotées (@pxref{Sectioning/secnumdepth}). Et, si @var{niveau} est inférieur ou égal à la valeur du compteur @code{tocdepth} alors la table des matières comprend une entrée pour cette rubrique (@pxref{Sectioning/tocdepth}). @LaTeX{} s'attend que avant d'avoir une @code{\subsection} vous ayez une @code{\section} et, dans un document de classe @code{book}, qu'avant une @code{\section} vous ayez un @code{\chapter}. Autrement vous pourriez obtenir quelque chose comme une sous-section numérotée @samp{3.0.1}. @PkgIndex{titlesec} @LaTeX{} vous permet de changer l'apparence des rubriques. Un exemple simple de ceci est que vous pouvez mettre le numéro de rubrique de type section en lettres majuscules avec @code{\renewcommand\thesection@{\Alph@{section@}@}} dans le préambule (@pxref{\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol}). Le CTAN a beaucoup de paquetages rendant ce genre d'ajustement plus facile, notamment @package{titlesec}. Deux compteurs sont en relation avec l'apparence des rubriques fabriquées par les commandes de rubricage. @ftable @code @item secnumdepth @findex secnumdepth @r{compteur} @cindex numéros de rubrique, composition @anchor{sectioning secnumdepth} @anchor{Sectioning/secnumdepth} Le compteur @code{secnumdepth} contrôle quels titres de rubriques sont numérotés. Régler le compteur avec @code{\setcounter@{secnumdepth@}@{@var{niveau}@}} supprime la numérotation des rubriques à toute profondeur supérieure à @var{niveau} (@pxref{\setcounter}). Voir la table plus haut pour la valeur des niveaux. Par exemple, si le @code{secnumdepth} vaut 1 dans un @code{article} alors la commande @code{\section@{Introduction@}} produit en sortie quelque chose comme @samp{1 Introduction} alors que @code{\subsection@{Discussion@}} produit quelque chose comme @samp{Discussion}, sans numéro. La valeur par défaut de @LaTeX{} pour @code{secnumdepth} vaut 3 dans la classe @file{article} et 2 dans les classes @file{book} et @file{report}. @item tocdepth @findex tocdepth @r{counter} @cindex table des matières, impression des numéros de rubrique @anchor{sectioning tocdepth} @anchor{Sectioning/tocdepth} Contrôle quelles rubriques sont listées dans la table des matières. Régler @code{\setcounter@{tocdepth@}@{@var{niveau}@}} a pour effet que les rubriques au niveau @var{niveau} sont celles de plus petit niveau à être listées (@pxref{\setcounter}). Voir la table ci-dessus pour les numéros de niveau. Par exemple, if @code{tocdepth} vaut 1 alors la table des matières contiendra les rubriques issues de @code{\section}, mais pas celles de @code{\subsection}. La valeur par défaut de @LaTeX{} pour @code{tocdepth} vaut 3 dans la classe @file{article} et 2 dans les classes @file{book} et @file{report}. @end ftable @menu * \part:: Commence une partie. * \chapter:: Commence un chapitre. * \section:: Commence une section. * \subsection:: Commence une sous-section. * \subsubsection & \paragraph & \subparagraph:: Subdivisions inférieures. * \appendix:: Commence un appendice. * \frontmatter & \mainmatter & \backmatter:: Les trois parties d'un livre. * \@@startsection:: Composer les rubriques. @end menu @node \part @section @code{\part} @findex \part @cindex part @cindex rubricage, part Synopsis, l'un parmi : @example \part@{@var{titre}@} \part*@{@var{titre}@} \part[@var{tdm-titre}]@{@var{titre}@} @end example Début une partie de document. Les classes standarde @LaTeX{} @code{book}, @code{report}, et @code{article} offrent toutes cette commande. L'exemple suivant produit une partie de document dans un livre : @c xxx à traduire @example \part@{VOLUME I \\ PERSONAL MEMOIRS OF U.\ S.\ GRANT@} \chapter@{ANCESTRY--BIRTH--BOYHOOD.@} My family is American, and has been for generations, in all its branches, direct and collateral. @end example Dans chaque classe standarde la commande @code{\part} produit en sortie un numéro de partie tel que @samp{Première partie}, seul sur sa ligne, en caractère gras, et en gros caractères. Ensuite @LaTeX{} produit en sortie @var{titre}, également seule sur sa ligne, en caractère gras et en caractères encore plus gros. Dans la classe @code{book}, le comportement par défaut de @LaTeX{} est de mettre chaque titre de partie seule sur sa propre page. Si le livre est en recto-verso alors @LaTeX{} saute une page si nécessaire pour que la nouvelle partie commence sur une page à numéro impair. Dans un @code{report} il est également seul sur une page, mais @LaTeX{} ne force pas qu'elle soit de numéro impair. Dans un @code{article} @LaTeX{} ne le place pas sur une nouvelle page, mais au lieu de cela produit en sortie le numéro de partie et le titre de partie sur la même page que le document principal. La forme en @code{*} imprime @var{titre} mais n'imprime pas le numéro de partie, et n'incrémente pas le compteur @code{part}, et ne produit aucune entrée dans la table des matières. L'argument optionnel @var{tdm-titre} apparaît comme le titre de la partie dans la table des matières (@pxref{Table of contents etc.}) et dans les hauts de pages (@pxref{Page styles}). S'il n'est pas présent alors @var{titre} est utilisé à sa place. Dans l'exemple suivante on met un saut de ligne dans @var{titre} mais on l'enlève dans la table des matières. @example \part[Up from the bottom; my life]@{Up from the bottom\\ my life@} @end example Pour déterminer quelles rubrique sont numéroté et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d'une partie vaut -1 (@pxref{Sectioning/secnumdepth} et @pxref{Sectioning/tocdepth}). @PkgIndex{indentfirst} Dans la classe @code{article}, si un paragraphe suit immédiatement le titre de partie alors il n'est pas renfoncé. Pour obtenir un renfoncement vous pouvez utiliser le paquetage @package{indentfirst}. @PkgIndex{titlesec} Un paquetage pour changer le comportement de @code{\part} est @package{titlesec}. Voir sa documentation sur le CTAN. @node \chapter @section @code{\chapter} @findex \chapter @cindex chapitre Synopsis, l'un parmi : @example \chapter@{@var{titre}@} \chapter*@{@var{titre}@} \chapter[@var{tdm-titre}]@{@var{titre}@} @end example Commence un chapitre. Les classes standardes @LaTeX{} @code{book} et @code{report} ont cette commande, mais @code{article} non. L'exemple suivant produit un chapitre. @example \chapter@{Mirages@} Appelez moi Ismaël. Voici quelques années --- peu importe combien --- le porte-monnaie vide ou presque, rien ne me retenant à terre, je songeai à naviguer un peu et à voir l'étendue liquide du globe. @end example Le comportement par défaut de @LaTeX{} est de commence chaque chapitre sur une page neuve, une page à numéro impair si le document est en recto-verso. Il produit un numéro de chapitre tel que @samp{Chapitre 1} en gros caractère gras (la taille est @code{\huge}). Ensuite il place le @var{titre} sur une nouvelle ligne, en caractère gras encore plus gros (taille @code{\Huge}). Il incrémente également le compteur @code{chapter}, ajoute une entrée à la table des matières (@pxref{Table of contents etc.}), et règle l'information de haut de page (@pxref{Page styles}). La forme étoilée, ou forme en @code{*}, affiche @var{titre} sur une nouvelle ligne, en caractère gras. Mais elle n'affiche pas le numéro de chapitre, ni n'incrémente le compteur @code{chapter}, et ne produit aucune entrée dans la table des matières, et n'affecte pas le haut de page. (Si vous utilise le style de page @code{headings} dans un document recto-verso alors le haut de page sera dérivé du chapitre précédent). Voici un exemple illustrant cela : @example \chapter*@{Préambule@} @end example L'argument optionnel @var{tdm-titre} apparaît comme titre de chapitre dans la table des matières (@pxref{Table of contents etc.}) et dans les hauts de page (@pxref{Page styles}). Si il n'est pas présent alors @var{titre} sera à la place. L'exemple suivant montre le nom complet dans le titre de chapitre, @example \chapter[Weyl]@{Hermann Klaus Hugo (Peter) Weyl (1885--1955)@} @end example @noindent mais seulement @samp{Weyl} sur la page de table des matières. L'exemple suivant place un saut de ligne dans le titre, mais ceci ne fonctionne pas bien avec les hauts de page, alors il omet le saut dans la table des matières @example \chapter[J'ai tout donné ; mon histoire]@{J'ai tout donné\\ mon histoire@} @end example Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d'un chapitre est 0 (@pxref{Sectioning/secnumdepth} et @pxref{Sectioning/tocdepth}). @PkgIndex{indentfirst} @c French version only @PkgIndex{mlp} @PkgIndex{babel} @PkgIndex{polyglossia} Lorsque vous chargez un paquetage d'internationalisation tel que @package{babel}, @package{mlp} ou @package{polyglossia}, et que la langue sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement renfoncé, comme c'est la convention en typographie française. Par contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d.@: en anglo-américain, @c End French version only le paragraphe qui suit le titre de chapitre n'est pas renfoncé, étant donné que c'est @c French version only pour l'anglo-américain @c End French version only une pratique typographique standarde. Pour obtenir un renfoncement @c French version only dans ce cas @c End French version only utilisez le paquetage @package{indentfirst}. Vous pouvez changer ce qui est affiché pour le numéro de chapitre. Pour le changer en quelque chose du genre de @samp{Cours 1}, placez dans le préambule soit @code{\renewcommand@{\chaptername@}@{Cours@}}, soit cela (@pxref{\makeatletter & \makeatother}) : @example \makeatletter \renewcommand@{\@@chapapp@}@{Cours@} \makeatother @end example @PkgIndex{babel} @noindent Pour que cela soit fonction de la langue principale du document, voir le paquetage @package{babel}. Dans un document recto-verso @LaTeX{} commence les chapitres sur des pages de numéro impair, en laissant si nécessaire une page de numéro pair blanche à l'exception d'un éventuel haut de page. Pour que cette page soit complètement blanche, voir @ref{\clearpage & \cleardoublepage}. @PkgIndex{titlesec} Pour changer le comportement de la commande @code{\chapter}, vous pouvez copier sa définition depuis le fichier de format @LaTeX{} et faire des ajustements. Mais il y a aussi beaucoup de paquetage sur le CTAN qui traitent de cela. L'un d'eux est @package{titlesec}. Voir sa documentation, mais l'exemple ci-dessous donne un aperçu de ce qu'il peut faire. @example \usepackage@{titlesec@} % dans le préambule \titleformat@{\chapter@} @{\Huge\bfseries@} % format du titre @{@} % étiquette, tel que 1.2 pour une sous-section @{0pt@} % longueur de séparation entre l'étiquette et le titre @{@} % code crochet exécuté avant @end example @noindent Ceci omet le numéro de chapitre @samp{Chapitre 1} de la page, mais contrairement à @code{\chapter*} cela conserve le chapitre dans la table des matières et dans les hauts de page. @node \section @section @code{\section} @findex \section @cindex section Synopsis, l'un parmi : @example \section@{@var{titre}@} \section*@{@var{titre}@} \section[@var{tdm-titre}]@{@var{titre}@} @end example Commence une section. Les classes @LaTeX{} standardes @code{article}, @code{book}, et @code{report} ont toutes cette commande. L'exemple suivant produit une section : @example Dans cette partie nous nous intéressons plutôt à la fonction, au comportement d'entrée-sortie, qu'aux détails de la réalisation de ce comportement. \section@{Machines de Turing@} En dépit de ce désir de rester évasif sur l'implémentation, nous suivons l'approche d'A.~Turing selon laquelle la première étape pour définir l'ensemble des fonctions calculables est de réflechir au détails de ce que des mécanismes peuvent faire. @end example Pour les classes standardes @LaTeX{} @code{book} et @code{report} la sortie par défaut est du genre de @samp{1.2 @var{titre}} (pour chapitre 1, section 2), seul sur sa ligne et fer à gauche, en caractères gras et plus gros (la taille de police est @code{\Large}). La même chose vaut pour @code{article} à ceci près qu'il n'y a pas de chapitre dans cette classe, et donc cela ressemble à @samp{2 @var{titre}}. La forme en @code{*} affiche @var{titre}. Mais elle n'affiche pas le numéro de section, ni n'incrémente le compteur @code{section}, ne produit aucune entrée dans la table des matières, et n'affecte pas le haut de page. (Si vous utilisez le style de page @code{headings} dans un document recto-verso, alors le titre de haut de page sera celui de la rubrique précédente). L'argument optionnel @var{tdm-titre} apparaît comme titre de section dans la table des matières (@pxref{Table of contents etc.}) et dans les titres de haut de page (@pxref{Page styles}). S'il n'est pas présent alors @var{titre} est à la place. L'exemple suivant montre le nom complet dans le titre de la section, @example \section[Elisabeth~II]@{Elisabeth deux, Reine par la grâce de Dieu du Royaume Uni, du Canada et de ses autres Royaumes et Territoires, Chef du Commonwealth, Défenseur de la Foi.@} @end example @noindent mais seulement @samp{Elisabeth II} dans la table de matière et sur les hauts de page. Dans l'exemple suivant il y a un saut de ligne dans @var{titre} mais ça ne fonctionne pas pour la table des matières alors il est omis de la table des matières et des titres de hauts de page. @example \section[La vérité c'est que j'ai menti ; histoire de ma vie]@{La vérité c'est que j'ai menti\\ histoire de ma vie@} @end example Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d'une section est 1 (@pxref{Sectioning/secnumdepth} et @pxref{Sectioning/tocdepth}). @PkgIndex{indentfirst} @c French version only Lorsque vous chargez un paquetage d'internationalisation tel que @package{babel}, @package{mlp} ou @package{polyglossia}, et que la langue sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement renfoncé, comme c'est la convention en typographie française. Par contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d.@: en anglo-américain, @c End French version only le paragraphe qui suit le titre de section n'est pas renfoncé, étant donné que c'est @c French version only pour l'anglo-américain @c End French version only une pratique typographique standarde. Pour obtenir un renfoncement @c French version only dans ce cas @c End French version only utilisez le paquetage @package{indentfirst}. @PkgIndex{titlesec} En général, pour changer le comportement de la commande @code{\section}, il y a diverses options. L'une d'elles et la commande @code{\@@startsection} (@pxref{\@@startsection}). Il y a aussi un grand nombre de paquetages sur le CTAN traitant de cela, dont @package{titlesec}. Voir sa documentation, mais l'exemple ci-dessous donne un aperçu de ce qu'il peut faire. @c credit: egreg https://groups.google.com/forum/#!topic/comp.text.tex/tvc8oM5P4y4 @example \usepackage@{titlesec@} % dans le préambule \titleformat@{\section@} @{\normalfont\Large\bfseries@} % format du titre @{\makebox[1pc][r]@{\thesection\hspace@{1pc@}@}@} % étiquette @{0pt@} % longueur de séparation entre l'étiquette et le titre @{@} % code crochet exécuté avant \titlespacing*@{\section@} @{-1pc@}@{18pt@}@{10pt@}[10pc] @end example @noindent Cela met le numéro de section dans la marge. @node \subsection @section @code{\subsection} @findex \subsection @cindex subsection Synopsis, l'un parmi : @example \subsection@{@var{titre}@} \subsection*@{@var{titre}@} \subsection[@var{tdm-titre}]@{@var{titre}@} @end example Commence une sous-section. Les classes @LaTeX{} standardes @code{article}, @code{book}, et @code{report} ont toutes cette commande. L'exemple suivant produit une sous-section : @example Nous allons montrer qu'il y a plus de fonction que de machines de Turing et donc que certaines fonctions n'ont pas de machine associée. \subsection@{Cardinal@} Nous allons commencer par deux paradoxes qui mettent en scène le défi que pose à notre intuition la comparaison des tailles d'ensembles infinis. @end example Pour les classes @LaTeX{} standardes @code{book} et @code{report} la sortie par défaut est du genre de @samp{1.2.3 @var{titre}} (pour chapitre 1, section 2, sous-section 3), seul sur sa ligne et fer à gauche, en caractère gras et un peu plus gros (la taille de police est @code{\large}). La même chose vaut dans @code{article} à ceci près qu'il n'y a pas de chapitre dans cette classe, alors cela ressemble à @samp{2.3 @var{titre}}. La forme en @code{*} affiche @var{titre}. Mais elle n'affiche pas le numéro de sous-section, ni n'incrémente le compteur @code{subsection}, et ne produit aucune entrée dans la table des matières. @c continuer la trad. L'argument optionnel @var{tdm-titre} apparaît comme le titre de sous-section dans la table des matières (@pxref{Table of contents etc.}). S'il n'est pas présent alors @var{titre} est à la place. L'exemple suivant montre le texte complet dans le titre de sous-section, @example \subsection[$\alpha,\beta,\gamma$ paper]@{\textit@{The Origin of Chemical Elements@} by R.A.~Alpher, H.~Bethe, and G.~Gamow@} @end example @noindent mais seulement @samp{@BES{α,\alpha},@BES{β,\beta},@BES{γ,\gamma} paper} dans la table des matières. Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d'une sous-section est 2 (@pxref{Sectioning/secnumdepth} et @pxref{Sectioning/tocdepth}). @PkgIndex{indentfirst} @c French version only Lorsque vous chargez un paquetage d'internationalisation tel que @package{babel}, @package{mlp} ou @package{polyglossia}, et que la langue sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement renfoncé, comme c'est la convention en typographie française. Par contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d.@: en anglo-américain, @c End French version only le paragraphe qui suit le titre de sous-section n'est pas renfoncé, étant donné que c'est @c French version only pour l'anglo-américain @c End French version only une pratique typographique standarde. Pour obtenir un renfoncement @c French version only dans ce cas @c End French version only utilisez le paquetage @package{indentfirst}. @PkgIndex{titlesec} @c Il y a diverses façon de changer le comportement de la commande @code{\subsection}. L'une d'elles et la commande @code{\@@startsection} (@pxref{\@@startsection}). Il y a aussi divers paquetages sur le CTAN traitant de cela, dont @package{titlesec}. Voir sa documentation, mais l'exemple ci-dessous donne un aperçu de ce qu'il peut faire. @example \usepackage@{titlesec@} % dans le préambule \titleformat@{\subsection@}[runin] @{\normalfont\normalsize\bfseries@} % format du titre @{\thesubsection@} % étiquette @{0.6em@} % espacement entre l'étiquette et le titre @{@} % code crochet exécuté avant @end example @noindent Cela place le numéro de sous-section et @var{titre} sur la première ligne de texte. @node \subsubsection & \paragraph & \subparagraph @section @code{\subsubsection}, @code{\paragraph}, @code{\subparagraph} @anchor{\subsubsection} @findex \subsubsection @cindex subsubsection @c @anchor{\paragraph} @findex \paragraph @cindex paragraph @c @anchor{\subparagraph} @findex \subparagraph @cindex subparagraph Synopsis, l'un parmi les suivant : @example \subsubsection@{@var{titre}@} \subsubsection*@{@var{titre}@} \subsubsection[@var{titre-tdm}]@{@var{titre}@} @end example @noindent ou l'un parmi : @example \paragraph@{@var{titre}@} \paragraph*@{@var{titre}@} \paragraph[@var{titre-tdm}]@{@var{titre}@} @end example @noindent ou l'un parmi : @example \subparagraph@{@var{titre}@} \subparagraph*@{@var{titre}@} \subparagraph[@var{titre-tdm}]@{@var{titre}@} @end example Débute une rubrique de type sous-sous-section, paragraphe, ou sous-paragraphe. Les classes @LaTeX{} standardes @code{article}, @code{book}, et @code{report} disposent toutes de ces commandes, bien que leur utilisation n'est pas courante. L'exemple suivant produit une sous-sous-section : @c xxx À traduire @example \subsubsection@{Piston ring compressors: structural performance@} Provide exterior/interior wall cladding assemblies capable of withstanding the effects of load and stresses from consumer-grade gasoline engine piston rings. @end example La sortie produite par défaut de chacune de ces trois commande est la même pour les classes @LaTeX{} standarde @code{article}, @code{book}, et @code{report}. Pour @code{\subsubsection} le @var{titre} est seul sur sa ligne, en caractères gras avec la taille normale de police. Pour @code{\paragraph} le @var{titre} est sur la même ligne que le texte qui suit, sans renfoncement, en caractères gras avec la taille normale de police. Pour @code{\subparagraph} le @var{titre} est sur la même ligne que la texte qui suit, avec un renfoncement de paragraphe, en caractère gras et avec la taille normale de police (comme les documents de classe @code{article} n'ont pas de chapitre, leurs sous-sous-sections sont numérotées et donc cela ressemble à @samp{1.2.3 @var{titre}}, pour section 1, sous-section 2, et sous-sous-section 3. Les deux autres subdivisions ne sont pas numérotées). La forme en @code{*} affiche @var{titre}. Mais elle n'incrémente pas le compteur associé et ne produit pas d'entrée dans la table des matières (et le titre produit pas @code{\subsubsection} n'a pas de numéro). L'argument optionnel @var{titre-tdm} apparaît comme le titre de la rubrique dans la table des matières (@pxref{Table of contents etc.}). S'il est omis, alors @var{titre} est utilisé à la place. Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d'une sous-sous-section est 3, celui d'un paragraphe est 4, et celui d'un sous-paragraphe est 5 (@pxref{Sectioning/secnumdepth} et @pxref{Sectioning/tocdepth}). @PkgIndex{indentfirst} @c French version only Lorsque vous chargez un paquetage d'internationalisation tel que @package{babel}, @package{mlp} ou @package{polyglossia}, et que la langue sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement renfoncé, comme c'est la convention en typographie française. Par contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d.@: en anglo-américain, @c End French version only le paragraphe qui suit le titre de chapitre n'est pas renfoncé, étant donné que c'est @c French version only pour l'anglo-américain @c End French version only une pratique typographique standarde. Une façon d'obtenir un renfoncement @c French version only dans ce cas @c End French version only est d'utiliser le paquetage @package{indentfirst}. @PkgIndex{titlesec} Il y a de nombreuses manières de changer le comportement de ces commandes. L'une est la commande @code{\@@startsection} (@pxref{\@@startsection}). Il y a aussi un grand nombre de paquetages sur le CTAN traitant de cela, dont @package{titlesec}. Voir sa documentation sur le CTAN. @node \appendix @section @code{\appendix} @findex \appendix @cindex appendice @cindex appendices Synopsis : @example \appendix @end example Ne produit pas directement quelque chose en sortie. Mais dans un document @code{book} ou @code{report} cela déclare que toute commande @code{\chapter} qui suit commence une annexe. Pour les documents @code{article} cela fait la même chose mais avec les commandes @code{\section}. Remet également à zéro les compteurs @code{chapter} et @code{section} dans un document @code{book} ou @code{report}, et dans un @code{article} les compteurs @code{section} et @code{subsection}. Dans ce document de classe @code{book} : @example \chapter@{Un@} ... \chapter@{Deux@} ... ... \appendix \chapter@{Trois@} ... \chapter@{Quatre@} ... @end example @noindent les deux premières commandes produisent en sortie @samp{Chapitre 1} and @samp{Chapitre 2}. Après la commande @code{\appendix} la numérotation devient @samp{Annexe A} et @samp{Annexe B}. @xref{Larger book template}, pour un autre exemple. @PkgIndex{appendix} Le paquetage @package{appendix} ajoute la commande @code{\appendixpage} pour créer une page de titre de partie intitulée @samp{Appendices} dans le corps du document avant la première annexe, ainsi que la commande @code{\addappheadtotoc} pour créer l'entrée correspondante dans la table des matières. On peut régler le nom @samp{Appendices} avec une commande comme @code{\renewcommand@{\appendixname@}@{Annexes@}}, et il y a plusieurs autres fonctions. Voir la documentation sur le CTAN. @node \frontmatter & \mainmatter & \backmatter @section @code{\frontmatter}, @code{\mainmatter}, @code{\backmatter} @anchor{\frontmatter} @findex \frontmatter @cindex @code{book}, pièces préliminaires @cindex livre, pièces préliminaires @cindex pièces préliminaires d'un livre @c @anchor{\mainmatter} @findex \mainmatter @cindex @code{book}, pièces principales @cindex livre, pièces principales @cindex pièces principales d'un livre @c @anchor{\backmatter} @findex \backmatter @cindex @code{book}, pièces postliminaires @cindex @code{book}, annexes @cindex livre, pièces postliminaires @cindex livre, annexes @cindex pièces postliminaires d'un livre @cindex annexes d'un livre Synopsis, l'un ou plus parmi : @example \frontmatter … \mainmatter … \backmatter … @end example Formate un document de classe @code{book} différemment selon la partie du document en cours de production. Les trois commandes sont toutes optionnelles. Traditionnellement, les pièces préliminaires (@code{\frontmatter}) d'un livre comprennent des choses telles que la page de titre, un abrégé, une table des matières, une préface, une liste des notations, une liste des figures et une liste des tableaux. (Certaines des pages des pièces préliminaires, telles que la page de titres, traditionnellement ne sont pas numérotée). Les pièces postliminaires (@code{\backmatter}) peuvent contenir des choses telles qu'un glossaire, une bibliographie, et un index. La commande @code{\frontmatter} rend les numéros de page en chiffres romains bas de casse, et rend les chapitres non numérotés, bien que les titres de chaque chapitre apparaissent dans la table des matières ; si vous utilisez là aussi d'autres commandes de rubricage, alors utilisez la version en @code{*} (@pxref{Sectioning}). La commande @code{\mainmatter} permet de revenir au comportement attendu, et réinitialise le numéro de page. La commande @code{\backmatter} n'affecte pas la numérotation des pages, mais commute de nouveau les chapitres en mode sans numéros. @xref{Larger book template}, pour un exemple d'usage de ces trois commandes. @node \@@startsection @section @code{\@@startsection}, composer les rubriques. @findex \@@startsection @cindex section, redéfinir Synopsis : @example \@@startsection@{@var{nom}@}@{@var{niveau}@}@{@var{retrait}@}@{@var{avant}@}@{@var{après}@}@{@var{style}@} @end example Utilisé pour aider à redéfinir le comportement des commandes de rubricage telles que @code{\section} ou @code{\subsection}. Notez que le paquetage @package{titlesec} rend la manipulation du rubricage plus facile. De plus, bien que la plupart des exigences concernant les commandes de rubricage peuvent être remplies avec @code{\@@startsection}, ce n'est pas le cas de certaines d'entre elles. Par exemple, dans les classes @LaTeX{} standardes @code{book} et @code{report}, les commandes @code{\chapter} et @code{\report} ne sont pas construites de cette manière. Pour fabriquer une telle commande, il est possible d'utiliser la commande @code{\secdef}. @c xx define, and make a cross reference to, secdef. Techniquement, la commande @code{\@@startsection} a la forme suivante : @example \@@startsection@{@var{nom}@} @{@var{niveau}@} @{@var{retrait}@} @{@var{avant}@} @{@var{après}@} @{@var{style}@}*[@var{titretdm}]@{@var{titre}@} @end example @noindent de sorte que faire : @example \renewcommand@{\section@}@{\@@startsection@{@var{nom}@} @{@var{niveau}@} @{@var{retrait}@} @{@var{avant}@} @{@var{après}@} @{@var{style}@}@} @end example @noindent redéfinit @code{\section} en gardant sa forme standarde d'appel @code{\section*[@var{titretdm}]@{@var{titre}@}} (dans laquelle on rappelle que l'étoile @code{*} est optionnelle). @xref{Sectioning}. Ceci implique que quand vous écrivez une commande comme @code{\renewcommand@{\section@}@{...@}}, le @code{\@@startsection@{...@}} doit venir en dernier dans la définition. Voir les exemples ci-dessous. @table @var @item nom @anchor{startsection name} @anchor{\@@startsection/name} Nom du compteur utilisé pour numéroter les titres de rubrique. Ce compteur doit être défini séparément. Ceux qui sont utilisés le plus communément sont @code{section}, @code{subsection}, ou @code{paragraph}. Bien que dans ces cas-là le nom du compteur soit identique à celui de la commande elle-même, utiliser le même nom n'est pas obligatoire. Alors @code{\the}@var{name} affiche le numéro de titre, et @code{\}@var{name}@code{mark} sert aux en-têtes de page. Voir le troisième exemple plus bas. @item niveau @anchor{startsection level} @anchor{\@@startsection/level} Entier donnant la profondeur de la commande de rubricage. @xref{Sectioning}, pour une liste des numéros standards de niveaux. Si @var{niveau} est inférieur ou égal à la valeur du compteur @code{secnumdepth}, alors les titres pour cette commande de rubricage sont numérotés (@pxref{Sectioning/secnumdepth}). Par exemple : dans un @code{article}, si @code{secnumdepth} vaut 1, alors une commande @code{\section@{Introduction@}} produira en sortie une chaîne du type « @code{1 Introduction} », alors que @code{\subsection@{Historique@}} produira en sortie une chaîne sans numéro de préfixe : « @code{Historique} ». Si @var{niveau} est inférieur ou égal à la valeur du compteur @code{tocdepth}, alors la table des matières aura un article pour cette rubrique. Par exemple, dans un @code{article}, si @code{tocdepth} vaut 1, la table des matières listera les @code{section}s, mais pas les @code{subsection}s. @item retrait @anchor{startsection indent} @anchor{\@@startsection/indent} Une longueur donnant le renfoncement de toutes les lignes du titre par rapport à la marge de gauche. Pour un renfoncement nul, utilisez @code{0pt}. @c xx à insérer : @c vous pouvez utiliser la macro @code{\z@@} définie à @code{0pt} pour @c que le code soit plus efficace Une valeur négative telle que @code{-1em} cause un débord du titre dans la marge de gauche. @item avant @anchor{startsection beforeskip} @anchor{\@@startsection/beforeskip} Longueur dont la valeur absolue est la longueur de l'espace vertical inséré avant le titre de la rubrique. Cet espacement est ignoré si la rubrique commence au début d'une page. Si ce nombre est négatif, alors le premier paragraphe suivant le titre n'est pas renfoncé, s'il est positif ou nul il l'est. (Notez que l'opposé de @code{1pt plus 2pt minus 3pt} est @code{-1pt plus -2pt minus -3pt}). Par exemple si @var{avant} vaut @code{-3.5ex plus -1ex minus -0.2ex} alors pour commencer la nouvelle rubrique, @LaTeX{} ajoute environ 3,5 fois la hauteur d'une lettre x en espace vertical, et le premier paragraphe de la rubrique n'est pas renfoncé. Utiliser une longueur élastique, c.-à-d.@: comprenant @code{plus} et @code{minus}, est une bonne pratique ici car cela donne à @LaTeX{} plus de latitude lors de la fabrication de la page (@pxref{Lengths}). La quantité totale d'espace vertical entre la ligne de base de la ligne précédant cette rubrique et la ligne de base du titre de la rubrique est la somme du @code{\parskip} dans la police du corps de texte, du @code{\baselineskip} de la police du titre, et de la valeur absolue de l'argument @var{avant}. Cet espace est typiquement élastique de sorte à pouvoir se dilater ou se contracter. (Si la rubrique commence en début d'une page de sorte que cet espace soit ignoré, alors la ligne de base du titre correspond à la ligne de base qu'aurait la première ligne de texte sur cette page si celle-ci commençait par du texte). @item après @anchor{startsection afterskip} @anchor{\@@startsection/afterskip} Longueur. Lorsque @var{après} est positif ou nul, il s'agit de l'espace vertical à insérer après le titre de la rubrique. Lorsque elle est négative, alors le titre fait corps avec le paragraphe le suivant immédiatement. Dans ce cas la valeur absolue de la longueur donne l'espace horizontal entre la fin du titre et le début du paragraphe suivant. (Notez que l'opposé de @code{1pt plus 2pt minus 3pt} est @code{-1pt plus -2pt minus -3pt}). Comme c'est le cas avec @var{avant}, utiliser une longueur élastique avec des composantes @code{plus} et @code{minus} est une bonne pratique ici puisque elle donne à @LaTeX{} plus de latitude pour assembler la page. Si @var{après} est positif ou nul, la quantité totale d'espace vertical entre la ligne de base du titre de la rubrique et la ligne de base de la première ligne du paragraphe suivant est la somme du @code{\parskip} de la police du titre, de @code{\baselineskip} de la police du corps de texte, et de la valeur de @var{après}. Cet espace est typiquement élastique de sorte qu'il puisse se dilater ou se contracter. (Notez que, du fait que le signe d'@var{après} contrôle que le titre soit indépendant du texte qui le suit ou faisant corps avec lui, vous ne pouvez pas utiliser un @var{après} négatif pour annuler une partie du @code{\parskip}). @item style @anchor{startsection style} @anchor{\@@startsection/style} Contrôle le style du titre : voir les exemples plus bas. Les commandes typiquement utilisées ici sont @code{\centering}, @code{\raggedright}, @code{\normalfont}, @code{\hrule}, ou @code{\newpage}. La dernière commande au sein de @var{style} peut être une commande prenant un argument, telle que @code{\MakeUppercase} ou @code{\fbox}. Le titre de la rubrique est passé en argument à cette commande. Par exemple régler @var{style} à @code{\bfseries\MakeUppercase} a pour effet de produire des titres gras et en capitales. @end table Voici les réglages par défaut de @LaTeX{} pour les trois premiers niveaux de rubricage qui sont définis par @code{\@@startsection}, pour les classes @file{article}, @file{book}, et @file{report}. @itemize @item Pour @code{section} : le @var{niveau} vaut 1, le @var{retrait} vaut 0@dmn{pt}, le @var{avant} vaut @code{-3.5ex plus -1ex minus -0.2ex}, le @var{après} vaut @code{2.3ex plus 0.2ex}, et le @var{style} vaut @code{\normalfont\Large\bfseries}. @item Pour @code{subsection} : le @var{niveau} vaut 2, le @var{retrait} vaut 0@dmn{pt}, le @var{avant} vaut @code{-3.25ex plus -1ex minus -0.2ex}, le @var{après} vaut @code{1.5ex plus 0.2ex}, et le @var{style} vaut @code{\normalfont\large\bfseries}. @item Pour @code{subsubsection} : le @var{niveau} vaut 3, le @var{retrait} vaut 0@dmn{pt}, le @var{avant} vaut @code{-3.25ex plus -1ex minus -0.2ex}, le @var{après} vaut @code{1.5ex plus 0.2ex}, et le @var{style} vaut @code{\normalfont\normalsize\bfseries}. @end itemize Quelques exemples suivent. Ils vont soit au sein d'un fichier de paquetage ou de classe, soit dans le préambule d'un document @LaTeX{}. Si vous les mettez dans le préambule, elle doivent être entre une commande @code{\makeatletter} et une commande @code{\makeatother}. (Le message d'erreur @code{You can't use `\spacefactor' in vertical mode.} est le plus probable lorsque on oublie de faire cela). @xref{\makeatletter & \makeatother}. L'exemple ci-dessous centre les titres de section et les met en gros caractères gras. Il le fait avec @code{\renewcommand} parce que les classes standardes de @LaTeX{} ont déjà une commande @code{\section} de définie. Pour la même raison il ne définit ni un compteur @code{section}, ni les commandes @code{\thesection} et @code{\l@@section}. @example \renewcommand\section@{% \@@startsection@{section@}% @ref{\@@startsection/name,@var{nom},@var{nom}}. @{1@}% @ref{\@@startsection/level,@var{niveau},@var{niveau}}. @{0pt@}% @ref{\@@startsection/indent,@var{retrait},@var{retrait}}. @{-3.5ex plus -1ex minus -.2ex@}% @ref{\@@startsection/beforeskip,@var{avant},@var{avant}}. @{2.3ex plus.2ex@}% @ref{\@@startsection/afterskip,@var{après},@var{après}}. @{\centering\normalfont\Large\bfseries@}@}% @ref{\@@startsection/style,@var{style},@var{style}}. @end example L'exemple ci-dessous met les titres de @code{subsection} en petites capitales, et leur fait faire corps avec le paragraphe suivant. @example \renewcommand\subsection@{% \@@startsection@{subsection@}% @ref{\@@startsection/name,@var{nom},@var{nom}}. @{2@}% @ref{\@@startsection/level,@var{niveau},@var{niveau}}. @{0em@}% @ref{\@@startsection/indent,@var{retrait},@var{retrait}}. @{-1ex plus 0.1ex minus -0.05ex@}% @ref{\@@startsection/beforeskip,@var{avant},@var{avant}}. @{-1em plus 0.2em@}% @ref{\@@startsection/afterskip,@var{après},@var{après}}. @{\scshape@}% @ref{\@@startsection/style,@var{style},@var{style}}. @} @end example Les exemples précédents redéfinissaient les commandes de titre de rubriques existantes. L'exemple suivant définit une nouvelle commande, illustrant la nécessité d'un compteur et de macros pour son affichage. @c From https://groups.google.com/forum/#!searchin/comp.text.tex/startsection%7Csort:relevance/comp.text.tex/sB-nTS-oL08/ZZeKYdG0llMJ @example \setcounter@{secnumdepth@}@{6@}% affiche les compteurs justqu'à ce niveau \newcounter@{subsubparagraph@}[subparagraph]% compteur pour la % numérotation \renewcommand@{\thesubsubparagraph@}% @{\thesubparagraph.\@@arabic\c@@subsubparagraph@}% comment afficher % la numérotation \newcommand@{\subsubparagraph@}@{\@@startsection @{subsubparagraph@}% @{6@}% @{0em@}% @{\baselineskip@}% @{0.5\baselineskip@}% @{\normalfont\normalsize@}@} \newcommand*\l@@subsubparagraph% @{\@@dottedtocline@{6@}@{10em@}@{5em@}@}% pour la table des matières \newcommand@{\subsubparagraphmark@}[1]@{@}% pour les en-têtes de page @end example @node Cross references @chapter Des renvois @cindex renvois Une des raisons pour numéroter des choses telles que les figures ou les équations est d'indiquer au lecteur une référence vers elles, comme dans « Voir la figure 3 pour plus de détails. » @cindex étiquette Souvent on désire écrire quelque chose du genre de @samp{Voir théorème~31}. Mais Inclure manuellement le numéro est une mauvaise pratique. Au lieu de cela, il vaut mieux écrire une @dfn{étiquette} du genre @code{\label@{eq:ThmGreens@}} puis lui @dfn{faire référence} avec @code{Voir l'équation~\ref@{eq:ThmGreens@}}. @LaTeX{} se charge de déterminer automatiquement le numéro, de le produire en sortie, et de le changer par la suite si besoin est. @example Cela apparaîtra avec le théorème~\ref@{th:ThmGreens@}. % référence déclarée en aval ... \begin@{theorem@} \label@{th:ThmGreens@} ... \end@{theorem@} ... Voir le théorème~\ref@{th:ThmGreens@} page~\pageref@{th:ThmGreens@}. @end example @LaTeX{} garde trace de l'information de renvoi dans un fichier avec le même nom de base que le fichier contenant le @code{\label@{...@}} mais avec une extension @file{.aux}. Ainsi si @code{\label} est dans @file{calcul.tex} alors cette information est dans @file{calcul.aux}. @LaTeX{} met cette information dans ce fichier à chaque fois qu'il rencontre un @code{\label}. @ignore (L'information a le format @code{\newlabel@{@var{étiquette}@}@{@{@var{étiquette-courante}@}@{@var{numéro-de-page}@}@}} où @var{étiquette-courante} est la valeur de la macro @code{\@@currentlabel} qui est d'ordinaire mise à jour à chaque vous que vous appelez @code{\refstepcounter@{@var{compteur}@}}.) @end ignore @cindex référence déclarée en aval @cindex aval, référence déclarée en @cindex déclaration en aval de référence L'effet secondaire le plus courant du paragraphe précédent se produit lorsque votre document a une @dfn{référence déclarée en aval}, c.-à-d.@: un @code{\ref} qui apparaît avant le @code{\label} associé. Si c'est la première fois que vous compilez le document alors vous obtiendrez un message @code{LaTeX Warning: Label(s) may have changed. Rerun to get cross references right.} et dans la sortie la référence apparaîtra comme deux points d'interrogation @samp{??} en caractères gras. Ou, si vous modifiez le document de telle façon que les références changent alors vous obtiendrez le même avertissement et la sortie contiendra l'information de référence de la fois précédente. La solution dans les deux cas est juste de recompiler le document encore une fois. @PkgIndex{cleveref} Le paquetage @package{cleveref} élargit les possibilités de faire des renvois de @LaTeX{}. Vous pouvez faire en sorte que si vous saisissez @code{\begin@{thm@}\label@{th:Nerode@}...\end@{thm@}} alors @code{\cref@{th:Nerode@}} produit en sortie @samp{théorème 3.21}, sans que vous ayez à saisir le mot « théorème ». @menu * \label :: Attribuez un nom symbolique à un morceau de texte. * \pageref:: Faire un renvoi à un numéro de page. * \ref:: Faire un renvoi à une rubrique, figure ou chose similaire. * xr@comma{} paquetage: xr package. Renvois depuis un autre document. @end menu @node \label @section @code{\label} @findex \label Synopsis : @example \label@{@var{clef}@} @end example Attribut un numéro de référence à @var{clef}. Au sein de texte ordinaire, @code{\label@{@var{clef}@}} attribut à @var{clef} le numéro de la rubrique courante. Au sein d'un environnement numéroté, tel que l'environnement @code{table} ou @code{theorem}, @code{\label@{@var{clef}@}} attribue le numéro de cet environnement à @var{clef}. On retire le numéro attribué avec la commande @code{\ref@{@var{clef}@}} (@pxref{\ref}). Le nom @var{clef} peut se composer de n'importe quelle séquence de lettres, chiffres, ou caractères de ponctuation ordinaires. Il est sensible à la casse --- lettres capitales ou bas-de-casse. Pour éviter de créer accidentellement deux étiquettes avec le même nom, l'usage est d'utiliser des étiquettes composées d'un préfixe et d'un suffixe séparés par un caractère @code{:} ou @code{.}. Certains préfixes classiquement utilisés : @table @code @item ch pour les chapitres @item sec les commandes de rubricage de niveau inférieur @item fig pour les figures @item tab pour les tableaux @item eq pour les équations @end table Ainsi, @code{\label@{fig:Euler@}} est une étiquette pour une figure avec un portrait de ce grand homme. Dans l'exemple ci-dessous la clef @code{sec:test} se verra attribuée le numéro de la section courante et la clef @code{fig:test} se verra attribuée le numéro de la figure. Soit dit en passant, mettez les étiquettes (@code{\label}) après les légendes (@code{\caption}) au sein des environnements @code{figure} ou @code{table}. @example \section@{Titre de la rubrique@} \label@{sec:test@} Dans cette rubrique~\ref@{sec:test@}. \begin@{figure@} ... \caption@{Texte de la légende@} \label@{fig:test@} \end@{figure@} Voir Figure~\ref@{fig:test@}. @end example @node \pageref @section @code{\pageref@{@var{clef}@}} @findex \pageref @cindex renvoi avec numéro de page @cindex numéro de page, renvoi Synopsis : @example \pageref@{@var{clef}@} @end example Produit le numéro de page de l'endroit du texte où la commande correspondante @code{\label}@{@var{clef}@} apparaît. Dans cet exemple le @code{\label@{eq:principale@}} est utilisé à la fois pour le numéro de la formule et pour le numéro de page. (Notez que les deux références sont des références déclarées en aval, ainsi ce document a besoin d'être compilé deux fois pour les résoudre). @example Le résultat principal est la formule~\ref@{eq:principale@} de la page~\pageref@{eq:principale@}. ... \begin@{equation@} \label@{eq:principale@} \mathbf@{P@}=\mathbf@{NP@} \end@{equation@} @end example @node \ref @section @code{\ref@{@var{clef}@}} @findex \ref @cindex renvoi, symbolique @cindex numéro de rubrique, renvoi @cindex numéro d'équation, renvoi @cindex numéro de figure, renvoi @cindex numéro de note en bas de page, renvoi Synopsis : @example \ref@{@var{clef}@} @end example Produit le numéro de la rubrique, équation, note en bas de page, figure, @dots{}, de la commande correspondante @code{\label} (@pxref{\label}). Elle ne produit aucun texte, tel que le mot @samp{Section} ou @samp{Figure}, juste le numéro lui-même sans plus. Dans cet exemple, le @code{\ref@{populaire@}} produit @samp{2}. Notez que ceci est une référence déclarée en aval puisque elle est faite avant @code{\label@{populaire@}}. @example Le format utilisé le plus largement est à l'article numéro~\ref@{populaire@}. \begin@{enumerate@} \item Plain \TeX \item \label@{populaire@} \LaTeX \item Con\TeX t \end@{enumerate@} @end example @node xr package @section Le paquetage @package{xr} @PkgIndex{xr} @PkgIndex{xr-hyper} @findex \externaldocument @cindex renvois entre documents Synopsis : @example \usepackage@{xr@} \externaldocument@{@var{nom-de-base-document}@} @end example @noindent ou @example \usepackage@{xr@} \externaldocument[@var{préfixe-renvoi}]@{@var{nom-de-base-document}@} @end example Fait des renvois vers le document externe @file{@var{nom-de-base-document}.tex}. Voici un exemple. Si @file{cours.tex} comprend ce qui suit dans le préambule : @example \usepackage@{xr@} \externaldocument@{exercises@} \externaldocument[IND-]@{indications@} \externaldocument@{reponses@} @end example @noindent alors on peut utiliser des étiquettes de renvoi depuis les trois autres documents. Supposons que @file{exercises.tex} a une liste énumérée qui contient ceci : @example \item \label@{exer:ThmEuler@} Que se passe-t-il si chaque nœud a un degré impair ? @end example @noindent et que @file{indications.tex} comprend une liste énumérée avec ceci : @example \item \label@{exer:ThmEuler@} Distinguez le cas à deux nœuds. @end example @noindent et que @file{reponses.tex} a une liste énumérée avec ceci : @example \item \label@{rep:ThmEuler@} Il n'y pas pas de chemin d'Euler, sauf s'il y a exactement deux nœuds. @end example Après avoir compilé les documents @file{exercises}, @file{indications}, et @file{reponses}, saisir ce qui suit dans le corps de @file{cours.tex} aura pour effet qu'on a accès depuis @file{cours} aux numéros de renvoi utilisés dans les autres documents. @example Voir Exercice~\ref@{exer:ThmEuler@}, avec Indication~\ref@{IND-exer:ThmEuler@}. La solution est Réponse~\ref@{rep:ThmEuler@}. @end example Le préfixe @code{IND-} pour les renvois depuis le fichier @file{indications} est nécessaire parce que l'étiquette dans ce fichier est la même que dans le fichier @file{exercices}. Sans ce préfixe, les deux renvois auraient le numéro correspondant à ce dernier. Note : si le document utilise le paquetage @package{hyperref} alors au lieu de @package{xr}, placez @code{\usepackage@{xr-hyper@}} avant le @code{\usepackage@{hyperref@}}. Aussi, si l'un quelconque parmi les documents utilise @package{hyperref} alors tous doivent l'utiliser. @node Environments @chapter Environnements @cindex Environnements @findex \begin @findex \end @LaTeX{} fournit beaucoup d'environnements pour baliser un certain texte. Chaque environnement commence et se termine de la même manière : @example \begin@{@var{nomenv}@} ... \end@{@var{nomenv}@} @end example @menu * abstract:: Produit un abrégé. * array:: Tableau pour les mathématiques. * center:: Lignes centrées. * description:: Lignes étiquetées. * displaymath:: Formule qui apparaissent sur leur propre ligne. * document:: Entoure le document en entier. * enumerate:: Liste à numéros. * eqnarray:: Séquences d'équations alignées. * equation:: Équation en hors texte. * figure:: Figures flottantes. * filecontents:: Écrire des fichiers multiples à partir du fichier source. * flushleft:: Lignes jusitifiées à gauche. * flushright:: Lignes jusitifiées à droite. * itemize:: Liste à puces. * letter:: Lettres. * list:: Environnement pour listes génériques. * math:: Math en ligne. * minipage:: Page miniature. * picture:: Image avec du texte, des flèches, des lignes et des cercles. * quotation et quote: quotation & quote. Citer du texte. * tabbing:: Aligner du texte arbitrairement. * table:: Tables flottantes. * tabular:: Aligner du texte dans les colonnes. * thebibliography:: Bibliographie ou liste de références. * theorem:: Théorèmes, lemmes, etc. * titlepage:: Pour des pages de titre sur mesure. * verbatim:: Simuler un entrée tapuscrite. * verse:: Pour la poésie et d'autres choses. @end menu @node abstract @section @code{abstract} @EnvIndex{abstract} @cindex résumé Synopsis : @example \begin@{abstract@} ... \end@{abstract@} @end example Produit un résumé, potentiellement contenant plusieurs paragraphes. Cet environnement n'est défini que dans les classes de document @code{article} et @code{report} (@pxref{Document classes}). Utiliser l'exemple ci-dessous au sein de la classe @code{article} produit un paragraphe détaché. L'option @code{titlepage} de la classe de document a pour effet que le résumé soit sur une page séparée (@pxref{Document class options}) ; ceci est le comportement par défaut seulement dans la classe @code{report}. @example \begin@{abstract@} Nous comparons tous les récits de la proposition faits par Porter Alexander à Robert E Lee en lieu de l'Appomattox Court House que l'armée continue à combattre dans une guerre de guerilla, ce que Lee refusa. \end@{abstract@} @end example L'exemple suivant produit un résumé en une-colonne au sein d'un document en deux-colonnes (pour plus solution plus flexible, utilisez le paquetage @file{abstract}). @c Adopted from http://www.tex.ac.uk/FAQ-onecolabs.html @example \documentclass[twocolumn]@{article@} ... \begin@{document@} \title@{Babe Ruth comme ancêtre culturel : une approche atavique@} \author@{Smith \\ Jones \\ Robinson\thanks@{Bourse des chemins de fer.@}@} \twocolumn[ \begin@{@@twocolumnfalse@} \maketitle \begin@{abstract@} Ruth n'était pas seulement le Sultan du Swat, il était à lui tout seul l'équipe du swat. \end@{abstract@} \end@{@@twocolumnfalse@} ] @{ % by-hand insert a footnote at page bottom \renewcommand@{\thefootnote@}@{\fnsymbol@{footnote@}@} \footnotetext[1]@{Merci pour tout le poisson.@} @} @end example @node array @section @code{array} @EnvIndex{array} @cindex tableaux mathématiques Synopsis : @example \begin@{array@}@{@var{patron}@} @var{entrée-col-1}&@var{entrée-col-2} ... &@var{entrée-col-n}@}\\ ... \end@{array@} @end example @noindent ou @example \begin@{array@}[@var{pos}]@{@var{patron}@} @var{entrée-col-1}&@var{entrée-col-2} ... &@var{entrée-col-n}@}\\ ... \end@{array@} @end example Les tableaux mathématiques sont produits avec l'environnement @code{array}. Cet environnement ne peut être utilisé qu'en mode math (@pxref{Modes}), normalement au sein d'un environnement mathématique hors texte tel qu'@code{equation} (@pxref{equation}). Les entrées dans chaque colonne sont séparées avec une esperluette (@code{&}). Les lignes sont terminées par une double controblique (@pxref{\\}). L'exemple suivant affiche un tableau trois par trois. @example \begin@{equation*@} \chi(x) = \left| % barre verticale en bordure \begin@{array@}@{ccc@} x-a &-b &-c \\ -d &x-e &-f \\ -g &-h &x-i \end@{array@} \right| \end@{equation*@} @end example L'argument obligatoire @var{patron} décrit le nombre de colonnes, l'alignement en leur sein, et le formatage des régions inter-colonne. Par exemple, @code{\begin@{array@}@{rcl@}...\end@{array@}} produit trois colonnes : la première fer à droite, la deuxième centrée, et la troisième fer à gauche. Voir @ref{tabular} pour une description complète de @var{patron}, et des autres caractéristiques communes aux deux environnements, y compris l'argument optionnel @code{pos}. L'environnement @code{array} diverge de @code{tabular} par deux aspects. Le premier est que les entrées de @code{array} sont composées en mode mathématique, en style texte (@pxref{Math styles}) (sauf si le @var{patron} spécifie la colonne avec @code{p@{...@}}, ce qui a pour effet que l'entrée est composée en mode texte). Le second est que au lieu du paramètre @code{\tablcolsep} de @code{tabular}, l'espace inter-colonne que @LaTeX{} met dans un @code{array} est contrôlé par @findex \arraycolsep @code{\arraycolsep}, qui spécifie la moitié de la largeur entre les colonnes. La valeur par défaut est @samp{5pt} de sorte qu'un espace de 10@dmn{pt} sépare deux colonnes. @PkgIndex{amsmath} Pour obtenir des tableaux entre accolades la méthode standarde est d'utiliser le paquetage @package{amsmath}. Il comprend les environnements @code{pmatrix} pour un tableau entre parenthèses @code{(...)}, @code{bmatrix} pour un tableau entre crochets @code{[...]}, @code{Bmatrix} pour un tableau entre accolades @code{@{...@}}, @code{vmatrix} pour un tableau entre barres verticales @code{|...|}, et @code{Vmatrix} pour un tableau entre doubles barres verticales @code{||...||}, ainsi que diverses autres constructions de tableaux. @PkgIndex{amsmath} L'exemple suivant utilise le paquetage @package{amsmath} : @example \usepackage@{amsmath@} % dans le préambule \begin@{equation@} \begin@{vmatrix@}@{cc@} a &b \\ c &d \end@{vmatrix@}=ad-bc \end@{equation@} @end example @PkgIndex{array} @PkgIndex{dcolumn} Il y a beaucoup de paquetages concernant les tableaux. Le paquetage @package{array} étend utilement leur possibilités de bien des manières, et notamment en ajoutant des types de colonne. Le paquetage @package{dcolumn} ajoute un type de colonne pour centrer sur le séparateur décimal. Pour les deux voir la documentation sur le CTAN. @node center @section @code{center} @EnvIndex{center} @cindex centrer du texte, environnement pour Synopsis : @example \begin@{center@} @var{ligne1} \\ @var{ligne2} \\ \end@{center@} @end example L'environnement @code{center} vous permet de créer un paragraphe consistant de lignes qui sont centrées entre les marges de gauche et de droite de la page courante. On utilise une double controblique, @code{\\}, pour obtenir un saut de ligne (@pxref{\\}). @findex \\ @r{(pour @code{center})} Si du texte est trop long pour entrer dans une ligne, alors @LaTeX{} insère des sauts de ligne en évitant de faire des césures ou de dilater ou contracter tout espace inter-mot. Cet environnement insère de l'espace au-dessus et au-dessous du corps du texte. Voir @ref{\centering} pour ne pas avoir cet espace, par exemple au sein d'un environnement @code{figure}. L'exemple suivant produit trois lignes centrées. Il y a un espace vertical supplémentaire entre les deux dernières lignes. @example \begin@{center@} Une thèse soumise en remplissant partiellement \\ les exigences de \\[0.5ex] l'École pour l'Ingénierie Environnementale \end@{center@} @end example Dans l'exemple suivant, selon la largeur de la ligne de la page, @LaTeX{} pourrait faire un saut de ligne pour la partie avant la double controblique. Si cela se produit, il en centre chaque ligne, et sinon il en centre l'unique ligne. Ensuite @LaTeX{} faut un saut de ligne à la double controblique, et centre la partie finale. @example \begin@{center@} Mon père considérait comme intolérable quiconque fréquentait l'église mais ne buvait pas d'alcool.\\ J'ai grandi dans cette croyance. --- Richard Burton \end@{center@} @end example Ajouter une double controblique à la fin de la ligne finale est optionnel. Lorsque elle est présente, cela n'ajoute pas d'espace vertical. Dans un document en double-colonne le texte est centré dans une colonne, et non sur la page entière. @menu * \centering:: Forme déclarative de l'environnement @code{center}. @end menu @node \centering @subsection @code{\centering} @findex \centering @cindex centrer du texte, déclaration pour Synopsis : @example @{\centering ... @} @end example @noindent ou @example \begin@{group@} \centering ... \end@{group@} @end example Centre la matière dans sa portée. Utilisée le plus souvent l'intérieur d'un environnement tel que @code{figure} ou dans une @code{parbox}. L'exemple suivant de déclaration @code{\centerin} a pour effet de centrer le graphique horizontalement. @example \begin@{figure@} \centering \includegraphics[width=0.6\textwidth]@{ctan_lion.png@} \caption@{CTAN Lion@} \label@{fig:CTANLion@} \end@{figure@} @end example @noindent La portée de ce @code{\centering} finit avec le @code{\end@{figure@}}. Contrairement à l'environnement @code{center}, la commande @code{\centering} n'ajoute pas d'espacement vertical au-dessus et au-dessous du texte. C'est son avantage dans l'exemple précédent ; il n'y a pas d'espace en trop. Elle ne commence pas non plus un nouveau paragraphe ; elle change simplement la façon dont @LaTeX{} formate les unités paragraphe. Si @code{ww @{\centering xx \\ yy@} zz} est entouré de lignes à blanc, alors @LaTeX{} crée un paragraphe dont la première ligne @code{ww xx} est centrée, et dont la seconde ligne, non centrée, contient @code{yy zz}. Généralement, ce qu'on désire c'est que la portée de la déclaration contienne une ligne à blanc ou la commande @code{\end} d'un environnement tel que @code{figure} ou @code{table} qui finisse l'unité paragraphe. Ainsi, si @code{@{\centering xx \\ yy\par@} zz} est entouré de lignes à blanc alors cela fabrique un nouveau paragraphe avec deux lignes centrées @samp{xx} et @samp{yy}, suivi d'un nouveau paragraphe @samp{zz} qui est formaté comme d'habitude. @node description @section @code{description} @EnvIndex{description} @cindex listes étiquetées, créer @cindex listes de description, créer Synopsis : @example \begin@{description@} \item [@var{étiquette du 1er article}] @var{texte du 1er article} \item [@var{étiquette du 2e article}] @var{texte du 2e article} ... \end@{description@} @end example @findex \item L'environnement @code{description} est utilisé pour fabriquer des listes d'articles étiquetés. Chaque @var{étiquette} d'article est composée en gras, alignée à gauche de sorte que les étiquettes longues continuent sur la première ligne du texte de l'article. Il doit y avoir au moins un article ; sans cela on provoque l'erreur @LaTeX{} @samp{Something's wrong--perhaps a missing \item}. Cet exemple montre l'environnement utilisé pour une séquence de définitions. @example \begin@{definition@} \item[lama] Un prêtre. \item[lame] Une pièce coupante. @end example @noindent Les étiquettes @samp{lama} et @samp{llama} ressortent en gras avec leur bords gauches alignés sur la marge de gauche. @findex \item Faites démarrer la liste d'articles avec la commande @code{\item} (@pxref{\item}). Utilisez l'étiquette optionnelle, comme dans @code{\item[Point principal]}, en effet il n'y a pas de valeur par défaut sensée. Après le @code{\item} se trouve du texte optionnel pouvant contenir plusieurs paragraphes. @cindex gras machine à écrire, éviter @cindex gras tapuscrit, éviter @cindex étiquette machine à écrire dans les listes @cindex étiquette tapuscrite dans les listes Comme les étiquettes sont en gras, si le texte de l'étiquette appelle un changement de police effectué dans la forme à argument (voir @ref{Font styles,styles des polices}) alors il ressortira en gras. Par exemple, si le texte de l'étiquette est en police machine à écrire comme dans @code{\item[\texttt@{texte étiquette@}]} alors il apparaîtra en tapuscrit gras, si cela est disponible. La méthode la plus simple pour obtenir la police tapuscrit non grasse est d'utiliser la forme déclarative : @code{\item[@{\tt texte étiquette@}]}. De la même façon, obtenez la police romaine standarde avec @code{\item[@{\rm texte étiquette@}]}. En ce qui concerne les autres principaux environnements de liste à étiquettes de @LaTeX{}, voir @ref{itemize} et @ref{enumerate}. Contrairement à ces environnements, imbriquer les environnements @code{description} ne change pas l'étiquette par défaut ; elle est en gras et alignée à gauche à tous les niveaux. Pour plus d'information sur les paramètres de disposition de liste, y compris les valeurs par défaut, et sur la personnalisation de la disposition de liste, voir @ref{list}. Le paquetage @package{enumitem} est utile pour personnaliser les listes. Cet exemple met les étiquettes de description en petites capitales. @example \renewcommand@{\descriptionlabel@}[1]@{% @{\hspace@{\labelsep@}\textsc@{#1@}@}@} @end example @node displaymath @section @code{displaymath} @c http://tex.stackexchange.com/questions/40492/what-are-the-differences-between-align-equation-and-displaymath @EnvIndex{displaymath} Synopsis : @example \begin@{displaymath@} @var{des maths} \end@{displaymath@} @end example L'environnement @code{displaymath} compose le texte @var{des maths} sur sa propre ligne, centré par défaut. L'option globale @code{fleqn} justifie les équations à gauche ; voir @ref{Document class options}. Aucun numéro d'équation n'est ajouté au texte de texte @code{displaymath} ; pour obtenir un numéro d'équation, vous pouvez utiliser l'environnement @code{equation} (@pxref{equation}). @LaTeX{} ne fait pas de saut de ligne au sein de @var{des maths}. @PkgIndex{amsmath} Notez que le paquetage @package{amsmath} comprend des possibilités beaucoup plus vastes en matière d'affichage d'équations. Par exemple, il offre plusieurs alternatives pour effectuer des sauts de lignes au sein de texte en mode mathématique. @findex \[...\] @r{displaymath} La construction @code{\[@var{des maths}\]} est un synonyme de l'environnement @code{\begin@{displaymath@}@var{des maths}\end@{displaymath@}}, mais ce dernier est plus pratique à manipuler dans le fichier source ; par exemple la recherche d'un caractère crochet @code{]} peut donner des faux positifs, alors qu'il est plus probable que le mot @code{displaymath} soit unique. @findex $$...$$ @r{displaymath, forme approchée en @value{PlainTeX}} (Digression : la construction @code{$$@var{des maths}$$} tirée du langage @value{PlainTeX} est souvent utilisée à tort comme un synonyme de @code{displaymath}. Elle n'en est pas un, et n'est pas du tout officiellement prise en charge par @LaTeX{} ; @code{$$} ne prend pas en charge @code{fleqn} (@pxref{Document class options}), gère l'espacement vertical différemment, et n'effectue pas de vérification de cohérence). Le texte composé par cet exemple est centré et seul sur sa ligne. @example \begin@{displaymath@} \int_1^2 x^2\,dx=7/3 \end@{displaymath@} @end example De plus, le signe intégrale est plus grand que ce que la version en ligne @code{\( \int_1^2 x^2\,dx=7/3 \)} produit. @node document @section @code{document} @EnvIndex{document} L'environnement @code{document} entoure le corps entier d'un document. Il est obligatoire dans tout document @LaTeX{}. @xref{Starting and ending}. @menu * \AtBeginDocument:: Crochet pour commandes à exécuter au début du document. * \AtEndDocument:: Crochet pour commandes à exécuter à la fin du document. @end menu @node \AtBeginDocument @findex \AtBeginDocument @cindex début de document, crochet Synopsis : @example \AtBeginDocument@{@var{code}@} @end example Sauvegarde @var{code} et exécute le quand @code{\begin@{document@}} est exécuté, à la toute fin du préambule. Le code est exécuté après que les tables de sélection de police ont été réglées, ainsi la police normale du document est la police courante. Toutefois, le code est exécuté en tant que faisant partie du préambule, c'est pourquoi on ne peut pas composer du texte avec. On peut utiliser cette commande plus d'une fois ; les lignes de code successives sont exécutée dans l'ordre de passage à la commande. @node \AtEndDocument @findex \AtEndDocument @cindex fin document, crochet Synopsis : @example \AtEndDocument@{@var{code}@} @end example Sauvegarde @var{code} et l'exécute vers la fin du document. Plus précisément, il est exécuté lorsque @code{\end@{document@}} est exécuté, avant que la dernière page ne soit terminée et avant que tous environnements flottant restants soient traités. Si on désire d'une partie du code soit exécuté après ces deux traitements, alors il suffit d'inclure un @code{\clearpage} à l'endroit approprié du @var{code}. On peut utiliser cette commande plus d'une fois ; les lignes de code successives sont exécutée dans l'ordre de passage à la commande. @node enumerate @section @code{enumerate} @EnvIndex{enumerate} @cindex listes d'articles numérotés @cindex numérotés, listes d'articles Synopsis : @example \begin@{enumerate@} \item @var{article1} \item @var{article2} ... \end@{enumerate@} @end example L'environnement @code{enumerate} produit une liste numérotée d'articles. Le format du numéro en étiquette dépend de si cet environnement est imbriqué dans un autre ; voir plus bas. @findex \item La liste consiste en au moins un article. L'absence d'article cause l'erreur @LaTeX{} @samp{Something's wrong--perhaps a missing \item}. Chaque article est produit avec la commande @code{\item}. Cet exemple fait la liste des deux premiers coureurs à l'arrivée du marathon olympique de 1908 : @example \begin@{enumerate@} \item Johnny Hayes (USA) \item Charles Hefferon (RSA) \end@{enumerate@} @end example Les énumérations peuvent être imbriquées les unes dans les autres, jusqu'à une profondeur de quatre niveaux. Elles peuvent aussi être imbriquées au sein d'autres environnements fabriquant des paragraphes, tels que @code{itemize} (@pxref{itemize}) et @code{description} (@pxref{description}). Le format de l'étiquette produite dépend du niveau d'imbrication de la liste. Voici les valeurs par défaut de @LaTeX{} pour le format à chaque niveau d'imbrication (où 1 est le niveau le plus externe) : @enumerate @item numéro arabe suivi d'un point : @samp{1.}, @samp{2.}, @dots{} @item lettre en bas de casse et entre parenthèse : @samp{(a)}, @samp{(b)} @dots{} @item numéro romain en bas de casse suivi d'un point : @samp{i.}, @samp{ii.}, @dots{} @item lettre capitale suivie d'un point : @samp{A.}, @samp{B.}, @dots{} @end enumerate @findex \enumi @findex \enumii @findex \enumiii @findex \enumiv L'environnement @code{enumerate} utilise les compteurs @code{\enumi}, @dots{}, @code{\enumiv} (@pxref{Counters}). Si vous utilisez l'argument optionnel d'@code{\item} alors le compteur n'est pas incrémenté pour cet article (@pxref{\item}). @findex \labelenumi @findex \labelenumii @findex \labelenumiii @findex \labelenumiv L'environnement @code{enumerate} utilise les commandes de @code{\labelenumi} jusqu'à @code{\labelenumiv} pour produire l'étiquette par défaut. Ainsi, vous pouvez utiliser @code{\renewcommand} pour changer le format des étiquettes (@pxref{\newcommand & \renewcommand}). Par exemple, cette liste de premier niveau va être étiquetée avec des lettres capitales, en gras, non suivies point : @findex \Alph @r{exemple} @example \renewcommand@{\labelenumi@}@{\textbf@{\Alph@{enumi@}@}@} \begin@{enumerate@} \item eI \item bi: \item si: \end@{enumerate@} @end example Pour une liste des commandes comme @code{\Alph} utilisables pour formater le compteur d'étiquette voir @ref{\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol}. Pour plus ample information sur la personnalisation de la forme @c layout -> forme ? voir @ref{list}. De même, le paquetage @package{enumitem} est utile pour cela. @node eqnarray @section @code{eqnarray} @EnvIndex{eqnarray} @cindex équations, aligner @cindex aligner des équations @cindex @code{align} @r{environnement, d'@package{amsmath}} @cindex @package{amsmath} @r{paquetage, remplaçant @code{eqnarray}} @cindex @identity{Madsen, Lars} L'environnement @code{eqnarray} est obsolète. Il a des maladresses parmi lesquelles l'espacement qui est incohérent avec d'autres éléments mathématiques. (Voir l'article « Évitez @identity{eqnarray} ! »@: de @identity{Lars Madsen} (@url{http://tug.org/TUGboat/tb33-1/tb103madsen.pdf}). Les nouveaux documents devraient inclure le paquetage @package{amsmath} et utiliser les environnements d'affichage mathématique que celui-ci fournit, tels que @code{align}. On inclut une description uniquement pour être complet et pour pouvoir travailler avec d'anciens documents. Synopsis : @example \begin@{eqnarray@} @r{(ou @code{eqnarray*})} @var{formula1} \\ @var{formula2} \\ ... \end@{eqnarray@} @end example @findex \\ (for @code{eqnarray}) L'environnement @code{eqnarray} est utilisé pour afficher une séquence d'équations ou d'inégalités. Il est similaire à un environnement @code{array} à trois colonnes, avec des lignes consécutives séparées par @code{\\} et des articles consécutifs au sein d'une ligne séparé par une esperluette @code{&}. @findex \\* (pour @code{eqnarray}) @code{\\*} peut aussi être utilisé pour séparer les équations, avec sa signification normale de ne pas autoriser un saut de page à cette ligne. @findex \nonumber @cindex numéro d'équation, omettre Un numéro d'équation est placé sur chaque ligne à moins que cette ligne ait une commande @code{\nonumber}. Alternativement, la forme étoilé (en @code{*}) de l'environnement (@code{\begin@{eqnarray*@} ... \end@{eqnarray*@}}) omet la numérotation des équations entièrement, tout en faisant par ailleurs la même chose qu'@code{eqnarray}. @findex \lefteqn La commande @code{\lefteqn} est utilisée pour couper les longues formules sur plusieurs lignes. Elle compose son argument en hors texte et le justifie à gauche dans une boîte de largeur nulle. @node equation @section @code{equation} @EnvIndex{equation} @cindex équations, environnement pour @cindex formules, environnement pour Synopsis : @example \begin@{equation@} @var{texte mathématique} \end@{equation@} @end example Même chose que l'environnement @code{displaymath} (@pxref{displaymath}) à ceci près que @LaTeX{} place un numéro d'équation aligné sur la marge de droite. Le numéro d'équation est généré en utilisant le compteur @code{equation}. Il ne faut aucune ligne vide entre @code{\begin@{equation@}} et @code{\begin@{equation@}}, sinon @LaTeX{} dit qu'il manque une signe dollar. @PkgIndex{amsmath} Le paquetage @package{amsmath} comprend des moyens étendus pour l'affichage d'équations. Les nouveaux documents devraient inclure ce paquetage. @node figure @section @code{figure} @EnvIndex{figure} @cindex insérer des figures @cindex figures, insertion Synopsis : @example \begin@{figure@}[@var{placement}] @var{corpsfigure} \caption[@var{titreldf}]@{@var{texte}@} % optionnel \label@{@var{étiquette@}} % optionnel \end@{figure@} @end example @noindent ou : @example \begin@{figure*@}[@var{placement}] @var{corpsfigure} \caption[@var{titreldf}]@{@var{texte}@} % optionnel \label@{@var{étiquette@}} % optionnel \end@{figure*@} @end example Les figures sont de la matière qui ne fait pas partie du texte normal. Un exemple est de la matière qu'on ne peut pas avoir segmenté entre deux pages, comme un graphique. À cause de cela, @LaTeX{} ne compose pas les figures en séquence avec le texte normal, mais au lieu de cela les fait « flotter » jusqu'à un endroit convenable, tel que le haut de la page suivante (@pxref{Floats}). Le @var{corpsfigure} peut consister de graphiques importés (@pxref{Graphics}), de texte, de commandes @LaTeX{}, etc. Il est composé une @code{parbox} de largeur @code{\textwidth}. Pour les valeurs possibles de @var{placement} sont @code{h} pour « ici » (@samp{here} en anglais), @code{t} pour « en haut » (@samp{top}), @code{b} pour « en bas », et @code{p} pour sur un page séparée de flottants. Pour l'effet de ces options sur l'algorithme de placement des flottants, voir @ref{Floats}. La version étoilée @code{figure*} est utilisée quand un document est en mode double-colonne (@pxref{\twocolumn}). elle produit une figure qui s'étend sur les deux colonnes, au sommet de la page. Pour ajouter la possibilité de la placer à un bas de page voir la discussion de @var{placement} @code{b} dans @ref{Floats}. L'étiquette est optionnelle ; elle est utilisée pour les renvois (@pxref{Cross references}). @findex \caption La commande optionnelle @code{\caption} spécifie la légende @var{texte} pour la figure (@pxref{\caption}). La légende est numérotée par défaut. Si @var{titreldf} est présent, il est utilisé dans la liste des figures au lieu de @var{texte} (@pxref{Table of contents etc.}). Cet exemple fabrique une figure à partir d'un graphique. Il nécessite l'un des paquetages @file{graphics} ou @file{graphicx}. Le graphique, avec sa légende, est placé au sommet d'une page ou, s'il est rejeté à la fin du document, sur une page de flottants. @example \begin@{figure@}[t] \centering \includegraphics[width=0.5\textwidth]@{CTANlion.png@} \caption@{The CTAN lion, by Duane Bibby@} \end@{figure@} @end example @node filecontents @section @code{filecontents}: Écrire un fichier externe @EnvIndex{filecontents} @EnvIndex{filecontents*} @cindex fichier externe, écrire @cindex écrire un fichier externe Synopsis : @example \begin@{filecontents@}[@var{option}]@{@var{nomfichier}@} @var{texte} \end@{filecontents@} @end example @noindent ou @example \begin@{filecontents*@}[@var{option}]@{@var{nomfichier}@} @var{texte} \end@{filecontents*@} @end example Crée un fichier nommé @var{nomfichier} dans le répertoire courant (ou dans le répertoire de sortie s'il a été spécifié ; @pxref{output directory}) et y écrit @var{texte}. Par défaut un fichier déjà existant n'est pas écrasé. La version non étoilée de l'environnement @code{filecontent} préfixe le contenu du ficher créé d'une en-tête de commentaires @TeX{} ; voir l'exemple ci-dessous. La version étoilée @code{filecontent*} n'inclut par l'en-tête. Les options possibles sont : @table @code @item force @itemx overwrite @cindex @code{force}, option de @code{filecontents} @cindex @code{overwrite}, option de @code{filecontents} Écrase le fichier s'il existe. @item noheader @cindex @code{noheader}, option de @code{filecontents} Omet l'en-tête. Équivalent à utiliser @code{filecontents*}. @item nosearch @cindex @code{nosearch}, option de @code{filecontents} Vérifie uniquement si un fichier existe dans le répertoire courant (et le répertoire de sortie, s'il a été spécifié), non dans le chemin complet de recherche. @end table Ces options ont été ajoutées à la parution 2019 de @LaTeX{}. @cindex sources autonomes @cindex fichiers source, rendre autonomes Cet environnement peut être utilisé n'importe où dans le préambule, bien qu'il apparaisse souvent avant la commande @code{\documentclass}. Elle est classiquement utilisée pour créer un fichier @code{.bib} ou d'autre fichier de données similaire à partir du document source principale, de sorte à rendre le fichier source autonome. De même, il peut être utilisé pour créer un fichier personnalisé de style ou de classe, rendant ainsi encore le source autonome. Par exemple, ce document : @example \documentclass@{article@} \begin@{filecontents@}@{JH.sty@} \newcommand@{\monnom@}@{Jim Hef@{@}feron@} \end@{filecontents@} \usepackage@{JH@} \begin@{document@} Un article de \monnom. \end@{document@} @end example produit ce fichier @file{JH.sty} : @example %% LaTeX2e file `JH.sty' %% generated by the `filecontents' environment %% from source `test' on 2015/10/12. %% \newcommand@{\monnom@}@{Jim Hef@{@}feron@} @end example @node flushleft @section @code{flushleft} @EnvIndex{flushleft} @cindex justifier à gauche du texte, environnement pour @cindex texte fer à gauche, environnement pour @cindex texte ferré à gauche, environnement pour @cindex texte drapeau droit, environnement pour Synopsis : @example \begin@{flushleft@} @var{ligne1} \\ @var{ligne2} \\ ... \end@{flushleft@} @end example @findex \\ @r{'pour @code{flushleft})} L'environnement @code{flushleft} vous permet de créer un paragraphe ferré à gauche, c'est à dire consistant en lignes qui sont alignées sur la marge de gauche et en dentelures à droite comme un drapeau dont la hampe (fer du composeur) serait à gauche et les franges à droite. Si vous avez des lignes qui sont trop longues alors @LaTeX{} insère des sauts de ligne sans faire de césure ni dilater ou contracter les espaces inter-mot. Pour forcer un saut de ligne on utilise une double controblique, @code{\\}. Pour la forme déclarative, voir @ref{\raggedright}. L'exemple suivant crée une boîte de texte qui fait au plus 7,5cm de large, et dont le texte est fer à gauche et drapeau à droite. @example \noindent\begin@{minipage@}@{7.5cm@} \begin@{flushleft@} Une longue phrase que \LaTeX@{@} coupe à l'endroit approprié. \\ Et, une nouvelle ligne forcée par la double controblique. \end@{flushleft@} \end@{minipage@} @end example @menu * \raggedright:: Forme déclarative de l'environnement @code{flushleft}. @end menu @node \raggedright @subsection @code{\raggedright} @findex \raggedright @cindex texte drapeau droit @cindex texte ferré à gauche @cindex texte fer à gauche @cindex justifié à gauche du texte @cindex justification, drapeau droit Synopsis : @example @{\raggedright ... @} @end example @noindent ou : @example \begin@{@var{environnement}@} \raggedright ... \end@{@var{environnement}@} @end example Une déclaration qui a pour effet que les lignes sont ferrées sur la marge de gauche et drapeau sur la droite, c.-à-d.@: que les mots sont alignés sur la gauche comme sur le fer du composeur, et en dentelure comme les franges d'un drapeau à droite. Elle peut être utilisée au sein d'un @var{environnement} tel que @code{quote} ou d'une @code{parbox}. Pour la forme par environnement voir @ref{flushleft}. Contrairement à l'environnement @code{flushleft}, la commande @code{\raggedright} ne démarre pas un nouveau paragraphe ; elle change seulement la façon dont @LaTeX{} formate les unités de paragraphe. Pour affecter le format d'une unité de paragraphe, la portée de la déclaration doit contenir la ligne à blanc ou la commande @code{\end} qui termine l'unité de paragraphe. Dans l'exemple ci-après @code{\raggedright} dans la deuxième colonne empêche @LaTeX{} de faire une composition très maladroite pour faire rentrer le texte dans une colonne étroite. Notez que @code{\raggedright} est au sein d'accolades @code{@{...@}} pour borner son effet. @example \begin@{tabular@}@{rp@{5cm@}@} Équipe alpha &@{\raggedright Cette équipe fait le travail réel.@} \\ Équipe bêta &@{\raggedright Cette équipe assure que le système de refroidissement ne manque jamais d'eau.@} \\ \end@{tabular@} @end example @node flushright @section @code{flushright} @EnvIndex{flushright} @cindex texte drapeau gauche, environnement pour @cindex justifier à droite, environnement pour @example \begin@{flushright@} @var{ligne1} \\ @var{ligne2} \\ ... \end@{flushright@} @end example @findex \\ @r{(pour @code{flushright})} L'environnement @code{flushright} vous permet de créer un paragraphe ferré à droite et drapeau gauche, c.-à-d.@: consistant de lignes qui sont alignées sur la marge de droite (fer à droite) et en dentelures (drapeau) sur la marge de gauche. Si vous avez des lignes qui sont trop longues pour entrer entre les marges, alors @LaTeX{} insère des sauts de ligne sans faire de césure ni dilater ou contracter les espaces inter-mot. Pour forcer un saut de ligne on utilise une double controblique, @code{\\}. Pour la forme déclarative, voir @ref{\raggedleft}. Pour un exemple en relation avec cet environnement, voir @ref{flushleft}, où il suffit mutatis mutandis de changer @code{flushright} en @code{flushleft}. @menu * \raggedleft:: Forme déclarative de l'environnement @code{flushright}. @end menu @node \raggedleft @subsection @code{\raggedleft} @findex \raggedleft @cindex texte drapeau gauche @cindex justification, drapeau gauche @cindex justifier le texte à droite Synopsis : @example @{\raggedleft ... @} @end example @noindent ou @example \begin@{@var{environnement}@} \raggedleft ... \end@{@var{environnement}@} @end example Une déclaration qui a pour effet que les lignes sont ferrées sur la marge de droite et drapeau sur la gauche, c.-à-d.@: que les mots sont alignés sur la droite comme sur le fer du composeur, et en dentelure comme les franges d'un drapeau à gauche. Elle peut être utilisée au sein d'un @var{environnement} tel que @code{quote} ou d'une @code{parbox}. Pour la forme par environnement voir @ref{flushleft}. Contrairement à l'environnement @code{flushright}, la commande @code{\raggedleft} ne démarre pas un nouveau paragraphe ; elle change seulement la façon dont @LaTeX{} formate les unités de paragraphe. Pour affecter le format d'une unité de paragraphe, la portée de la déclaration doit contenir une ligne à blanc ou la commande @code{\end} qui termine l'unité de paragraphe. Pour un exemple en relation avec cet environnement, voir @ref{\raggedright}, où il suffit mutatis mutandis de changer @code{\raggedright} en @code{\raggedleft}. @node itemize @section @code{itemize} @EnvIndex{itemize} @findex \item @cindex listes d'articles @cindex listes non ordonnées @cindex listes à puces Synopsis : @example \begin@{itemize@} \item[@var{étiquette optionnelle du 1er article}] @var{texte du 1er article} \item[@var{étiquette optionnelle du 2e article}] @var{texte du 2e article} ... \end@{itemize@} @end example L'environnement @code{itemize} produit une @dfn{liste non ordonnée}, qu'on appelle parfois liste à puces. Il doit y avoir au moins une commande @code{\item} au sein de l'environnement ; sans quoi @LaTeX{} produit l'erreur @samp{Something's wrong--perhaps a missing \item}. L'exemple suivant donne une liste à deux articles. @example \begin@{itemize@} \item Esquisse au crayon et aquarelle par Cassandra \item Portrait Rice \end@{itemize@} @end example @noindent Par défaut --- sans charger par ex.@: le paquetage @package{babel} avec une autre langue que USenglish --- dans une liste au premier niveau d'imbrication l'étiquette est rendue par une puce, @bullet{}. Le format des étiquettes dépend du niveau d'imbrication ; voir plus bas. @findex \item On démarre les articles de liste avec la commande @code{\item} (@pxref{\item}). Si vous passez à @code{\item} un argument optionnel en le faisant suivre de crochets, comme dans @code{\item[@var{étiquette optionnelle}]}, alors par défaut @var{étiquette optionnelle} apparaît en gras et aligné à droite, de sorte qu'elle peut s'étendre dans la marge de gauche. Pour des étiquettes alignées à gauche voir l'environnement @ref{description}. À la suite @code{\item} se trouve le texte que l'article qui peut être vide ou contenir plusieurs paragraphes. Les listes non ordonnées peuvent être imbriquées l'une dans l'autre, sur jusqu'à quatre niveaux de profondeur. Elles peuvent aussi être imbriquées avec d'autre environnements fabriquant des paragraphes, comme @code{enumerate} (@pxref{enumerate}). @findex \labelitemi @findex \labelitemii @findex \labelitemiii @findex \labelitemiv @anchor{itemize labelitemi} @anchor{itemize labelitemii} @anchor{itemize labelitemiii} @anchor{itemize labelitemiv} L'environnement @code{itemize} utilise les commandes de @code{\labelitemi} jusqu'à @code{\labelitemiv} pour produire les étiquettes par défaut (notez la convention que le nombre romain en bas de casse à la fin du nom de la commande indique le niveau d'imbrication). Voici les marques de chaque niveau : @enumerate @item @bullet{} (puce, issue de @code{\textbullet}) @item @b{-@w{-}} (tiret demi-cadratin gras, issu du @code{\normalfont\bfseries\textendash}) @item * (astérisque, issu de @code{\textasteriskcentered}) @iftex @item @math{\cdot} (point centré verticalement, issu de @code{\textperiodcentered}) @end iftex @ifnottex @item . (point centré verticalement, rendu ici comme un point final, issu de @code{\textperiodcentered}) @end ifnottex @end enumerate @c vincentb1 cette information n'est pas dans l'original, vérifiez avec Karl : Si vous utilisez le paquetage @package{babel} avec la langue @code{french}, alors il y a des tirets pour tous les niveaux comme c'est l'habitude des Français. Utilisez @code{\renewcommand} pour changer les étiquettes. Par exemple, pour que le premier niveau utilise des losanges : @example \renewcommand@{\labelitemi@}@{$\diamond$@} @end example @findex \leftmargin @findex \leftmargini @findex \leftmarginii @findex \leftmarginiii @findex \leftmarginiv @findex \leftmarginv @findex \leftmarginvi @anchor{itemize leftmargin} @anchor{itemize leftmargini} @anchor{itemize leftmarginii} @anchor{itemize leftmarginiii} @anchor{itemize leftmarginiv} @anchor{itemize leftmarginv} @anchor{itemize leftmarginvi} Les paramètres de @code{\leftmargini} jusqu'à @code{\leftmarginvi} définissent la distance entre la marge de gauche de l'environnement susjacent et la marge de gauche de la liste. (On utilise aussi la convention de nommage de la commande avec un nombre romain en bas de casse à la fin pour désigner le niveau d'imbrication). Les valeurs par défaut sont : @code{2.5em} pour le niveau 1 (@code{2em} en mode deux-colonnes), @code{2.2em} pour le niveau 2, @code{1.87em} pour le niveau 3 et @code{1.7em} pour le niveau 4, avec des valeurs plus petites pour les niveaux plus profondément imbriqués. @PkgIndex{enumitem} Pour les autres environnements majeurs de listes à étiquettes de @LaTeX{}, voir @ref{description} et @ref{enumerate}. Les environnements @code{itemize}, @code{enumerate} et @code{description} utilisent les mêmes paramètres de contrôle de la disposition des listes. Pour leur description, y compris les valeurs par défaut, ainsi que la personnalisation de la disposition, voir @ref{list}. Le paquetage @package{enumitem} est utile pour personnaliser les listes. Dans cet exemple on réduit grandement l'espace de marge pour la liste à puces la plus externe : @example \setlength@{\leftmargini@}@{1.25em@} % valeur par défaut 2.5em @end example @c xx TODO vérifier que tout cela se retouve bien dans node list. @ignore Quelques paramètres qui affectent le formatage des listes : @ftable @code @item \itemindent Renfoncement supplémentaire avant chaque articles dans une liste ; la valeur par défaut est zéro. @item \labelsep Espace entre l'étiquette et le texte d'un article ; la valeur par défaut est @samp{.5em}. @item \labelwidth Largeur de l'étiquette ; la valeur par défaut est @samp{2em}, ou @samp{1.5em} en mode deux-colonnes. @item \listparindent Renfoncement supplémentaire ajoutée aux paragraphes suivants à commencer par le second au sein d'un article de liste ; la valeur par défaut est @samp{0pt}. @item \rightmargin Distance horizontale entre la marge de droite de la liste et l'environnement susjacent ; la valeur par défaut est @samp{0pt}, sauf à l'intérieur des environnements @code{quote}, @code{quotation}, et @code{verse}, où elle est réglée pour être égale à @code{\leftmargin}. @end ftable Paramètres affectant l'espacement vertical entre les articles de liste (plutôt relâché, par défaut). @ftable @code @item \itemsep Espace vertical entre les articles. La valeur par défaut est @code{2pt plus1pt minus1pt} pour les documents en @code{10pt}, @code{3pt plus2pt minus1pt} pour ceux en @code{11pt}, et @code{4.5pt plus2pt minus1pt} pour ceux en @code{12pt}. @item \parsep Espace vertical supplémentaire entre les paragraphes au sein d'un article de liste. Par défaut vaut la même chose que @code{\itemsep}. @item \topsep Espace vertical entre le premier article et le paragraphe précédent. Pour les listes au niveau le plus haut, la valeur par défaut est @code{8pt plus2pt minus4pt} pour les documents en @code{10pt}, @code{9pt plus3pt minus5pt} pour ceux en @code{11pt}, et @code{10pt plus4pt minus6pt} pour ceux en @code{12pt}. Ces valeurs sont réduites pour les listes avec au moins un niveau d'imbrication. @item \partopsep Espace supplémentaire ajouté à @code{\topsep} quand l'environnement de liste démarre un paragraphe. La valeur par défaut est @code{2pt plus1pt minus1pt} pour les documents en @code{10pt}, @code{3pt plus1pt minus1pt} pour ceux en @code{11pt}, et @code{3pt plus2pt minus2pt} pour ceux en @code{12pt}. @end ftable @end ignore @findex \parskip @r{exemple} En particulier pour les listes avec des articles courts, il peut être désirable d'élider l'espace entre les articles. Voici un exemple définissant un environnement @code{itemize*} sans espacement supplémentaire entre les articles, ni entre les paragraphes au sein d'un seul article (@code{\parskip} n'est pas spécifique aux listes, @pxref{\parindent & \parskip}): @example \newenvironment@{itemize*@}% @{\begin@{itemize@}% \setlength@{\itemsep@}@{0pt@}% \setlength@{\parsep@}@{0pt@}@}% \setlength@{\parskip@}@{0pt@}@}% @{\end@{itemize@}@} @end example @node letter @section environnement @code{letter}: écrire des lettres postales @EnvIndex{letter} Cet environnement est utilisé pour créer des lettres. @xref{Letters}. @node list @section @code{list} @EnvIndex{list} @cindex listes d'articles, générique Synopsis : @example \begin@{list@}@{@var{étiquetage}@}@{@var{espacement}@} \item[@var{étiquette optionnelle du premier article}] texte du premier article \item[@var{étiquette optionnelle du deuxième article}] texte du deuxième aticle ... \end@{list@} @end example L'environnement @code{list} est un environnement générique qui est utilisé pour construire des listes plus spécialisées. On l'utilise la plupart du temps pour créer des listes via les environnements @code{description}, @code{enumerate}, et @code{itemize} (@pxref{description}, @ref{enumerate}, et @ref{itemize}). Par ailleurs, beaucoup d'environnements standards de @LaTeX{} qui visuellement ne sont pas des listes sont construits en utilisant @code{list}, ceci comprend @code{quotation}, @code{quote}, @code{center}, @code{verbatim}, et bien d'autres (@pxref{quotation & quote}, @pxref{center}, @pxref{flushright}). Ici, on décrit l'environnement @code{list} en définissant un nouvel environnement personnalisé. @example \newcounter@{compteurlistenommage@} % numérotes les articles \newenvironment@{nommage@} @{\begin@{list@} @{Article~\Roman@{compteurlistenommage@}.@} % argument d'étiquetage @{\usecounter@{compteurlistenommage@} % argument d'espacement \setlength@{\leftmargin@}@{3.5em@}@} % ...suite argument d'espacement @} @{\end@{list@}@} \begin@{nommage@} \item Apparaît comme « Article~I. » \item[Étiquette spéciale.] Apparaît comme « Étiquette spéciale. » \item Apparaît comme « Article~II. » \end@{nommage@} @end example L'argument obligatoire @var{étiquetage}, qui est le premier argument de l'environnement @code{list}, spécifie comment les articles doivent être étiquetés par défaut. Il peut contenir du texte et des commandes @LaTeX{}, comme dans l'exemple précédent où il contient à la fois @samp{Article} et @samp{\Roman@{@dots{}@}}. @LaTeX{} forme l'étiquette en mettant l'argument @var{étiquetage} dans une boîte de largeur @code{\labelwidth}. Si l'étiquette est plus large que cela, la matière supplémentaire s'étend sur la droite. Lorsque vous fabriquez une instance de @code{list} vous pouvez l'emporter sur l'étiquetage par défaut en donnant à @code{\item} un argument optionnel avec des crochets et le texte, comme dans l'exemple précédent @code{\item[Étiquette spéciale.]} ; @pxref{\item}. Le second argument obligatoire @var{espacement} prend une liste de commandes. L'une de celle qu'on y retrouve est @code{\usecounter@{@var{nomcompteur}@}} (@pxref{\usecounter}). Utilisez la pour dire à @LaTeX{} de numéroter les articles en utilisant le compteur fourni. Ce compteur est remis à zéro chaque fois que @LaTeX{} entre dans l'environnement, et le compteur est incrémenté par un chaque fois que @LaTeX{} rencontre une commande @code{\item}. @findex \makelabel Une autre commande qu'on retrouve dans @var{espacement} est @code{\makelabel}, pour construire la boîte de l'étiquette. Par défaut elle positionne le contenu fer à droite. Elle prend un argument, l'étiquette. Elle compose son contenu en mode LR. Un exemple de changement de sa définition consiste dans l'exemple précédent @code{nommage} à ajouter avant la définition de l'environnement @code{\newcommand@{\namedmakelabel@}[1]@{\textsc@{#1@}@}}, et entre la commande @code{\setlength} et la parenthèse clôturant l'argument @var{espacement} à ajouter aussi @code{\let\makelabel\namedmakelabel}. Ceci composera les étiquettes en petites capitales. De même, en remplaçant cette seconde ligne de code par @code{\let\makelabel\fbox} on met les étiquettes dans une boîte encadrée. Ci-après voici un autre exemple de la commande @code{\makelabel}, dans la définition de l'environnement @code{etiquetterouge}. De même on trouve souvent au sein de @var{espacement} des commandes pour redéfinir l'espacement de la liste. Ci dessous on listes les paramètres d'espacement et leur valeurs par défaut. (Il se peut que les valeurs par défaut pour les environnements dérivés tels que @code{itemize} soient différentes des valeurs exposées ici). Voir aussi la figure qui suit la liste. Chaque paramètre est une longueur (@pxref{Lengths}). Les espaces verticaux sont d'ordinaire des longueurs élastiques, avec une composante en @code{plus} ou en @code{minus}, pour donner à @TeX{} de la flexibilité dans le réglage de la page. On change chaque paramètre avec une commande du genre de as @code{\setlength@{itemsep@}@{2pt plus1pt minus1pt@}}. Pour obtenir certains effets, ces longueurs doivent être mise à zéro, ou à une valeur négative. @ftable @code @item \itemindent @anchor{list itemindent} Espace supplémentaire horizontal de renfoncement, ajouté à de @code{leftmargin}, de la première ligne de chaque article. Sa valeur par défaut est @code{0pt}. @item \itemsep @anchor{list itemsep} Espace vertical entre les articles, ajouté à @code{\parsep}. Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes de @LaTeX{} @samp{article}, @samp{book}, et @samp{report} à la taille de 10 point sont : @code{4pt plus2pt minus1pt}, @code{\parsep} (c.-à-d.@: @code{2pt plus1pt minus1pt}), et @code{\topsep} (c.-à-d.@: @code{2pt plus1pt minus1pt}). Les valeurs par défaut à 11 points sont : @code{4.5pt plus2pt minus1pt}, @code{\parsep} (c.-à-d.@: @code{2pt plus1pt minus1pt}), et @code{\topsep} (c.-à-d.@: @code{2pt plus1pt minus1pt}). Les valeurs par défaut à 12 points sont : @code{5pt plus2.5pt minus1pt}, @code{\parsep} (c.-à-d.@: @code{2.5pt plus1pt minus1pt}), et @code{\topsep} (c.-à-d.@: @code{2.5pt plus1pt minus1pt}). @item \labelsep @anchor{list labelsep} Espace horizontal entre l'étiquette et le texte d'un article. La valeur par défaut pour les classes @LaTeX{} @samp{article}, @samp{book}, et @samp{report} est de @code{0.5em}. @item \labelwidth @anchor{list labelwidth} Largeur horizontale. La boîte contenant l'étiquette est nominalement de cette largeur. Si @code{\makelabel} renvoie un texte qui est plus large que cela, alors le renfoncement de la première ligne de l'article sera augmenté pour créer l'espace nécessaire à cette matière supplémentaire. Si @code{\makelabel} renvoie un texte de largeur inférieur ou égale à @code{\labelwidth} alors le comportement par défaut de @LaTeX{} est que l'étiquette est composé fer à droite dans une boîte de cette largeur. Le bord de gauche de la boîte de l'étiquette est à @code{\leftmargin}+@code{\itemindent}-@code{\labelsep}-@code{\labelwidth} de la marge de gauche de l'environnement enveloppant. La valeur par défaut pour les classes @LaTeX{} @samp{article}, @samp{book}, et @samp{report} pour les listes de premier niveau vaut @code{\leftmargini}-@code{\labelsep}, (c.-à-d.@: @code{2em} en mode à une colonne et @code{1.5em} en mode deux-colonnes). Au deuxième niveau, c'est @code{\leftmarginii}-@code{\labelsep}, et au troisième niveau @code{\leftmarginiii}-@code{\labelsep}. Ces définitions ont pour effet que le bord de gauche de l'étiquette coïncide avec la marge de gauche de l'environnement enveloppant. @item \leftmargin @anchor{list leftmargin} Espace horizontal entre la marge de gauche de l'environnement susjacent (ou la marge de gauche de la page pour une liste de premier niveau), et la marge de gauche de cette liste. Doit être positif ou nul. Dans les classes de document @LaTeX{} standardes, ce paramètre est réglé à la valeur @code{\leftmargini} pour une liste de premier niveau, alors que pour une liste de deuxième niveau, c'est à dire imbriquée dans une liste de premier niveau, il est réglé à @code{\leftmarginii}. Pour les listes aux niveaux d'imbrication suivants les valeurs de @code{\leftmarginiii} à @code{\leftmarginvi} sont utilisées. (Imbriquer des listes au delà de cinq niveaux produit le message d'erreur @samp{Too deeply nested}). Les valeurs par défaut des trois premiers niveaux dans les classes @LaTeX{} @samp{article}, @samp{book}, et @samp{report} sont les suivantes : @code{\leftmargini} vaut @code{2.5em} (ou @code{2em} en mode deux-colonnes), @code{\leftmarginii} vaut @code{2.2em}, et @code{\leftmarginiii} vaut @code{1.87em}. @item \listparindent @cindex débord Espace horizontal de renfoncement supplémentaire, au delà de @code{\leftmargin}, pour le deuxième paragraphe et les suivants au sein d'un article de liste. Une valeur négative produit un @dfn{débord}, c.-à-d.@: un retrait sur la gauche. Sa valeur par défaut est @code{0pt}. @item \parsep @anchor{list parsep} Espace vertical entre les paragraphes d'un article. Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes @LaTeX{} @samp{article}, @samp{book} et @samp{report} à la taille de 10 point sont : @code{4pt plus2pt minus1pt}, @code{2pt plus1pt minus1pt}, and @code{0pt}. La valeurs par défaut à la taille de 11 point sont : @code{4.5pt plus2pt minus1pt}, @code{2pt plus1pt minus1pt}, et @code{0pt}. La valeurs par défaut à la taille de 12 point sont : @code{5pt plus2.5pt minus1pt}, @code{2.5pt plus1pt minus1pt}, et @code{0pt}. @item \partopsep @anchor{list partopsep} Espace vertical ajouté, en plus de @code{\topsep}+@code{\parskip}, en haut et en bas de l'environnement tout entier lorsque la liste considérée est précédée d'une ligne à blanc. (Une ligne à blanc dans le source @LaTeX{} avant la liste change l'espacement à la fois en haut et en bas de la liste ; que la ligne suivant la liste soit à blanc est sans importance). Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes @LaTeX{} @samp{article}, @samp{book}, et @samp{report} à la taille de point sont : @code{2pt plus1 minus1pt}, @code{2pt plus1pt minus1pt}, et @code{1pt plus0pt minus1pt}. Les valeurs par défaut à la taille de 11 point sont : @code{3pt plus1pt minus1pt}, @code{3pt plus1pt minus1pt}, et @code{1pt plus0pt minus1pt}). Les valeurs par défaut à la taille de 12 point sont : @code{3pt plus2pt minus3pt}, @code{3pt plus2pt minus2pt}, et @code{1pt plus0pt minus1pt}. @item \rightmargin @anchor{list rightmargin} Espace horizontal entre la marge de droite de la liste et la marge de droite de l'environnement l'englobant. Vaut par défaut @code{0pt}. Doit être positif ou nul. @item \topsep @anchor{list topsep} Espace vertical ajouté aussi bien au haut qu'au bas de la liste, en plus de @code{\parskip} (@pxref{\parindent & \parskip}). Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes @LaTeX{} @samp{book}, et @samp{report} à la taille de 10 point sont : @code{8pt plus2pt minus4pt}, @code{4pt plus2pt minus1pt}, and @code{2pt plus1pt minus1pt}. Les valeurs par défaut à la taille de 11 point sont : @code{9pt plus3pt minus5pt}, @code{4.5pt plus2pt minus1pt}, and @code{2pt plus1pt minus1pt}. Les valeurs par défaut à la taille de 12 point sont : @code{10pt plus4pt minus6pt}, @code{5pt plus2.5pt minus1pt}, et @code{2.5pt plus1pt minus1pt}. @end ftable La figure suivante illustre les distances horizontales et verticales. @float @image{latex2e-figures/list,3.21in,,,.png} @end float Les longueurs illustrées sont listées ci-dessous. La relation clef est que le bord droit du crochet pour @var{h1} est à la même position horizontale que le bord droit du crochet pour @var{h4}, de sorte que le bord de gauche de la boîte de l'étiquette est à @var{h3}+@var{h4}-(@var{h0}+@var{h1}). @table @var @item v0 vaut @math{@code{@\topsep} + @code{@\parskip}} si l'environnement @code{list} ne commence pas un nouveau paragraphe, et @code{\topsep}+@code{\parskip}+@code{\partopsep} sinon @item v1 @code{\parsep} @item v2 @code{\itemsep}+@code{\parsep} @item v3 Même valeur que @var{v0}. (Cet espace est affecté selon qu'une ligne à blanc apparaît dans le source au dessus de l'environnement ; la présence d'une ligne à blanc au dessous de l'environnement est sans effet). @item h0 @code{\labelwidth} @item h1 @code{\labelsep} @item h2 @code{\listparindent} @item h3 @code{\leftmargin} @item h4 @code{\itemindent} @item h5 @code{\rightmargin} @end table Les marges de gauche et de droite de la liste, affichées ci-dessus comme @var{h3} et @var{h5}, sont exprimées relativement à celles fournies par l'environnement englobant, ou par rapport aux marges de la page pour une liste au niveau le plus externe. La largeur de ligne utilisée pour la composition des articles de la liste est @code{\linewidth} (@pxref{Page layout parameters}). Par exemple, réglez la marge de gauche de la liste à un quart de la distance entre les marges de gauche et de droite de l'environnement englobant avec @code{\setlength@{\leftmargin@}@{0.25\linewidth@}}. Les sauts de page au sein d'une structure de liste sont contrôlés par les paramètres ci-dessous. Pour chacun d'eux, la valeur par défaut de @LaTeX{} est @code{-\@@lowpenalty}, c.-à-d.@: @code{-51}. Comme c'est négatif, cela encourage d'une certaine façon un saut de page à tout endroit. On peut changer cela avec un réglage de, par ex., @code{\@@beginparpenalty=9999} ; une valeur de 10000 interdit une saut de page. @ftable @code @item \@@beginparpenalty La pénalité de saut de page pour un saut avant la liste (par défaut @code{-51}). @item \@@itempenalty La pénalité pour un saut de page avant un article de liste (par défaut @code{-51}). @item \@@endparpenalty La pénalité pour un saut de page après une liste (par défaut @code{-51}). @end ftable @PkgIndex{enumitem} Le paquetage @package{enumitem} est utile pour personnaliser les listes. Dans l'exemple suivant les étiquettes sont en rouge. Elles sont numérotées, et le bord gauche des étiquettes est aligné avec le bord gauche du texte des articles. @xref{\usecounter}. @example \usepackage@{color@} \newcounter@{cnt@} \newcommand@{\makeredlabel@}[1]@{\textcolor@{red@}@{#1.@}@} \newenvironment@{redlabel@} @{\begin@{list@} @{\arabic@{cnt@}@} @{\usecounter@{cnt@} \setlength@{\labelwidth@}@{0em@} \setlength@{\labelsep@}@{0.5em@} \setlength@{\leftmargin@}@{1.5em@} \setlength@{\itemindent@}@{0.5em@} % vaut \labelwidth+\labelsep \let\makelabel=\makeredlabel @} @} @{\end@{list@}@} @end example @menu * \item:: Un article dans une liste. * trivlist:: Une forme restreinte de @code{list}. @end menu @node \item @subsection @code{\item}: Une entrée dans une liste Synopsis : @example \item texte de l'article @end example @noindent ou @example \item[@var{étiquette optionnelle}] texte de l'article @end example Un entrée dans une liste. Les entrées sont préfixées par une étiquette, dont la valeur par défaut dépend du type de liste. Parce que l'argument optionnel @var{étiquette optionnelle} est entouré de crochets (@code{[} et @code{]}), pour utiliser des crochets au sein de l'argument optionnel vous devez les cacher entre accolades, comme dans @code{\item[Crochet fermant, @{]@}]}. De même, pour utiliser un crochet ouvrant comme premier caractère du texte d'un article, cachez le aussi au sein d'accolade. @xref{@LaTeX{} command syntax}. Dans cet exemple la liste @code{enumerate} a deux articles qui utilise l'étiquette par défaut et une qui utilise l'étiquette optionnelle. @example \begin@{enumerate@} \item Moe \item[sometimes] Shemp \item Larry \end@{enumerate@} @end example Le premier article est étiqueté @samp{1.}, le deuxième article est étiqueté @samp{sometimes}, et le troisième article est étiqueté @samp{2.} (notez que, à cause de l'étiquette optionnelle dans le second article, le troisième article ne reçoit pas l'étiquette @samp{3.}). @node trivlist @subsection @code{trivlist}: Une forme restreinte de @code{list} Synopsis : @example \begin@{trivlist@} ... \end@{trivlist@} @end example Une version restreinte de l'environnement @code{list} dans laquelle les marges sont sans renfoncement et @code{\item} sans l'argument optionnel ne produit pas de texte. Elle est utilisée le plus souvent au sein de macros, de sorte à définir un environnement où la commande @code{\item} fait partie de la définition de l'environnement. Par exemple, l'environnement @code{center} est défini pour l'essentiel comme ceci : @example \newenvironment@{center@} @{\begin@{trivlist@}\centering\item\relax@} @{\end@{trivlist@}@} @end example Utiliser @code{trivlist} de la sorte permet à la macro d'hériter du code mutualisé : combiner l'espace vertical provenant de deux environnements adjacents ; détecter si le texte suivant l'environnement doit être considéré comme un nouveau paragraphe ou la suite du paragraphe précédent ; ajuster les marges de gauche et de droit pour d'éventuels environnements de liste imbriqués. En particulier, @code{trivlist} utilise les valeurs courantes des paramètres de liste (@pxref{list}), à ceci près que @code{\parsep} est réglé à la valeur de @code{\parskip}, et que @code{\leftmargin}, @code{\labelwidth}, et @code{\itemindent} sont réglés à zéro. Cet exemple produit les articles comme deux paragraphes, à ceci près que (par défaut) ils n'ont pas de renfoncement de paragraphe et sont séparés verticalement. @example \begin@{trivlist@} \item C'est un fameux trois-mâts, fin comme un oiseau \item Hisse et ho, Santiano. \end@{trivlist@} @end example @node math @section @code{math} @EnvIndex{math} @cindex formules en ligne Synopsis : @example \begin@{math@} @var{maths} \end@{math@} @end example @findex $ @r{en ligne, math} @findex \(...\) @r{en ligne, math} L'environnement @code{math} insère les @var{maths} donnés au sein du texte en cours. @code{\(...\))} et @code{$...$} sont des synonymes. @xref{Math formulas}. @node minipage @section @code{minipage} @EnvIndex{minipage} @cindex minipage, créer une Synopsis : @example \begin@{minipage@}@{@var{largeur}@} @var{matière} \end@{minipage@} @end example @noindent ou @example \begin@{minipage@}[@var{position}][@var{hauteur}][@var{pos-interne}]@{@var{largeur}@} @var{matière} \end@{minipage@} @end example Place @var{matière} dans une boîte qui est @var{largeur} de large. C'est comme une version réduite d'une page ; elle peut contenir ses propres notes en bas de page, listes à puces, etc. (Il y a quelques restrictions, notamment qu'elle ne peut pas avoir de flottants). Cette boîte ne peut pas être coupée sur plusieurs pages. Ainsi @code{minipage} est similaire à la commande @code{\parbox} (@pxref{\parbox}), mais contrairement à @code{\parbox}, d'autres environnements de production de paragraphe peuvent être utilisés au sein d'une minipage. Cet exemple fait 7,5cm de large, et comprend deux paragraphes. @example \begin@{minipage@}@{7.5cm@} Stephen Kleene fut un fondateur de la théorie de la récursivité. Il fut l'élève de Church, l'auteur de trois textes qui firent autorité, et le président de l'Association for Symbolic Logic, et il fut récompensé par la National Medal of Science. \end@{minipage@} @end example @noindent Voir plus bas pour une discussion sur le renfoncement de paragraphe au sein d'une @code{minipage}. L'argument obligatoire @var{largeur} est une longueur rigide (@pxref{Lengths}). Il donne la largeur de la boîte dans laquelle @var{matière} est composée. Il y a trois arguments optionnels, @var{position}, @var{hauteur}, et @var{pos-interne}. Il n'est pas nécessaire de fournir les trois à la fois. Par exemple, obtenez les valeurs par défaut pour @var{position} et réglez @var{hauteur} avec @code{\begin@{minipage@}[c][2.54cm]@{\columnwidth@} @var{matière} \end@{minipage@}}. (Obtenez la hauteur naturelle avec un argument vide, @code{[]}). L'argument optionnel @var{position} gouverne la façon dont la @code{minipage} s'aligne verticalement avec la matière l'entourant. @table @code @item c @c xx Clarify what it means when adjacent text lines do not have aligned @c vertical center with each other (Synonyme @code{m}) Valeur par défaut. Positionne la @code{minipage} de sorte que son centre vertical soit aligné avec le centre des lignes de texte adjacentes. @item t @findex \vtop @r{@value{PlainTeX}} Aligne la ligne du haut de la @code{minipage} sur la ligne de base du texte l'entourant (comme @code{\vtop} en @value{PlainTeX}). @item b @findex \vbox @r{@value{PlainTeX}} Aligne la ligne du bas de @code{minipage} avec la ligne de base du texte l'entourant (comme @code{\vbox} en @value{PlainTeX}). @end table Pour voir l'effet de ces options, comparez le résultat de la compilation de @example ---\begin@{minipage@}[c]@{0.25in@} first\\ second\\ third \end@{minipage@} @end example @noindent avec ce qui se passe en remplaçant @code{c} par @code{b} ou @code{t}. L'argument optionnel @var{hauteur} est une longueur rigide (@pxref{Lengths}). Il règle la hauteur de la @code{minipage}. Vous pouvez donner n'importe quelle valeur supérieure, égale ou inférieure à la hauteur naturelle de la @code{minipage} sans que @LaTeX{} ne produise une erreur ou un avertissement. Vous pouvez aussi la régler à une hauteur de valeur nulle ou négative. L'argument optionnel final @var{pos-interne} contrôle la disposition de @var{matière} au sein de la boîte. Voici les valeurs possibles (la valeur par défaut est la valeur de l'argument @var{position}). @table @code @item t Place @var{matière} en haut de la boîte. @item c Centre @var{matière} verticalement. @item b Place @var{matière} en bas de la boîte. @item s Dilate @var{matière} verticalement ; elle doit contenir de l'espace dilatable verticalement. @end table L'argument @var{pos-interne} a un sens quand l'option @var{hauteur} est réglée à une valeur supérieure à la hauteur naturelle de la @code{minipage}. Pour voir l'effet des options, exécutez l'exemple suivant avec les différents choix possibles au lieu de @code{b}. @example Texte avant \begin@{center@} ---\begin@{minipage@}[c][8cm][b]@{0.25\textwidth@} premier\\ deuxième\\ troisième \end@{minipage@} \end@{center@} Texte après @end example @cindex renfoncement des paragraphes, au sein d'une minipage @cindex paragraphes, renfoncement au sein d'une minipage @findex \parindent Par défaut, les paragraphes ne sont pas renfoncés au sein d'un environnement @code{minipage}. Vous pouvez restaurer le renfoncement avec une commande telle que @code{\setlength@{\parindent@}@{1pc@}} placé au début de @var{matière}. @cindex notes en bas de page au sein des figures @cindex figures, notes en bas de page au sein des Les notes en bas de page au sein d'un environnement @code{minipage} sont gérées d'une façon qui est particulièrement utile pour mettre des notes en bas de page dans des figures ou des tableaux. Une commande @code{\footnote} ou @code{\footnotetext} met la note en bas de page au bas de la minipage au lieu de la mettre au bas de la page, et elle utilise le compteur @code{\mpfootnote} au lieu du compteur ordinaire @code{footnote} (@pxref{Counters}). L'exemple ci-dessous place la note argument de @code{\footnote} en bas de la table, et non en bas de la page. @example \begin@{center@} % centre la minipage sur la ligne \begin@{minipage@}@{6.5cm@} \begin@{center@} % centre la table au sein de la minipage \begin@{tabular@}@{ll@} \textsc@{Monarque@} &\textsc@{Règne@} \\ \hline Elizabeth II &63 ans\footnote@{à ce jour@} \\ Victoria &63 ans \\ George III &59 ans \end@{tabular@} \end@{center@} \end@{minipage@} \end@{center@} @end example Si vous imbriquez des minipages, alors il y a une bizarrerie dans l'utilisation des notes @code{\footnote}. Les notes apparaissent au bas du texte terminé par la prochaine @code{\end@{minipage@}} ce qui n'est peut-être pas leur place logique. L'exemple suivant place un tableau de données côte à côte d'un graphique. Ils sont verticalement centrés. @PkgIndex{siunitx} @example % siunitx permet d'avoir le type de colonne S dans les tableaux, % pour l'alignement sur le séparateur décimal, réglé comme virgule. \usepackage[output-decimal-marker=@{,@}]@{siunitx@} \newcommand*@{\vcenteredhbox@}[1]@{\begin@{tabular@}@{@@@{@}c@@@{@}@}#1\end@{tabular@}@} ... \begin@{center@} \vcenteredhbox@{\includegraphics[width=0.3\textwidth]@{nyc.png@}@} \hspace@{0.1\textwidth@} \begin@{minipage@}@{0.5\textwidth@} \begin@{tabular@}@{r|S@} % \multicolumn pour supprimer la barre verticale entre les titres % de colonnes \multicolumn@{1@}@{r@}@{Quartier@} & % les accolades empêchent siunitx de voir le point comme un % séparateur décimal @{Pop. (million)@} \\ \hline The Bronx &1.5 \\ Brooklyn &2.6 \\ Manhattan &1.6 \\ Queens &2.3 \\ Staten Island &0.5 \end@{tabular@} \end@{minipage@} \end@{center@} @end example @node picture @section @code{picture} @EnvIndex{picture} @cindex créer des images @cindex images, créer Synopsis : @example \begin@{picture@}(@var{largeur},@var{hauteur}) @var{commande picture} \end@{picture@} @end example @noindent ou @example \begin@{picture@}(@var{largeur},@var{hauteur})(@var{décalagex},@var{décalagey}) @var{commande picture} \end@{picture@} @end example @noindent où on a autant de @var{commande picture}(s) qu'on le désire. L'environnement @code{picture} vous permet de créer des dessins simples contenant des lignes, des flèches, des boîtes, des cercles, et du texte. Cet environnement n'est pas obsolète, mais les nouveaux documents utilisent typiquement des systèmes de création de graphiques bien plus puissants tels que TikZ, PStricks, MetaPost, ou Asymptote. Aucun de ceux-ci n'est couvert dans ce document ; voir le CTAN. Pour commencer, voici un exemple illustrant la méthode du parallélogramme pour additionner deux vecteurs. @findex \unitlength @example \setlength@{\unitlength@}@{1cm@} \begin@{picture@}(6,6) % la boîte de l'image fera 6cm de large sur 6cm % de haut \put(0,0)@{\vector(2,1)@{4@}@} % la pente du vecteur est de 1/2 \put(2,1)@{\makebox(0,0)[l]@{\ premier terme@}@} \put(4,2)@{\vector(1,2)@{2@}@} \put(5,4)@{\makebox(0,0)[l]@{\ second terme@}@} \put(0,0)@{\vector(1,1)@{6@}@} \put(3,3)@{\makebox(0,0)[r]@{somme\ @}@} \end@{picture@} @end example L'environnement @code{picture} a un argument obligatoire qui est une paire de nombres réels positifs (@var{largeur},@var{hauteur}). @c { Dans la version française seulement Le point est utilisé comme séparateur décimal quand ils ne sont pas entiers. @c } En les multipliant par @code{\unitlength} on obtient la taille nominale de la sortie, c.-à-d.@: l'espace que @LaTeX{} réserve sur la page en sortie. Cette taille nominale n'est pas nécessairement la taille réelle de l'image ; @LaTeX{} dessine aussi les parties de l'image en dehors de la boîte de l'image. L'environnement @code{picture} a aussi un argument optionnel (@var{décalagex},@var{décalagey}). Il sert à décaler l'origine. Contrairement aux arguments optionnels ordinaires, cet argument n'est pas contenu entre crochets. Comme pour l'argument obligatoire, c'est une paire de deux nombres. En les multipliant par @code{\unitlength} on obtient les coordonnées du point situé dans le coin inférieur gauche de l'image. Par exemple, si @code{\unitlength} a été réglée à @code{1mm}, la commande @example \begin@{picture@}(100,200)(10,20) @end example @noindent produit un dessin de largeur 100 millimètres et hauteur 200 millimètres. Son origine est le point (10mm,20mm) et donc le coin inférieur gauche est là, et le coin supérieur droit est à (110mm,220mm). Lorsque vous tracez un dessin, typiquement vous omettez l'argument optionnel, laissant l'origine au coin inférieur gauche. Si ensuite vous voulez modifier le dessin en translatant tout, vous pouvez juste ajouter l'argument optionnel approprié. @cindex position dans picture Chaque @var{commande picture} dit à @LaTeX{} où placer quelque chose en donnant sa position. Une @dfn{position} est une paire telle que @code{(2.4,-5)} donnant les coordonnées en x et en y. Une @dfn{coordonnée} n'est pas une longueur, c'est un nombre réel (il utilise le point @samp{.} comme séparateur décimal et peut avoir un signe moins). Elle spécifie une longueur en termes de la longueur unité @code{\unitlength}, de sorte que si @code{\unitlength} a été réglée à @code{1cm}, alors la coordonnées @samp{2.54} spécifie une longueur de 2,54 centimètres. La valeur par défaut de @LaTeX{} pour @code{\unitlength} est @code{1pt}. C'est une longueur rigide (@pxref{Lengths}). Utilisez la commande @code{\setlength} pour la modifier (@pxref{\setlength}). Effectuez ce changement uniquement en dehors de l'environnement @code{picture}. L'environnement @code{picture} prend en charge les expressions arithmétiques standardes en plus des nombres. Les coordonnées sont données relativement à une origine, qui est par défaut au coin en bas à gauche de l'image. Notez que lorsque une position apparaît en tant qu'argument, comme dans @code{\put(1,2)@{...@}}, elle n'est pas entourées d'accolades puisque les parenthèses servent à délimiter l'argument. De même, contrairement à certains systèmes de dessin par ordinateur, l'axe des ordonnées y est orienté vers le haut de la page, par ex.@: @math{y = 1} est @emph{au-dessus} de @math{y = 0}. Il y a quatre manières de placer des choses dans une image : @code{\put}, @code{\multiput}, @code{\qbezier}, et @code{\graphpaper}. La plus utilisée est @code{\put}. Le code suivant @example \put (11.3,-0.3)@{...@} @end example @noindent met l'objet spécifié par @code{...} dans le dessin @code{picture}, avec son point de référence aux coordonnées @math{(11.3,-0.3)}. Les points de référence des divers objets sont décrits plus bas. @findex LR box La commande @code{\put} crée une @dfn{LR box} (@pxref{Modes}). Vous pouvez mettre tout ce qui peut aller dans une @code{\mbox} (@pxref{\mbox & \makebox}) dans l'argument texte de la commande @code{\put}. Quand vous faites cela, le point de référence devient le coin inférieur gauche de la boîte. Dans cette image : @example \setlength@{\unitlength@}@{1cm@} ...\begin@{picture@}(1,1) \put(0,0)@{\line(1,0)@{1@}@} \put(0,0)@{\line(1,1)@{1@}@} \end@{picture@} @end example @noindent les trois points sont juste légèrement à la gauche du point où les deux lignes forment un angle. (À noter aussi que @code{\line(1,1)@{1@}} ne demande pas une ligne de longueur un, mais une ligne dont l'étendue selon la coordonnée x est de 1). Les commandes @code{\multiput}, @code{qbezier}, et @code{graphpaper} sont décrites plus bas. Vous pouvez également utiliser cet environnement pour placer une matière quelconque à un emplacement exact. Par exemple : @example \usepackage@{color,graphicx@} % dans le préambule ... \begin@{center@} \setlength@{\unitlength@}@{\textwidth@} \begin@{picture@}(1,1) % réserve un espace large et haut de \textwidth \put(0,0)@{\includegraphics[width=\textwidth]@{desertedisland.jpg@}@} \put(0.25,0.35)@{\textcolor@{red@}@{X Trésor ici@}@} \end@{picture@} \end@{center@} @end example @noindent Le X rouge sera précisément à un quart de @code{\textwidth} à droite de la marge de gauche, et @code{0.35\textwidth} au dessus du bas de l'image. Un autre exemple de cette utilisation est de placer un code similaire dans l'en-tête de page pour obtenir une matière répétée sur chaque page. @menu * \put:: Place un objet à un endroit spécifié. * \multiput:: Dessine plusieurs instances d'un objet. * \qbezier:: Dessine un courbe de Bézier quadratique. * \graphpaper:: Dessine un quadrillage. * \line:: Dessine une ligne droite. * \linethickness:: Règle l'épaisseur des lignes horizontales et verticales. * \thinlines:: L'épaisseur de ligne par défaut. * \thicklines:: Une plus grosse épaisseur de ligne. * \circle:: Dessine un cercle. * \oval:: Dessine un ovale. * \shortstack:: Empile plusieurs objets. * \vector:: Dessine une ligne flèchée. * \makebox (picture):: Dessine une boîte de la taille spécifiée. * \framebox (picture):: Dessine une boîte avec un cadre autour. * \frame:: Dessine un cadre autour d'un objet. * \dashbox:: Dessine une boîte en tiretés. @end menu @ignore @findex \unitlength Vous dîtes à @LaTeX{} où mettre les choses dans le dessin en spécifiant leur coordonnées. Une coordonnée est un nombre qui peut avoir une séparateur décimal (point et non virgule) et un signe moins --- un nombre comme @code{5}, @code{0.3} ou @code{-3.1416}. Une coordonnées spécifie une longueur en multiples de l'unité de longueur @code{\unitlength}, ainsi si @code{\unitlength} a été réglée à @code{1cm}, alors la coordonnée 2.54 spécifie une longueur de 2,54 centimètres. Vous devriez changer la valeur de @code{\unitlength}, en utilisant la commande @code{\setlength}, en dehors d'un environnement @code{picture}. La valeur par défaut est @code{1pt}. @PkgIndex{picture} Le paquetage @package{picture} redéfinit l'environnement @code{picture} de sorte qu'où que soit utilisé un nombre au sein de @var{commandes picture} pour spécifier une coordonnée, on puisse alternativement utiliser une longueur. Notez bien cependant que ceci empêche de dilater/contracter ces longueurs en changeant @code{\unitlength}. @cindex position, dans un dessin @code{picture} Une @dfn{position} est une paire de coordonnées, telle que @code{(2.4,-5)}, ce qui spécifie un point d'abscisse @code{2.4} et d'ordonnée @code{-5}. Les coordonnées sont spécifiées de la manière habituelle relativement à une origine, qui est normalement dans le coin inférieur gauche du dessin. Notez que lorsque une position apparaît en argument, elle n'est pas entourée d'accolades ; on délimite l'argument avec des parenthèses. @end ignore @node \put @subsection @code{\put} @findex \put @code{\put(@var{xcoord},@var{ycoord})@{@var{contenu}@}} La commande @code{\put} place @var{contenu} aux coordonnées (@var{xcoord},@var{ycoord}). Voir la discussion sur les coordonnées et @code{\unitlength} dans @ref{picture}. Le @var{contenu} est traité en mode LR (@pxref{Modes}) de sorte qu'il ne peut pas contenir de sauts de ligne. L'exemple ci-dessous inclut le texte dans le dessin @code{picture}. @example \put(4.5,2.5)@{Faire la manœuvre de \textit@{retrait@}@} @end example Le point de référence, la position (4.5,2.5), est le point en bas à gauche de texte, au coin en bas à gauche du @samp{F}. @node \multiput @subsection @code{\multiput} @findex \multiput Synopsis : @example \multiput(@var{x},@var{y})(@var{delta_x},@var{delta_y})@{@var{nbre-copies}@}@{@var{obj}@} @end example La commande @code{\multiput} copie l'objet @var{obj} en tout @var{nbre-copies} fois, avec un incrément de @var{delta_x,delta_y}. Le @var{obj} est placé en premier à la position @math{(x,y)}, puis à la position @math{(x+\delta x,y+\delta y)}, et ainsi de suite. L'exemple ci-dessous dessine une grille simple avec une ligne sur cinq en gras (voir aussi @ref{\graphpaper}). @example \begin@{picture@}(10,10) \linethickness@{0.05mm@} \multiput(0,0)(1,0)@{10@}@{\line(0,1)@{10@}@} \multiput(0,0)(0,1)@{10@}@{\line(1,0)@{10@}@} \linethickness@{0.5mm@} \multiput(0,0)(5,0)@{3@}@{\line(0,1)@{10@}@} \multiput(0,0)(0,5)@{3@}@{\line(1,0)@{10@}@} \end@{picture@} @end example @node \qbezier @subsection @code{\qbezier} @findex \qbezier Synopsis : @example \qbezier(@var{x1},@var{y1})(@var{x2},@var{y2})(@var{x3},@var{y3}) \qbezier[@var{quant}](@var{x1},@var{y1})(@var{x2},@var{y2})(@var{x3},@var{y3}) @end example Dessine une courbe de Bézier quadratique dont les points de contrôle sont donnés par les trois arguments obligatoires @code{(@var{x1},@var{y1})}, @code{(@var{x2},@var{y2})}, et @code{(@var{x3},@var{y3})}. c.-à-d.@: que la courbe va de @var{(x1,y1)} à @var{(x3,y3)}, est quadratique, et est telle que la tangente en @var{(x1,y1)} passe par @var{(x2,y2)}, et de même pour la tangente en @var{(x3,y3)}. L'exemple suivant dessine une courbe des coordonnées (1,1) à (1,0). @example \qbezier(1,1)(1.25,0.75)(1,0) @end example @noindent La tangente de la courbe en (1,1) passe par (1.25,0.75), et la tangente en (1,0) fait de même. L'argument optionnel @var{quant} donne le nombre de points intermédiaires calculés. Par défaut la commande dessine une courbe lisse dont le nombre maximum de points est @code{\qbeziermax} (on change cette valeur avec @code{\renewcommand}). L'exemple suivant dessine un rectangle avec un haut ondulé, en utilisant @code{\qbezier} pour cette courbe. @example \begin@{picture@}(8,4) \put(0,0)@{\vector(1,0)@{8@}@} % axe des x \put(0,0)@{\vector(0,1)@{4@}@} % axe des y \put(2,0)@{\line(0,1)@{3@}@} % côté gauche \put(4,0)@{\line(0,1)@{3.5@}@} % côté droit \qbezier(2,3)(2.5,2.9)(3,3.25) \qbezier(3,3.25)(3.5,3.6)(4,3.5) \thicklines % ci-dessous, les lignes sont deux fois plus épaisses \put(2,3)@{\line(4,1)@{2@}@} \put(4.5,2.5)@{\framebox@{Méthode des trapèzes@}@} \end@{picture@} @end example @node \graphpaper @subsection @code{\graphpaper} @findex \graphpaper Synopsis : @example \graphpaper(@var{x_init},@var{y_init})(@var{x_dimen},@var{y_dimen}) \graphpaper[@var{espacement}](@var{x_init},@var{y_init})(@var{x_dimen},@var{y_dimen}) @end example @PkgIndex{graphpap} Dessine un quadrillage. Le paquetage @package{graphpap} est nécessaire. L'origine du quadrillage est @code{(@var{x_init},@var{y_init})}. Les lignes de la grille sont espacées de @var{espacement} unités (par défaut 10). Le quadrillage s'étend sur @var{x_dimen} unités vers la droite et @var{y_dimen} vers le haut. Tous les arguments doivent être des entiers positifs. L'exemple ci-dessous fait une grille avec sept lignes verticales et onze horizontales. @example \usepackage@{graphpap@} % dans le préambule ... \begin@{picture@}(6,20) % dans le corps du document \graphpaper[2](0,0)(12,20) \end@{picture@} @end example @noindent Les lignes sont numérotées toutes les dix unités. @node \line @subsection @code{\line} @findex \line Synopsis : @example \line(@var{x_avance},@var{y_monte})@{@var{excursion}@} @end example Dessine une ligne. Sa pente est telle que la ligne monte de @var{y_monte} verticalement pour toute avancée horizontale de @var{x_avance}. L'@var{excursion} est le déplacement horizontal total --- ce n'est pas la longueur du vecteur, mais la variation en @math{x}. Dans le cas spécial des lignes verticales, où (@var{x_avance},@var{y_monte})=(0,1), l'@var{excursion} donne le déplacement en @math{y}. L'exemple suivant dessine une ligne commençant aux coordonnées (1,3). @example \put(1,3)@{\line(2,5)@{4@}@} @end example @noindent Pour toute avancée de 2 vers la droite, cette ligne monte de 5. Parce que @var{excursion} spécifie qu'elle avance de 4, elle monte en tout de 10. De sorte que son extrémité finale est @math{(1,3)+(4,10)=(5,13)}. En particulier, notez que @math{@var{excursion}=4} n'est pas la longueur de la ligne, mais c'est son déplacement en @math{x}. Les arguments @var{x_avance} et @var{y_monte} sont des entiers qui peuvent être positifs, négatifs, ou nuls (si les deux valent 0, alors @LaTeX{} traite le second comme 1). Avec @code{\put(@var{x_init},@var{y_init})@{\line(@var{x_avance},@var{y_monte})@{@var{travel}@}@}}, si @var{x_avance} est négatif alors l'extrémité finale de la ligne a sa première coordonnée inférieure à @var{x_init}. Si @var{y_monte} est négatif alors l'extrémité finale a sa seconde coordonnées inférieure à @var{y_init}. Si @var{excursion} est négatif alors vous obtenez @code{LaTeX Error: Bad \line or \vector argument.} @cindex graphiques, paquetages @PkgIndex{pict2e} @PkgIndex{TikZ} @PkgIndex{PSTricks} @PkgIndex{MetaPost} @PkgIndex{Asymptote} De base @LaTeX{} peut seulement dessiner des lignes avec une plage limitée de pentes parce que ces lignes sont constituées par la juxtaposition de petits segments de droite issus de polices préfabriquées. Les deux nombres @var{x_avance} et @var{y_monte} prennent des valeurs entières de @minus{}6 jusqu'à 6. De plus ils doivent être premiers entre eux, de sorte que (@var{x_avance}, @var{y_monte})=(2,1) est licite, mais pas (@var{x_avance}, @var{y_monte})=(4,2) (is vous choisissez cette dernière forme alors au lieu de lignes vous obtiendrez des séquences de têtes de flèches ; la solution est de revenir à la première forme). Pour obtenir des lignes de pente arbitraire et plein d'autres formes dans un système tel que @code{picture}, voir le paquetage @package{pict2e} (@url{https://ctan.org/pkg/pict2e}). Une autre solution est d'utiliser un système graphique complet tel que TikZ, PSTricks, MetaPost, ou Asymptote. @node \linethickness @subsection @code{\linethickness} @findex \linethickness La commande @code{\linethickness@{@var{dim}@}} déclare que l'épaisseur des lignes horizontales et verticales dans un environnement @code{picture} vaut @var{dim}, ce qui doit être une longueur positive (@pxref{Lengths}). Elle diffère de @code{\thinlines} et @code{\thicklines} en ce qu'elle n'affecte pas l'épaisseur des lignes obliques, cercles, ou ovales (@pxref{\oval}). @node \thinlines @subsection @code{\thinlines} @findex \thinlines La commande @code{\thinlines} déclare que l'épaisseur de trait des lignes (@pxref{\line}), cercles (@pxref{\circle}) et ovales (@pxref{\oval}) qui suivent dans un environnement @code{picture} est réglée à 0,4@dmn{pt}. C'est l'épaisseur par défaut, et donc cette commande n'est nécessaire que si l'épaisseur a été changée par soit @ref{\linethickness}, soit @ref{\thicklines}. @node \thicklines @subsection @code{\thicklines} @findex \thicklines La commande @code{\thicklines} déclare que l'épaisseur de trait des lignes (@pxref{\line}), cercles (@pxref{\circle}) et ovales (@pxref{\oval}) qui suivent dans un environnement @code{picture} est réglée à 0,8@dmn{pt}. Voir aussi soit @ref{\linethickness}, soit @ref{\thinlines}. Cette commande est illustrée dans l'exemple de la méthode des trapèzes de @ref{\qbezier}. @node \circle @subsection @code{\circle} @findex \circle Synopsis : @example \circle@{@var{diamètre}@} \circle*@{@var{diamètre}@} @end example La commande @code{\circle} produit un cercle dont le diamètre est le plus proche possible de celui spécifié. La forme étoilée (en @code{*}) de la commande dessine un disque, c.-à-d.@: un cercle plein. L'exemple suivant trace un cercle de rayon 6, centré en @code{(5,7)}. @example \put(5,7)@{\circle@{6@}@} @end example Les rayons disponibles pour @code{circle} sont, en points, les nombres pair de 2 à 20 inclus. Pour @code{\circle*} ce sont tous les entiers de 1 à 15. @node \oval @subsection @code{\oval} @findex \oval Synopsis : @example \oval(@var{largeur},@var{hauteur})[@var{portion}] @end example La commande @code{\oval} produit un rectangle aux coins arrondis, ci-après désigné par @dfn{ovale}. L'argument optionnel @var{portion} vous permet de ne produire qu'une moitié de l'ovale selon ce qui suit : @table @code @item t sélectionne la moitié supérieure ; @item b sélectionne la moitié inférieure ; @item r sélectionne la moitié de droite ; @item l sélectionne la moitié de gauche. @end table Il est également possible de ne produire qu'un quart de l'ovale en réglant @var{portion} à @code{tr}, @code{br}, @code{bl}, ou @code{tl}. L'exemple suivant dessins la moitié supérieure d'un ovale qui est large de 3, et haut de 7. @example \put(5,7)@{\oval(3,7)[t]@} @end example @noindent Le (5,7) est le centre de l'ovale entier, et non juste le centre de la moitié supérieure. Ces formes ne sont pas des ellipses. Ce sont des rectangles dont les « coins » sont fabriqués avec des quarts de cercle. Ces cercles ont un rayon maximal de 20@dmn{pt} (@pxref{\circle} pour les tailles). Ainsi les grands ovales sont juste des cadres aux coins quelque peu arrondis. @node \shortstack @subsection @code{\shortstack} @findex \shortstack Synopsis : @example \shortstack[@var{position}]@{@var{ligne-1}\\ ...@} @end example La commande @code{\shortstack} produit une pile verticale d'objets. L'exemple suivant étiquette l'axe des @math{y} en écrivant le mot @samp{axe} au dessus du mot @samp{@math{y}}. @example \setlength@{\unitlength@}@{1cm@} \begin@{picture@}(5,2.5)(-0.75,0) \put(0,0)@{\vector(1,0)@{4@}@} % axe des x \put(0,0)@{\vector(0,1)@{2@}@} % axe des y \put(-0.2,2)@{\makebox(0,0)[r]@{\shortstack[r]@{axe\\ $y$@}@}@} \end@{picture@} @end example @noindent Pour une pile @code{\shortstack}, le point de référence est le coin inférieur gauche de la pile. Dans l'exemple plus haut la boîte @code{\makebox} (@pxref{\mbox & \makebox}) met la pile fer à droite dans une boîte de largeur nulle, de sorte qu'au bout du compte la pile est située légèrement à la gauche de l'axe des @math{y}. Les positions valides sont : @table @code @item r Aligne les objets fer à droite @item l Aligne les objets fer à gauche @item c Centre les objets (position par défaut) @end table @findex \\ @r{(pour les objets @code{\shortstack})} Les objets sont séparés en lignes avec @code{\\}. « @identity{Short stack} » signifie « pile courte » en anglais : ces piles sont courtes au sens où, contrairement à un environnement @code{tabular} ou @code{array}, dans leur cas les lignes ne sont pas espacées d'un interligne uniforme. Ainsi, dans @code{\shortstack@{X\\o\\o\\X@}} les première et dernière lignes sont plus hautes que les deux du milieu, et donc l'interligne entre les deux du milieu est plus petit que celui entre la troisième et la dernière ligne. Vous pouvez ajuster les hauteurs et profondeurs de ligne en mettant l'interligne habituel avec @code{\shortstack@{X\\ \strut o\\o\\X@}} (@pxref{\strut}), ou explicitement, avec une boîte de largeur nulle @code{\shortstack@{X \\ \rule@{0pt@}@{12pt@} o\\o\\X@}}, ou encore en utilisant l'argument optionnel de @code{\\}, comme dans @code{\shortstack@{X\\[2pt] o\\o\\X@}}. La commande @code{\shortstack} est également disponible hors de l'environnement @code{picture}. @node \vector @subsection @code{\vector} @findex \vector Synopsis : @example \vector(@var{xpente},@var{ypente})@{@var{longueur}@} @end example La commande @code{\vector} dessine une ligne fléchée de la @var{longueur} et direction @math{(@var{xpente},@var{ypente})} spécifiées. Les valeurs de @math{@var{xpente}} et @math{@var{ypente}} doivent être comprises entre @minus{}4 and +4 y compris. @node \makebox (picture) @subsection @code{\makebox} @findex \makebox (@code{picture}) Synopsis : @example \makebox(@var{largeur},@var{hauteur})[@var{position}]@{@var{texte}@} @end example La commande @code{\makebox} pour l'environnement @code{picture} est similaire à la commande normale @code{\makebox} à ceci près que vous devez spécifier une @var{largeur} et une @var{hauteur} implicitement multipliés par @code{\unitlength}. L'argument optionnel, @code{[@var{position}]}, spécifie le quadrant dans lequel votre @var{texte} apparaît. Vous pouvez sélectionner jusqu'à deux spécificateurs parmi les suivants : @table @code @item t Place l'article au sommet du rectangle. @item b Place l'article en bas du rectangle. @item l Place l'article sur la gauche. @item r Place l'article sur la droite. @end table @xref{\mbox & \makebox}. @node \framebox (picture) @subsection @code{\framebox} @findex \framebox Synopsis : @example \framebox(@var{largeur},@var{hauteur})[@var{pos}]@{...@} @end example La commande @code{\framebox} est similaire à @code{\makebox} (voir section précédent), à ceci près qu'elle met un cadre autour de l'extérieur du contenu de la boîte qu'elle créée. @findex \fboxrule @findex \fboxsep La commande @code{\framebox} produit un filet d'épaisseur @code{\fboxrule}, et laisse un espace @code{\fboxsep} entre le filet et le contenu de la boîte. @node \frame @subsection @code{\frame} @findex \frame Synopsis : @example \frame@{@var{texte}@} @end example La commande @code{\frame} met un cadre rectangulaire autour de @var{texte}. Le point de référence est le coin en bas à gauche du cadre. Aucun espace supplémentaire n'est mis entre le cadre et l'objet @var{texte}. @node \dashbox @subsection @code{\dashbox} @findex \dashbox Dessine une boîte avec une ligne en tiretés. Synopsis : @example \dashbox@{@var{tlong}@}(@var{rlargeur},@var{rhauteur})[@var{pos}]@{@var{texte}@} @end example @code{\dashbox} crée un rectangle en tiretés autour de @var{texte} au sein d'un environnement @code{picture}. Les tirets sont long de @var{tlong} unités, et le rectangle a pour largeur totale @var{rlargeur} et hauteur totale @var{rhauteur}. Le @var{texte} est positionné par l'argument optionnel @var{pos}. @c xxref positions. Une boîte en tiretés a meilleure allure quand les paramètres @var{rlargeur} et @var{rhauteur} sont des multiples de @var{tlong}. @node quotation & quote @section @code{quotation} et @code{quote} @anchor{quotation} @EnvIndex{quotation} @cindex citation @cindex texte cité avec renfoncement des paragraphes, affichage @cindex afficher du texte cité avec renfoncement de paragraphe @cindex renfoncement des paragraphes dans du texte cité @anchor{quote} @EnvIndex{quote} @cindex texte cité sans renfoncement des paragraphes, affichage @cindex afficher un texte cité sans renfoncement de paragraphe @cindex renfoncement des paragraphes dans un texte cité, omettre Synopsis : @example \begin@{quotation@} @var{texte} \end@{quotation@} @end example @noindent ou @example \begin@{quote@} @var{texte} \end@{quote@} @end example Cite du texte. Dans les deux environnements, les marges sont renfoncées à la fois sur la gauche et la droite. Le texte est justifié des deux côtés sur la marge. De même que dans le texte principal, laisser une ligne à blanc au sein du texte produit un nouveau paragraphe. Pour comparer les deux : dans l'environnement @code{quotation}, les paragraphes sont renfoncés de 1,5@dmn{em} et l'espace entre les paragraphes est petit, @code{0pt plus 1pt}. Dans l'environnement @code{quote}, les paragraphes ne sont pas renfoncés et il y a un espace vertical entre les paragraphes (c'est la longueur élastique @code{\parsep}). Ainsi, l'environnement @code{quotation} convient mieux aux documents où les nouveaux paragraphes sont marqués par un renfoncement plutôt que par une séparation verticale. De plus, @code{quote} convient mieux pour des citations courtes ou une suite de citations courtes. @example \begin@{quotation@} \small\it Il y a quatre-vingt sept ans ... ne disparaîtra jamais de la surface de la terre. \hspace@{1em plus 1fill@}--- Abraham Lincoln \end@{quotation@} @end example @node tabbing @section @code{tabbing} @EnvIndex{tabbing} @cindex taquets de tabulation, utiliser @cindex aligner du texte en utilisant des taquets de tabulation @cindex alignement au moyen de @code{tabbing} Synopsis : @example \begin@{tabbing@} @var{lgn1col1} \= @var{lgn1col2} ... \\ @var{lgn2col1} \> @var{lgn2col2} ... \\ ... \end@{tabbing@} @end example L'environnement @code{tabbing} fournit une technique pour aligner du texte en colonnes. Il fonctionne en réglant des taquets et en tabulant jusqu'à eux à la façon dont on le faisait avec une machine à écrire ordinaire. @PkgIndex{algorithm2e} @PkgIndex{listings} @PkgIndex{minted} @PkgIndex{fancyvrb} @PkgIndex{longtable} L'environnement @code{tabbing} est peu utilisé, car en général, pour formater du code informatique on utilise un environnement verbatim (@pxref{verbatim}). À noter également, pour mettre en vedette la syntaxe, les paquetages @package{algorithm2e} pour du pseudo-code, et @package{fancyvrb}, @package{listings} ou @package{minted} pour du vrai code. Et pour faire un tableau, on préfère les environnements @code{tabular} (@pxref{tabular}) ou @code{array} (@pxref{array}) pour un petit tableau qu'on met dans un flottant @code{table} (@pxref{table}) et l'environnement @package{longtable} fourni par le paquetage @package{longtable} pour un tableau pouvant être coupé sur plusieurs pages. La description suivante n'est donc fournie que être complet. Dans l'exemple suivant la première ligne sert à régler les taquets à des largeurs explicites, elle se termine par une commande @code{\kill} (décrite plus bas) : @example \begin@{tabbing@} \hspace@{3cm@}\=\hspace@{2.5cm@}\=\kill Navire \>Armement \>Année \\ \textit@{Sophie@} \>14 \>1800 \\ \textit@{@identity{Polychrest}@} \>24 \>1803 \\ \textit@{@identity{Lively}@} \>38 \>1804 \\ \textit@{Surprise@} \>28 \>1805 \\ \end@{tabbing@} @end example @noindent Le résultat ressemble à cela : @quotation @multitable @columnfractions .2 .17 .17 @item Navire @tab Armement @tab Année @item @i{Sophie} @tab 14 @tab 1800 @item @i{@identity{Polychrest}} @tab 24 @tab 1803 @item @i{@identity{Lively}} @tab 38 @tab 1804 @item @i{Surprise} @tab 28 @tab 1805 @end multitable @end quotation L'environnement @code{tabbing} se distingue de @code{tabular} notamment parce qu'avec @code{tabbing} l'utilisateur est obligé de régler la position des taquets, et le contenu des colonnes est toujours composé en mode LR et s'étend sur la colonne suivante s'il est plus large que la colonne courante, alors qu'avec @code{tabular}, l'utilisateur peut selon le spécificateur de colonne, soit composer le contenu des cellules en mode LR et laisser @LaTeX{} déterminer la largeur de colonne automatiquement pour que le contenu ne sorte jamais de la colonne, soit fixer la largeur et composer le contenu des cellules dans une @code{parbox}. Une autre différence est que @code{tabular} permet de faire des filets, notamment de border les colonnes par des filets verticaux, et d'avoir un espace @code{\tabcolsep} entre le contenu et la bordure de colonne. Une autre distinction est que un @code{tabbing} peut être coupé sur plusieurs pages, alors que @code{tabular} génère une boîte, l'environnement @package{longtable} du paquetage @package{longtable} étant préféré à @code{tabbing} pour les longs tableaux. Finalement, alors que @code{tabular} peut être utilisé dans n'importe quel mode, @code{tabbing} ne peut être utilisé qu'en mode paragraphe, et il démarre un nouveau paragraphe. De plus, comme l'illustre l'exemple donné plus haut, il n'est pas nécessaire d'utiliser la forme étoilée de la commande @code{\hspace} au début d'une ligne tabulée. La marge de droite de l'environnement @code{tabbing} est la fin de ligne, de sorte que la largeur de l'environnement est @code{\linewidth}. @cindex ligne tabulée @r{(@code{tabbing})} L'environnement @code{tabbing} contient une suite de @dfn{lignes tabulées}, la première ligne tabulée commence immédiatement après @code{\begin@{tabbing@}} et chaque ligne se termine par @code{\\} ou @code{\kill}. Il est possible d'omettre le @code{\\} pour la dernière ligne et de terminer juste par @code{\end@{tabbing@}}. @cindex motif courant de taquets de tabulation @r{(@code{tabbing})} L'environnement @code{tabbing} a un @dfn{motif courant de taquets de tabulation} qui est une séquence de @var{n} taquets, avec @math{@var{n} > 0}, numérotés 0, 1, etc. Ceci crée @var{n} colonnes correspondantes. Le taquet @Num{0} est toujours la marge de gauche définie par l'environnement englobant. Le taquet numéro @var{i} est réglé quand on lui assigne une position horizontale sur la page avec la commande @code{\=}. Le taquet numéro @var{i} ne peut être réglé que si les autres taquets 0, @dots{}, @math{@var{i}-1} ont déjà été réglés. @cindex taquet courant @r{(@code{tabbing})} L'un des taquets du motif courant ayant été réglé comme le @dfn{taquet courant}, par défaut tout texte composé par la suite au sein de l'environnement @code{tabbing} est composé en drapeau droit avec le fer à gauche sur ce taquet, c'est à dire qu'il est aligné à gauche dans la colonne courante. La composition est faite en mode LR. @cindex taquet de début de ligne courant @r{(@code{tabbing})} Par ailleurs l'environnement @code{tabbing} a un @dfn{taquet de début de ligne courant}. Par défaut, immédiatement après @code{\begin@{tabbing@}} c'est le taquet @Num{0}, et on peut le changer pour les lignes suivantes avec les commandes @code{\+} et @code{\-}. Au début de chaque ligne tabulée, le taquet courant est initialement égal au taquet de début de ligne courant. Lorsque le motif de taquets est modifié par une commande @code{\=}, alors le taquet de début de ligne redevient le taquet @Num{0} à partir de la ligne suivante, à moins qu'une commande @code{\+} le change de nouveau avant le changement de ligne par @code{\\} ou @code{\kill}. La commande @code{\pushtabs} sauvegarde non seulement les positions de taquets, mais aussi le taquet de début de ligne, et inversement @code{\poptabs} le restaure. La marge de droite de l'environnement @code{tabbing} est la fin de ligne, c.-à-d.@: que la largeur de l'environnement est de longueur @code{\linewidth}. Il n'y a pas par défaut de taquet correspondant à la marge de droite, même s'il serait possible avec un peu de calcul d'en définir un à cette position (voir exemples ci-après). En ce qui concerne la marge de gauche, ou autrement dit le taquet @Num{0}, contrairement à l'environnement @code{tabular}, il n'est pas nécessaire de mettre un @code{\noindent} devant @code{\begin@{tabbing@}} pour éviter un renfoncement : un environnement @code{tabbing} commence toujours un nouveau paragraphe sans renfoncement. De plus il est inutile d'étoiler une commande @code{\hspace} en début de ligne tabulée pour que l'espace soit pris en compte. Normalement, au sein du motif de taquets de tabulation, l'ordre des taquets correspond à des positions allant de gauche à droite. Il est cependant possible de positionner n'importe quel taquet, hormis le taquet @Num{0} à n'importe quelle position en utilisant des espacements négatifs ou nuls. En réalité, le fait de ne pas pouvoir changer la position du taquet @Num{0} n'est pas restrictif, car on peut utiliser à la place comme taquet de début de ligne le taquet @Num{1} grâce à la commande @code{\+}. Ainsi dans l'exemple ci-dessous, alors qu'on a le même contenu de l'environnement @code{tabbing} que dans l'exemple précédent, la première et la troisième colonne ont été interverties en changeant uniquement le motif de taquets dans la première ligne se terminant en @code{\kill}. @example \begin@{tabbing@} \hspace@{5.5cm@}\=\hspace@{-2.5cm@}\=\hspace@{-3cm@}\=\+\kill Navire \>Armement \>Année \\ \textit@{Sophie@} \>14 \>1800 \\ \textit@{@identity{Polychrest}@} \>24 \>1803 \\ \textit@{@identity{Lively}@} \>38 \>1804 \\ \textit@{Surprise@} \>28 \>1805 \\ \end@{tabbing@} @end example @noindent Le résultat ressemble donc à cela : @quotation @multitable @columnfractions .2 .17 .17 @item Année @tab Armement @tab Navire @item 1800 @tab 14 @tab @i{Sophie} @item 1803 @tab 24 @tab @i{@identity{Polychrest}} @item 1804 @tab 38 @tab @i{@identity{Lively}} @item 1805 @tab 28 @tab @i{Surprise} @end multitable @end quotation Les commandes suivantes peuvent être utilisées au sein d'un environnement @code{tabbing} : @ftable @code @item \\ @r{(@code{tabbing})} Finit une ligne tabulée et la compose. Après cette commande une nouvelle ligne tabulée commence, et donc le taquet courant redevient le taquet courant de début de ligne. @item \= @r{(@code{tabbing})} Règle le prochain taquet à la position courante, et fait de lui le taquet courant. Si le taquet courant est le taquet @Num{@var{n}}, alors une commande @code{\=} règle la position du taquet @Num{@math{@var{n}+1}} et fait de lui le taquet courant. Si on avait déjà au moins @math{@var{n}+2} taquets, ceci redéfinit la position du taquet @Num{@math{@var{n}+1}}. Sinon, le nombre de taquets dans le motif courant était à ce moment @math{(@var{n}+1)}, c'est à dire que dernier des taquets en numéro d'ordre était le @Num{@var{n}}, alors la commande @code{\=} en définissant le taquet @Num{@math{@var{n}+1}}, porte le nombre de taquets de @math{@var{n}+1} à @math{@var{n}+2}. La position des taquets peut être définie avec plus de liberté que ce qui se passait avec un machine à écrire ordinaire. En effet il est possible de définir à la même position deux taquets de @Num{@var{n}} et @Num{@var{m}} distincts, voire de faire en sorte que les taquets @Num{@var{n}} et @Num{@var{m}}, avec @math{@var{n}<@var{m}}, soient à des positions telles que le taquet @Num{@var{m}} soit avant le taquet @Num{@var{n}}. @item \> @r{(@code{tabbing})} @findex \> Change le taquet courant au taquet suivant dans l'ordre logique, c.-à-d.@: si le taquet courant est le taquet @Num{@var{n}}, alors, en supposant qu'il y ait au moins @math{@var{n}+2} taquets définis, on passe au taquet @Num{@math{@var{n}+1}}, sinon cette commande provoque une erreur. @item \< Change le taquet courant au taquet précédent dans l'ordre logique. Cette commande ne peut être utilisée qu'au début d'une ligne tabulée, et que lorsque le taquet de début de ligne courant est le taquet @Num{@var{n}} avec @math{@var{n}>0}. Le taquet courant devient alors le taquet @Num{@math{@var{n}-1}}. Il est en fait possible d'avoir @var{m} commandes @code{\<} consécutives à condition que @math{@var{m}@leq{}@var{n}}, le taquet courant devient alors le taquet @Num{@math{(@var{n}-@var{m})}}. Si par contre @math{@var{m}>@var{n}}, alors la @math{@var{n}+1} commande @code{\<} provoque une erreur. Il est possible, même si c'est absurde, d'avoir ensuite des commandes @code{\>} qui défont ce qu'on fait les commandes @code{\<}. Ainsi en supposant qu'au début d'une ligne tabulée le taquet de début de ligne courant soit le taquet @Num{2}, faire commencer la ligne par @code{\<\<\>\>} n'a aucun effet. Par contre, @code{\<\<\<\>\>\>} provoquera une erreur, parce que la troisième commande @code{\<} est illicite. Dans les mêmes conditions faire @code{\<\>\<\>} provoque également une erreur, car la seconde commande @code{\<} n'est pas consécutive de la première, elle n'est donc pas, au sens où on l'entend, utilisée en début de ligne. @item \+ Change le taquet de début de ligne courant au taquet suivant dans l'ordre logique pour la ligne tabulée suivante, et toutes celles qui suivent tant qu'une autre commande ne vient pas le modifier. La notion de taquet suivant dans l'ordre logique suit le même principe que pour la commande @code{\>}, c'est à dire que s'il n'y a que @math{@var{n}+1} taquets définis, et que le taquet de début de ligne courant est le taquet @Num{@var{n}}, alors cette commande provoque une erreur. La commande @code{\+} peut être invoquée n'importe où dans la ligne tabulée, et on peut avoir plusieurs commandes @code{\+} au sein de la même ligne, du moment que pour chacune d'elle un nombre suffisant de taquets est déjà défini. Par exemple le code suivant provoque une erreur parce que bien qu'à la fin de la première ligne on ait trois taquets définis, au moment où la commande @code{\+} est invoquée le nombre de taquets définis ne vaut que 1, on ne peut donc pas passer du taquet @Num{0} au taquet @Num{1} : @smallexample \begin@{tabbing@} Vive \+\=la \=France\\ Vive \>la\>République\\ \end@{tabbing@} @end smallexample En revanche le code suivant fonctionne, car lorsque la commande @code{\+} est passée on a trois taquets définis, les taquets @Num{0} à 2, on peut donc passer du taquet @Num{0} au taquet @Num{1}. @smallexample \begin@{tabbing@} Vive \=la \=France\+\\ Vive \>la\>République\\ \end@{tabbing@} @end smallexample C'est pourquoi l'usage est que la ou les commandes @code{\+} sont toujours invoquées juste avant la fin de ligne @code{\\} ou @code{\kill}. Il est possible, même si cela est absurde, d'avoir sur la même ligne à la fois des commandes @code{\+} et @code{\-} s'annulant l'une l'autre, du moment qu'aucune d'elle ne fasse passer sur un taquet non défini. @item \- Change le taquet de début de ligne courant au taquet précédent dans l'ordre logique pour la ligne tabulée suivante, et toutes celles qui suivent tant qu'une autre commande ne vient pas le modifier. C'est à dire que si le taquet de début de ligne courant est le taquet @Num{@var{n}}, et qu'on a @var{m} commandes @code{\-} avec @math{@var{m}@geq{}@var{n}}, alors le taquet de début de ligne courant de la ligne suivante devient le taquet @Num{@math{@var{n}-@var{m}}}. Par contre, si @math{@var{m}>@var{n}}, alors la @math{(@var{n}+1)}ième commande @code{\+} provoque une erreur. @item \' @r{(@code{tabbing})} Déplace tout ce que vous avez tapé jusqu'alors dans la colonne courante, c.-à-d.@: tout ce qui suit la plus récente commande @code{\>}, @code{\<}, @code{\'}, @code{\\}, ou @code{\kill}, aligné à droite dans la colonne précédente, le fer à droite étant espacé du taquet courant d'une longueur @code{\tabbingsep}. Voir aussi @code{\`}. @item \` @r{(@code{tabbing})} Vous permet de placer du texte justifié à droite en face de n'importe quel taquet, y compris le taquet 0. Les commandes @code{\`} et @code{\'} alignent toutes deux le texte à droite, toutefois elles se distinguent fortement par deux aspects : @itemize @item Tout d'abord le texte qui est déplacé est, dans le cas de @code{\`}, le texte qui suit la commande @code{\`} et qui va jusqu'à la fin de la ligne tabulée, c.-à-d.@: jusqu'à @code{\\} ou @code{\end@{tabbing@}}. Il ne doit y avoir aucune commande @code{\>} ou @code{\'} entre le @code{\`} et la commande @code{\\} ou @code{\end@{tabbing@}} qui termine la ligne. Dans le cas de la commande @code{\'} au contraire, c'est le texte qui précède la commande @code{\'}. @item Par ailleurs, avec @code{\'} l'alignement se fait sur un taquet et avec un espacement relatif de @code{\tabbingspace}, alors qu'avec @code{\`} l'alignement se fait sur la marge de droite et sans espacement relatif. @end itemize @item \a @r{(@code{tabbing})} @findex \a' @r{(aigu, accent dans tabbing)} @findex \a` @r{(grave, accent dans tabbing)} @findex \a= @r{(macron, accent dans tabbing)} Dans un environnement @code{tabbing}, les commandes @code{\=}, @code{\'} et @code{\`} ne produisent pas d'accents comme d'habitude (@pxref{Accents}). À leur place, on utilise les commandes @code{\a=}, @code{\a'} et @code{\a`}. @item \kill Règles les taquets sans produire de texte. Fonctionne tout comme @code{\\} à ceci près que la ligne courante est jetée au lieu de produire une sortie. L'effet de toute commande @code{\=}, @code{\+} ou @code{\-} dans cette ligne demeure en vigueur. @item \poptabs @findex \poptabs Restaure les positions de taquets et le taquet de début de ligne sauvegardés par le dernier @code{\pushtabs}. @item \pushtabs Sauvegarde dans une pile dédiée à cet effet le motif courant de taquets de tabulation ainsi que le taquet de début de ligne. C'est utile pour changer temporairement les positions de taquets au milieu d'un environnement @code{tabbing}. Après un @code{\pushtabs}, on a un nouveau motif vierge, c.-à-d.@: ne contenant qu'un seul taquet, le taquet @Num{0} à la position de début de ligne. Pour toute commande @code{\pushtabs} il doit y avoir une commande @code{\poptabs} avant la fin de l'environnement, c'est à dire que la pile doit être explicitement vidée avant le @code{end@{tabbing@}}. @item \tabbingsep Distance du texte déplacé par @code{\'} à la gauche du taquet courant. @end ftable Il est à noter que les espaces en début de ligne, où après @code{\=}, @code{\>} ou @code{\<} sont gobés, qu'il s'agisse d'espaces produits par la macro @code{\space} ou par le caractère espace. Par contre l'espace produit par la le caractère de contrôle espace (@code{\@w{ }}, c.-à-d.@: une controblique suivie d'un caractère espace) n'est pas gobé. Cet exemple compose une fonction en Pascal dans un format traditionnel : @example @{\ttfamily \begin@{tabbing@} function \= fact(n : integer) : integer;\+\\ begin \=\+\\ if \= n $>$ 1 then\+\\ fact := n * fact(n-1)\-\\ else\+\\ fact := 1;\-\-\\ end;\\ \end@{tabbing@}@} @end example @noindent Le résultat ressemble à cela : @example function fact(n : integer) : integer; begin if n > 1 then fact := n * fact(n-1); else fact := 1; end; @end example Voici un autre exemple où le taquet @Num{2} est entre le taquet @Num{0} et le taquet @Num{1} : @example @{\ttfamily \begin@{tabbing@} 12\=34\=\kill 12345678\=9\\ 1\>2\>3\\ \end@{tabbing@}@} @end example Le résultat ressemble à cela : @example 123456789 1 3 2 @end example Voici un exemple où les taquets @Num{0} et @Num{1} sont confondus, ainsi que les taquets @Num{2} et @Num{3}, ce qui permet de superposer le texte aux taquets impairs sur celui au taquets pairs, par exemple pour souligner ou barrer comme avec une machine à écrire, en superposant un caractère @code{_} ou un caractère @code{@minus{}}. Évidemment ce n'est qu'une illustration de la flexibilité des taquets, et non une méthode convenable pour souligner ou barrer un mot, d'une part parce que @code{tabbing} en soi commençant un nouveau paragraphe ne permet pas d'agir sur un seul mot, et d'autre part, parce que le paquetage @package{soul} fait cela beaucoup mieux. @PkgIndex{soul} @example @{\ttfamily \begin@{tabbing@} \=souligne \=\=\kill @identity{soulign}\a'e\> \_@{@}\_@{@}\_@{@}\_@{@}\_@{@}\_@{@}\_@{@}\_@{@}\> @identity{barr}\a'e\>@{--@}@{--@}@{--@}@{--@}@{--@}@{--@}\\ \end@{tabbing@}@} @end example @iftex Le résultat ressemble à cela (la police utilisée dans ce document pour les exemples n'est pas ici la mieux adaptée) : @tex {\def\underscore{\hbox to 0.5em{\_{}}}% \def\line#1{\leavevmode\hbox{#1}}% \nonfillstart\tt\setupmarkupstyle{example}% \gobble \line{\hbox{soulign\'e}\kern-4em% \hbox{\underscore\underscore\underscore\underscore% \underscore\underscore\underscore\underscore}\space\space% \hbox{barr\'e}\kern-2.5em% {-}{-}{-}{-}{-}} } @end tex @end iftex Finalement, voici un exemple où on a placé le taquet @Num{5} décalé d'une longueur @code{\tabbingsep} à droite de la marge de droite. @example @{\ttfamily \begin@{tabbing@} \hspace@{1cm@}\=\hspace@{1cm@}\=\hspace@{1cm@}\=\hspace@{1cm@}\= \hspace@{\dimexpr\linewidth-4cm+\tabbingsep@}\=\kill 1\>2\>X\'3\>4\>5\>\a`a gauche de de la marge de droite avec \textbackslash'\'\\ 1\>2\>X\'3\>4\>5\`\a`a gauche de de la marge de droite avec \textbackslash`\\ \end@{tabbing@}@} @end example Le résultat ressemble à cela : @iftex @tex {\def\item#1{\hbox to 1cm{#1}}% \def\itemii#1#2{\hbox to 1cm{#1\filskip#2\hskip5pt}}% \def\line#1{\leavevmode\hbox to 13.95cm{#1}}% \def\filskip{\hskip 0pt plus 1fil}% \nonfillstart\tt\setupmarkupstyle{example}% \gobble %\line{012345678901234567890123456789012345678901234567890123456789} \line{\item1\itemii2X\item3\item4\item5% \filskip\`a gauche de la marge de droite avec \backslashchar'} \line{\item1\itemii2X\item3\item4\item5% \filskip\`a gauche de la marge de droite avec \backslashchar`} }% @end tex @end iftex @ifnottex @example @c 012345678901234567890123456789012345678901234567890123456789 1 2 X 3 4 5 à gauche de la marge de droite avec \' 1 2 X 3 4 5 à gauche de la marge de droite avec \` @end example @end ifnottex @node table @section @code{table} @EnvIndex{table} @cindex tableaux, créer @cindex créer des tableaux Synopsis : @example \begin@{table@}[@var{placement}] @var{corps-du-tableau} \caption[@var{titreldt}]@{@var{titre}@} % optionnel \label@{@var{étiquette}@} % également opionnel \end@{table@} @end example Une classe de flottants (@pxref{Floats}). Parce qu'ils ne peuvent pas être coupés à cheval sur plusieurs pages, il ne sont pas composés en séquence avec le texte normale, mais à la place sont « flottés » vers un endroit convenable, tel que le sommet d'une page suivante. Dans l'exemple suivant, l'environnement @code{table} contient un @code{tabular} : @example \begin@{table@} \centering\small \begin@{tabular@}@{ll@} \multicolumn@{1@}@{c@}@{\textit@{Auteur@}@} &\multicolumn@{1@}@{c@}@{\textit@{Pièce@}@} \\ \hline Bach &Suite Numéro 1 pour violoncelle\\ Beethoven &Sonate Numéro 3 pour violoncelle\\ Brahms &Sonate Numéro 1 pour violoncelle \end@{tabular@} \caption@{Meilleures pièces pour violoncelle@} \label@{tab:violoncelle@} \end@{table@} @end example @noindent mais vous pouvez placer beaucoup de types différents de contenu au sein d'une @code{table} : le @var{table body} peut contenir du texte, des commandes @LaTeX{}, des graphiques, etc. Il est composé dans une @code{parbox} de largeur @code{\textwidth}. Pour les valeurs possibles de @var{placement} et leur effet sur l'algorithme de placement des flottants, voir @ref{Floats}. L'étiquette est optionnelle ; elle est utilisée pour les doubles renvois (@pxref{Cross references}). @findex \caption La commande @code{\caption} est également optionnelle. Elle spécifie la légende @var{titre} pour le tableau (@pxref{\caption}). La légende est numérotée par défaut. Si @var{titreldt} est présent, il est utilisé dans la liste des tableaux au lieu de @var{titre} (@pxref{Table of contents etc.}). Dans l'exemple suivant le tableau et sa légende flottent jusqu'au bas d'une page, à moins qu'il soit repoussé jusqu'à une page de flottants à la fin. @example \begin@{table@}[b] \centering \begin@{tabular@}@{r|p@{2in@}@} \hline Un &Le plus solitaire des nombres \\ Deux &Peut être aussi triste que un. C'est le nombre le plus solitaire après le nombre un. \end@{tabular@} \caption@{Vertus cardinales@} \label@{tab:VertusCardinales@} \end@{table@} @end example @node tabular @section @code{tabular} @EnvIndex{tabular} @cindex lignes dans des tableaux @cindex aligner du texte dans des tableaux Synopsis : @example \begin@{tabular@}[@var{pos}]@{@var{cols}@} @var{article colonne 1} & @var{article colonne 2} ... & @var{article colonne n} \\ ... \end@{tabular@} @end example @noindent ou @example \begin@{tabular*@}@{@var{largeur}@}[@var{pos}]@{@var{cols}@} @var{article colonne 1} & @var{article colonne 2} ... & @var{article colonne n} \\ ... \end@{tabular*@} @end example Ces environnements produisent une boîte consistant d'une séquence de lignes horizontales. Chaque ligne consiste en des articles qui sont alignés verticalement au sein de colonnes. Ci-après une illustration de beaucoup des caractéristiques. @example \begin@{tabular@}@{l|l@} \textit@{Nom du joueur@} &\textit@{Coups de circuit de toute sa carrière@} \\ \hline Hank Aaron &755 \\ Babe Ruth &714 \end@{tabular@} @end example @noindent La sortie a deux colonnes alignées à gauche, avec une barre verticales entre elles. Ceci est spécifié par l'argument @code{@{l|l@}} de @code{tabular}. @findex & @r{(pour cellules de tableau)} On place les articles dans des colonnes différentes en les séparant avec une esperluette @code{&}. La fin de chaque ligne est marquée avec une double controblique, @code{\\}. On met un filet horizontal sous une ligne en mettant @code{\hline} après sa double controblique. @findex \\ @r{(pour @code{tabular})} Cette @code{\\} est optionnelle après la dernière ligne, à moins qu'une commande @code{\hline} suive, pour mettre un filet sous le tableau. Les arguments obligatoires et optionnels de @code{tabular} consistent en : @table @code @item pos Optionnel. Spécifie la position verticale du tableau. La valeur par défaut est d'aligner le tableau de sorte à ce que son centre vertical s'accorde à la ligne de base du texte autour. Il y a deux autres alignements possibles : @code{t} aligne le tableau de sorte que la première ligne s'accorde à la ligne de base du texte autour, et @code{b} fait la même chose pour la dernière ligne du tableau. Ceci n'a un effet que si il y a du texte autour de la table. Dans le cas usuel d'un @code{tabular} seul au sein d'un environnement @code{center} cette option ne fait aucune différence. @item cols Obligatoire. Spécifie le formatage des colonnes. Il consiste en une séquence des spécificateurs suivants, correspondant à la séquence des colonnes et de la matière inter-colonne. @table @code @item l Une colonne d'articles alignés à gauche. @item r Une colonne d'article alignés à droite. @item c Une colonne d'article centrés. @item | Une ligne verticale s'étendant complètement sur la hauteur et profondeur de l'environnement. @item @@@{@var{texte ou espace}@} Ceci insère @var{texte ou espace} à cette position dans chaque ligne. La matière @var{texte ou espace} est composée en mode LR. Ce texte est fragile (@pxref{\protect}). Si entre deux spécificateurs de colonne il n'y pas d'expression en @samp{@@@{@dots{}@}} alors les classes @code{book}, @code{article} et @code{report} de @LaTeX{} mettent de chaque côté de chaque colonne une gouttière (espace blanc vertical) de largeur @code{\tabcolsep}, qui par défaut vaut 6@dmn{pt}. C'est à dire que par défaut des colonnes adjacentes sont séparées de 12@dmn{pt} (ainsi @code{\tabcolsep} est un nom trompeur puisque ce n'est pas la séparation entre des colonnes de tableau). De plus, un espace de @code{\tabcolsep} vient aussi avant la première colonne ainsi qu'après la dernière colonne, à moins que vous placiez un @samp{@@@{@dots{}@}} à cet endroit. Si vous l'emportez sur la valeur par défaut et utilisez une expression en @samp{@@@{@dots{}@}} alors @LaTeX{} n'insère pas @code{\tabcolsep} et vous devez insérer tout espace désiré vous-même, comme dans @code{@@@{\hspace@{1em@}@}}. Une expression vide @code{@@@{@}} élimine l'espace, y compris l'espace au début ou à la fin, comme dans l'exemple ci-dessous où on veut que les lignes du tableau soient alignées sur la marge de gauche. @example \begin@{flushleft@} \begin@{tabular@}@{@@@{@}l@} .. \end@{tabular@} \end@{flushleft@} @end example L'exemple suivant montre du texte, une virgule de séparation décimale entre les colonnes, arrangé de sorte que les nombres dans la table soient alignés sur cette virgule. @c xx TODO => siunitx fait ça mieux @example \begin@{tabular@}@{r@@@{$,$@}l@} $3$ &$14$ \\ $9$ &$80665$ \end@{tabular@} @end example @anchor{\extracolsep} @findex \extracolsep Une commande @code{\extracolsep@{@var{lrg}@}} au sein d'une expression en @samp{@@@{@dots{}@}} a pour effet qu'une espace supplémentaire de largeur @var{lrg} apparaît sur la gauche de toutes les colonnes suivantes, jusqu'à contre-ordre d'une autre commande @code{\extracolsep}. Contrairement aux à espace inter-colonnes ordinaires, cette espace supplémentaire n'est pas supprimé par une expression en @samp{@@@{@dots{}@}}. Une commande @code{\extracolsep} peut uniquement être utilisée au sein d'une expression en @samp{@@@{@dots{}@}} elle-même au sein de l'argument @code{cols}. Ci-dessous, @LaTeX{} insère la quantité convenable d'espace intercolonne our que le tableau fasse 10@dmn{cm} de large. @example \begin@{center@} \begin@{tabular*@}@{10cm@}@{l@@@{\extracolsep@{\fill@}@}l@} Tomber sept fois, se relever huit \ldots &c'est comme ça la vie ! \end@{tabular*@} \end@{center@} @end example Pour insérer des commandes qui sont automatiquement exécutées avant une colonne donnée, charger le paquetage @code{array} et utilisez le spécificateur @code{>@{...@}}. @c xx should fully explain array, tabularx, and all other base packages... @item p@{@var{lrg}@} Chaque cellule de la colonne est composée au sein d'une parbox de largeur @var{lrg}, comme si c'était l'argument d'une commande @code{\parbox[t]@{@var{lrg}@}@{...@}}. Les sauts de ligne de type double-controblique @code{\\} ne sont pas permis au sein d'une telle cellule, sauf à l'intérieur d'un environnement comme @code{minipage}, @code{array}, ou @code{tabular}, ou à l'intérieur d'une @code{\parbox} explicite, ou dans la portée d'une déclaration @code{\centering}, @code{\raggedright}, ou @code{\raggedleft} (quand elles sont utilisées au sein d'une cellule de colonne en @code{p} ces déclarations doivent apparaître entre accolades, comme dans @code{@{\centering .. \\ ..@}}. Sans quoi @LaTeX{} prendra la double controblique comme une fin de ligne de tableau. Au lieu de cela, pour obtenir un saut de ligne dans une cellule de ce type utilisez @code{\newline} (@pxref{\newline}). @item *@{@var{num}@}@{@var{cols}@} Équivalent à @var{num} copies de @var{cols}, où @var{num} est un entier positif et @var{cols} est toute liste de spécificateurs. Ainsi @code{\begin@{tabular@}@{|*@{3@}@{l|r@}|@}} équivaut à @code{\begin@{tabular@}@{|l|rl|rl|r|@}}. Notez que @var{cols} peut contenir une autre expression en @code{*@{@dots{}@}@{@dots{}@}}. @end table @item largeur Obligatoire pour @code{tabular*}, non autorisé pour @code{tabular}. Spécifie la largeur de l' environnement @code{tabular*}. Il doit y avoir de l'espace élastique entre les colonnes, comme avec with @code{@@@{\extracolsep@{\fill@}@}}, de sorte à permettre au tableau de se dilater ou contracter pour faire la largeur spécifiée, sans quoi vous aurez probablement l'avertissement @code{Underfull \hbox (badness 10000) in alignment ..}. @end table Paramètres qui contrôlent le formatage : @c xx defaults, own node (xref from array)? @ftable @code @item \arrayrulewidth @anchor{tabular arrayrulewidth} Une longueur qui est l'épaisseur du filet créé par @code{|}, @code{\hline}, et @code{\vline} au sein des environnements @code{tabular} et @code{array}. La valeur par défaut est @samp{.4pt}. On peut la changer comme dans @code{\setlength@{\arrayrulewidth@}@{0.8pt@}}. @item \arraystretch @anchor{tabular arraystrech} Un facteur par lequel l'espacement entre les lignes au sein des environnements @code{tabular} et @code{array} est multiplié. La valeur par défaut est @samp{1} pour aucune dilatation/contraction. On peut la changer comme dans @code{\renewcommand@{\arraystretch@}@{1.2@}}. @item \doublerulesep @anchor{tabular doublerulesep} Une longueur qui est la distance ente les filets verticaux produit par le spécificateur @code{||}. @c - vincentb1 pourquoi supprimer le texte: au sein des environnements @c - @code{tabular} et @code{array} La valeur par défaut est @samp{2pt}. @item \tabcolsep @anchor{tabular tabcolsep} Une longueur qui est la moitié de l'espace entre les colonnes. La valeur par défaut est @samp{6pt}. On peut la changer avec @code{\setlength} @end ftable Les commandes suivantes peuvent être utilisées à l'intérieur du corps d'un environnement @code{tabular}, les deux premières au sein d'un article, et les deux suivantes entre les lignes : @menu * \multicolumn:: Faire qu'un article s'étende sur plusieurs colonnes. * \vline:: Dessiner une ligne verticale. * \cline:: Dessiner une ligne horizontale s'étendant sur quelques colonnes. * \hline:: Dessiner une ligne horizontale s'étendant sur toutes les colonnes. @c - vincentb1 ce n'est pas le bon menu où mettre ça: * tabularx:: Un @c environnement qui étend les types de colonne de @code{tabular*}. @end menu @node \multicolumn @subsection @code{\multicolumn} @findex \multicolumn Synopsis : @example \multicolumn@{@var{nbrecols}@}@{@var{patron}@}@{@var{texte}@} @end example Fabrique une entrée de @code{array} ou @code{tabular} fusionnée sur plusieurs colonnes. Le premier argument, @var{nbrecols} spécifie le nombre de colonnes sur lesquelles s'étend la fusion. Le second argument, @var{patron}, est obligatoire et spécifie le format de l'entrée ; notamment @code{c} pour centré, @code{l} pour aligné à gauche, @code{r} pour aligné à droite. Le troisième argument, @var{texte} spécifie le texte à mettre dans l'entrée. Dans l'exemple suivant les trois première colonnes sont fusionnées en le titre unique @samp{Nom}. @example \begin@{tabular@}@{lccl@} \textit@{ID@} &\multicolumn@{2@}@{c@}@{\textit@{Nom@}@} &\textit@{Âge@}\\ \hline % ligne 1 978-0-393-03701-2 &O'Brian &Patrick &55 \\ % ligne two ... \end@{tabular@} @end example On compte comme colonne chaque partie du patron @var{patron} de l'environnement @code{array} ou @code{tabular} qui, à l'exception de la première, commence par @code{l}, @code{c}, @code{r}, ou @code{p}. Ainsi à partir de @code{\begin@{tabular@}@{|r|ccp@{4cm@}|@}} les parties sont @code{|r|}, @code{c}, @code{c}, et @code{p@{1.5in@}|}. L'argument @var{patron} l'emporte sur la spécification par défaut de zone inter-colonne de l'environnement @code{array} ou @code{tabular} contigüe à cette entrée multi-colonne. Pour affecter cette zone, cet argument peut contenir des barres verticales @code{|} indiquant le placement de filets verticaux, et d'expression @code{@@@{...@}}. Ainsi si @var{patron} est @samp{|c|} alors l'entrée multi-colonne est centrée et un filet vertical la précède et la suit dans les espaces inter-colonne de part et d'autre. Ce tableau nous permet de décrire en détail le comportement exact. @example \begin@{tabular@}@{|cc|c|c|@} \multicolumn@{1@}@{r@}@{w@} % entrée un &\multicolumn@{1@}@{|r|@}@{x@} % entrée deux &\multicolumn@{1@}@{|r@}@{y@} % entrée trois &z % entrée quatre \end@{tabular@} @end example Avant la première entrée il n'y a pas de filet verticale en sortie parce que le @code{\multicolumn} a le spécificateur @samp{r} dans @var{patron} sans barre verticales initiale. Entre les entrées un et deux il y a un filet vertical ; en effet bien que le premier @var{patron} ne se termine pas par une barre verticale, le second @var{patron} en a une à son commencement. Entre la deuxième et la troisième entré il y a un seul filet vertical ; bien que le @var{patron} dans les deux @code{multicolumn} correspondant demandent un filet vertical, vous n'en obtenez qu'un seul. Entre les entrées trois et quatre il n'y a aucun filet vertical ; la spécification par défaut en demande un mais le @var{patron} dans le @code{\multicolumn} de la troisième entrée n'en demande pas, et cela l'emporte. Finalement, à la suite de la quatrième entrée il y a un filet vertical à cause de la spécification par défaut. Le nombre de colonnes fusionnées @var{nbrecols} peut être 1. En plus de donner la possibilité de changer l'alignement horizontal, ceci est aussi utile pour l'emporter pour l'une des lignes sur la définition @code{tabular} par défaut de la zone inter-colonne, y compris concernant le placement des filets verticaux. Dans l'exemple ci-dessous, dans la définition @code{tabular} de la première colonne on spécifie par défaut de justifier, mais au sein de la première ligne l'entrée est centrée avec @code{\multicolumn@{1@}@{c@}@{\textsc@{Période@}@}}. De même au sein de la première ligne, les deuxième et troisième colonnes sont fusionnées entre elle avec @code{\multicolumn@{2@}@{c@}@{\textsc@{Intervalle@}@}}, l'emportant sur la spécification pour centrer ces deux colonnes sur le trait d'union au sein de la plage de dates. @example \begin@{tabular@}@{l|r@@@{-@}l@} \multicolumn@{1@}@{c@}@{\textsc@{Période@}@} &\multicolumn@{2@}@{c@}@{\textsc@{Dates@}@} \\ \hline Baroque &1600 &1760 \\ Classique &1730 &1820 \\ Romantique &1780 &1910 \\ Impressioniste &1875 &1925 \end@{tabular@} @end example Notez que bien que la spécification @code{tabular} par défaut place un filet vertical entre la première et la deuxième colonne, du fait qu'il n'y pas pas de barre verticale dans aucun des patrons @var{patron} des commandes @code{\multicolumn} des deux premières colonne, alors aucun filet n'apparaît sur la première ligne. @node \vline @subsection @code{\vline} @findex \vline La commande @code{\vline} dessine une ligne verticale s'étendant sur la totalité de la hauteur et de la profondeur de sa ligne. Une commande @code{\hfill} peut être utilisée pour déplacer cette ligne verticale vers le bord de la colonne. La commande @code{\vline} peut aussi être utilisée dans une expression @code{@@@{@dots{}@}}. @c @node tabularx @c @comment node-name, next, previous, up @c @subsection @code{tabularx} @node \cline @subsection @code{\cline} @findex \cline Synopsis : @example \cline@{@var{i}-@var{j}@} @end example La commande @code{\cline} dessine des lignes horizontales à travers les colonnes spécifiées en arguments obligatoires, en commençant dans la @var{i} et finissant dans la colonne @var{j}. @node \hline @subsection @code{\hline} @findex \hline La commande @code{\hline} dessine une ligne horizontale de la largeur de l'environnement @code{tabular} ou @code{array} susjacent. Elle est la plupart du temps utilisée pour dessiner une ligne au sommet, bas, et entre les lignes d'un tableau. @node thebibliography @section @code{thebibliography} @EnvIndex{thebibliography} @cindex bibliographie, créer (manuellement) Synopsis : @example \begin@{thebibliography@}@{@var{étiquette-la-plus-large}@} \bibitem[@var{étiquette}]@{@var{clef_de_cite}@} ... \end@{thebibliography@} @end example L'environnement @code{thebibliography} produit une bibliographie ou une liste de références. Il y a deux façons de produire des listes bibliographiques. Cet environnement convient quand vous avez un petit nombre de références et pouvez maintenir la liste manuellement. @xref{Using BibTeX}, pour une approche plus sophistiquée. L'exemple ci-dessous illustre l'environnement avec deux articles. @example Ce travail s'appuie sur \cite@{latexdps@}. Et ensemble à \cite@{latexdps, texbook@}. ... \begin@{thebibliography@}@{9@} \bibitem@{latexdps@} Leslie Lamport. \textit@{\LaTeX@{@}: a document preparation system@}. Addison-Wesley, Reading, Massachusetts, 1993. \bibitem@{texbook@} Donald Ervin Knuth. \textit@{Le Texbook : Composition informatique@}. Vuibert, 1er août 2017.\end@{thebibliography@} @end example @noindent Cela formate la première référence comme @samp{[1] Leslie ...}, de sorte que @code{... s'appuie sur \cite@{latexdps@}} produit @samp{... s'appuie sur [1]}. Le second @code{\cite} produit @samp{[1, 2]}. On doit compile le document deux fois pour que ces numéros de référence soient résolus. L'argument obligatoire @var{étiquette-la-plus-large} est un texte qui, lorsqu'il est composé, est aussi large que la plus large des étiquettes d'article produit pas les commandes @code{\bibitem}. Traditionnellement on utilise @code{9} pour des bibliographies de moins de 10 références, @code{99} pour celles qui en on moins de 100, etc. @findex \bibname @findex \refname La liste bibliographique a un titre de bibliographie tel que @samp{Bibliographie}. Pour le changer il y a deux cas. Dans les classes @file{book} et @file{report}, lorsque le niveau de rubricage le plus élevé est @code{\chapter} et le titre par défaut @samp{Bibliographie}, ce titre est dans la macro @code{\bibname}. Pour @file{article}, lorsque le niveau de rubricage le plus élevé est @code{\section} et que le titre par défaut est @samp{Références}, le titre est stocké dans la macro @code{\refname}. Pour le changer redéfinissez la commande, comme dans @code{\renewcommand@{\refname@}@{Références citées@}}, après @code{\begin@{document@}}. @PkgIndex{babel} Les paquetages de prise en charge linguistique comme @package{babel} redéfinissent automatiquement @code{\refname} ou @code{\bibname} pour s'adapter à la langue sélectionnée. @xref{list}, pour les paramètres de contrôle de disposition de la liste. @menu * \bibitem:: Spécifier un article de bibliographie. * \cite:: Faire référence à un article de bibliographie. * \nocite:: Inclure un article dans la bibliographie. * Utilisation de BibTex: Using BibTeX. Génération automatique de bibliographies. @end menu @node \bibitem @subsection @code{\bibitem} @findex \bibitem Synopsis : @example \bibitem@{@var{clef_de_cite}@} @end example @noindent ou : @example \bibitem[@var{étiquette}]@{@var{clef_de_cite}@} @end example La commande @code{\bibitem} génère un article étiqueté par défaut par un numéro généré en utilisant le compteur @code{enumi}. L'argument @var{clef_de_cite} est une @cindex clef de référence bibliographique @cindex référence bibliographique, clef @dfn{clef de référence bibliographique} consistant en une chaîne quelconque de lettres, chiffres, et signes de ponctuation (hormis la virgule). @xref{thebibliography}, pour un exemple. L'argument optionnel @var{étiquette}, lorsqu'il est présent, sert d'étiquette et le compteur @code{enumi} n'est pas incrémenté. Dans l'exemple suivant : @example \begin@{thebibliography@} \bibitem[Lamport 1993]@{latexdps@} Leslie Lamport. \textit@{\LaTeX@{@}: a document preparation system@}. Addison-Wesley, Reading, Massachusetts, 1993. \bibitem@{texbook@} Donald Ervin Knuth. \textit@{Le Texbook : Composition informatique@}. Vuibert, 1er août 2017. \end@{thebibliography@} @end example @noindent le premier article est formaté comme @samp{[Lamport 1993] Leslie ...} (la quantité d'espace horizontal que @LaTeX{} laisse pour l'étiquette dépend de l'argument @var{étiquette-la-plus-large} de l'environnement @code{thebibliography} ; voir @ref{thebibliography}). De même, @code{... s'appuyant sur \cite@{latexdps@}} produit @samp{... s'appuyant sur [Lamport 1994]}. Si vous mélangez des articles @code{\bibitem} avec et sans @var{étiquette}, alors @LaTeX{} numérote ces derniers séquentiellement. Dans l'exemple ci-dessus l'article @code{texbook} apparaît comme @samp{[1] Donald ...}, bien que ce soit le deuxième article. Si vous utilisez la même @var{clef_de_cite} deux fois, alors vous obtenez @samp{LaTeX Warning: There were multiply-defined labels}. En coulisse, @LaTeX{} se souvient de l'information @var{clef_de_cite} et @var{étiquette} parce que @code{\bibitem} écrit dans le fichier auxiliaire @file{@var{jobname}.aux} (@pxref{Jobname}). Par exemple dans l'exemple ci-dessus ce fichier contient @code{\bibcite@{latexdps@}@{Lamport, 1993@}} et @code{\bibcite@{texbook@}@{1@}}. Le fichier @file{.aux} est lu par la commande @code{\begin@{document@}} et alors l'information devient disponible pour les commandes @code{\cite}. Ceci explique qu'il est nécessaire d'exécuter @LaTeX{} deux fois pour que les références soient résolues : une pour l'écrire, et une pour le relire. À cause de cet algorithme en deux passes, quand vous ajourez un @code{\bibitem} ou changez sa @var{clef_de_cite} vous pouvez obtenir @samp{LaTeX Warning: Label(s) may have changed. Rerun to get cross-references right}. La solution est de recompiler. @node \cite @subsection @code{\cite} @findex \cite Synopsis : @example \cite@{@var{clefs}@} @end example @noindent ou @example \cite[@var{subcite}]@{@var{clefs}@} @end example Cette commande génère en sortie une citation des références associées à @var{clefs}. L'argument @var{clefs} est une liste d'une ou plus de clefs de références bibliographiques (@pxref{\bibitem}), séparées par des virgules. L'exemple suivant : @example La source ultime est \cite@{texbook@}. ... \begin@{thebibliography@} \bibitem@{texbook@} Donald Ervin Knuth. \textit@{Le Texbook : Composition informatique@}. Vuibert, 1er août 2017. \end@{thebibliography@} @end example @noindent produit une sortie du genre @samp{... ultime est [1]}. (Vous pouvez changer l'apparence de la citation et de la référence en utilisant un style de bibliographie si vous générez automatiquement l'environnement @code{thebibliography}. @xref{Using BibTeX}, pour plus ample information). L'argument optionnel @var{subcite} est joint à la citation. Par exemple, @code{Voir 14.3 dans \cite[p.~314]@{texbook@}} pourrait produire @samp{Voir 14.3 dans [1, p. 314]}. En plus de ce qui apparaît en sortie, @code{\cite} écrit de l'information dans le fichier auxiliaire @file{@var{jobname}.aux} (@pxref{Jobname}). Par exemple, @code{\cite@{latexdps@}} écrit @samp{\citation@{latexdps@}} dans ce fichier. Cette information est utilisée par Bib@TeX{} pour inclure dans vos listes de référence seulement les ouvrages que vous avez effectivement cités ; voir aussi @ref{\nocite}. Si @var{clefs} n'est pas dans votre information de bibliographie, alors vous obtenez @samp{LaTeX Warning: There were undefined references}, et en sortie la citation s'affiche comme un point d'interrogation en gras entre crochets. Il y a deux causes possibles. Si vous avez fait une faute de frappe, comme dans @code{\cite@{texbok@}} alors il n'y a qu'à la corriger. Si par contre vous venez juste d'ajouter ou de modifier l'information bibliographique de sorte que le fichier @file{.aux} est modifié (@pxref{\bibitem}) alors la solution est d'exécuter de nouveau @LaTeX{}. @node \nocite @subsection @code{\nocite} @findex \nocite Synopsis : @example @code{\nocite@{@var{clefs}@}} @end example La commande @code{\nocite} ne produit aucun texte en sortie, mais écrit @var{clefs} dans le fichier auxiliaire @file{@var{jobname}.aux} (@pxref{Jobname}). L'argument obligatoire @var{clefs} est une liste d'une ou plusieurs clefs de référence bibliographique (@pxref{\bibitem}). Cette information est utilisée par Bib@TeX{} pour inclure ces ouvrages dans votre liste de références même si vous ne les avez pas cités explicitement (@pxref{\cite}). @node Using BibTeX @subsection Utilisation de Bib@TeX{} @cindex utilisation de Bib@TeX{} @cindex bib@TeX{}, utilisation @cindex bibliographie, créer (automatiquement) @findex \bibliographystyle @findex \bibliography Comme décrit dans @code{thebibliography} (@pxref{thebibliography}), une approche sophistiqué pour gérer les bibliographies est fournie par le programme Bib@TeX{}. Ceci est uniquement une introduction ; voir la documentation complète sur le CTAN (@pxref{CTAN}). Avec Bib@TeX{} vous n'utilisez pas l'environnement @code{thebibliography} directement (@pxref{thebibliography}). Au lieu de cela, vous incluez les lignes : @example \bibliographystyle@{@var{stylebib}@} \bibliography@{@var{ficbib1},@var{ficbib2}, ...@} @end example @noindent L'argument @var{stylebib} fait référence à un fichier @file{@var{stylebib}.bst} définissant l'aspect que doivent avoir vos référence bibliographique. Les noms @var{stylebib} standards distribués avec Bib@TeX{} sont : @table @code @item alpha Les étiquettes sont formées à partir du nom de l'auteur et de l'année de publication. Les articles bibliographiques sont classés alphabétiquement. @item plain Les étiquettes sont des numéros. Les articles sont classés alphabétiquement. @item unsrt Comme @code{plain}, mais les entrées sont dans l'ordre où les références y sont faites dans le texte. @item abbrv Comme @code{plain}, mais les étiquettes sont plus compactes. @end table @noindent De très nombreux autres styles Bib@TeX{} existent, taillés sur mesure pour satisfaire les exigences de diverses publications. Voir le sujet @url{https://ctan.org/topic/bibtex-sty} sur le CTAN. La commande @code{\bibliography} est ce qui produit pour de bon la bibliographie. L'argument de @code{\bibliography} fait référence aux fichiers nommés @file{@var{ficbib1}.bib}, @file{@var{ficbib2}.bib}, @dots{}, qui sont censés contenir votre base de données au format Bib@TeX{}. L'exemple suivant illustre une paire typique d'entrées dans ce format. @example @@book@{texbook, title = @{Le @{@{\TeX@}@}book~: composition informatique@}, author = @{D.E. Knuth@}, isbn = @{2-7117-4819-7@}, series = @{Vuibert informatique@}, year = @{2003@}, publisher = @{Vuibert@} @} @@book@{sexbook, author = @{W.H. Masters and V.E. Johnson@}, title = @{Les r@{\'e@}action sexuelles@}, year = @{1976@}, publisher = @{Robert Laffont@} @} @end example Seules les entrées désignées par les commandes @code{\cite} ou @code{\nocite} sont listées dans la bibliographie du document. De la sorte, vous pouvez conserver toutes vos sources ensemble dans un seul fichier, ou un petit nombre de fichiers, et compter sur Bib@TeX{} pour inclure dans le document seulement celles que vous avez utilisées. @cindex @samp{*}, pour faire @code{\nocite} sur toutes les clefs @findex \nocite @r{@{*@}, pour toutes les clefs} Avec Bib@TeX{}, l'argument @var{clefs} de @code{\nocite} peut aussi être le caractère @samp{*} tout seul. Ceci veut dire de citer implicitement tous les articles de toutes les bibliographies données. @menu * messages d'erreur Bib@TeX{}: Bib@TeX{} error messages @end menu @node Bib@TeX{} error messages @subsubsection Messages d'erreur de Bib@TeX{} @cindex Bib@TeX{}, messages d'erreur @cindex messages d'erreur de Bib@TeX{} @findex .aux @r{fichier et commandes Bib@TeX{}} Si vous oubliez d'utiliser @code{\bibliography} ou @code{\bibliographystyle} dans votre document (ou, moins vraisemblablement, faites un document sans aucune commande @code{\cite} ni @code{\nocite}), alors Bib@TeX{} produit un message d'erreur. Parce que Bib@TeX{} est utilisable avec n'importe quel programme, et pas seulement @LaTeX{}, les messages d'erreur font référence aux commandes internes lues par Bib@TeX{} (du fichier @file{.aux}), plutôt qu'aux commandes de niveau utilisateur décrites plus haut. Le tableau ci-après montre les commandes internes mentionnées dans les erreurs Bib@TeX{}, et les commandes de niveau utilisateur correspondantes. @ftable @code @item \bibdata @findex \bibliography @r{et @code{\bibdata} interne} @code{\bibliography} @item \bibstyle @findex \bibliographystyle @r{et @code{\bibstyle} interne} @code{\bibliographystyle} @item \citation @findex \cite @r{et @code{\citation} interne} @findex \nocite @r{et @code{\citation} interne} @code{\cite}, @code{\nocite} @end ftable Par exemple, si votre document n'a aucune commande @code{\bibliographystyle}, Bib@TeX{} s'en plaint ainsi : @example I found no \bibstyle command---while reading file @var{document}.aux @end example @node theorem @section @code{theorem} @EnvIndex{theorem} @cindex théorèmes, composition des Synopsis : @example \begin@{theorem@} @var{corps du théorème} \end@{theorem@} @end example L'environnement @code{theorem} produit « Théorème @var{n} » en gras suivi de @var{corps du théorème}, où les possibilités de numérotation pour @var{n} sont décrites par @code{\newtheorem} (@pxref{\newtheorem}). @example \newtheorem@{lem@}@{Lemme@} % dans le préambule \newtheorem@{thm@}@{Théorème@} ... \begin@{lem@} % dans le corps du document texte du lemme \end@{lem@} Le résultat suivant en découle immédiatement. \begin@{thm@}[Gauss] % place « Gauss » entre parenthèses après le titre texte du théorème \end@{thm@} @end example @PkgIndex{amsmath} @PkgIndex{amsthm} La plupart des nouveaux documents utilisent les paquetages @package{amsthm} et @package{amsmath} de l'@identity{American Mathematical Society}. Entre autres ces paquetages incluent un grand nombre d'options pour les environnements de théorèmes, telles que des options de formatage. @node titlepage @section @code{titlepage} @EnvIndex{titlepage} @cindex fabriquer une page de titre @cindex pages de titre, création Synopsis : @example \begin@{titlepage@} ... texte et espacement ... \end@{titlepage@} @end example L'environnement @code{titlepage} crée une page de titre, c'est à dire une page sur laquelle ne sont inscrit aucun numéro de page ou libellé de rubrique. Il entraîne aussi que la page suivante a le numéro un. Dans l'exemple suivant tout le formatage, y compris l'espacement vertical, est laissé à l'auteur. @example \begin@{titlepage@} \vspace*@{\stretch@{1@}@} \begin@{center@} @{\huge\bfseries Thèse \\[1ex] titre@} \\[6.5ex] @{\large\bfseries Nom de l'auteur@} \\ \vspace@{4ex@} Thèse soumise à \\[5pt] \textit@{Nom de l'université@} \\[2cm] pour obtenir le grade de \\[2cm] \textsc@{\Large Docteeur en@} \\[2ex] \textsc@{\large Mathématiques@} \\[12ex] \vfill Departement de Mathématiques \\ Adresse \\ \vfill \today \end@{center@} \vspace@{\stretch@{2@}@} \end@{titlepage@} @end example Pour produire par contre une une page de titre standarde sans utiliser l'environnement @code{titlepage}, utilisez la commande @code{\maketitle} (@pxref{\maketitle}). @node verbatim @section @code{verbatim} @EnvIndex{verbatim} @cindex texte verbatim @cindex simuler du texte tapuscrit @cindex texte tapuscrit, simulation de @cindex code source, composer du @cindex programmes informatiques, composer du Synopsis : @example \begin@{verbatim@} @var{texte-litéral} \end@{verbatim@} @end example L'environnement @code{verbatim} est un environnement qui fabrique des paragraphes dans lequel @LaTeX{} produit exactement ce qui vous y tapez. Par exemple au sein de @var{texte-litéral} le caractère @code{\} ne commence pas de commande, il produit @samp{\} à l'impression, et les retours chariot et les blancs sont pris littéralement. La sortie apparaît dans une police genre tapuscrit (encore appelé « machine à écrire ») à chasse fixe (@code{\tt}). @example \begin@{verbatim@} Juron symbolique : %&$#?@!. \end@{verbatim@} @end example La seule restriction sur @code{text-literale} est qu'il ne peut pas inclure la chaîne @code{\end@{verbatim@}}. @PkgIndex{cprotect} Il est impossible d'utiliser l'environnement @code{verbatim} au sein d'un argument de macro, par exemple dans l'argument passé à @code{\section}. Ce n'est pas le même problème que celui des commandes fragiles (@pxref{\protect}), mais c'est juste impossible parce que l'environnement @code{verbatim} change le régime de catcode avant de traiter son contenu, et le rétablit juste après, or au sein d'un argument de macro le contenu de l'argument est déjà converti en une liste d'unités lexicales selon le régime de catcode courant à l'appel de la macro. Cependant, le paquetage @package{cprotect} peut être utile dans cette situation. @PkgIndex{listings} @PkgIndex{minted} Une utilisation courante d'entrée verbatim est de composer du code informatique. Il y a des paquetages qui améliorent l'environnement @code{verbatim}. Par exemple, une amélioration est de permettre l'inclusion verbatim de fichiers externes, totalement ou en partie. Parmi ces paquetages : @package{listings} et @package{minted}. @PkgIndex{fancyvrb} @PkgIndex{verbatimbox} Un paquetage qui offre beaucoup plus d'options pour les environnements verbatim est @package{fancyvrb}. Un autre @package{verbatimbox}. Pour une liste complète de tous les paquetages pertinents voir le CTAN (@pxref{CTAN}). @menu * \verb:: La forme macro de l'environnement @code{verbatim}. @end menu @node \verb @subsection @code{\verb} @findex \verb @cindex texte verbatim, en-ligne Synopsis : @example \verb@var{car}@var{texte-littéral}@var{car} \verb*@var{car}@var{texte-littéral}@var{car} @end example La commande @code{\verb} compose @var{texte-littéral} comme il est entré, en incluant les caractères spéciaux et les espaces, en utilisant la police tapuscrit (@code{\tt}). Aucun espaces n'est autorisé entre @code{\verb} ou @code{\verb*} et le délimiteur @var{car} qui marque le début et la fin du texte verbatim. Le délimiteur ne doit pas apparaître dans le @var{texte-littéral}. @cindex espace visible La forme étoilée (en @code{*}) diffère seulement en ce que les espaces sont tapés avec un caractère « espace visible ». @tex (Nommément, {\tt\char`\ }). @end tex La sortie correspondant à ce qui suit utilise un espace visible de part et d'autre du mot @samp{with} : @example Le premier argument de la commande est \verb*!filename with extension! et ... @end example @PkgIndex{url} Pour composer des adresses réticulaires, appelée aussi URL, le paquetage @package{url} est une option préférable à la commande @code{\verb}, puisque il permet les sauts de ligne. @PkgIndex{listings} @PkgIndex{minted} Pour du code informatique il y a beaucoup de paquetages plus avantageux que @code{\verb}. L'un est @package{listings}, un autre @package{minted}. @PkgIndex{cprotect} Vous ne pouvez pas utiliser @code{\verb} au sein d'un argument de macro, par exemple dans l'argument passé à @code{\section}. Ce n'est pas une question que @code{\verb} serait fragile (@pxref{\protect}), mais c'est juste impossible parce que la commande @code{\verb} change le régime de catcode avant de lire son argument et le rétablit juste après, or au sein d'un argument de macro le contenu de l'argument a déjà été converti en une liste d'unités lexicales selon le régime de catcode courant l'appel de la macro. Cependant, le paquetage @package{cprotect} peut être utile dans cette situation. @node verse @section @code{verse} @EnvIndex{verse} @cindex poésie, un environnement pour la Synopsis : @example \begin@{verse@} @var{line1} \\ @var{line2} \\ ... \end@{verse@} @end example L'environnement @code{verse} est conçu pour la poésie. Voici un vers tiré du @i{@identity{Cid}} de Pierre Corneille : @example % dans le préambule : \newcommand*\Role[1]@{\makebox[\linewidth][c]@{\textbf@{\textsc@{#1@}@}@}\\*@} ... \begin@{verse@} ... \Role@{Chimène@} Va, je ne te hais point.\\ \Role@{Don Rodrigue@} \phantom@{Va, je ne te hais point. @}Tu le dois.\\ \Role@{Chimène@} \phantom@{Va, je ne te hais point. Tu le dois. @}Je ne puis.\\ ... \end@{verse@} @end example @findex \\ @r{(pour @code{verse})} Séparez les lignes de chaque strophe avec @code{\\}, et utilisez une ou plusieurs lignes vides pour séparer les strophes. @example \begin@{verse@} \makebox[\linewidth][c]@{\textit@{De soy-même@} --- Clément Marot@} \\[1\baselineskip] Plus ne suis ce que j'ai été \\ Et plus ne saurai jamais l'être \\ Mon beau printemps et mon été \\ Ont fait le saut par la fenêtre Amour tu as été mon maître \\ Je t'ai servi sur tous les dieux \\ Ah si je pouvais deux fois naître\\ Comme je te servirais mieux \end@{verse@} @end example @noindent En sortie, les marges sont renfoncées sur la gauche et la droite, les paragraphes ne le sont pas, et le texte n'est pas justifié à droite. @node Line breaking @chapter Saut à la ligne @cindex saut à la ligne @cindex sauter à la ligne La première chose que @LaTeX{} fait lorsqu'il traite du texte ordinaire est de traduire votre fichier d'entrée en une séquence de glyphes et d'espaces. Pour produire un document imprimé, cette séquence doit être rompue en lignes (et ces lignes doivent être rompues en pages). D'ordinaire @LaTeX{} effectue pour vous les sauts de ligne (et de page) dans le corps du texte, mais dans certains environnements vous forcez manuellement les sauts. Un flux de production communément utilisé est d'obtenir une version finale du contenu du document avant de faire une passe finale dessus et de considérer le sauts de ligne (et de page). La plupart des gens ne considèrent pas que @LaTeX{} est un traitement de texte parce qu'il n'affiche pas instantanément la sortie. Toutefois, différer la sortie encourage l'utilisateur à remettre jusqu'à la fin des ajustements de format, et ainsi évite bien des va-et-vient sur des sauts susceptibles de rechanger. @noindent Différer la sortie a d'autres avantages : cela permet de ne faire aucun compromis sur la composition, ce qui assure que ce qu'on voit est exactement ce qu'on obtient, et cela aide également les auteurs à se concentrer soit sur écrire, soit sur se relire, plutôt que les distraire en faisant les deux à la fois. @menu * \\:: Commencer une nouvelle ligne. * \obeycr & \restorecr:: Faire que chaque ligne d'entrée commence une nouvelle ligne de sortie. * \newline:: Sauter à la ligne * \- (césure): \- (hyphenation). Insérer une césure explicite. * \discretionary:: Contrôler explicitement le caractère de césure. * \fussy & \sloppy:: Être plus ou moins exigeant sur le passage à la ligne. * \hyphenation:: Dire à @LaTeX{} comment gérer la césure d'un mot. * \linebreak & \nolinebreak:: Forcer & éviter les sauts à la ligne. @end menu @node \\ @section @code{\\} @findex \\ @r{(force un saut de ligne)} @cindex nouvelle ligne, commencer une @cindex saut de ligne, forcer Synopsis, l'un parmi : @example \\ \\[@var{espaceenplus}] @end example @noindent ou l'un parmi : @example \\* \\*[@var{espaceenplus}] @end example Finit la ligne courante. L'argument optionnel @var{espaceenplus} spécifie l'espace supplémentaire vertical à insérer avant la ligne suivante. C'est une longueur élastique (@pxref{Lengths}) et elle peut être négative. Le texte avant le saut est composé à sa longueur normale, c.-à-d.@: qu'il n'est pas dilaté pour remplir la largeur de la ligne. Cette commande est fragile (@pxref{\protect}). @example \title@{Mon histoire~: \\[7mm] un conte pathétique@} @end example @noindent La forme étoilée, @code{\\*}, dit à @LaTeX{} de ne pas commencer une nouvelle page entre les deux lignes, en émettant un @code{\nobreak}. Les sauts de ligne explicites au sein du corps de texte sont inhabituels en @LaTeX{}. En particulier, ne commencez pas un nouveau paragraphe avec @code{\\}, mais laissez une ligne à blanc pour le faire. De même, on mettez pas une séquence de @code{\\} pour créer un espace vertical, mais utilisez à la place @code{\vspace@{@var{longueur}@}}, @code{\leavevmode\vspace@{@var{longueur}@}}, ou @code{\vspace*@{@var{longueur}@}} si on veut que l'espace ne soit pas supprimé au sommet d'une nouvelle page (@pxref{\vspace}). Cette commande est utilisée principalement en dehors du flux principal de texte comme dans un environnement @code{tabular} ou @code{array} ou dans un environnement d'équation. La commande @code{\newline} est un synonyme de @code{\\} (@pxref{\newline}) dans des circonstances ordinaires (un exemple d'exception est la colonne de type @code{p@{...@}} dans un environnement @code{tabular} ; @pxref{tabular}) . @c credit: David Carlisle https://tex.stackexchange.com/a/82666 La commande @code{\\} est une macro, et sa définition change selon le contexte, de sorte que sa définition diffère pour chaque cas selon qu'on est dans du texte normal, ou dans un environnement @code{center}, ou @code{flushleft}, ou @code{tabular}. Dans du texte normal quand elle force un saut de ligne, elle est essentiellement un raccourci pour @code{\newline}. Elle ne termine ni le mode horizontal ni le paragraphe, mais insère juste un ressort et une pénalité de sorte que lorsque le paragraphe se termine un saut de ligne se produit à cet @c xx TODO introduire le terme « ligne creuse ». endroit, avec la ligne plus courte bourrée avec de l'espace blanc. Vous obtenez l'erreur @samp{LaTeX Error: There's no line here to end} si vous utilisez @code{\\} pour demander une nouvelle ligne, plutôt que pour finir la ligne courante. Par exemple si vous avez @code{\begin@{document@}\\} ou, plus vraisemblablement, quelque chose du genre de : @example \begin@{center@} \begin@{minipage@}@{0.5\textwidth@} \\ Dans cet espace vertical apposez votre marque. \end@{minipage@} \end@{center@} @end example La solution est de remplacer la double controblique par quelque chose du genre de @code{\vspace@{\baselineskip@}}. @node \obeycr & \restorecr @section @code{\obeycr} & @code{\restorecr} @anchor{\obeycr} @anchor{\restorecr} @findex \obeycr @findex \restorecr @cindex saut de ligne, sortie semblable à l'entrée pour le La commande @code{\obeycr} a pour effet qu'un retour chariot dans le fichier d'entrée (@samp{^^M}, internement) soit traité de la même façon que @code{\\} suivi d'un @code{\relax}. Ainsi chaque passage à la ligne dans l'entrée est aussi un passage à la ligne dans la sortie. La commande @code{\restorecr} restaure le comportement normal vis à vis des sauts de ligne. Ceci n'est pas la façon d'afficher textuellement du texte ou du code informatique. Utilisez plutôt @code{verbatim} (@pxref{verbatim}). Avec les réglages par défaut habituels de @LaTeX{}, l'exemple suivant : @example aaa bbb \obeycr ccc ddd eee \restorecr fff ggg hhh iii @end example @noindent produit en sortie quelque chose du genre de : @example aaa bbb ccc ddd eee fff ggg hhh iii @end example @noindent où les renfoncements sont des renfoncements de paragraphes. @node \newline @section @code{\newline} @findex \newline @cindex nouvelle ligne, commencer une (mode paragraphe) @cindex saut de ligne Dans du texte ordinaire, cette commande termine une ligne d'une façon qui ne la justifie pas à droite, de sorte que le texte précédent la fin de ligne n'est pas étiré. c.-à-d.@: que, en mode paragraphe (@pxref{Modes}), la commande @code{\newline} est équivalente à une double-controblique (@pxref{\\}). Cette commande est fragile (@pxref{\protect}). Toutefois, les deux commandes diffèrent au sein d'un environnement @code{tabular} ou @code{array}. Dans une colonne avec un spécificateur produisant une boîte paragraphe, comme typiquement @code{p@{..@}}, @code{\newline} insère un saut de ligne au sein de la colonne, c.-à-d.@: insère une fin de ligne à l'intérieur de la colonne, c.-à-d.@: qu'elle ne rompt pas la ligne entière de tableau. Pour rompre la ligne entière utilisez @code{\\} ou son équivalent @code{\tabularnewline}. L'exemple suivant écrit @samp{Nom~:} et @samp{Adresse~:} comme deux lignes au sein d'une seule cellule du tableau. @example \begin@{tabular@}@{p@{2.5cm@}@@@{\hspace@{5cm@}@}p@{2.5cm@}@} Nom~: \newline Adresse~: &Date~: \\ \hline \end@{tabular@} @end example La @samp{Date~:} sera alignée sur la ligne de base de @samp{Nom~:}. @node \- (hyphenation) @section @code{\-} (césure à gré) @findex \- @r{(césure)} @cindex césure, forcer La commande @code{\-} dit à @LaTeX{} qu'il peut faire une césure du mot à cet endroit. Quand vous insérez des commandes @code{\-} dans un mot, le mot ne pourra subir de césure qu'à ces endroits et non dans aucun des autres points de césure que @LaTeX{} aurait pu choisir sinon. Cette commande est robuste (@pxref{\protect}). @LaTeX{} est bon en ce qui concerne les césures, et il trouve la plupart des points corrects de césure, tout en n'en utilisant presque jamais un incorrect. La commande @code{\-} est utilisée pour les cas exceptionnels. Par ex., @LaTeX{} d'ordinaire ne fait pas de césure dans les mots contenant un trait d'union. Ci-dessous le mot long et portant une césure indique que @LaTeX{} doit insérer des espaces inacceptablement long pour composer la colonne étroite : @example \begin@{tabular@}@{rp@{4.5cm@}@} Isaac Asimov &La tradition de l'anti-intellectualisme % l'an\-ti-in\-tel\-lec\-tu\-al\-isme a été une tendance constante, qui a fait son chemin dans notre vie politique et culturelle, nourrie par la fausse idée que la démocratie signifie que mon ignorance vaut autant que votre savoir. \end@{tabular@} @end example @noindent Si on met en commentaire la troisième ligne et sort de commentaire la quatrième, alors les choses s'ajusteront bien mieux. La commande @code{\-} ne fait qu'autoriser @LaTeX{} à faire une césure à cet endroit, elle ne force pas la césure. Vous pouvez forcer la césure avec quelque chose du genre de @code{ef-\linebreak farons}. Bien sûr, si vous changez plus tard le texte, alors cette césure forcée pourrait avoir l'air très étrange, c'est pourquoi cette approche demande de l'attention. @node \discretionary @section @code{\discretionary} (point de césure généralisé) @cindex césure discrétionnaire @cindex césure à gré @cindex à gré, césure @cindex discrétionnaire, césure Synopsis : @example \discretionary@{@var{avant-saut}@}@{@var{après-saut}@}@{@var{sans-saut}@} @end example Gère la modification d'un mot autour d'une césure. Cette commande est d'un usage rare dans les documents @LaTeX{}. Si un saut de ligne survient au point où @code{\discretionary} apparaît, alors @TeX{} met @var{avant-saut} à la fin de la ligne courante et met @var{après-saut} au début de la ligne suivante. S'il n'y a pas de saut à cet endroit alors @TeX{} met @var{sans-saut}. Dans le mot @samp{difficile} les trois lettres @code{ffi} forment une ligature. @TeX{} peut néanmoins faire un saut entre les deux @samp{f} avec ceci : @example di\discretionary@{f-@}@{fi@}@{ffi@}cile @end example Notez que l'utilisateur n'a pas à faire ceci. C'est typiquement géré automatiquement par l'algorithme de césure de @TeX{}. Les arguments de @code{\discretionary} ne peuvent contenir que des caractères, des boîtes ou des crénages. La commande @code{\discretionary} permet de contrôler finement la césure dans les cas où ne suffisent ni le contrôle standard de la césure fait l'algorithme de césure de @TeX{} et les règles de césures données par les paquetages de gestion linguistiques, ni les moyens de contrôle explicites offerts par les commandes @code{\hyphenation} (@pxref{\hyphenation}) et @code{\-} (@pxref{\- (hyphenation),\- (césure à gré)}). L'usage typique de @code{\discretionary} est par exemple de contrôler la césure au sein d'une formule mathématique en mode ligne (voir aussi @ref{Math miscellany,Miscellanées mathématique (entrée \*)}). Ci-dessous un exemple de contrôle de la césure au sein d'une adresse réticulaire, où l'on autorise la césure sur les obliques mais en utilisant une controblique violette en lieu de trait d'union : @example \documentclass@{article@} \usepackage[T1]@{fontenc@} \usepackage[utf8]@{inputenc@} \usepackage@{xcolor@} \usepackage@{hyperref@} \usepackage@{french@} \newcommand*\DiscrSlash@{\discretionary@{\mbox@{\textcolor @{purple@}@{\textbackslash@}@}@}@{/@}@{/@}@} \begin@{document@} Allez donc à \href@{http://une/tr\%c3\%A8s/tr\%c3\%A8s/longue% /mais/vraiment/tr\%c3\%A8s/longue/adresse/r\%C3\%A9ticulaire% /index.html@}@{http://une\DiscrSlash très\DiscrSlash très\DiscrSlash longue\DiscrSlash mais\DiscrSlash vraiment\DiscrSlash très\DiscrSlash longue\DiscrSlash adresse\DiscrSlash réticulaire\DiscrSlash index.html@} \end@{document@} @end example @node \fussy & \sloppy @section @code{\fussy} & @code{\sloppy} @anchor{\fussy} @anchor{\sloppy} @findex \fussy @findex \sloppy @cindex sauts de ligne, changer Ce sont des déclarations pour que @TeX{} fasse plus ou moins le difficile à propos des sauts de ligne. Déclarer @code{\fussy} évite en général trop d'espace entre les mots, au prix d'occasionnellement une boîte trop pleine ((@samp{overfull \hbox})). Inversement @code{\sloppy} évite les boîtes trop pleines mais en pâtissant d'un espacement inter-mot relâché. Le réglage par défaut est @code{\fussy}. Les sauts de ligne au sein d'un paragraphe sont contrôlés par celle-là des deux déclarations qui est en cours à la fin du paragraphe, c.-à-d.@: à la ligne à blanc, la commande @code{\par} ou l'équation hors texte terminant ce paragraphe. De sorte que pour affecter les sauts de ligne vous devez inclure la matière qui termine le paragraphe dans la portée de la commande. @menu * sloppypar:: Version environnement de la commande \sloppy. @end menu @node sloppypar @subsection @code{sloppypar} @EnvIndex{sloppypar} @cindex @identity{sloppypar}, environnement Synopsis : @example \begin@{sloppypar@} ... paragraphes ... \end@{sloppypar@} @end example Compose les paragraphes avec @code{\sloppy} en vigueur (@pxref{\fussy & \sloppy}). Utilisez cela pour ajuster localement les sauts de ligne, pour éviter les erreurs @samp{Overfull box} ou @samp{Underfull box}. Voici un exemple simple : @example \begin@{sloppypar@} Son plan arrêté de la sorte pour la matinée, dès qu’elle eut déjeuné, elle prit \emph@{Udolphe@} et s’assit, décidée à rester toute à sa lecture jusqu’à ce que la pendule marquât une heure. Cependant, et sans que Catherine en fût importunée (l’habitude\ldots), des phrases sans suite fluaient de Mme Allen~: elle ne parlait jamais beaucoup, faute de penser, et, pour la même raison, n’était jamais complètement silencieuse. Qu’elle perdît son aiguille, cassât son fil, entendît le roulement d’une voiture, aperçût une petite tache sur sa robe, elle le disait, qu’il y eût là ou non quelqu’un pour la réplique. \end@{sloppypar@} @end example @node \hyphenation @section @code{\hyphenation} @findex \hyphenation @cindex césure, définir Synopsis : @example \hyphenation@{@var{mot1} ...@} @end example La commande @code{\hyphenation} déclare les points de césure autorisés au sein des mots donnés dans la liste. Les mots de cette liste sont séparés par des espaces. Spécifiez les points de césure autorisés avec le caractère tiret, @code{-}. Utilisez des lettres en bas de casse. @TeX{} ne fera de césure que si le mot correspond exactement, aucune désinence n'est essayée. Des commandes @code{\hyphenation} multiples s'accumulent. @PkgIndex{babel} @PkgIndex{polyglossia} Les paquetages d'internationalisation du genre de @package{babel} ou @package{polyglossia} chargent déjà les motifs de césure de la langue courante, aussi on n'utilise la commande @code{\hyphenation} que pour les mots qui n'y existent pas. Voici un exemple : @c cf. citations d' A. Finkelkraut @example \hyphenation@{rhi-no-fé-roce sex-cuse doc-tam-bule œdi-peux@} @end example @PkgIndex{fontenc} Dans une langue s'écrivant avec des diacritiques, comme le français ou le polonais, la césure ne fonctionne correctement avec le moteur @command{pdflatex} qu'avec des codages modernes (@pxref{@TeX{} engines}). Il faut donc charger @package{fontenc} avec un autre codage qu'@code{OT1}, typiquement pour le français on utilise @code{T1} (@pxref{fontenc package}). @node \linebreak & \nolinebreak @section @code{\linebreak} & @code{\nolinebreak} @anchor{\linebreak} @anchor{\nolinebreak} @findex \linebreak @findex \nolinebreak @cindex sauts de ligne, forcer @cindex sauts de ligne, empêcher Synopsis, l'un parmi : @example \linebreak \linebreak[@var{de-zéro-à-quatre}] @end example @noindent ou l'un parmi : @example \nolinebreak \nolinebreak[@var{de-zéro-à-quatre}] @end example Encourage (@code{\linebreak}) ou décourage (@code{\nolinebreak}) un saut de ligne. L'argument optionnel @var{de-zéro-à-quatre} est un entier compris entre 0 et 4 qui vous permet d'adoucir l'instruction. Le réglage par défaut est 4, de sorte que sans l'argument optionnel respectivement la commande force ou interdit le saut. Mais par exemple, @code{\nolinebreak[1]} est une suggestion qu'il serait préférable de faire le saut à un autre endroit. Plus le nombre est grand, et plus la requête est insistante. Les deux commandes sont fragiles (@pxref{\protect}). Dans l'exemple suivant on dit à @LaTeX{} qu'un bon endroit ou faire un saut de ligne est après le @code{\blablajuridique} : @example \blablajuridique@{@}\linebreak[2] Nous rappelons que le port de signes ostentatoires d'appartenance à une communauté religieuse est interdit parmi le personnel au contact du public. @end example Quand vous émettez un @code{\linebreak}, les espaces de la ligne sont dilatés de sorte que le point du saut atteigne la marge de droite. @xref{\\} et @ref{\newline}, pour ne pas dilater les espaces. @node Page breaking @chapter Saut de page @cindex saut de page @cindex pages, saut @LaTeX{} commence de nouvelles pages de façon asynchrone, lorsque suffisamment de matière a été accumulée pour remplir une page. D'ordinaire ceci se produit automatiquement, mais parfois on peut désirer influencer les sauts. @menu * \clearpage & \cleardoublepage:: Commence une nouvelle page de droite ; éjecte les flottants. * \newpage:: Commence une nouvelle page. * \enlargethispage:: Agrandit d'un peu la page courante. * \pagebreak & \nopagebreak:: Forcer & éviter les sauts de page. @end menu @node \clearpage & \cleardoublepage @section @code{\clearpage} & @code{\cleardoublepage} @anchor{\clearpage} @findex \clearpage @cindex débourrer les flottants et commencer une page @cindex commencer une nouvelle page et débourrer les flottants @anchor{\cleardoublepage} @findex \cleardoublepage @cindex commencer une page de droite Synopsis : @example \clearpage @end example @noindent ou @example \cleardoublepage @end example Finit la page courante et envoie en sortie tous les flottants, tableaux et figures (@pxref{Floats}). S'il y a trop de flottants pour tenir dans la page, alors @LaTeX{} insère des pages supplémentaires contenant seulement les flottants. Dans le cas d'une impression en style @code{twoside}, @code{\cleardoublepage} fait aussi que la nouvelle page de contenu soit une page de droite (numérotée impaire), en produisant si nécessaire une page à blanc. La commande @code{\clearpage} est robuste alors que @code{\cleardouble page} est fragile (@pxref{\protect}). Les sauts de page de @LaTeX{} sont optimisés, aussi, d'ordinaire, vous n'utilisez ces commandes que la touche finale à la dernière version d'un document, ou au sein de commande. @c credit: https://www.tex.ac.uk/FAQ-reallyblank.html La commande @code{\cleardoublepage} insère une page à blanc, mais elle contient l'en-tête et le bas de page. Pour obtenir une page vraiment à blanc, utilisez cette commande : @example \let\origdoublepage\cleardoublepage \newcommand@{\clearemptydoublepage@}@{% \clearpage @{\pagestyle@{empty@}\origdoublepage@}% @} @end example @noindent Si vous désirez que la commande standarde @code{\chapter} de @LaTeX{} agisse ainsi, alors ajoutez la ligne @code{\let\cleardoublepage\clearemptydoublepage}. La commande @code{\newpage} (@pxref{\newpage}) finit également la page en cours, mais sans débourrer les flottants pendants. Et, si @LaTeX{} est en mode deux-colonnes alors @code{\newpage} finit la colonne courante alors que @code{\clearpage} et @code{\cleardoublepage} finissent la page courante. @node \newpage @section @code{\newpage} @findex \newpage @cindex nouvelle page, commencer @cindex commencer une nouvelle page Synopsis : @example \newpage @end example La commande @code{\newpage} finit la page courante. Cette commande est robuste (@pxref{\protect}). Les sauts de page de @LaTeX{} sont optimisés de sorte que d'ordinaire on n'utilise cette commande dans le corps d'un document que pour les finitions sur la version finale, ou à l'intérieur de commandes. Alors que les commandes @code{\clearpage} et @code{\cleardoublepage} finissent également la page courante, en plus de cela elles débourrent les flottants pendants (@pxref{\clearpage & \cleardoublepage}). Et, si @LaTeX{} est en mode deux-colonnes alors @code{\clearpage} et @code{\cleardoublepage} finissent las page courante en laissant possiblement une colonne vide, alors que @code{\newpage} finit seulement la colonne courante. Contrairement à @code{\pagebreak} (@pxref{\pagebreak & \nopagebreak}), la commande @code{\newpage} n'a pas pour effet que la nouvelle page commence exactement là où la requête est faite. Dans l'exemple suivant @example Four score and seven years ago our fathers brought forth on this continent, \newpage \noindent a new nation, conceived in Liberty, and dedicated to the proposition that all men are created equal. @end example @noindent la nouvelle page commence après @samp{continent}, et la ligne où se produit le saut n'est pas justifiée à droite. De plus, @code{\newpage} n'étire pas verticalement la page, contrairement à @code{\pagebreak}. @node \enlargethispage @section @code{\enlargethispage} @findex \enlargethispage @cindex agrandir la page courante @code{\enlargethispage@{size@}} @code{\enlargethispage*@{size@}} Agrandit la @code{\textheight} de la page courante de la quantité spécifiée ; par exemple @code{\enlargethispage@{\baselineskip@}} permet d'avoir une ligne de plus. La forme étoilée essaie de comprimer la matière sur la page autant que possible. Ceci est normalement utilisé en même temps qu'un @code{\pagebreak} explicite. @node \pagebreak & \nopagebreak @section @code{\pagebreak} & @code{\nopagebreak} @anchor{\pagebreak} @anchor{\nopagebreak} @findex \pagebreak @findex \nopagebreak @cindex saut de page, forcer @cindex saut de page, empêcher Synopsis : @example \pagebreak[@var{priorité}] \nopagebreak[@var{priorité}] @end example Par défaut, la commande @code{\pagebreak} (@code{\nopagebreak}) force (empêche) un saut de page à la position courante. Avec @code{\pagebreak}, l'espace verticale sur la page est dilatée où c'est possible de sorte à s'étendre jusqu'à la marge inférieure normale. Avec l'argument optionnel @var{priorité}, vous pouvez convertir la commande @code{\pagebreak} d'une demande à une exigence. Le nombre doit être compris entre 0 et 4. Plus grand est le nombre, et plus insistant est l'exigence. @node Footnotes @chapter Notes en bas de page @cindex note en bas de page, créer @cindex bas de page, créer des notes Mettez une note en bas de la page courante avec la commande @code{\footnote}, comme ci-dessous. @example Noël Coward a dit plaisamment que lire une note en bas de page, c'est comme devoir descendre répondre à la porte d'entrée alors qu'on est en train de faire l'amour\footnote@{Je n'en sais rien, je ne lis pas les notes en bas de page.@} @end example Vous pouvez placer beaucoup de notes en bas de page dans une page. Si le texte devient trop long alors il est continué sur la page suivante. Vous pouvez aussi produire des notes en bas de page en combinant les commandes @code{\footnotemark} et @code{\footnotetext}, ce qui est utiles dans des circonstances spéciales. Pour faire que les références bibliographiques sortent comme des notes en bas de page vous devez inclure un style bibliographique avec ce comportement (@pxref{Using BibTeX}). @menu * \footnote:: Insérer une note en bas de page. * \footnotemark:: Insérer la marque seulement d'une note en bas de page. * \footnotetext:: Insérer le texte seulement d'une note en bas de page. * Notes en bas de page dans les titres de rubriques: Footnotes in section headings. Titre de chapitre ou de rubrique. * Notes dans un tableau: Footnotes in a table. Notes de tableau. * Footnotes of footnotes:: Classes multiples de notes en bas de page. * Paramètres des notes en bas de page: Footnote parameters. Les paramètres pour formater les notes en bas de page. @end menu @node \footnote @section @code{\footnote} @findex \footnote Synopsis : @example \footnote[@var{numéro}]@{@var{texte}@} @end example Place en bas de la page courante une note @var{texte} numérotée. @example Il y a plus d'un millier de notes en bas de page dans \textit@{Histoire Du Déclin Et De La Chute De L'empire Romain@}\footnote@{Après la lecture d'une version préléminaire, David Hume s'est plaint, « On souffre d'un fléau avec ces notes, selon la méthode actuelle d'imprimer le livre » et il suggera qu'elles « ne soient seulement imprimée dans la marge ou en bas de page »@} d'Édouard Gibbon. @end example L'argument optionnel @var{numéro} vous permet de spécifier le numéro de la note. Le compteur @code{footnote} donnant le numéro de la note n'est pas incrémenté si vous utilisez cette option, mais l'est dans le cas contraire. @cindex note en bas de page, symboles au lieu de numéros @findex \fnsymbol@r{, et note en bas de page} @findex \@@fnsymbol Changez l'aspect que @LaTeX{} donne au compteur de note en bas de page avec quelque chose du genre de @code{\renewcommand@{\thefootnote@}@{\fnsymbol@{footnote@}@}}, ce qui utilise une séquence de symboles (@pxref{\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol}). Pour rendre ce changement global mettez cela dans le préambule. Si vous faites ce changement local alors vous désirerez sans doute réinitialiser le compteur avec @code{\setcounter@{footnote@}@{0@}}. Par défaut @LaTeX{} utilise des nombres arabes. @c - @node Symbolic footnotes @c - @section Note en bas de page symboliques @c - @c - @cindex notes en bas de page, symboliques au lieu de numérotées @c - Si vous voulez utiliser des symboles pour les notes en bas de page, @c - plutôt que des numéros croissants, redéfinissez @code{\thefootnote} @c - comme ceci : @c - @c - @example @c - \renewcommand@{\thefootnote@}@{\fnsymbol@{footnote@}@} @c - @end example @c - @c - @findex \fnsymbol@r{, et les notes en bas de page} @c - @findex \@@fnsymbol @c - La commande @code{\fnsymbol} produit une série prédéfinie de symboles @c - (@pxref{\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol}). Si vous voulez @c - utiliser un symbol différent comme marque de note en bas de page, il @c - vous faut aussi redéfinir @code{\@@fnsymbol}. @c - @c vincentb1: why ``also'' (aussi), isn't that sufficient to redefine \@fnsymbol ? Le comportement par défaut de @LaTeX{} met beaucoup de restrictions sur l'endroit où l'on peut utiliser une @code{\footnote} ; par exemple, vous ne pouvez pas l'utiliser dans l'argument d'une commande de rubricage telle que @code{\chapter} (elle ne peut être utilisée qu'en mode paragraphe externe ; @pxref{Modes}). Il y a des contournements ; voir les rubriques suivantes. @c xx mention packages that fix this @cindex notes en bas de page, au sein d'une minipage @cindex mpfootnote, compteur Au sein d'un environnement @code{minipage} la commande @code{\footnote} utilise le compteur @code{mpfootnote} au lieu de @code{footnote}, de sorte que les notes sont numérotées indépendemment. Elles apparaissent au bas de l'environnement, et non au bas de la page. Et par défaut elles apparaissent alphabétiquement. @xref{minipage}. @node \footnotemark @section @code{\footnotemark} @findex \footnotemark Synopsis, l'un parmi : @example \footnotemark \footnotemark[@var{numéro}] @end example Place dans le texte la marque de la note courante. Pour spécifier le texte associé de la note voir @ref{\footnotetext}. L'argument optionnel @var{numéro} a pour effet que la commande utilise ce numéro pour déterminer la marque de note en bas de page. Cette commande peut être utilisée en mode paragraphe interne (@pxref{Modes}). Si vous utilisez @code{\footnotemark} sans l'argument optionnel alors elle incrémente le compteur @code{footnote}, mais si vous utilisez l'argument optionnel @var{numéro}, alors elle ne l'incrémente pas. L'exemple suivant produit plusieurs marques de note en bas de page faisant référence à la même note : @example Le premier théorème \footnote@{Dû à Gauss.@} et le deuxième théorème\footnotemark[\value@{footnote@}] ainis que le troisième théorème\footnotemark[\value@{footnote@}]. @end example S'il y a d'autres notes entre celles-ci, alors vous devez mémoriser la valeur du numéro de la marque commune. L'exemple suivant l'illustre : @c xx aligner l'anglais @example \title@{Un traité sur le théorème du binôme@} \newcounter@{sauvenumnote@} ... \setcounter@{sauvenumnote@}@{\value@{footnote@}@} \author@{J Moriarty\thanks@{University of Leeds@} \and A C Doyle\thanks@{Durham University@} \and S Holmes\footnotemark[\value@{sauvenumnote@}]@} \begin@{document@} \maketitle @end example @node \footnotetext @section @code{\footnotetext} @findex \footnotetext Synopsis, l'un des deux : @example \footnotetext@{@var{texte}@} \footnotetext[@var{numéro}]@{@var{texte}@} @end example Place @var{texte} au bas de la page comme une note en bas de page. Cette commande fait équipe avec @code{\footnotemark} (@pxref{\footnotemark}) et peut apparaître n'importe où après cette commande-là, mais doit apparaître en mode paragraphe externe (@pxref{Modes}). L'argument optionnel @var{numéro} change le numéro de note affiché. @xref{\footnotemark} et @ref{Footnotes in a table}, pour des exemples d'utilisation. @node Footnotes in section headings @section Note en bas de page dont le renvoi est au sein d'un titre de rubrique @cindex notes en bas de page, dans les titres de rubrique @cindex table des matières, éviter les notes en bas de page Mettre une note en bas de page depuis un titre de rubrique, comme dans : @example \section@{Les ensembles complets\protect\footnote@{Ce texte est dû à ...@}@} @end example @PkgIndex{footmisc} @cindex @code{stable}, option du paquetage @package{footmisc} @cindex option @code{stable} du paquetage @package{footmisc} @noindent a pour effet que la note en bas de page apparaît à la fois en bas de la page où la rubrique commence, et de celle où son titre apparaît dans la table des matières, ce qui vraisemblablement n'est pas voulu. Pour qu'elle n'apparaisse pas sur la table des matières utilisez le paquetage @package{footmisc} avec l'option @code{stable}. @example \usepackage[stable]@{footmisc@} .. \begin@{document@} .. \section@{Les ensembles complets\footnote@{Ce texte est dû à R~Jones.@}@} @end example Notez que le @code{\protect} a disparu ; l'inclure aurait pour effet que la note en bas de page apparaîtrait de nouveau dans la table des matières. @node Footnotes in a table @section Notes en bas de page dans un tableau @cindex Notes en bas de page, dans un tableau Au sein d'un environnement @code{tabular} ou @code{array} la commande @code{\footnote} ne fonctionne pas ; on obtient une marque de note dans la cellule du tableau mais le texte de la note n'apparaît pas. La solution est d'utiliser un environnement @code{minipage}, comme ci-après (@pxref{minipage}). @example \begin@{center@} \begin@{minipage@}@{\textwidth@} \centering \begin@{tabular@}@{l|l@} \textsc@{Navire@} &\textsc@{Roman@} \\ \hline \textit@{HMS Sophie@} &Maître à bord \\ \textit@{HMS @identity{Polychrest}@} &Capitaine de vaisseau \\ \textit@{HMS @identity{Lively}@} &Capitaine de vaisseau \\ \textit@{HMS Surprise@} &Plusieurs romans\footnote@{Le premier étant \textit@{La Surprise@}.@} \end@{tabular@} \end@{minipage@} \end@{center@} @end example Au sein d'une @code{minipage}, les marques de note sont des lettres en bas de casse. On peut changer cela avec quelque chose du genre de @code{\renewcommand@{\thempfootnote@}@{\arabic@{mpfootnote@}@}} (@pxref{\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol}). Les notes du premier exemple apparaissent en bas de la @code{minipage}. Pour qu'elles apparaissent en bas de la page principale et fassent partie de la séquence normales des notes en bas de page, utilisez la pair @code{\footnotemark} et @code{\footnotetext} ainsi qu'une instanciation de compteur. @example \newcounter@{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote@} \begin@{center@} \begin@{minipage@}@{\textwidth@} \setcounter@{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote@}@{\value@{footnote@}@} \centering \begin@{tabular@}@{l|l@} \textsc@{Femme@} &\textsc@{Relation@} \\ \hline Mona &Liaison\footnotemark \\ Diana Villiers &Épouse, à la fin\\ Christine Hatherleigh Wood &Fiancée\footnotemark \end@{tabular@} \end@{minipage@}% le signe pourcent permet de garder roches le texte de la note % et la minipage \stepcounter@{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote@}% \footnotetext[\value@{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote@}]@{% Les circonstances de sa mort sont peu connues.@}% \stepcounter@{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote@}% \footnotetext[\value@{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote@}]@{% Leur relation n'aboutit pas dans le tome XXI.@} \end@{center@} @end example @PkgIndex{tablefootnote} Pour un environnement flottant @code{table} (@pxref{table}) utilisez le paquetage @package{tablefootnote}. @example \usepackage@{tablefootnote@} % dans le préambule ... \begin@{table@} \centering \begin@{tabular@}@{l|l@} \textsc@{Date@} &\textsc@{Campagne@} \\ \hline 1862 &Fort Donelson \\ 1863 &Vicksburg \\ 1865 &Armée de Virginie du Nord\tablefootnote@{Fin de la guerre.@} \end@{tabular@} \caption@{Forces capturées par le général Grant@} \end@{table@} @end example @noindent La note apparaîtra en bas de la page et sera numérotée dans la même séquence que les autres notes en bas de page. @node Footnotes of footnotes @section Notes en bas de page sur d'autres notes @cindex note en bas de page portant sur une autre note @cindex note en bas de page, récursivement @PkgIndex{bigfoot} En particulier dans les sciences humaines, les auteurs peuvent avoir plusieurs classes de notes en bas de pages, y compris une note en bas de page qui porte sur une autre note en bas de page. Le paquetage @package{bigfoot} étend le mécanisme de note en bas de page par défaut de @LaTeX{} de bien des manières, y compris pour permettre de faire les deux notes de l'exemple ci-dessous : @example \usepackage@{bigfoot@} % dans le préambule \DeclareNewFootnote@{Default@} \DeclareNewFootnote@{from@}[alph] % crée la classe \footnotefrom@{@} ... Le troisième théorème est une réciproque partielle du second.\footnotefrom@{% Remarqué par Wilson.\footnote@{Deuxième édition seulement.@}@} @end example @node Footnote parameters @section Paramètres des notes en bas de page @cindex notes en bas de page, paramètres @cindex paramètres, pour notes en bas de page @ftable @code @item \footnoterule Produit le filet de séparation entre texte principal sur une page et les notes en bas de cette page. Les dimensions par défaut : épaisseur (ou largeur) @code{0.4pt}, et longueur @code{0.4\columnwidth} dans les classes standard de document (à l'exception @code{slide}, où elle n'apparaît pas). @item \footnotesep @anchor{footnote footnotesep} @cindex étai La hauteur de l'étai placé au début de la note en bas de page. Par défaut, c'est réglé à l'étai normal pour des polices de taille @code{\footnotesize} (@pxref{Font sizes}), donc il n'y a pas d'espace supplémentaire entre les notes. Cela vaut @samp{6.65pt} pour des polices à @samp{10pt}, @samp{7.7pt} pour @samp{11pt}, et @samp{8.4pt} pour @samp{12pt}. @end ftable @node Definitions @chapter Définitions @cindex définitions @LaTeX{} prend en charges la fabrication de nouvelles commandes de bien des genres. @c xx everything in this chapter needs exemples. @c xx Add DeclareRobustCommand (see clsguide.pdf) @menu * \newcommand & \renewcommand:: (Re)définir une nouvelle commande. * \providecommand:: Définir une commande, si le nom n'est pas utilisé. * \makeatletter et \makeatother: \makeatletter & \makeatother. Change la catégorie du caractère arobe. * \@@ifstar:: Définir vos propres commandes étoilées. * \newcounter:: Définir un nouveau compteur. * \newlength:: Définir une nouvelle longueur. * \newsavebox:: Définir une nouvelle boîte. * \newenvironment & \renewenvironment:: Définir un nouvel environnement. * \newtheorem:: Définir un nouvel environnement de semblable à @code{theorem}. * \newfont:: Définir un nouveau nom de police. * \protect:: Utiliser des commandes fragiles. * \ignorespaces & \ignorespacesafterend:: Supprimer des espaces superflus. * xspace@comma{}, paquetage: xspace package. Espace après une macros, conditionnellement. @end menu @node \newcommand & \renewcommand @section @code{\newcommand} & @code{\renewcommand} @anchor{\newcommand} @anchor{\renewcommand} @findex \newcommand @findex \renewcommand @cindex commandes, en définir de nouvelles @cindex commandes, redéfinir @cindex définir une nouvelle commande @cindex redéfinir une commande @cindex nouvelle commandes, définir Synopsis, l'un parmi (trois formes ordinaires, trois formes étoilées) : @example \newcommand@{\@var{cmd}@}@{@var{défn}@} \newcommand@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}]@{@var{défn}@} \newcommand@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}][@var{optargdéfaut}]@{@var{défn}@} \newcommand*@{\@var{cmd}@}@{@var{défn}@} \newcommand*@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}]@{@var{défn}@} \newcommand*@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}][@var{optargdéfaut}]@{@var{défn}@} @end example @noindent ou toutes les mêmes possibilités avec @code{\renewcommand} au lieu de @code{\newcommand} : @example \renewcommand@{\@var{cmd}@}@{@var{défn}@} \renewcommand@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}]@{@var{défn}@} \renewcommand@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}][@var{optargdéfaut}]@{@var{défn}@} \renewcommand*@{\@var{cmd}@}@{@var{défn}@} \renewcommand*@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}]@{@var{défn}@} \renewcommand*@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}][@var{optargdéfaut}]@{@var{défn}@} @end example Définit ou redéfinit une commande (voir aussi @code{\DeclareRobustCommand} dans @ref{Class and package commands}). @cindex forme en *, définir de nouvelles commandes @cindex forme étoilée, définir de nouvelles commandes @findex \long La forme étoilée (en @code{*}) de ces commandes interdit que les arguments contiennent une multiplicité de paragraphes de texte (la commande n'est pas @code{\long}, dans la terminologie de @value{PlainTeX}). Avec la forme par défaut, il est possible qu'un argument soit une multiplicité de paragraphes. Description des paramètres (des exemples suivront) : @table @var @item cmd Obligatoire ; @code{\@var{cmd}} est le nom de la commande. Il doit commencer par une controblique, @code{\}, et ne doit pas commencer avec la chaîne de 4 caractères @code{\end}. Pour @code{\newcommand}, il ne doit pas être déjà défini et ne doit pas commencer avec @code{\end} ; pour @code{\renewcommand}, il doit être déjà défini. @item nargs Optionnel ; un entier compris entre 1 et 9 spécifiant le nombre d'arguments que la commande prend, y compris un éventuel argument optionnel. Si cet argument n'est pas présent, alors la spécification par défaut est que la commande ne prend aucun argument. Lorsque on redéfinit une commande, la nouvelle version peut prendre un nombre différent d'arguments par rapport à l'ancienne. @item optargdéfaut @cindex optionnels, arguments, définir et utiliser @cindex arguments optionnels, définir et utiliser Optionnel ; si cet argument est présent, alors le premier argument de la commande @code{\@var{cmd}} en définition est optionnel, et sa valeur par défaut est @var{optargdéfaut} (qui peut être une chaîne vide). Si cet argument n'est pas présent, alors @code{\@var{cmd}} ne prend pas d'argument optionnel. C'est à dire que si @code{\@var{cmd}} est appelée avec à la suite un argument entre crochets, comme dans @code{\@var{cmd}[@var{valopt}]}, alors au sein de @var{défn} le paramètre @code{#1} est réglé à @var{valopt}. Par contre si @code{\@var{cmd}} est appelé sans crochet à la suite, alors au sein de @var{défn} le paramètre @code{#1} est réglé à @var{optargdéfaut}. Dans les deux cas, les arguments obligatoires commencent par @code{#2}. Omettre @code{[@var{optargdéfaut}]} d'une définition est très différent de mettre des crochets vides, comme dans @code{[]}. Dans le premier cas on dit que la commande ainsi définie ne prend pas d'argument optionnel, de sorte que @code{#1} est le premier argument obligatoire (à supposer que @math{@var{nargs} @geq{} 1}) ; dans le second cas on règle l'argument optionnel @code{#1} à être une chaîne vide par défaut, c.-à-d.@: si aucun argument optionnel n'est donné à l'appel. De même, omettre @code{[@var{valopt}]} d'un appel est également très différent que de donner des crochets vides, comme dans @code{[]}. Dans le premier cas on règle @code{#1} à la valeur de @var{valopt} (à supposer que la commande a été définie pour prendre un argument optionnel) ; alors que dans le second on règle @code{#1} à la chaîne vide, comme on le ferait pour n'importe quelle autre valeur. Si une commande n'est pas définie pour prendre un argument optionnel, mais qu'elle est appelée avec un argument optionnel, les résultats sont imprévisibles : il peut y avoir une erreur @LaTeX{}, une sortie incorrectement composée, ou les deux. @item défn @cindex paramètres, substitution Obligatoire ; le texte par lequel substituer chaque occurrence de @code{\@var{cmd}}. Les paramètres @code{#1}, @code{#2}, @dots{}, @code{#@var{nargs}} sont remplacés par les valeurs fournies en appelant la commande (ou par @var{optargdéfaut} dans le cas d'un argument optionnel non spécifié dans l'appel, comme cela vient d'être expliqué). @end table @cindex blancs, après une séquence de contrôle @TeX{} ignore les blancs dans le code source à la suite d'un mot de contrôle (@pxref{Control sequences}), comme dans @samp{\cmd }. Si vous désirez une espace réellement à cet endroit, une solution est de taper @code{@{@}} après la commande (@samp{\cmd@{@} }), et une autre est d'utiliser un espace de contrôle explicite (@samp{\cmd\ }). Un exemple simple de définition d'une nouvelle commande : @code{\newcommand@{\JM@}@{Jean Martin@}} a pour effet le remplacement de @code{\JM} par le texte plus long de la définition. La redéfinition d'une commande existante est similaire : @code{\renewcommand@{\symbolecqfd@}@{@{\small CQFD@}@}}. Si vous utilisez @code{\newcommand} et que le nom de commande a déjà été utilisé alors vous obtenez quelque chose du genre de @samp{LaTeX Error: Command \fred already defined. Or name \end... illegal, see p.192 of the manual}. Si vous utilisez @code{\renewcommand} et que le nom de commande n'a pas encore été utilisé alors vous obtenez quelque chose du genre de @samp{LaTeX Error: \hank undefined}. Dans l'exemple suivant la première définition crée une commande sans argument, et la seconde, une commande avec un argument obligatoire : @example \newcommand@{\etudiant@}@{Melle~O'Leary@} \newcommand@{\defref@}[1]@{Définition~\ref@{#1@}@} @end example @noindent Utilisez la première commande comme dans @code{Je confie \etudiant@{@} à vos bons soins}. La seconde commande a un argument variable, de sorte que @code{\defref@{def:base@}} se développe en @code{Definition~\ref@{def:base@}}, ce qui en fin de compte se développera en quelque chose du genre de @samp{Définition~3.14}. Un exemple avec deux arguments obligatoires : @code{\newcommand@{\nbym@}[2]@{$#1 \times #2$@}} est invoqué comme @code{\nbym@{2@}@{k@}}. Un exemple avec un argument optionnel : @example \newcommand@{\salutation@}[1][Madame, Monsieur]@{#1,@} @end example @noindent Alors, @code{\salutation} donne @samp{Madame, Monsieur,} alors @code{\salutation[Cher Jean]} donne @samp{Cher Jean,}. Et @code{\salutation[]} donne @samp{,}. Cet exemple a un argument optionnel et deux arguments obligatoires. @example \newcommand@{\avocats@}[3][cie]@{#2, #3, et~#1@} J'emploie \avocats[Odette]@{Devoie@}@{Trichou@}. @end example @noindent En sortie on a @samp{J'emploie Devoie, Trichou, et Odette}. L'argument optionnel, c.-à-d.@: @code{Odette}, est associé à @code{#1}, alors que @code{Devoie} et @code{Trichou} le sont à @code{#2} et @code{#3}. À cause de l'argument optionnel, @code{\avocats@{Devoie@}@{Trichou@}} donne en sortie @samp{J'emploie Devoie, Trichou, et cie}. Les accolades autour de @var{défn} ne définissent pas un groupe, c.-à-d.@: qu'elle ne délimitent pas la portée du résultat du développement de @var{défn}. Ainsi la définition @code{\newcommand@{\nomnavire@}[1]@{\it #1@}} est problématique dans cette phrase : @example Le \nomnavire@{Monitor@} rencontra le \nomnavire@{Merrimac@}. @end example @noindent les mots @samp{rencontra le}, et le point, sont mis incorrectement en italique. La solution est de mettre une paire supplémentaire d'accolades au sein de la définition : @code{\newcommand@{\nomnavire@}[1]@{@{\it #1@}@}}. @menu * Control sequences:: Séquence de contrôle, mot de contrôle et symbole de contrôle. @end menu @node Control sequences @subsection Séquence de contrôle, mot de contrôle et symbole de contrôle @cindex séquences de contrôle En lisant l'entrée @TeX{} convertit le flux des caractères lus en une séquence d'@dfn{unités lexicales}, encore appelées @dfn{lexèmes}@footnote{En anglais c'est le terme jeton --- @identity{token} --- qui est utilisé.}. Lorsque @TeX{} voit une controblique @code{\}, il gère les caractères suivants d'une manière spéciale de sorte à former une unité lexicale @dfn{séquence de contrôle}. Les séquences de contrôle peuvent être classées en deux catégories : @itemize @item @cindex mot de contrôle, défini Les @dfn{mots de contrôle}, quand la séquence de contrôle est formée à partir d'une @code{\} suivie par au moins une lettre ASCII (@code{A-Z} et @code{a-z}), suivie par au moins une non-lettre. @item @cindex symboles de contrôle, défini Les @dfn{symboles de contrôle}, quand la séquence de contrôle est formée à partir d'une @code{\} suivi d'un unique caractère non-lettre. @end itemize La séquence des caractères ainsi trouvés après le @code{\} est aussi appelé le @dfn{nom de la séquence de contrôle}. Les blancs suivant un mot de contrôle sont ignorés et ne produisent aucun espace blanc en sortie (@pxref{\newcommand & \renewcommand} et @ref{\(SPACE)}). Étant donné que la commande @code{\relax} ne fait rien, l'exemple suivant imprime simplement @samp{Bonjour !}@inlinefmt{tex, on a utilisé des espaces visible @samp{@visiblespace{}} au lieu de blancs}@inlinefmt{info, (si vous utilisez la visionneuse info d'Emacs@comma{} activez le mode mineur @code{whitespace-mode} pour voir les espaces de traîne)} : @example Bon\relax@visiblespace{}@visiblespace{}@visiblespace{} @visiblespace{}@visiblespace{}@visiblespace{}jour ! @end example @noindent Ceci parce que les blancs suivant @code{\relax}, y compris le caractère saut-de-ligne, sont ignorés, et que les blancs en début de ligne sont aussi ignorés (@pxref{Leading blanks}). @node \providecommand @section @code{\providecommand} @findex \providecommand @cindex commandes, définir de nouvelles @cindex définir une nouvelle commande @cindex nouvelles commandes, définir Synopsis, l'un parmi : @example \providecommand@{\@var{cmd}@}@{@var{défn}@} \providecommand@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}]@{@var{défn}@} \providecommand@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}][@var{optargdéfaut}]@{@var{défn}@} \providecommand*@{\@var{cmd}@}@{@var{défn}@} \providecommand*@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}]@{@var{défn}@} \providecommand*@{\@var{cmd}@}[@var{nargs}][@var{optargdéfaut}]@{@var{défn}@} @end example Définit une commande, du moment qu'aucune commande de même nom n'existe déjà. Si aucune commande de ce nom n'existe alors ceci a le même effet que @code{\newcommand} (@pxref{\newcommand & \renewcommand}). Si une commande de ce nom existe déjà alors cette définition est sans effet. Ceci est particulièrement utile dans tout fichier susceptible d'être chargé plus d'une fois, tel qu'un fichier de style. @xref{\newcommand & \renewcommand}, pour la description des arguments. Dans l'exemple suivant : @example \providecommand@{\monaffiliation@}@{Saint Michael's College@} \providecommand@{\monaffiliation@}@{Lycée Henri IV@} Depuis \monaffiliation. @end example @noindent on a en sortie @samp{Depuis Saint Michael's College}. Contrairement à @code{\newcommand}, l'utilisation répétée de @code{\providecommand} pour (essayer de) définir @code{\monaffiliation} ne produit pas d'erreur. @node \makeatletter & \makeatother @section @code{\makeatletter} et @code{\makeatother} @anchor{\makeatletter} @anchor{\makeatother} @findex \makeatother @findex \makeatother Synopsis : @example \makeatletter ... définition de commande comprenant @@ dans leur nom .. \makeatother @end example Utilisez cette paire de commandes quand vous redéfinissez les commandes @LaTeX{} dont le nom comprend un caractère arobe @samp{@code{@@}}. La déclaration @code{\makeatletter} a pour effet que le caractère arobe ait le code de catégorie des lettres, c.-à-d.@: le code 11. La déclaration @code{\makeatother} règle de code de catégorie de l'arobe au code 12, sa valeur d'origine. À mesure que chaque caractère est lu par @TeX{}, un code de catégorie lui est assigné. On appelle aussi ce code @cindex catcode @cindex code de catégorie de caractère @cindex catégorie, code de caractère @dfn{catcode} pour faire court. Par exemple, la controblique @code{\} reçoit le catcode 0. Les noms de commande consistent en un caractère de catégorie 0, d'ordinaire une controblique, suivi par des lettres, c.-à-d.@: des caractères de catégorie 11 (à ceci près qu'une commande peut également consister en un caractère de catégorie 0 suivi d'un unique caractère qui n'est pas une lettre). Le code source de @LaTeX{} suit la convention que certaines commandes utilisent @code{@@} dans leur nom. Ces commandes sont principalement destinées aux auteurs de paquetages ou de classes. Cette convention empêche les auteurs qui sont juste utilisateurs d'un paquetage ou d'une classe de remplacer accidentellement une telle commande par une commande définie par eux, puisque par défaut l'arobe a le catcode 12 (other). Utilisez la paire @code{\makeatletter} et @code{\makeatother} au sein d'un fichier @file{.tex}, typiquement dans le préambule, quand vous définissez ou redéfinissez des commandes dont le nom comprend @code{@@}, en entourant votre définition par elles. Ne les utilisez pas au sein de fichiers @file{.sty} ou @file{.cls} puisque les commandes @code{\usepackage} et @code{\documentclass} font déjà le nécessaire pour que l'arobe ait le catcode d'une lettre, à savoir 11. @PkgIndex{macros2e} Pour une liste complète des macros contenant une arobe dans leur nom, voir le document @url{http://ctan.org/pkg/macros2e}. @c xx pourquoi est-ce que ceci a été enlevé : @c xx Ces macros sont surtout à l'intention des auteurs de classes et de @c xx paquetages. Dans l'exemple suivant une commande @code{\these@@nomuniversite} se trouve dans le fichier de classe, et l'utilisateur veut changer sa définition. Pour cela, il suffit d'insérer les trois lignes suivantes dans le préambule, avant le @code{\begin@{document@}} : @example \makeatletter \renewcommand@{\these@@nomuniversite@}@{Université Lyon III Jean Moulin@} \makeatother @end example @node \@@ifstar @section @code{\@@ifstar} @findex \@@ifstar @cindex commandes, variantes étoilées @cindex étoilées, variantes de commandes Synopsis : @example \newcommand@{\macmd@}@{\@@ifstar@{\macmd@@star@}@{\macmd@@nostar@}@} \newcommand@{\macmd@@nostar@}[@var{nostar-nbre-args}]@{@var{nostar-corps}@} \newcommand@{\macmd@@star@}[@var{star-nbre-args}]@{@var{star-corps}@} @end example @c Inpirée des trucs & astuces de Manuel Pégourié-Gonnard @c (https://elzevir.fr/imj/latex/tips.html#stared) Vous l'avez sans doute remarqué, beaucoup d'environnements ou commandes standards de @LaTeX{} existent sous une variante avec le même nom mais finissant avec le caractère étoile @code{*}, un astérisque. Par exemple c'est le cas des environnements @code{table} et @code{table*}, et des commandes @code{\section} et @code{\section*}. Lorsque on définit un environnement, cela est facile puisque @code{\newenvironment} et @code{\renewenvironment} autorisent que le nom de l'environnement contienne un astérisque. Il vous suffit donc d'écrire @code{\newenvironment@{@var{monenv}@}} ou @code{\newenvironment@{@var{monenv}*@}} et de continuer la définition comme d'habitude. Pour les commandes, c'est plus compliqué car l'étoile n'étant pas une lettre ne peut pas faire partie du nom de la commande. Comme dans le synopsis ci-dessus, on a donc une commande utilisateur, donnée ci-dessus comme @code{\macmd}, qui doit être capable de regarder si elle est ou non suivie d'une étoile. Par exemple, @LaTeX{} n'a pas réellement une commande @code{\section*} ; au lieu de cela la commande @code{\section} regarde ce qui la suit. Cette première commande n'accepte d'argument, mais au lieu de cela se développe en l'une de deux commandes qui elle accepte des arguments. Dans le synopsis ces commandes sont @code{\macmd@@nostar} et @code{\macmd@@star}. Elles peuvent prendre le même nombre d'arguments ou un nombre différent, ou pas d'argument du tout. Comme d'habitude, dans un document @LaTeX{} une commande utilisant l'arobe @code{@@} dans son nom doit être comprise au sein d'un bloc @code{\makeatletter ... \makeatother} (@pxref{\makeatletter & \makeatother}). Dans cet exemple, on définit @code{\ciel} comme une commande avec un argument obligatoire et admettant une variante étoilée @code{\ciel*} également avec un argument obligatoire. Ainsi, @code{\ciel@{bleu@}} composera « ciel bleu non étoilé » tandis que @code{\ciel*@{nocturne@}} composera « ciel nocturne étoilé ». @example \makeatletter \newcommand*\ciel@@starred[1]@{ciel #1 étoilé@} \newcommand*\ciel@@unstarred[1]@{ciel #1 non étoilé@} \newcommand\ciel@{\@@ifstar@{\ciel@@starred@}@{\ciel@@unstarred@}@} \makeatother @end example Voici un autre exemple, où la variante étoilée prend un nombre d'arguments différent de la non étoilée. Avec cette définition, la célèbre réplique de l'agent 007 « @code{Mon nom est \agentsecret*@{Bond@}, \agentsecret@{James@}@{Bond@}}. » est équivalente à saisir les commandes « @code{Je m'appelle \textsc@{Bond@}, \textit@{James@} textsc@{Bond@}.} » @example \makeatletter \newcommand*\agentsecret@@starred[1]@{\textsc@{#1@}@} \newcommand*\agentsecret@@unstarred[2]@{\textit@{#1@} \textsc@{#2@}@} \newcommand\agentsecret@{\@@ifstar@{\agentsecret@@starred@}@{\agentsecret@@unstarred@}@} \makeatother @end example Après le nom d'une commande, l'étoile est traitée d'une manière similaire à un argument optionnel. (Ceci est différent des noms d'environnement, où l'étoile fait partie du nom lui-même, et peut donc être à n'importe quelle position). D'un point de vue purement technique il est donc possible de mettre un nombre indéfini d'espaces entre la commande et l'étoile. Ainsi @code{\agentsecret*@{Bond@}} et @code{\agentsecret@w{ *}@{Bond@}} sont équivalents. Toutefois, la pratique normale est de ne pas insérer de tels espaces. @PkgIndex{suffix} @PkgIndex{xparse} Il y a deux manières pouvant être plus commodes d'accomplir la même tâche que @code{\@@ifstar}. Le paquetage @package{suffix} permet la construction @code{\newcommand\macommande@{@var{variante-non-étoilée}@}} suivie de @code{\WithSuffix\newcommand\macommande*@{@var{variante-étoilée}@}}. Et @LaTeX{}3 a le paquetage @package{xparse} qui permet ce code. @example \NewDocumentCommand\toto@{s@}@{\IfBooleanTF#1 @{@var{variante-étoilée}@}% @{@var{variante-non-étoilée}@}% @} @end example @node \newcounter @section @code{\newcounter} : allouer un compteur @findex \newcounter @cindex compteurs, définir de nouveaux Synopsis : @example \newcounter@{@var{nomcompteur}@} \newcounter@{@var{nomcompteur}@}[@var{super}] @end example La commande @code{\newcounter} définit un nouveau compteur nommé @var{nomcompteur}. Le nouveau compteur est initialisé à zéro. Quand l'argument optionnel @code{[@var{super}]} est fourni, le compteur @var{nomcompteur} est réinitialisé à chaque incrémentation du compteur nommé @var{super}. @xref{Counters}, pour plus d'information à propos des compteurs. @node \newlength @section @code{\newlength} @findex \newlength @cindex longueurs, allouer de nouvelles @cindex longueurs élastiques, définir de nouvelles @cindex élastiques, définir de nouvelles longueurs @cindex pas, registre de, @value{PlainTeX} @cindex ressort, registre de, @value{PlainTeX} Synopsis : @example \newlength@{\@var{longueur}@} @end example Alloue un nouveau registre de longueur (@pxref{Lengths}). L'argument obligatoire @code{\@var{longueur}} doit être une séquence de contrôle (@pxref{Control sequences}), et donc commencer par une controblique @code{\} dans les circonstances normales. Le nouveau registre détient des longueurs (élastiques) telles que @code{72.27pt} ou @code{1in plus.2in minus.1in} (un registre de longueur @LaTeX{} est ce que @value{PlainTeX} appelle un registre @code{skip}, ou registre de pas). Le registre est créé avec une valeur initiale de zéro. La séquence de contrôle @code{\@var{longueur}} doit ne pas être déjà définie. Voici une exemple : @example \newlength@{\graphichgt@} @end example Si vous oubliez la controblique alors vous obtenez l'erreur @samp{Missing control sequence inserted}. Si la séquence de contrôle existe déjà alors vous obtenez quelque chose du genre de @samp{LaTeX Error: Command \graphichgt already defined. Or name \end... illegal, see p.192 of the manual}. @node \newsavebox @section @code{\newsavebox} : allouer une boîte @findex \newsavebox @cindex boîte, allouer une nouvelle Alloue un « baquet » pour détenir une boîte. Synopsis : @example \newsavebox@{\@var{cmd}@} @end example Définit @code{\@var{cmd}} pour se référer à un nouveau baquet pour stocker des boîtes. Une telle boîte sert à détenir de la matière composée, pour l'utiliser plusieurs fois (@pxref{Boxes}) ou pour le mesurer ou le manipuler. Le nom @code{\@var{cmd}} doit commencer par une controblique, et ne doit pas être déjà défini. L'allocation d'une boîte est globale. Cette commande est fragile (@pxref{\protect}). @node \newenvironment & \renewenvironment @section @code{\newenvironment} & @code{\renewenvironment} @anchor{\newenvironment} @anchor{\renewenvironment} @findex \newenvironment @findex \renewenvironment @cindex environnements, définir @cindex définir de nouveaux environnements @cindex redéfinir des environnements Ces commandes définissent ou redéfinissent un environnement @var{env}, c.-à-d., @code{\begin@{@var{env}@} @var{corps} \end@{@var{env}@}}. Synopsis : @example \newenvironment@{@var{env}@}[@var{nargs}][@var{argoptdéfaut}]@{@var{défdébut}@}@{@var{déffin}@} \newenvironment*@{@var{env}@}[@var{nargs}][@var{argoptdéfaut}]@{@var{défdébut}@}@{@var{déffin}@} \renewenvironment@{@var{env}@}[@var{nargs}]@{@var{défdébut}@}@{@var{déffin}@} \renewenvironment*@{@var{env}@}[@var{nargs}]@{@var{défdébut}@}@{@var{déffin}@} @end example @cindex forme étoilée des commandes d'environnement @cindex forme en * des commandes d'environnement La forme étoilée de ces commandes exige que les arguments (à ne pas confondre avec le corps de l'environnement) ne contiennent pas de paragraphes de texte. @table @var @item env Obligatoire ; le nom de l'environnement. Il est constitué seulement de lettres ou du caractère astérisque @code{*}, et donc ne commence pas par une controblique @code{\}. Il ne doit pas commencer par la chaîne @code{end}. Pour @code{\newenvironment}, @var{env} ne doit pas être le nom d'un environnement déjà existant, et la commande @code{\@var{env}} ne doit pas être définie. Pour @code{\renewenvironment}, @var{env} doit être le nom d'un environnement déjà existant. @item nargs Optionnel ; un entier de 0 à 9 indiquant le nombre d'arguments que l'environnement attend. Quand l'environnement est utilisé, ces arguments apparaissent après le @code{\begin}, comme dans @code{\begin@{@var{env}@}@{@var{arg1}@}@dots{}@{@var{argn}@}}. Si cet argument n'est pas présent, alors par défaut l'environnement n'attend pas d'argument. Lorsqu'on redéfinit un environnement, la nouvelle version peut prendre un nombre différent d'arguments que la précédente. @item argoptdéfaut Optionnel ; si cet argument est présent alors le premier argument de l'environnement en définition est optionnel, et sa valeur par défaut est @var{argoptdéfaut} (éventuellement une chaîne vide). Si cet argument n'est pas présent alors l'environnement ne prend pas d'argument optionnel. c.-à-d.@: que si @code{[@var{argoptdéfaut}]} est présent dans la définition de l'environnement alors vous pouvez commencer l'environnement avec des crochets, comme dans @code{\begin@{@var{env}@}[@var{valopt}]@{...@} ... \end@{@var{env}@}}. Dans ce cas, au sein de @var{défdébut}, le paramètre @code{#1} est réglé à la valeur de @var{valopt}. Si par contre @code{\begin@{@var{env}@}} est appelé sans être suivi de crochet, alors, au sein de @var{défdébut}, le paramètre @code{#1} est réglé à la valeur par défaut @var{optargdéfaut}. Dans les deux cas, le premier paramètre obligatoire, s'il en est, est @code{#2}. Omettre @code{[@var{valopt}]} dans l'appel est différent d'avoir des crochets sans contenu, comme dans @code{[]}. Dans le premier cas @code{#1} se développe en @var{argoptdéfaut}, et dans le second en une chaîne vide. @item défdébut Obligatoire ; le texte qui est développé à toute occurrence de @code{\begin@{@var{env}@}} ; au sein de @var{défdébut}, le @var{n}ième paramètre positionnel, (c.-à-d.@: @code{#@var{n}}), est remplacé au sein de @var{défdébut} par le texte du @var{n}ième argument. @item déffin Obligatoire ; le texte développé à toute occurrence de @code{\end@{@var{env}@}}. Il ne doit contenir aucun paramètre positionnel, ainsi @code{#@var{n}} ne peut pas être utilisé ici (mais voyez l'exemple final ci-après). @end table Tous les environnements, c'est à dire le code de @var{défdébut}, le corps de l'environnement, et le code @var{déffin}, sont traités au sein d'un groupe. Ainsi, dans le premier exemple ci-dessous, l'effet de @code{\small} est limité à la citation et ne s'étend pas à la matière qui suit l'environnement. Cet exemple dont un environnement semblable à @code{quotation} de @LaTeX{} à ceci près qu'il sera composé dans une taille de police plus petite : @example \newenvironment@{smallquote@}@{% \small\begin@{quotation@} @}@{% \end@{quotation@} @} @end example Celui-ci montre l'utilisation des arguments ; cela donne un environnement de citation qui affiche l'auteur : @example \newenvironment@{citequote@}[1][Corneille]@{% \begin@{quotation@} \noindent\textit@{#1@}: @}@{% \end@{quotation@} @} @end example @noindent Le nom de l'auteur est optionnel, et vaut par défaut @samp{Corneille}. Dans le document, utilisez l'environnement comme ceci : @example \begin@{citequote@}[Clovis, roi des Francs] ... \end@{citequote@} @end example Ce dernier exemple montre comment sauvegarder la valeur d'un argument pour l'utiliser dans @var{déffin}, dans ce cas dans une boîte (@pxref{\sbox & \savebox}). @example \newsavebox@{\quoteauthor@} \newenvironment@{citequote@}[1][Corneille]@{% \sbox\quoteauthor@{#1@}% \begin@{quotation@} @}@{% \hspace@{1em plus 1fill@}---\usebox@{\quoteauthor@} \end@{quotation@} @} @end example @node \newtheorem @section @code{\newtheorem} @findex \newtheorem @cindex théorèmes, définition @cindex définir de nouveaux théorèmes @cindex théorème, environnement simili- @cindex environnement simili-théorème Synopsis : @example \newtheorem@{@var{nom}@}@{@var{titre}@} \newtheorem@{@var{nom}@}@{@var{titre}@}[@var{numéroté_au_sein_de}] \newtheorem@{@var{nom}@}[@var{numéroté_comme}]@{@var{titre}@} @end example Définit un nouvel @dfn{environnement simili-théorème}. Vous pouvez spécifier l'un seul de @var{numéroté_au_sein_de} ou @var{numéroté_comme}, ou ni l'un ni l'autre, mais non les deux à la fois. La première forme, @code{\newtheorem@{@var{nom}@}@{@var{titre}@}}, crée un environnement qui sera étiqueté avec @var{titre} ; voir le premier exemple ci-dessous. La seconde forme, @code{\newtheorem@{@var{nom}@}@{@var{titre}@}}[@var{numéroté_au_sein_de}], crée un environnement dont le compteur est subordonné au compteur déjà existant @var{numéroté_au_sein_de}, c.-à-d.@: qui est réinitialisé à chaque réinitialisation de @var{numéroté_au_sein_de}. Voir le second exemple ci-dessous. La troisième forme @code{\newtheorem@{@var{nom}@}[@var{numéroté_comme}]@{@var{titre}@}}, avec l'argument optionnel entre les deux arguments obligatoires, crée un environnement dont le compteur partage le compteur déjà défini @var{numéroté_comme}. Voir le troisième exemple. Cette déclaration est globale. Elle est fragile (@pxref{\protect}). @c xx pourquoi a-t-on supprimé cette info, cf. rev 483. @ignore Cette commande crée un compteur nommé @var{name}. De plus, à moins que l'argument optionnel @var{numéroté_comme} soit utilisé, la valeur courante de @code{\ref} est celle de @code{\the@var{numéroté_au_sein_de}} (@pxref{\ref}). @end ignore Arguments : @table @var @item nom Le nom de l'environnement. C'est une chaîne de lettres. Il ne doit pas commencer avec une controblique (@samp{\}). Il ne doit pas être le nom d'un environnement déjà existant ; en fait le nom de commande @code{\@var{nom}} ne doit pas être déjà défini de quelque façon que ce soit. @item titre Le texte imprimé au début de l'environnement, avant le numéro. Par exemple, @samp{Théorème}. @item numéroté_au_sein_de Optionnel ; le nom d'un compteur déjà défini, d'ordinaire une unité sectionnelle telle que @code{chapter} ou @code{section}. Lorsque le compteur @var{numéroté_au_sein_de} est réinitialisé, alors le compteur de l'environnement @var{nom} l'est aussi. Si cet argument optionnel est omis alors la commande @code{\the@var{nom}} est définie comme @code{\arabic@{@var{nom}@}}. @item numéroté_comme Optionnel ; le nom d'un environnement simili-théorème déjà défini. Le nouvel environnement se numérote en séquence avec @var{numéroté_comme}. @end table En l'absence des arguments optionnels les environnements sont numérotés en séquence. L'exemple suivant a une déclaration dans le préambule qui résulte en @samp{Définition 1} et @samp{Définition 2} en sortie. @example \newtheorem@{defn@}@{Définition@} \begin@{document@} \section@{...@} \begin@{defn@} Première déf. \end@{defn@} \section@{...@} \begin@{defn@} Seconde déf. \end@{defn@} @end example L'exemple suivant reprend le même corps de document que l'exemple précédent. Mais ici l'argument optionnel @var{numéroté_au_sein_de} de @code{\newtheorem} est spécifié comme @code{section}, aussi la sortie est du genre de @samp{Définition 1.1} et @samp{Définition 2.1}. @example \newtheorem@{defn@}@{Definition@}[section] \begin@{document@} \section@{...@} \begin@{defn@} Première déf. \end@{defn@} \section@{...@} \begin@{defn@} Seconde déf. \end@{defn@} @end example Dans l'exemple suivant il y a deux déclarations dans le préambule, la seconde desquelles appelle le nouvel environnement @code{thm} pour utiliser le même compteur que @code{defn}. Cela donne @samp{Définition 1.1}, suivi de @samp{Théorème 2.1} et @samp{Définition 2.2}. @example \newtheorem@{defn@}@{Définition@}[section] \newtheorem@{thm@}[defn]@{Théorème@} \begin@{document@} \section@{...@} \begin@{defn@} Première déf. \end@{defn@} \section@{...@} \begin@{thm@} Premier théorème \end@{thm@} \begin@{defn@} Seconde déf. \end@{defn@} \section@{...@} @end example @node \newfont @section @code{\newfont}: définit une nouvelle police (obsolète) @findex \newfont @cindex polices, commandes pour déclarer de nouvelles @cindex définir de nouvelles polices @code{\newfont}, désormais obsolète, définit une commande qui commute la police de caractère. Synopsis : @example \newfont@{\@var{cmd}@}@{@var{description_police}@} @end example Ceci définit une séquence de contrôle @code{\@var{cmd}} qui change la police courante. @LaTeX{} cherche sur votre système un fichier nommé @file{@var{nompolice}.tfm}. La séquence de contrôle ne doit pas être déjà définie. Elle doit commencer par une controblique (@samp{\}). @findex .fd @r{fichier} Cette commande est obsolète. c'est une commande de bas niveau pour mettre en place une police individuelle. De nos jours, les polices sont pratiquement toujours définies en familles (ce qui vous permet, par exemple, d'associer un gras et un romain) au travers de ce qu'il est convenu de nommer le « Nouveau Plan de Sélection de Polices de caractère », soit en utilisant des fichiers @file{.fd} ou à travers l'utilisation d'un moteur qui sait accéder au système de polices de caractère, tel que Xe@LaTeX{} (@pxref{@TeX{} engines,Les moteurs @TeX{}}). @c xx explain nfss somewhere @cindex clause at, au sein d'une définition de police @cindex taille de conception, au sein d'une définition de police Mais puisque cela fait partie de @LaTeX{}, voici l'explication : le paramètre @var{description_police} consiste en un @var{nompolice} et une @dfn{clause at} optionnelle ; celle-ci peut avoir soit la forme @code{at @var{dimen}} ou @code{scaled @var{facteur}}, où un @var{facteur} de @samp{1000} signifie aucune dilatation/contraction. Pour l'usage de @LaTeX{}, tout ce que ceci fait est de dilater ou contracter le caractère et les autres dimensions relatives à la taille de conception de la police, ce qui est une valeur définie dans le fichier en @file{.tfm}. Cet exemple définit deux polices équivalentes et compose quelques caractères dans chacune d'elles : @example \newfont@{\testpoliceat@}@{cmb10 at 11pt@} \newfont@{\testpolicedilatee@}@{cmb10 scaled 1100@} \testpoliceat abc \testpolicedilatee abc @end example @node \protect @section @code{\protect} @findex \protect @cindex commandes fragiles @cindex commandes robustes @cindex fragile, commande @cindex robuste, commande Toutes les commandes de @LaTeX{} sont soit @dfn{fragiles} soit @dfn{robustes}. Les notes en bas de page, les sauts de ligne, toute commande prenant un argument optionnel, et bien d'autres, sont fragiles. Une commande fragile peut se disloquer et causer une erreur lorsque elle est utilisée au sein de l'argument de certaines commandes. Pour empêcher la dislocation de ces commandes l'une des solutions est de les précéder de la commande @code{\protect}. Par exemple, lorsque @LaTeX{} exécute la commande @code{\section@{@var{nom-rubrique}@}} il écrit le texte @var{nom-rubrique} dans le fichier auxiliaire @file{.aux}, de sorte à pouvoir le tirer de là pour l'utiliser dans d'autres parties du document comme la table des matières. On appelle @cindex arguments mouvants @dfn{argument mouvant} tout argument qui est développé en interne par @LaTeX{} sans être directement composé en sortie. Une commande est dite fragile si elle se développe pendant ce processus en un code @TeX{} non valide. Certains exemples d'arguments mouvants sont ceux qui apparaissent au sein des commandes @code{\caption@{...@}} (@pxref{figure}), dans la commande @code{\thanks@{...@}} (@pxref{\maketitle}), et dans les expressions en @@ des environnements @code{tabular} et @code{array} (@pxref{tabular}). Si vous obtenez des erreurs étranges de commandes utilisées au sein d'arguments mouvants, essayez des les précéder d'un @code{\protect}. Il faut un @code{\protect} pour chacune des commandes fragiles. Bien qu'en général la commande @code{\protect} ne fait pas de mal, les commandes de gestion de longueurs sont robustes et ne devraient pas être précédées d'une commande @code{\protect}. Une commande @code{\protect} ne peut pas non plus être utilisée au sein de l'argument d'une commande @ref{\addtocounter,@code{\addtocounter}} ou @ref{\setcounter,@code{\setcounter}}. Dans l'exemple qui suit la commande @code{\caption} produit une erreur mystérieuse @example \begin@{figure@} ... \caption@{Company headquarters of A\raisebox@{1pt@}@{B@}\raisebox@{-1pt@}@{C@}@} \end@{figure@} @end example Dans l'exemple suivant la commande @code{\tableofcontents} produit une erreur à cause du @code{\(..\)} dans le titre de section qui se développe en code incorrect @TeX{} dans le fichier @file{.toc}. Vous pouvez résoudre ceci en remplaçant @code{\(..\)} par @code{\protect\(..\protect\)}. @example \begin@{document@} \tableofcontents ... \section@{Einstein's \( e=mc^2 \)@} ... @end example @node \ignorespaces & \ignorespacesafterend @section @code{\ignorespaces & \ignorespacesafterend} @anchor{\ignorespaces} @anchor{\ignorespacesafterend} @findex \ignorespaces @findex \ignorespacesafterend @cindex espaces, ignorer au voisinage d'une commande @cindex commandes, ignorer les espaces Synopsis : @example \ignorespaces @end example @noindent ou @example \ignorespacesafterend @end example Les deux commandes ont pour effet que @LaTeX{} ignore l'espace blanc après la commande et jusqu'à rencontrer une boîte ou un caractère non blanc. La première commande est une commande primitive de @TeX{}, et la seconde est spécifique à @LaTeX{}. La commande @code{\ignorespaces} est souvent utilisée quand on définit des commandes au moyen de @code{\newcommand}, ou @code{\newenvironment}, ou @code{\def}. Ceci est illustré par l'exemple plus bas. Il permet à un utilisateur d'afficher dans la marge combien de points rapporte chaque questions d'un questionnaire, mais il est malcommode parce que, comme illustré dans la liste @code{enumerate}, l'utilisateur ne doit pas mettre d'espace entre la commande et le texte de la question. @example \newcommand@{\points@}[1]@{\makebox[0pt]@{\makebox[10em][l]@{#1~pts@}@} \begin@{enumerate@} \item\points@{10@}aucun espace superflu inséré ici \item\points@{15@} ici un espace superflu entre le nombre et le mot « ici » \end@{enumerate@} @end example @noindent La solution est de modifier comme ci-dessous : @example \newcommand@{\points@}[1]@{% \makebox[0pt]@{\makebox[10em][l]@{#1~pts@}@}\ignorespaces@} @end example Dans le second exemple on illustre comment l'espace blanc est enlevé de devant le texte. Les commandes ci-dessous permettent à utilisateur d'attacher uniformément une civilité à un nom. Mais si, quand il est donné, une civilité commence accidentellement par un espace alors @code{\nomcomplet} le reproduira. @example \newcommand@{\honorific@}[1]@{\def\honorific@{#1@}@} % mémorise le titre \newcommand@{\fullname@}[1]@{\honorific~#1@} % met le titre devant le nom \begin@{tabular@}@{|l|@} \honorific@{M./Mme@} \fullname@{Jean@} \\ % sans espace superflu \honorific@{ M./Mme@} \fullname@{Jean@} % espace superflu devant la civilité \end@{tabular@} @end example @noindent Pour réparer cela, modifier le en @code{\newcommand@{\fullname@}[1]@{\ignorespaces\honorific~#1@}}. Le @code{\ignorespaces} est aussi souvent utilisé dans un @code{\newenvironment} à la fin de la clause @var{begin}, comme dans @code{\begin@{newenvironment@}@{@var{env name}@}@{... \ignorespaces@}@{...@}}. Pour enlever l'espace blanc venant immédiatement après un environnement utilisez @code{\ignorespacesafterend}. Dans l'exemple ci-dessous on affiche un espace vertical bien plus grand entre le premier et le deuxième environnements qu'entre le deuxième et le troisième. @example \newenvironment@{eq@}@{\begin@{equation@}@}@{\end@{equation@}@} \begin@{eq@} e=mc^2 \end@{eq@} \begin@{equation@} F=ma \end@{equation@} \begin@{equation@} E=IR \end@{equation@} @end example On peut faire disparaître l'espace vertical en mettant un caractère @code{%} de commentaire immédiatement après le @code{\end@{eq@}}, mais cela est malcommode. La solution est de modifier en @code{\newenvironment@{eq@}@{\begin@{equation@}@}@{\end@{equation@}\ignorespacesafterend@}}. @node xspace package @section xspace package @findex \xspace @PkgIndex{xspace} @cindex espaces, ignorer autour des commandes @cindex commandes, ignorer les espaces Synopsis : @example \usepackage@{xspace@} ... \newcommand@{...@}@{...\xspace@} @end example La macro @code{\xspace}, quand utilisée à la fin de la définition d'une commande, ajoute une espace à moins que la commande soit suivie de certains caractères de ponctuation. Après la séquence de contrôle d'une commande qui est un mot de contrôle (@pxref{Control sequences}, contrairement aux symboles de contrôle tels que @code{\$}), @TeX{} avale les caractères blancs. Ainsi, dans la première phrase ci-dessous, en sortie on a @samp{Provence} placé parfaitement contre le point, sans espace entre les deux. @example \newcommand@{\PR@}@{Provence@} Notre école est en \PR . Les étés en \PR@{@} sont agréables. @end example Mais à cause de l'avalement, la seconde phrase a besoin de l'adjonction d'accolades vides @code{@{@}}, sans quoi il n'y aurait pas d'espace entre @samp{Provence} et @samp{sont}. (Beaucoup d'auteurs utilisent plutôt un @code{\ } pour cela. @xref{\(SPACE)}.) Le paquetage @package{xspace} fournit la commande @code{\xspace}. Elle sert à écrire des commandes conçues pour être utilisées essentiellement dans du texte. Elle doit être placée à la toute fin de la définition de ces commandes. Elle insère un espace après la commande à moins que ce qui la suive immédiatement soit dans une liste d'exceptions. Dans l'exemple suivant, on peut se passer de l'adjonction d'accolades vides. @example \newcommand@{\PR@}@{Provence\xspace@} Notre école est en \PR . Les étés en \PR@{@} sont agréables. @end example La liste d'exceptions par défaut contient les caractères @code{,.'/?;:!~-)}, ainsi que l'accolade ouvrante, la commande controblique-espace discutée plus haut, et les commandes @code{\footnote} ou @code{\footnotemark}. On peut ajouter des éléments à cette liste comme avec @code{\xspaceaddexceptions@{\manotebdpi \manotebdpii@}} qui rajoute les séquences de contrôle @code{\manotebdpi} et @code{\manotebdpii} à la liste, et retrancher un élément de la liste comme avec @code{\xspaceremoveexception@{!@}}. @c David Carlisle https://tex.stackexchange.com/a/86620/339 Comment : nombre d'experts préfèrent ne pas utiliser @code{\xspace}. La mettre dans une définition signifie que la commande sera en général suivie du bon espacement. Mais il n'est pas aisé de prédire quand ajouter les accolades vides @code{@{@}} parce que @code{\xspace} se sera trompé, comme lorsque elle est suivie d'une autre commande, et donc @code{\xspace} peut rendre l'édition d'une matière plus difficile et plus faillible que de mettre systématiquement les accolades vides. @node Counters @chapter Compteurs @cindex compteurs, une liste de @cindex variables, une liste de Tout ce que @LaTeX{} numérote pour vous a un compteur associé avec soi. Le nom du compteur est le même que le nom de l'environnement ou de la commande qui produit le numéro, sauf qu'il ne pas de @code{\}. (@code{enumi}--@code{enumiv} sont utilisés pour les environnements @code{enumerate} imbriqués). Ci-dessous se trouve une liste des compteurs utilisée dans les classes standardes de documents @LaTeX{} pour contrôler la numérotation. @findex @identity{part}, compteur @findex @identity{chapter}, compteur @findex @identity{section}, compteur @findex @identity{subsection}, compteur @findex @identity{subsubsection}, compteur @findex @identity{paragraph}, compteur @findex @identity{subparagraph}, compteur @findex @identity{page}, compteur @findex @identity{equation}, compteur @findex @identity{figure}, compteur @findex @identity{table}, compteur @findex @identity{footnote}, compteur @findex @identity{mpfootnote}, compteur @findex @identity{enumi}, compteur @findex @identity{enumii}, compteur @findex @identity{enumiii}, compteur @findex @identity{enumiv}, compteur @example part paragraph figure enumi chapter subparagraph table enumii section page footnote enumiii subsection equation mpfootnote enumiv subsubsection @end example @menu * \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol:: Taper la valeur d'un compteur. * \usecounter:: Utiliser un compteur spécifié dans un environnement de liste. * \value:: Utiliser la valeur d'un compteur dans une expression. * \setcounter:: Régler la valeur d'un compteur. * \addtocounter:: Ajouter une quantité à un compteur. * \refstepcounter:: Ajouter au compteur, réinitialiser les compteurs subsidiaires. * \stepcounter:: Ajouter au compteur, réinitialiser les compteurs subsidiaires. * \day & \month & \year:: Valeur de date numériques. @end menu @node \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol @section @code{\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol}: Taper des compteurs Toutes ces commandes prennent un unique compteur en argument, par exemple, @code{\alph@{enumi@}}. @ftable @code @item \alph tape @var{compteur} en utilisant des lettres en bas de casse : `a', `b', @enddots{} @item \Alph Utilise des lettres capitales : `A', `B', @enddots{} @item \arabic Utilise des numéros en chiffres arabes : `1', `2', @enddots{} @item \roman Utilise des nombres romains en bas de casse : `i', `ii', @enddots{} @item \Roman Utilise des nombres romains en capitales : `I', `II', @enddots{} @item \fnsymbol Tape la valeur de @var{compteur} dans une séquence spécifique de neuf symboles (utilisés par convention pour la numérotation des notes en bas de page). La valeur de @var{compteur} doit être comprise entre 1 et 9 inclus. Voici ces symboles : @multitable @columnfractions .33 .33 .33 @headitem Nom@tab Commande@tab@iftexthenelse{Symbole,Équivalent Unicode} @item astérisque@tab@code{\ast}@tab@BES{*,\ast} @item obèle@tab@code{\dagger}@tab@BES{†,\dagger} @item double-obèle@tab@code{\ddagger}@tab@BES{‡,\ddagger} @item marque-de-section@tab@code{\S}@tab@BES{§,\S} @item marque-de-paragraphe@tab@code{\P}@tab@BES{¶,\P} @item parallèle@tab@code{\parallel}@tab@BES{‖,\parallel} @item astérisque-double@tab@code{\ast\ast}@tab@BES{**,\ast\ast} @item obèle-double@tab@code{\dagger\dagger}@tab@BES{††,\dagger\dagger} @item double-obèle-double@tab@code{\ddagger\ddagger}@tab@BES{‡‡,\ddagger\ddagger} @end multitable @end ftable @node \usecounter @section @code{\usecounter@{@var{compteur}@}} @findex \usecounter @cindex article d'une liste, compteur spécifiant @cindex articles numérotés, compteur spécifiant Synopsis : @example \usecounter@{@var{compteur}@} @end example La commande @code{\usecounter} est utilisée dans le second argument de l'environnement @code{list} pour spécifier le @var{compteur} à utiliser pour numéroter les articles de la liste. @node \value @section @code{\value@{@var{compteur}@}} @findex \value @cindex compteurs, obtenir la valeur d'un Synopsis : @example \value@{@var{compteur}@} @end example Cette commande se développe en la valeur de @var{compteur}. Elle est souvent utilisé dans @code{\setcounter} ou @code{\addtocoutner}, mais @code{\value} peut être utilisé partout là où @LaTeX{} attend un nombre. Elle ne doit pas être précédée par @code{\protect} (@pxref{\protect}). La commande @code{\value} n'est pas utiliser pour composer la valeur du compteur. @xref{\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol}. Cet exemple produit en sortie @samp{Le compteur essai vaut 6. Le compteur autre vaut 5}. @example \newcounter@{essai@} \setcounter@{essai@}@{5@} \newcounter@{autre@} \setcounter@{autre@}@{\value@{essai@}@} \addtocounter@{essai@}@{1@} Le compteur essai vaut \arabic@{essai@}. Le compteur autre vaut \arabic@{autre@}. @end example Cet exemple insère @code{\hspace@{4\parindent@}}. @example \setcounter@{moncptr@}@{3@} \addtocounter@{moncptr@}@{1@} \hspace@{\value@{moncptr@}\parindent@} @end example @node \setcounter @section @code{\setcounter@{@var{compteur}@}@{@var{value}@}} @findex \setcounter @cindex compteurs, réglage @cindex réglage de compteurs Synopsis : @example \setcounter@{@var{compteur}@}@{@var{value}@} @end example La commande @code{\setcounter} règle la valeur de @var{compteur} à l'argument @var{value}. @node \addtocounter @section @code{\addtocounter@{@var{compteur}@}@{@var{valeur}@}} @findex \addtocounter La commande @code{\addtocounter} incrémente @var{compteur} de la quantité spécifiée par l'argument @var{valeur}, qui peut être négatif. @node \refstepcounter @section @code{\refstepcounter@{@var{compteur}@}} @findex \refstepcounter La commande @code{\refstepcounter} fonctionne de la même façon que @code{\stepcounter} @xref{\stepcounter}, à ceci près qu'elle définit également la valeur courante de @code{\ref} comme le résultat de @code{\thecounter}. @node \stepcounter @section @code{\stepcounter@{@var{compteur}@}} @findex \stepcounter La commande @code{\stepcounter} ajoute un à @var{compteur} et réinitialise tous les compteurs subsidiaires. @node \day & \month & \year @section @code{\day} & @code{\month} & @code{\year} @anchor{\day} @anchor{\month} @anchor{\year} @findex \day @findex \month @findex \year @LaTeX{} définit des compteurs pour @code{\day} le quantième du mois (nominalement avec une valeur entre 1 et 31), @code{\month} pour le mois de l'année (nominalement avec une valeur entre 1 et 12), et @code{\year} pour l'année. Quand @TeX{} démarre, ils sont mis à la valeur courante du système sur lequel @TeX{} s'exécute. En relation avec ces compteurs, la commande @code{\today} produit une chaîne représentant le jour courant (@pxref{\today}). Ils ne sont pas remis à jour pendant que le traitement par @TeX{} progresse, ainsi en principe ils pourraient être incorrect à la fin. De plus, @TeX{} n'effectue aucun contrôle sanitaire : @example \day=-2 \month=13 \year=-4 \today @end example @noindent ne produit ni erreur ni avertissement, et le résultat est en sortie @samp{-2, -4} (la valeur de mois erronée ne produit rien en sortie). @xref{Command line input}, pour forcer la date à une valeur donnée sur la ligne de commande. @node Lengths @chapter Longueurs @cindex longueurs, définir et utiliser Une @dfn{longueur} est une mesure de distance. Beaucoup de commandes @LaTeX{} prennent une longueur en argument. @cindex rigides, longueurs @cindex élastiques, longueurs @cindex dimen @r{@value{PlainTeX}} @cindex skip @r{@value{PlainTeX}} @cindex glue @r{@value{PlainTeX}} Il y a deux types de longueur. Une @dfn{longueur rigide} telle que @code{10pt} ne contient pas de composante en @code{plus} ou @code{minus}. (En @value{PlainTeX} on appelle cela une @dfn{dimen}). Une @dfn{longueur élastique} (ce qu'en @value{PlainTeX} on appel un @dfn{skip} ou une @dfn{glue}) telle que dans @code{1cm plus0.05cm minus0.01cm} peut contenir l'un ou l'autre de ces composantes ou les deux. Dans cette longueur élastique, le @code{1cm} est la @dfn{longueur naturelle} alors que les deux autres, les composantes en @code{plus} et @code{minus}, permette à @TeX{} à dilater ou contracter la longueur pour optimiser la disposition. Les exemples qui suivent utilisent ces deux commandes. @example % Fait une barre noire de 10pt de haut et #1 de large \newcommand@{\blackbar@}[1]@{\rule@{#1@}@{10pt@}@} % Fait une boîte autour de #2 qui est #1 de large (sans la bordure) \newcommand@{\showhbox@}[2]@{% \fboxsep=0pt\fbox@{\hbox to #1@{#2@}@}@} @end example @noindent Cet exemple utilise ces commandes pour afficher une barre noire de 100 points de long entre @samp{XXX} et @samp{YYY}. Cette longueur est rigide. @example XXX\showhbox@{100pt@}@{\blackbar@{100pt@}@}YYY @end example Quant au longueur élastiques, la contraction est le plus simple des deux : avec @code{1cm minus 0.05cm}, la longueur naturelle est 1@dmn{cm} mais @TeX{} peut la contracter jusqu'à 0,95@dmn{cm}. @TeX{} refuse de contracter plus que cela. Ainsi, ci-dessous le premier @code{\showhbox} fonctionne bien, un espace de 98 points étant produit entre les deux barres. @example XXX\showhbox@{300pt@}@{% \blackbar@{101pt@}\hspace@{100pt minus 2pt@}\blackbar@{101pt@}@}YYY XXX\showhbox@{300pt@}@{% \blackbar@{105pt@}\hspace@{100pt minus 1pt@}\blackbar@{105pt@}@}YYY @end example @noindent Mais le second produit un avertissement du genre de @samp{Overfull \hbox (1.0pt too wide) detected at line 17}. En sortie le premier @samp{Y} est écrasé par la fin de la barre noire, parce que la matière contenue par la boîte est plus large que les 300@dmn{pt} alloués, et que @TeX{} a refusé de contracter le total en deçà de 309 points. Dilater est similaire à contracter, à ceci près que si @TeX{} doit dilater plus que la quantité disponible, alors il le fait. Ci-dessous la première ligne fonctionne bien, et produit un espace de 110 points entre les barres. @example XXX\showhbox@{300pt@}@{% \blackbar@{95pt@}\hspace@{100pt plus 10pt@}\blackbar@{95pt@}@}YYY XXX\showhbox@{300pt@}@{% \blackbar@{95pt@}\hspace@{100pt plus 1pt@}\blackbar@{95pt@}@}YYY @end example @noindent Dans la seconde ligne @TeX{} a besoin de dilater de 10 points alors que seulement 1 point a été spécifié. @TeX{} dilate l'espace jusqu'à la longueur requise mais il produit un avertissement du genre de @samp{Underfull \hbox (badness 10000) detected at line 22}. (On ne discute pas ici de ce que signifie « @identity{badness} »). Il est possible de mettre à la fois de la dilatation et de la contraction dans la même longueur, comme dans @code{1ex plus 0.05ex minus 0.02ex}. Si @TeX{} ajuste plus d'une longueur élastique alors il alloue la dilatation ou la contraction proportionnellement. @example XXX\showhbox@{300pt@}@{% \blackbar@{100pt@}% gauche \hspace@{0pt plus 50pt@}\blackbar@{80pt@}\hspace@{0pt plus 10pt@}% milieu \blackbar@{100pt@}@}YYY % droite @end example @noindent Les barres de gauche et de droite prennent 100 points, de sorte que celle du milieu a besoin également de 100. La barre du milieu fait 80 points et donc les deux @code{\hspace} doivent se dilater de 20 points. Comme les deux sont @code{plus 50pt} et @code{plus 10pt}, @TeX{} obtient 5/6 de la dilatation du premier espace et 1/6 du second. La composante @code{plus} ou @code{minus} d'une longueur élastique peut contenir un composante en @dfn{@identity{fill}}, comme dans @code{1in plus2fill}. Cela donne à la longueur une dilatabilité ou contractibilité infinie de sorte que @TeX{} puisse l'ajuster à n'importe quelle distance. Dans l'exemple suivant les deux figures sont également espacées horizontalement sur la page. @example \begin@{minipage@}@{\linewidth@} \hspace@{0pt plus 1fill@}\includegraphics@{godel.png@}% \hspace@{0pt plus 1fill@}\includegraphics@{einstein.png@}% \hspace@{0pt plus 1fill@} \end@{minipage@} @end example @TeX{} a trois niveaux d'infinité pour les composantes élastiques : @code{fil}, @code{fill}, et @code{filll} dans l'ordre d'infinité croissante. D'ordinaire les auteurs de documents n'utilisent que celle du milieu (@pxref{\hfill} et @pxref{\vfill}). Multiplier une longueur élastique par un nombre la transforme en une longueur rigide, de sorte qu'après @code{\setlength@{\ylength@}@{2.5cm plus 0.5cm@}} et @code{\setlength@{\zlength@}@{3\ylength@}} alors la valeur de @code{\zlength} est @code{2.5cm}. @menu * Unités de longueur: Units of length. Les unités que @LaTeX{} connaît. * \setlength:: Règle la valeur d'une longueur. * \addtolength:: Ajoute une quantité à une longueur. * \settodepth:: Assigne à une longueur la profondeur de quelque chose. * \settoheight:: Assigne à une longueur la hauteur de quelque chose. * \settowidth:: Assigne à une longueur la largeur de quelque chose. * Expressions:: Calculer avec des longueurs et des entiers. @c * Longueurs prédéfinies: Predefined lengths. Les longueurs qui sont, en quelque sorte, prédéfinies. @end menu @node Units of length @section Unités de longueur @cindex unités, de longueur @TeX{} et @LaTeX{} connaissent ces unités aussi bien en mode mathématique qu'en dehors de celui-ci. @ftable @code @item pt @cindex point @anchor{units of length pt} Point (1/72,27)@dmn{pouce}. La conversion (approximative) en unités métriques est 1@dmn{point} = 0,35146@dmn{mm} = 0,035146@dmn{cm}. @item pc @cindex pica @anchor{units of length pc} Pica, 12@dmn{pt} @item in @cindex pouce (inch) @anchor{units of length in} Pouce, 72,27@dmn{pt} @item bp @cindex big point @cindex point PostScript @anchor{units of length bp} Big point, 1/72 pouce. Cette longueur est la définition d'un point en PostScript et dans beaucoup d'autres systèmes bureautiques d'éditique (@identity{PAO}). @item mm @cindex millimètre @anchor{units of length mm} Millimètre, 2,845@dmn{pt} @item cm @cindex centimètre @anchor{units of length cm} Centimètre, 10@dmn{mm} @item dd @cindex point Didot @anchor{units of length dd} Point Didot, 1,07@dmn{pt} @item cc @cindex cicéro @cindex douze @anchor{units of length cc} Cicéro, 12@dmn{dd}, encore appelé @dfn{douze}. @item sp @cindex point proportionné (scaled point) @anchor{units of length sp} Point proportionné, (1/65536)@dmn{pt} @end ftable Trois autres unités sont définies en fonction de la fonte courante, plutôt que comme des dimensions absolues. @ftable @code @item ex @cindex x, hauteur d'un @cindex ex @anchor{Lengths/ex} @anchor{units of length ex} La hauteur @dfn{ex} d'un x de la fonte courante , traditionnellement la hauteur de la lettre x en bas de casse, est souvent utilisée pour les longueurs verticales. @item em @cindex cadratin @cindex m, largeur d'un @cindex em @anchor{Lengths/em} @anchor{units of length em} De même le @dfn{em}, traditionnellement la largeur de la lettre M capitale, est souvent utilisée pour les longueurs horizontales. C'est également souvent la taille de la fonte en cours, par exemple une fonte nominalement en 10@dmn{pt} a 1@dmn{em} = 10@dmn{pt}. @LaTeX{} a plusieurs commandes pour produire de l'espace horizontal basé sur le em (@pxref{\enspace & \quad & \qquad}). @item mu @cindex mu, unité mathématique @anchor{unit of length mu} Finalement, en mode mathématique, beaucoup de définitions sont exprimées dans l'unité mathématique @dfn{mu} donnée par 1@dmn{em} = 18@dmn{mu}, où le em est pris de la famille courante des symboles mathématiques. @xref{Spacing in math mode}. @end ftable L'utilisation de ces unités peut aider améliorer le fonctionnement d'une définition lors des changements de fonte. Par exemple, il est plus probable qu'une définition de l'espace verticale entre les articles d'une liste donnée comme @code{\setlength@{\itemsep@}@{1ex plus 0.05ex minus 0.01ex@}} reste raisonnable si la fonte est changée que si elle était exprimée en points. @node \setlength @section @code{\setlength} @findex \setlength @cindex longueur, régler une Synopsis : @example \setlength@{\@var{longueur}@}@{@var{quantité}@} @end example La commande @code{\setlength} règle la longueur \@var{longueur} à @var{quantité}. Le nom @code{\@var{longueur}} doit être une séquence de contrôle (@pxref{Control sequences}), et donc commencer par une controblique @code{\} dans les circonstances normales. La @var{quantité} peut être une longueur élastique (@pxref{Lengths}). Elle peut être positive, négative ou nulle, et peut être exprimée dans n'importe quelle unité comprise par @LaTeX{} (@pxref{Units of length}). Ci-dessous, avec les réglages par défaut de @LaTeX{} le premier paragraphe est renfoncé alors que le second ne l'est pas. @example J'ai dit au docteur que je m'étais cassé la jambe à deux endroits. \setlength@{\parindent@}@{0em@} Il me répondit d'arrêter d'aller à ces endroits. @end example Si vous n'avez pas déclaré \@var{longueur} avec @code{\newlength}, par exemple si vous faites une faute de frappe dessus comme dans @code{\newlength@{\specparindent@}\setlength@{\sepcparindent@}@{...@}}, alors vous obtiendrez une erreur du genre de @samp{Undefined control sequence.