This is latex2e-fr.info, produced by makeinfo version 6.5dev from latex2e-fr.texi. Ce document est un manuel de référence officieux pour LaTeX, un système de préparation de documents, version « Août 2022 ». Ce manuel a été traduit du fichier ‘LATEX.HLP’ v1.0a de la bibliothèque d’aide VMS. La version prétraduction a été rédigée par George D. Greenwade de l’université d’état Sam Houston, au Texas (USA). La version LaTeX 2.09 a été rédigée par Stephen Gilmore. La version LaTeX2e a été adaptée à partir de celle-ci par Torsten Martinsen. Karl Berry a fait d’autres mises à jour et ajouts, et reconnaît avec gratitude avoir utilisé comme matière de référence ‘Hypertext Help with LaTeX’, de Sheldon Green, et ‘LaTeX Command Summary’ (pour LaTeX2.09) de L. Botway et C. Biemesderfer (publié par le TeX Users Group en tant que ‘TeXniques’ numéro 10). Nous savons également gré à Martin Herbert Dietze d’avoir de plus utilisé de la matière apparaissant dans son latex2e-reference. (À partir de ces références aucun texte n’a été copié directement). Tous droits réservés © 2015-2022 Vincent Belaïche — traduction. Tous droits réservés © 2007-2022 Karl Berry. Tous droits réservés © 1988, 1994, 2007 Stephen Gilmore. Tous droits réservés © 1994, 1995, 1996 Torsten Martinsen. Ci-après se trouve la licence sous laquelle est distribuée ce manuel ; une traduction en est donnée en annexe, voir *note License translation::. Permission is granted to make and distribute verbatim copies of this manual provided the copyright notice and this permission notice are preserved on all copies. Permission is granted to copy and distribute modified versions of this manual under the conditions for verbatim copying, provided that the entire resulting derived work is distributed under the terms of a permission notice identical to this one. Permission is granted to copy and distribute translations of this manual into another language, under the above conditions for modified versions. INFO-DIR-SECTION TeX START-INFO-DIR-ENTRY * LaTeX2e-fr: (latex2e-fr). Manuel de référence officieux de LaTeX. END-INFO-DIR-ENTRY  File: latex2e-fr.info, Node: Top, Next: About this document, Up: (dir) LaTeX2e : un manuel de référence officieux ****************************************** Ce document est un manuel de référence officieux pour LaTeX2e, un système de préparation de document, dans sa version « Août 2022 ». * Menu: * À propos de ce document: About this document. reporter les bogues, etc. * Aperçu: Overview. Qu’est-ce que LaTeX?. * Classe de documents: Document classes. Certaines des différentes classes disponibles. * Polices: Fonts. italique, gras, tapuscrit, etc * Mise en page: Layout. Contrôle de la mise en page. * Rubricage: Sectioning. Comment bien faire des rubriques. * Les renvois: Cross references. Renvoi automatique. * Environnements: Environments. tels que ‘enumerate’ et ‘itemize’. * Sauts de ligne: Line breaking. Influencer les sauts de ligne. * Sauts de page: Page breaking. Influencer les sauts de page. * Notes en bas de page: Footnotes. Comment produire des notes en bas de page. * Définitions: Definitions. Définir vos propres commandes, etc * Compteurs: Counters. Compteurs internes utilisés par LaTeX. * Longueurs: Lengths. Les commandes pour manipuler des longueurs. * Faire des paragraphes: Making paragraphs. Commandes pour contrôler les paragraphes. * Formules de maths: Math formulas. Comment créer des formules mathématiques. * Modes: Modes. Modes paragraphe, mathématiques ou LR. * Les styles de page: Page styles. Différents styles de mise en page. * Les espaces: Spaces. Espace horizontal et vertical. * Boîtes: Boxes. Faire des boîtes. * Couleur: Color. Définir et utiliser des couleurs. * Graphiques: Graphics. Importer des graphiques de l’extérieur de LaTeX. * Insertions spéciales: Special insertions. Insertion de caractères réservés et spéciaux. * Diviser l’entrée: Splitting the input. Traiter de gros fichiers en les partitionnant. * Parties pré/postliminaires: Front/back matter. Table des matières, glossaires, index. * Lettres: Letters. La classe ‘letter’. * Entrée / sortie du terminal: Terminal input/output. Interaction avec l’utilisateur. * La ligne de commande: Command line interface. Comportement indépendant du système de la ligne de commande. * Patrons de document: Document templates. Patron pour commencer diverses classes de documents. * Traduction de la licence: License translation. Une traduction à titre informatif de la licence. * Index des Concepts: Concept Index. Index général. * Index des commandes: Command Index. Liste alphabétique des commandes LaTeX.  File: latex2e-fr.info, Node: About this document, Next: Overview, Prev: Top, Up: Top 1 À propos de ce document ************************* Ceci est un manuel de référence officieux pour le système LaTeX2e de préparation de document. Ce système est mis en œuvre sous forme d’un paquet de macros pour le programme de composition TeX (*note Overview::). La page d’accueil de ce document est . Cette page contient des liens vers différentes versions de ce document, dans différents formats et langues, mais aussi vers ses sources, vers les archives des listes de diffusion qui lui sont consacrées ainsi que vers d’autres infrastructures. Dans ce document, on utilise principalement juste le terme « LaTeX » plutôt que « LaTeX2e », étant donné que la version précédente de LaTeX (2.09) est gelée depuis des dizaines d’années. LaTeX est désormais maintenu par un groupe de bénévoles (). La documentation officielle écrite par le projet LaTeX est disponible à partir de leur site web. Le présent document est complètement officieux et n’a pas été examiné par les mainteneurs de LaTeX. Ne leur envoyez donc pas de rapports d’anomalie ou quoi que ce soit d’autre. En revanche, n’hésitez pas à adresser vos commentaires à . Ce document est un manuel de référence. Il y a d’autres sources d’information sur LaTeX : elles sont très nombreuses, et s’adressent à des utilisateurs de tous niveaux. Voici quelques introductions : Deux pages de références recommandées à LaTeX documentation. Rédaction de votre premier document, avec un peu de texte et de mathématiques. Le guide pour les auteurs de documents maintenu par le projet LaTeX. Bien d’autres guides écrits par bien d’autres gens sont aussi disponibles, indépendamment du projet LaTeX ; l’article suivant en est un. Une courte (?) introduction à LaTeX, traduite en de nombreuses langues (traduction française : ). Introduction au système TeX, y compris LaTeX, et plus amples références.  File: latex2e-fr.info, Node: Overview, Next: Document classes, Prev: About this document, Up: Top 2 Vue d’ensemble de LaTeX ************************* Qu’est-ce que LaTeX? LaTeX est un système de composition de documents. Il fut à l’origine créé par Leslie Lamport ; il est désormais maintenu par un groupe de volontaires (). Il est largement utilisé, en particulier pour les documents complexes et techniques, tels que ceux impliquant des mathématiques. À l’aide d’un simple éditeur de texte, un utilisateur LaTeX écrit un fichier, dit _fichier d’entrée_, qui contient son texte ; des _commandes_ y sont intercalées : ce sont des instructions servant à décrire la manière dont le texte doit être formaté. En effet, LaTeX est mis en œuvre comme un ensemble de commandes liées s’interfaçant avec le programme de composition TeX de Donald E. Knuth (le terme technique est que LaTeX est un “paquet de macros” pour le moteur TeX). En donnant le fichier d’entrée au moteur TeX, l’utilisateur produit le _document de sortie_ qui contient son texte mis en page. Le terme LaTeX est aussi parfois utilisé pour signifier le langage à balises dans lequel le code source du document est écrit, c’est-à-dire pour signifier l’ensemble des commandes à la disposition d’un utilisateur de LaTeX. Le nom LaTeX est l’abréviation de “Lamport TeX”. On le prononce LA-TÈQUE. Au sein du document, on produit le logo avec ‘\LaTeX’. Là où l’utilisation du logo n’est pas raisonnable, comme dans du texte brut, écrivez le ‘LaTeX’. * Menu: * Début et fin: Starting and ending. Le début et la fin standards d’un document. * Fichiers de sortie: Output files. Fichiers produits. * Moteurs TeX: TeX engines. Programmes qui peuvent compiler du code source TeX et LaTeX. * Syntaxe des commandes LaTeX: LaTeX command syntax. Syntaxe générale des commandes LaTeX. * Environnement: Environment. Zone du code source avec un comportement distinct. * CTAN:: Notre dépôt.  File: latex2e-fr.info, Node: Starting and ending, Next: Output files, Up: Overview 2.1 Début et fin ================ Les fichiers LaTeX ont une structure globale simple, avec un début et une fin standards. Voici un petit exemple : \documentclass{article} \begin{document} Bonjour le monde \LaTeX. \end{document} Tout document LaTeX a une ligne ‘\begin{document}’ et une ligne ‘\end{document}’. Ici ‘article’ est ce que l’on appelle la “classe de document”. Elle est implémentée dans un fichier ‘article.cls’. N’importe quelle classe de document de votre système peut être utilisée. Quelques classes de document sont définies par LaTeX lui-même, et un grand nombre d’autres sont largement disponibles. *Note Document classes::. Vous pouvez inclure d’autres commandes LaTeX entre les commandes ‘\documentclass’ et ‘\begin{document}’. Cette zone est appelée le “préambule”. La paire ‘\begin{document}’, ‘\end{document}’ définit un “environnement” ; l’environnement ‘document’ (et aucun autre) est obligatoire dans tous les documents LaTeX (*note document::). LaTeX vous fournit beaucoup d’environnements documenté ici (*note Environments::). Vous pouvez en trouver bien plus encore à partir de paquetages externes, notamment ceux disponibles sur le CTAN (*note CTAN::). Les rubriques suivantes sont consacrées aux façons de produire, à partir d’un fichier d’entrée LaTeX, des documents PDF ou d’autres formats de sortie.  File: latex2e-fr.info, Node: Output files, Next: TeX engines, Prev: Starting and ending, Up: Overview 2.2 Fichiers de sortie ====================== LaTeX produit un fichier de sortie principal et au moins deux fichiers auxiliaires. Le nom du fichier de sortie principal se termine soit en ‘.dvi’ soit en ‘.pdf’. ‘.dvi’ S’il est invoqué avec la commande système ‘latex’, alors il produit un fichier « DeVice Independent(1) » (‘.dvi’). Vous pouvez visualiser ce fichier avec une commande comme ‘xdvi’, ou le convertir en fichier PostScript ‘.ps’ avec ‘dvips’ ou en fichier « Portable Document Format(2) » ‘.pdf’ avec ‘dvipdfmx’. Un grand nombre d’autres programmes utilitaires pour fichiers DVI sont disponibles (). ‘.pdf’ Si LaTeX est invoqué avec la commande système ‘pdflatex’, alors la sortie principale est un fichier “Portable Document Format” (‘.pdf’). Typiquement, il s’agit d’un fichier autonome, avec toutes les polices et images incorporées. D’autres commandes (*note TeX engines::) produisent des fichiers PDF. LaTeX produit toujours au moins deux fichier supplémentaires. ‘.log’ Ce fichier de transcription, ou “fichier journal”, contient des informations sommaires telles que la liste des paquetages chargés. Il contient aussi des messages de diagnostic et, possiblement, des informations supplémentaires concernant toutes erreurs. ‘.aux’ De l’information auxiliaire est utilisée par LaTeX pour des choses telles que les doubles renvois. Par exemple, la première fois que LaTeX trouve un renvoi en aval — une double référence à quelque chose qui n’est pas encore apparu dans le code source — il apparaîtra dans la sortie comme un double point d’interrogation ‘??’. Quand l’endroit auquel le renvoi fait référence finit par apparaître dans le code source, alors LaTeX écrit son information de localisation dans ce fichier ‘.aux’. À l’invocation suivante, LaTeX lit l’information de localisation à partir de ce fichier et l’utilise pour résoudre le renvoi, en remplaçant le double point d’interrogation avec la localisation mémorisée. LaTeX peut produire encore d’autres fichiers, caractérisés par la terminaison du nom de fichier. Ceux-ci incluent un fichier ‘.lof’ qui est utilisé pour fabriquer la liste des figures, un fichier ‘.lot’ utilisé pour fabriquer une liste des tableaux, et un fichier ‘.toc’ utilisé pour fabriquer une table des matières (*note Table of contents etc.::). Une classe de document particulière peut en créer d’autres ; cette liste n’a pas de fin définie. ---------- Footnotes ---------- (1) Indépendant du périphérique de sortie, ce n’est toutefois pas un format portable de document (2) Format portable de document  File: latex2e-fr.info, Node: TeX engines, Next: LaTeX command syntax, Prev: Output files, Up: Overview 2.3 Les moteurs TeX =================== LaTeX est un vaste ensemble de commandes qui sont exécuté par un programme TeX (*note Overview::). Un tel ensemble de commande est appelé un “format”, et peut être matérialisé dans un fichier binaire ‘.fmt’, ce qui permet qu’il soit lu bien plus rapidement que le source TeX correspondant. Cette rubrique donne une brève vue d’ensemble des programmes TeX les plus répandus (voir aussi *note Command line interface::). ‘latex’ ‘pdflatex’ Dans TeX Live (, si LaTeX est invoqué avec les commandes système ‘latex’ ou ‘pdflatex’, alors le moteur pdfTeX est exécuté (). Selon qu’on invoque ‘latex’ ou ‘pdflatex’, la sortie principale est respectivement un fichier ‘.dvi’ ou un fichier ‘.pdf’. pdfTeX incorpore les extensions qu’e-TeX apporte au programme original de Knuth (), ce qui inclut des caractéristiques supplémentaires de programmation et la composition bidirectionnelle, et a lui-même de nombreuses extensions. e-TeX est lui-même disponible par la commande système ‘etex’, mais le langage du fichier d’entrée est du TeX de base (et le fichier produit est un ‘.dvi’). Dans d’autres distributions TeX, ‘latex’ peut invoquer e-TeX plutôt que pdfTeX. Dans tous les cas, on peut faire l’hypothèse que les extensions e-TeX sont disponibles en LaTeX. ‘lualatex’ Si LaTeX est invoqué avec la commandes systèmes ‘lualatex’, alors le moteur LuaTeX est exécuté (). Ce programme permet que du code écrit dans le langage script Lua () interagisse avec la composition faite par TeX. LuaTeX traite nativement l’entrée en codage Unicode UTF-8, peut traiter les polices OpenType et TrueType, et produit un fichier ‘.pdf’ par défaut. Il y a aussi ‘dvilualatex’ pour produire un fichier ‘.dvi’. ‘xelatex’ Si LaTeX est invoqué avec la commandes système ‘xelatex’, le moteur XeTeX est exécuté (). Comme LuaTeX, XeTeX prend en charge nativement le codage Unicode UTF-8 et les polices TrueType et OpenType, bien que leur implémentation soit complètement différente, en utilisant principalement des bibliothèques externes plutôt que du code interne. XeTeX produit un fichier ‘.pdf’ en sortie ; il ne prend pas en charge la sortie DVI. En interne, XeTeX crée un fichier ‘.xdv’ file, une variante de DVI, et traduit cela en PDF en utilisant le programme (‘x’)‘dvipdfmx’, mais ce processus est automatique. Le fichier ‘.xdv’ n’est utile que pour le débogage. ‘platex’ ‘uplatex’ Ces commandes fournissent une prise en charge significativement plus riche du japonais et d’autres langues ; la variante en ‘u’ prend en charge l’Unicode. Voir et . Depuis 2019, il y a une commande compagne en ‘-dev’ et un format pour tous les moteurs cités plus hauts : ‘dvilualatex-dev’ ‘latex-dev’ ‘lualatex-dev’ ‘pdflatex-dev’ ‘platex-dev’ ‘uplatex-dev’ ‘xelatex-dev’ Ce sont les candidats pour une parution de LaTeX à venir. L’usage principal est de découvrir et traiter les problèmes de compatibilité avant la parution officielle. Ces formats en ‘-dev’ rendent facile pour quiconque d’aider à l’essai des documents et du code : vous pouvez exécuter, disons, ‘pdflatex-dev’ au lieu de ‘pdflatex’, sans changer quoi que ce soit d’autre dans votre environnement. En réalité, le plus facile et utile est de toujours d’exécuter les versions en ‘-dev’ au lieu de s’embêter à basculer entre les deux. Pendant les périodes calmes après une parution, ces commandes seront équivalentes. Ce ne sont pas des échantillons quotidiens de code de développement non testé. L’équipe LaTeX fait subir à ces commandes les mêmes essais étendus de non régression avant leur parution. Pour plus ample information, voir The LaTeX release workflow and the LaTeX ‘dev’ formats par Frank Mittelbach, ‘TUGboat’ 40:2, .  File: latex2e-fr.info, Node: LaTeX command syntax, Next: Environment, Prev: TeX engines, Up: Overview 2.4 Syntaxe des commandes LaTeX =============================== Dans le fichier d’entrée LaTeX, un nom de commande commence avec une controblique, ‘\’. Le nom lui-même consiste soit en (a) une chaîne de lettres ou (b) un unique caractère, qui dans ce cas n’est pas une lettre. Les noms de commandes LaTeX sont sensibles à la casse de sorte que ‘\pagebreak’ diffère de ‘\Pagebreak’ (ce dernier n’est pas une commande standarde). La plupart des noms de commandes sont en bas de casse, mais quoi qu’il en soit vous devez saisir toute commande en respectant la casse dans laquelle elle est définie. Une commande peut être suivie de zéro, un ou plus d’arguments. Ces arguments peuvent être soit obligatoires, soit optionnels. Les arguments obligatoires sont entre accolades, ‘{...}’. Les arguments optionnels sont entre crochets, ‘[...]’. En général, mais ce n’est pas universel, si la commande prend un argument optionnel, il vient en premier, avant tout argument obligatoire. Au sein d’un argument optionnel, pour utiliser le crochet fermant (‘]’) cachez le au sein d’accolades, comme dans ‘\item[crochet fermant {]}]’. De même, si un argument optionnel vient en dernier, sans argument obligatoire à sa suite, alors pour que le premier caractère dans le texte suivant soit un crochet ouvrant, cachez le entre accolades. LaTeX obéit à la convention selon laquelle certaines commandes ont une forme étoilée (‘*’) qui est en relation avec la forme sans le ‘*’, telles que ‘\chapter’ et ‘\chapter*’. La différence exacte de comportement dépend de la commande. Ce manuel décrit toutes les options acceptées et les formes en ‘*’ pour les commandes dont il traite (à l’exception des omissions involontaires ou bogues de ce manuel).  File: latex2e-fr.info, Node: Environment, Next: CTAN, Prev: LaTeX command syntax, Up: Overview 2.5 Les environnements ====================== Synopsis : \begin{NOM-ENVIRONNEMENT} ... \end{NOM-ENVIRONNEMENT} Un “environnement” est une zone du code source LaTeX, au sein de laquelle il y a un comportement différent. Par exemple, pour la poésie en LaTeX mettez les lignes entre ‘\begin{verse}’ et ‘\end{verse}’. \begin{verse} Plus ne suis ce que j'ai été \\ ... \end{verse} *Note Environments::, pour une liste d’environnements. En particulier, il est à noter que tout document LaTeX doit avoir un environnement ‘document’ : une paire ‘\begin{document} ... \end{document}’. Le NOM-ENVIRONNEMENT du début doit s’accorder exactement avec celui de la fin. Cela vaut aussi dans le cas où NOM-ENVIRONNEMENT se termine par une étoile (‘*’) ; l’argument à la fois de ‘\begin’ et ‘\end’ doit comprendre l’étoile. Les environnements peuvent avoir des arguments, y compris des arguments optionnels. L’exemple ci-dessous produit un tableau. Le premier argument est optionnel (il aligne verticalement le tableau sur sa première ligne) alors que le second argument est obligatoire (il spécifie le format des colonnes du tableau). \begin{tabular}[t]{r|l} ... lignes du tableau ... \end{tabular}  File: latex2e-fr.info, Node: CTAN, Prev: Environment, Up: Overview 2.6 CTAN : The Comprehensive TeX Archive Network ================================================ Le «Comprehensive TeX Archive Network», ou CTAN, est le dépôt de matière libre de la communauté TeX et LaTeX. C’est un ensemble de sites Internet répartis dans le monde qui offre de télécharger de la matière en relation avec LaTeX. Visitez le CTAN sur la Toile à l’adresse . Cette matière est organisée en paquetages, des paquets discrets qui offrent typiquement une fonctionnalité cohérente et sont maintenus par une personne ou un petit nombre de personnes. Par exemple, beaucoup d’organismes d’édition on un paquetage qui permet aux auteurs de formater leurs articles conformément aux spécification de cet organisme. En plus des ressources massives, le site ‘ctan.org’ offre des fonctions telles que la recherche par nom ou par fonctionnalité. CTAN n’est pas un site unique, mais au lieu de cela un ensemble de sites. L’un des ces sites est le cœur. Ce site gère activement la matière, par exemple en acceptant les téléversements de matière nouvelle ou mise à jour. Il est hébergé par le groupe TeX allemand DANTE e.V. D’autres sites autour du monde apportent leur aide en miroitant, c’est à dire en synchronisant automatiquement leurs collections sur le site maître et en rendant à leur tour leurs copies publiquement disponibles. Ceci donne aux utilisateurs géographiquement proches un meilleur accès et allège la charge sur le site maître. La liste des miroirs se trouve à .  File: latex2e-fr.info, Node: Document classes, Next: Fonts, Prev: Overview, Up: Top 3 Classes de documents ********************** La classe globale d’un document est définie avec cette commande, c’est normalement la première commande dans une fichier source LaTeX. \documentclass[OPTIONS]{CLASSE} La commande ‘\documentclass’ doit être la première commande dans un fichier source LaTeX. Les noms de CLASSE de document incorporés à LaTeX. (Beaucoup de classes de document sont disponibles dans des paquetages séparés ; *note Overview::.) ‘article’ Pour un article de journal, une présentation, et diverses utilisations générales. ‘book’ Des livres complets, y compris des chapitres et possiblement incluant des pièces préliminaires telles qu’une préface, et postliminaires telles qu’un appendice (*note Front/back matter::). ‘letter’ Courrier, incluant optionnellement des étiquettes pour enveloppes (*note Letters::). ‘report’ Pour des documents de longueur entre celle d’un ‘article’ et celle d’un ‘book’, tels que des rapports techniques ou des thèses, et qui peuvent contenir plusieurs chapitres. ‘slides’ Pour des présentations de diapositive — rarement utilisé de nos jours. À sa place la classe ‘beamer’ est sans doute celle dont l’usage est le plus répandu (). *Note beamer template::, pour un petit patron de document ‘beamer’. Les OPTIONS standardes sont décrites dans les rubriques suivantes. * Menu: * Options de classe de document: Document class options. Options globales * Ajout de paquetage: Additional packages. Ajouter des paquetages. * Construction d’extension (classe ou paquetage): Class and package construction. Créer des nouvelles extensions (classe ou paquetage).  File: latex2e-fr.info, Node: Document class options, Next: Additional packages, Up: Document classes 3.1 Options de classe de document ================================= Vous pouvez spécifier ce qu’on appelle des “options globales” ou des “options de classe” en les passant entre crochet à la commande ‘\documentclass’, comme d’habitude. Pour spécifier plus d’une OPTION, séparez les par une virgule : \documentclass [OPTION1, OPTION2, ...]{CLASSE} Voici la liste des options standardes de classe. Toutes les classes standardes, sauf ‘slides’ acceptent les options suivantes pour sélectionner la taille de police de caractères (l’option par défaut est ‘10pt’): 12pt 11pt 10pt Toutes les classes standardes acceptent ces options de sélection de la taille du papier (ci-après hauteur sur largeur) : ‘a4paper’ 210 sur 297mm (environ 8,25 sur 11,75 pouces) ‘a5paper’ 148 sur 210mm (environ 5,8 sur 8,3 pouces) ‘b5paper’ 176 sur 250mm (environ 6,9 sur 9,8 pouces) ‘executivepaper’ 7,25 sur 10,5 pouces ‘legalpaper’ 8,5 sur 14 pouces ‘letterpaper’ 8,5 sur 11 pouces (l’option par défaut) Lorsque on utilise l’un des moteurs pdfLaTeX, LuaLaTeX, ou XeLaTeX (*note TeX engines::), les options autres que ‘letterpaper’ règlent la zone d’impression mais vous devez également régler la taille du papier physique. Un méthode pour faire cela est de placer ‘\pdfpagewidth=\paperwidth’ et ‘\pdfpageheight=\paperheight’ dans le préambule de votre document. Le paquetage ‘geometry’ fournit des méthodes flexibles pour régler la zone d’impression et la taille du papier physique. Diverses autres options: ‘draft, final’ Pour marquer/ne marquer pas les boîtes trop pleines avec une grande boîte noire ; l’option par défaut est ‘final’. ‘fleqn’ Pour aligner à gauches les formules hors texte ; par défaut elles sont centrées. ‘landscape’ Pour sélectionner le format de page à l’italienne ; l’option par défaut est à la française. ‘leqno’ Pour Mettre les numéros d’équation sur le côté gauche des équations ; par défaut ils sont sur le côté droit. ‘openbib’ Pour utiliser le format bibliographie ‘openbib’. ‘titlepage, notitlepage’ Indique si la page de titre est séparée ; l’option par défaut dépend de la classe. Ces options ne sont pas disponibles avec la classe ‘slides’ : ‘onecolumn’ ‘twocolumn’ Composer en une ou deux colonnes ; le défaut est ‘onecolumn’. ‘oneside’ ‘twoside’ Sélectionne la disposition en recto simple ou recto-verso ; le défaut est ‘oneside’ pour recto simple, sauf pour la classe ‘book’. Le paramètre ‘\evensidemargin’ (‘\oddsidemargin’) détermine la distance sur les pages de numéro pair (impair) entre le côté gauche de la page et la marge gauche du texte. Voir *note page layout parameters oddsidemargin::. ‘openright’ ‘openany’ Détermine si un chapitre doit commencer sur une page de droite ; défaut est ‘openright’ pour la classe ‘book’. La classe ‘slide’ offre l’option ‘clock’ pour l’impression du temps au bas de chaque note.  File: latex2e-fr.info, Node: Additional packages, Next: Class and package construction, Prev: Document class options, Up: Document classes 3.2 Ajout de paquetages ======================= Les paquetages ajoutés PAQUO sont chargés comme ceci : \usepackage[OPTIONS]{PAQUO} Pour spécifier plus d’un paquetage, vous pouvez les séparer par une virgule comme dans ‘\usepackage{PAQUO1,PAQUO2,...}’, ou utiliser plusieurs commandes ‘\usepackage’. Toutes les options indiquées dans la commande ‘\documentclass’ qui sont inconnues de la classe de document sélectionnée sont transmises aux paquetages chargés par ‘\usepackage’.  File: latex2e-fr.info, Node: Class and package construction, Prev: Additional packages, Up: Document classes 3.3 Construction des extensions (classes et paquetages) ======================================================= Vous pouvez créer de nouvelles classes de document, et de nouveaux paquetages. Par exemple, si vos notes doivent répondre à des exigences locales, telles qu’un en-tête standard pour chaque page, alors vous pourriez créer une nouvelle classe ‘cmsnote.cls’ et commencer vos documents par ‘\documentclass{cmsnote}’. Ce qui distingue un paquetage d’une classe de document c’est que les commandes d’une paquetage sont utilisables pour différentes classes alors que celles dans une classes de document sont spécifiques à cette classes. Ainsi, une commande qui permet de régler les en-têtes de pages irait dans un paquetage alors qu’une commande intitulant en-têtes de pages par ‘Note du service de mathématique de la CMS’ irait dans une classe. Au sein d’un fichier classe ou paquetage on peut utiliser l’arobe ‘@’ comme un caractère dans les noms de commande sans avoir à entourer le code contenant la commande en question par ‘\makeatletter’ et ‘\makeatother’. *Note \makeatletter & \makeatother::. Ceci permet de créer des commandes que les utilisateurs ne risquent pas de redéfinir accidentellement. Une autre technique est de préfixer les commandes spécifiques à une classe ou paquetage avec une chaîne particulière, de sorte à empêcher votre classe ou paquetage d’interférer avec d’autres. Par exemple, la classe ‘notecms’ pourrait avoir des commandes ‘\cms@tolist’, ‘\cms@fromlist’, etc. * Menu: * Structure d’une extension: Class and package structure. Disposition du fichier. * Commande pour extensions: Class and package commands. Liste des commandes.  File: latex2e-fr.info, Node: Class and package structure, Next: Class and package commands, Up: Class and package construction 3.3.1 Structure d’une extension (classe ou paquetage) ----------------------------------------------------- Un fichier de classe pour paquetage comprend typiquement quatre parties. 1. Dans la “partie d’identification” le fichier dit s’il s’agit d’un paquetage ou d’une classe LaTeX et s’auto-décrit, en utilisant les commandes ‘\NeedsTeXFormat’ et ‘\ProvidesClass’ ou ‘\ProvidesPackage’. 2. La partie des “déclarations préliminaires” déclare des commandes et peut aussi charger d’autres fichiers. D’ordinaire ces commandes sont celles nécessaires au code utilisé dans la partie suivante. Par exemple, une classe ‘notecms’ pourrait être appelée avec une option pour lire un fichier où est défini une liste de personnes désignées comme destinataires de la note, comme ‘\documentclass[destinataires-math]{notecms}’, et donc on a besoin de définir une commande ‘\newcommand{\defdestinataires}[1]{\def\@liste@destinataires{#1}}’ à utiliser dans ce fichier. 3. Dans la partie de “gestion des options” la classes ou le paquetage déclare et traite ses options. Les options de classes permette à l’utilisateur de commencer leur document comme dans ‘\documentclass[LISTE D'OPTIONS]{NOM DE LA CLASSE}’, pour modifier le comportement de la classe. Un exemple est lorsque on déclare ‘\documentclass[11pt]{article}’ pour régler la taille par défaut de la police du document. 4. Finalement, dans la partie des “déclarations supplémentaires” la classe ou le paquetage effectue la plus grosse partie de son travail : déclarant de nouvelles variables, commandes ou polices, et chargeant d’autres fichiers. Voici le commencement d’un fichier de classe, ce qui doit être sauvegardé comme ‘souche.cls’ à un emplacement où LaTeX peut le trouver, par exemple dans le même répertoire que le fichier ‘.tex’. \NeedsTeXFormat{LaTeX2e} \ProvidesClass{souche}[2017/07/06 souche à partir de laquelle contruire des classes] \DeclareOption*{\PassOptionsToClass{\CurrentOption}{article}} \ProcessOptions\relax \LoadClass{article} Elle s’auto-identifie, traite les options de classe par défaut en les passant toutes à la classe ‘article’, et puis charge la classe ‘article’ de sorte à fournir la base du code de cette classe. Pour plus d’information, voir le guide officiel pour les auteurs de classes et de paquetage, le « Class Guide », (la plupart des descriptions faites ici s’inspirent de ce document), ou l’article suivant illustrant la construction d’une nouvelle classe.  File: latex2e-fr.info, Node: Class and package commands, Prev: Class and package structure, Up: Class and package construction 3.3.2 Commande pour extension (classe ou paquetage) --------------------------------------------------- Voici les commandes conçues pour aider les auteurs d’extension (classes ou paquetages). ‘\AtBeginDvi{specials}’ Sauvegarde dans une registre de boîte des choses qui sont à écrire dans le fichier ‘.dvi’ au début de l’achèvement de la première page du document. ‘\AtEndOfClass{CODE}’ ‘\AtEndOfPackage{CODE}’ Crochet pour insérer le CODE à exécuter lorsque LaTeX termine le traitement de la classe ou du paquetage courants. On peut utiliser ces crochet plusieurs fois ; le ‘code’ sera exécuté dans l’ordre d’appel. Voir aussi *note \AtBeginDocument::. ‘\CheckCommand{CMD}[NUM][DÉFAUT]{DÉFINITION}’ ‘\CheckCommand*{CMD}[NUM][DÉFAUT]{DÉFINITION}’ Similaire à ‘\newcommand’ (*note \newcommand & \renewcommand::) mais ne définit pas CMD ; à la place vérifie que la définition actuelle de CMD est exactement celle donnée par DÉFINITION et est ou n’est pas “longue” selon ce que l’on attend. Une commande est dite longue lorsque elle accepte ‘\par’ au sein d’un argument. On attend que la commande CMD soit longue avec la version non-étoilée de ‘\CheckCommand’. Lève une erreur en cas d’échec de la vérification. Ceci vous permet de vérifier avant de redéfinir vous-même CMD qu’aucun paquetage ne l’a pas déjà fait. ‘\ClassError{NOM DE LA CLASSE}{TEXTE DE L'ERREUR}{TEXTE D'AIDE}’ ‘\PackageError{NOM DU PAQUETAGE}{TEXTE DE L'ERREUR}{TEXTE D'AIDE}’ ‘\ClassWarning{NOM DE LA CLASSE}{TEXTE AVERTISSEMENT}’ ‘\PackageWarning{NOM DU PAQUETAGE}{TEXTE AVERTISSEMENT}’ ‘\ClassWarningNoLine{NOM DE LA CLASSE}{TEXTE AVERTISSEMENT}’ ‘\PackageWarningNoLine{NOM DU PAQUETAGE}{TEXTE AVERTISSEMENT}’ ‘\ClassInfo{NOM DE LA CLASSE}{TEXTE INFO}’ ‘\PackageInfo{NOM DU PAQUETAGE}{TEXTE INFO}’ ‘\ClassInfoNoLine{NOM DE LA CLASSE}{TEXTE INFO}’ ‘\PackageInfoNoLine{NOM DU PAQUETAGE}{TEXTE INFO}’ Produit un message d’erreur, ou des messages d’avertissement ou d’information. Pour ‘\ClassError’ et ‘\PackageError’ le message est TEXTE DE L’ERREUR, suivi de l’invite d’erreur ‘?’ de TeX. Si l’utilisateur demande de l’aide en tapant ‘h’, il voit le TEXTE D’AIDE. Les quatre commandes d’avertissement (warning) sont similaires à ceci près qu’elles écrivent TEXTE AVERTISSEMENT à l’écran sans invite d’erreur. Les quatre commandes d’information écrivent TEXTE INFO seulement dans le fichier journal. Les versions en ‘NoLine’ n’affichent pas le numéro de la ligne générant le message, alors que les autres versions le font. Pour formater les messages, y compris le TEXTE D’AIDE : utilisez ‘\protect’ pour empêcher une commande de se développer, obtenez un saut de ligne avec ‘\MessageBreak’, et obtenez une espace avec ‘\space’ lorsque l’utilisation d’un caractère espace ne le permet pas, comme après une commande. Notez que LaTeX ajoute un point final à chaque message. ‘\CurrentOption’ Se développe au contenu de l’option en cours de traitement. Peut uniquement être utilisé au sein de l’argument CODE soit de ‘\DeclareOption’, soit de ‘\DeclareOption*’. ‘\DeclareOption{OPTION}{CODE}’ ‘\DeclareOption*{OPTION}{CODE}’ Rend un option OPTION disponible pour l’utilisateur, de sorte à ce qu’il puisse la passer à leur commande ‘\documentclass’. Par exemple, la classe ‘notecms’ pourrait avoir une option ‘logo’ pour mettre le logo de leur organisation sur la première page avec ‘\documentclass[logo]{notcms}’. Le fichier de classe doit contenir ‘\DeclareOption{logo}{CODE}’ (et plus loin, ‘\ProcessOptions’). Si vous invoquez une option qui n’a pas été déclarée, par défaut cela produit une avertissement semblable à ‘Unused global option(s): [badoption].’ Vous pouvez changer ce comportement avec la version étoilée ‘\DeclareOption*{CODE}’. Par exemple, beaucoup de classes étendent une classe existante en utilisant une commande du genre ‘\LoadClass{article}’, et pour passer les options supplémentaires à la classe sous-jacente utilisent un code tel que celui-ci : \DeclareOption*{% \PassOptionsToClass{\CurrentOption}{article}% } Un autre exemple est que la classes ‘notecms’ permette aux utilisateur de tenir des listes de destinataire des notes dans des fichiers externes. Par exemple l’utilisateur invoque ‘\documentclass[math]{notecms}’ et la classe lit le fichier ‘math.memo’. Ce code gère le fichier s’il existe et sinon passe l’option à la classe ‘article’. \DeclareOption*{\InputIfFileExists{\CurrentOption.memo}{}{% \PassOptionsToClass{\CurrentOption}{article}}} ‘\DeclareRobustCommand{CMD}[NUM][DÉFAUT]{DÉFINITION}’ ‘\DeclareRobustCommand*{CMD}[NUM][DÉFAUT]{DÉFINITION}’ Similaire à ‘\newcommand’ et ‘\newcommand*’ (*note \newcommand & \renewcommand::) mais déclare une commande robuste, même si DÉFINITION comprend du code fragile. (Pour une discussion sur les commandes robustes et fragiles *note \protect::). Utilisez ces commande pour définir de nouvelles commandes robustes, ou redéfinir des commandes existantes en les rendant robustes. Contrairement à ‘\newcommand’ elle ne produisent pas d’erreur si la macro CMD existe déjà ; au lieu de cela un message est écrit dans le fichier journal pour indiquer la redéfinition de la commande. Les commandes définies de cette manière sont légèrement moins efficace que celle définies avec ‘\newcommand’, c’est pourquoi, à moins que le contenu de la commande soit fragile et que la commande soit utilisée au sein d’un argument mouvant, utilisez ‘\newcommand’. Le paquetage ‘etoolbox’ offre les commandes ‘\newrobustcmd’, ‘\newrobustcmd*’, ‘\renewrobustcmd’, ‘\renewrobustcmd*’, ‘\providerobustcmd’, et ‘\providrobustcmd*’ qui sont similaire aux commandes standardes ‘\newcommand’, ‘\newcommand*’, ‘\renewcommand’, ‘\renewcommand*’, ‘\providecommand’, et ‘\providecommand*’, mais définissent une commande CMD robuste avec deux avantages par rapport à ‘\DeclareRobustCommand’ : 1. Elle utilisent un mécanisme de protection de bas niveau d’e-TeX au lieu du mécanisme de plus au niveau de LaTeX utilisant ‘\protect’, ainsi elles ne subissent pas la légère perte de performance mentionnée plus haut, et 2. Elles font la même distinction entre ‘\new...’, ‘\renew...’, et ‘\provide...’ que les commandes standardes, ainsi elle ne font pas qu’envoyer un message dans le journal lorsque vous redéfinissez CMD déjà existantes, dans ce cas vous devez utiliser soit ‘\renew...’ soit ‘\provide...’ ou il y a une erreur. ‘\IfFileExists{NOM FICHIER}{SI VRAI}{SI FAUX}’ ‘\InputIfFileExists{NOM FICHIER}{SI VRAI}{SI FAUX}’ Exécute SI VRAI si LaTeX peut trouver le fichier ‘NOM FICHIER’ et SI FAUX sinon. Dans le second cas, le fichier est lu immédiatement après exécuter SI VRAI. Ainsi ‘\IfFileExists{img.pdf}{\includegraphics{img.pdf}}{\typeout{AVERTISSEMENT : img.pdf introuvable}}’ n’inclut le graphique ‘img.pdf’ que s’il est trouvé, mais autrement produit seulement un avertissement. Cette commande cherche le fichier dans tous les chemins de recherche que that LaTeX utilise, et non pas seulement dans le répertoire courant. Pour chercher uniquement dans le répertoire courant faites quelque chose du genre de ‘\IfFileExists{./NOM FICHIER}{SI VRAI}{SI FAUX}’. Si vous demandez un fichier dont le nom n’a pas d’extension ‘.tex’ alors LaTeX commencera par chercher le fichier en apposant ‘.tex’ à son nom ; pour plus ample information sur la façon dont LaTeX gère les extensions de nom de fichier voir *note \input::. ‘\LoadClass[LISTE D'OPTIONS]{NOM DE LA CLASSE}[DATE DE PARUTION]’ ‘\LoadClassWithOptions{NOM DE LA CLASSE}[DATE DE PARUTION]’ Charge une classe, comme avec ‘\documentclass[OPTIONS LIST]{NOM DE LA CLASSE}[RELEASE INFO]’. Voici un exemple : ‘\LoadClass[twoside]{article}’. La LISTE D’OPTIONS, si présente, est une liste ponctuée par des virgules. La DATE DE PARUTION est optionnelle. Si elle est présente, elle doit avoir le format AAAA/MM/JJ. Si vous demandez une DATE DE PARUTION et que la date du paquetage installé sur votre système est antérieure, alors vous obtiendrez un avertissement à l’écran et dans le journal de compilation du genre de ‘You have requested, on input line 4, version `2038/01/19' of document class article, but only version `2014/09/29 v1.4h Standard LaTeX document class' is available.’ La variante de la commande ‘\LoadClassWithOptions’ utilise la liste des options de la classe courante. Cela veut dire qu’elle ignore toute options passée via ‘\PassOptionsToClass’. Ceci est une commande de commodité qui vous permet de construire une nouvelle classe en l’héritant d’une classe existante, telle que la classe standarde ‘article’, sans avoir à gérer les options qui furent passée. ‘\ExecuteOptions{LISTE D'OPTIONS}’ Pour chaque option OPTION de la LISTE D’OPTIONS, dans l’ordre d’apparition, cette commande exécute la commande ‘\ds@OPTION’. Si cette commande n’est pas définie, alors l’option OPTION est ignorée. Ceci peut être utilisé pour fournir d’un liste d’option par défaut avant le ‘\ProcessOptions’. Par exemple, si dans un fichier de classe vous désirez utiliser par défaut la taille de police 11pt alors vous devriez spécifier ‘\ExecuteOptions{11pt}\ProcessOptions\relax’. ‘\NeedsTeXFormat{FORMAT}[DATE DU FORMAT]’ Spécifie le format sous lequel cette classe doit être utilisée. Cette directive est souvent donnée à la première ligne du fichier de classe, et le plus souvent elle est utilisée de cette façon : ‘\NeedsTeXFormat{LaTeX2e}’. Lorsque un document utilisant cette classe est traité, le nom du format donné ici doit s’accorder avec le format qui est en cours d’exécution (y compris le fait que la chaîne FORMAT est sensible à la casse). Si il ne s’y accorde pas alors l’exécution est interrompue par une erreur du genre de ‘This file needs format `LaTeX2e' but this is `xxx'.’ Pour spécifier une version du format dont vous savez qu’elle prend en charge certaines fonctions, incluez l’argument optionnel DATE DU FORMAT correspondant au format où ces fonction furent implémentés. Si cette argument est présent il doit être de la forme ‘AAAA/MM/JJ’. Si la version de format installée sur votre système est antérieure à la DATE DU FORMAT alors vous obtiendrez un avertissement du genre de ‘You have requested release `2038/01/20' of LaTeX, but only release `2016/02/01' is available.’ ‘\OptionNotUsed’ Ajoute l’option courante à la liste des options non utilisées. Ne peut être utilisé qu’au sein de l’argument CODE de ‘\DeclareOption’ ou ‘\DeclareOption*’. ‘\PassOptionsToClass{LISTE D'OPTIONS}{NOM DE LA CLASSE}’ ‘\PassOptionsToPackage{LISTE D'OPTIONS}{NOM DU PAQUETAGE}’ Ajoute les options de la liste ponctuée par des virgules OPTION LIST aux options utilisée par toute commande ultérieure ‘\RequirePackage’ ou ‘\usepackage’ pour le paquetage NOM DU PAQUETAGE ou la classe NOM DE LA CLASSE. La raison d’être de ces commande est que vous pouvez charger un paquetage autant de fois que vous le voulez sans options, mais que si voulez passer des options alors vous ne pouvez les fournir qu’au premier chargement. Charger un paquetage avec des options plus d’une fois produit une erreur du genre de ‘Option clash for package toto.’ (LaTeX lance l’erreur même s’il n’y a pas de conflit entre les options.) Si votre propre code introduit un paquetage deux fois alors vous pouvez réduire cela en une fois, par exemple en remplaçant les deux ‘\RequirePackage[landscape]{geometry}\RequirePackage[margins=1in]{geometry}’ par un seul ‘\RequirePackage[landscape,margins=1in]{geometry}’. Mais si vous chargez un paquetage qui à son tour en charge un autre alors vous devez mettre en queue les options que vous désirez pour cet autre paquetage. Par exemple, supposons que le paquetage ‘toto’ charge le paquetage ‘geometry’. Au lieu de ‘\RequirePackage{toto}\RequirePackage[draft]{graphics}’ vous devez écrire ‘\PassOptionsToPackage{draft}{graphics} \RequirePackage{toto}’. (Si ‘toto.sty’ charge une option en conflit avec ce que vous désirez alors vous devrez considérer une modification de son code source.) Ces commandes sont également utiles aux utilisateurs de base et pas seulement aux auteurs de classes et paquetage. Par exemple, supposons qu’un utilisateur veuille charger le paquetage ‘graphicx’ avec l’option ‘draft’ et veuille également utiliser une classe ‘toto’ qui charge le paquetage ‘graphicx’, mais sans cette option. L’utilisateur peut commencer son fichier LaTeX avec ‘\PassOptionsToPackage{draft}{graphicx}\documentclass{toto}’. ‘\ProcessOptions’ ‘\ProcessOptions*\@OPTIONS’ Exécute le code pour chaque option que l’utilisateur a invoquée. À inclure dans le fichier classe sous la forme ‘\ProcessOptions\relax’ (à cause de l’existence de la variante étoilée de la commande). Les options tombent dans deux catégories. Les “options locales” sont spécifiées pour un paquetage particulier au sein de l’argument OPTIONS dans ‘\PassOptionsToPackage{OPTIONS}’, ‘\usepackage[OPTIONS]’, ou ‘\RequirePackage[OPTIONS]’. Les “options globales” sont celles données par l’utilisateur de la classe dans ‘\documentclass[OPTIONS]’. (Si une option est spécifiée à la fois localement et globalement, alors elle est locale). Lorsque ‘\ProcessOptions’ est appelé pour un paquetage ‘pkg.sty’, il se produit ce qui suit : 1. Pour chaque option OPTION déclarée jusqu’à ce point avec ‘\DeclareOption’, LaTeX examine si cette option est soit globale soit locale pour ‘pkg’. Si c’est le cas, il exécute le code déclaré. Ceci est fait dans l’ordre de passage de ces options à ‘pkg.sty’. 2. Pour chaque option locale restante, il exécute la commande ‘\ds@OPTION’ si elle a été définie quelque part (autrement que par un ‘\DeclareOption’) ; sinon, il exécute le code de traitement par défaut des options donné dans ‘\DeclareOption*’. Si aucun code de traitement par défaut n’a été déclaré, il produit un message d’erreur. Ceci est fait dans l’ordre dans lequel ces options ont été spécifiées. Lorsque ‘\ProcessOptions’ est appelé pour une classe il fonctionne de la même manière à ceci près que toutes les options sont locales, et que le code par défaut pour ‘\DeclareOption*’ et ‘\OptionNotUsed’ plutôt qu’une erreur. La version étoilée ‘\ProcessOptions*’ exécute le traitement des options dans l’ordre spécifié par les commandes appelante, plutôt que dans l’ordre de déclaration de la classe ou du paquetage. Pour un paquetage, ceci signifie que les options globales sont traitées en premier. ‘\ProvidesClass{NOM DE LA CLASSE}[DATE DE PARUTION BRÈVE INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE]’ ‘\ProvidesClass{NOM DE LA CLASSE}[DATE DE PARUTION]’ ‘\ProvidesPackage{NOM DU PAQUETAGE}[DATE DE PARUTION BRÈVE INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE]’ ‘\ProvidesPackage{NOM DU PAQUETAGE}[DATE DE PARUTION]’ Identifie la classe ou le paquetage, en tapant un message sur la console et dans le fichier journal. Lorsqu’un utilisateur écrit ‘\documentclass{notecms}’ alors LaTeX charge le fichier ‘notecms.cls’. De même, un utilisateur écrivant ‘\usepackage{essai}’ invite LaTeX à charger le fichier ‘essai.sty’. Si le nom du fichier ne s’accorde pas à l’argument NOM DE LA CLASSE ou NOM DU PAQUETAGE alors un avertissement est produit. Ainsi, si vous invoquez ‘\documentclass{notecms}’, et que le fichier the file ‘notecms.cls’ comprend la déclaration statement ‘\ProvidesClass{xxx}’ alors vous obtiendrez un avertissement du genre de like ‘You have requested document class `notecms', but the document class provides 'xxx'.’ Cet avertissement n’empêche pas LaTeX de traiter le reste du fichier de la classe normalement. Si vous incluez l’argument optionnel, alors vous devez inclure la date, avant le premier espace s’il y en a, et elle doit avoir le format ‘AAAA/MM/JJ’. Le reste de l’argument est en format libre, toutefois il identifie traditionnellement la classe, et est écrit pendant la compilation à l’écran et dans le journal. Ainsi, si votre fichier ‘notecms.cls’ contient la ligne ‘\ProvidesClass{smcmem}[2008/06/01 v1.0 Classe note CMS]’ la première ligne de votre document est ‘\documentclass{notecms}’ alors vous pourrez voir ‘Document Class: notecms 2008/06/01 v1.0 Classe note CMS’. La date dans l’argument optionnel permet aux utilisateurs de classe et de paquetage de demander à être avertis si la version de la classe ou du paquetage installé sur leur système est antérieure à DATE DE PARUTION, en utilisant les arguments optionnels comme dans ‘\documentclass{smcmem}[2018/10/12]’ ou ‘\usepackage{toto}[[2017/07/07]]’. (Notez que les utilisateurs de paquetages incluent seulement rarement une date, et les utilisateurs de classe presque jamais). ‘\ProvidesFile{NOM FICHIER}[INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE]’ Déclare un fichier autre que les fichiers principaux de classe ou de paquetage, tel qu’un fichier de configuration ou un fichier de définition de police. Mettez la commande dans ce fichier et vous obtiendrez dans le journal une information du genre de ‘File: essai.config 2017/10/12 fichier de configuration pour essai.cls’ lorsque NOM FICHIER vaut ‘essai.config’ et que INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE vaut ‘2017/10/12 fichier de configuration pour essai.cls’. ‘\RequirePackage[LISTE D'OPTIONS]{NOM DU PAQUETAGE}[DATE DE PARUTION]’ ‘\RequirePackageWithOptions{NOM DU PAQUETAGE}[DATE DE PARUTION]’ Charge un paquetage, comme la commande ‘\usepackage’ pour les auteurs de documents. *Note Additional packages::. Voici un exemple : ‘\RequirePackage[landscape,margin=1in]{geometry}’. Notez que l’équipe de développement de LaTeX recommande fortement l’utilisation de ces commandes de préférence à l’‘\input’ de TeX de base ; voir le « Class Guide ». La LISTE D’OPTIONS, si présente, est une liste ponctuée de virgules. La DATE DE PARUTION, si présente, doit avoir le format AAAA/MM/JJ. Si la date de parution du paquetage tel qu’il est installé sur votre système est antérieure à DATE DE PARUTION alors vous obtiendrez un avertissement du genre de ‘You have requested, on input line 9, version `2017/07/03' of package jhtest, but only version `2000/01/01' is available’. La variante ‘\RequirePackageWithOptions’ utilise la liste d’options de la classe courante. Ceci implique qu’elle ignore toute option passée à la classe via ‘\PassOptionsToClass’. C’est une commande de commodité pour permettre facilement de construire des classes sur des classes existantes sans avoir à gérer les options qui sont passées. La différence entre ‘\usepackage’ et ‘\RequirePackage’ est mince. La commande ‘\usepackage’ est à l’intention du fichier document alors que ‘\RequirePackage’ l’est à celle des fichiers paquetage ou classe. Ainsi, utiliser ‘\usepackage’ avant la commande ‘\documentclass’ amène LaTeX à produire une erreur du genre de ‘\usepackage before \documentclass’, là où vous pouvez utiliser ‘\RequirePackage’.  File: latex2e-fr.info, Node: Fonts, Next: Layout, Prev: Document classes, Up: Top 4 Polices de caractères *********************** LaTeX gère les polices de caractères en vous offrant de puissantes capacités. Notamment, son schéma “NFSS” vous permet de travailler aisément avec les polices, ou “familles de fontes” dans votre document (par exemple, voir *note Font styles::). De plus, les documents LaTeX peuvent utiliser la plupart des polices disponibles de nos jours, y compris des versions de Times Roman, Helvetica, Courier, etc. (Notez cependant que beaucoup de polices ne prennent pas en charge les mathématiques). La première police dans le monde TeX était Computer Modern, développée par Donald Knuth. Elle est la police par défaut pour les documents LaTeX et est encore la plus largement utilisée. Mais passer à une autre police n’implique la plupart du temps que peu de commandes. Par exemple, mettre ce qui suit dans votre préambule vous donne une police simili-Palatino, ce qui est élégant et plus lisible sur écran que bien d’autres polices, tout en continuant à vous permettre de composer des mathématiques. (Exemple fourni par Michael Sharpe, ). \usepackage[osf]{newpxtext} % osf pour le texte, non les math \usepackage{cabin} % sans serif \usepackage[varqu,varl]{inconsolata} % sans serif tapuscrit \usepackage[bigdelims,vvarbb]{newpxmath} % bb de STIX \usepackage[cal=boondoxo]{mathalfa} % mathcal De plus, les moteurs ‘xelatex’ ou ‘lualatex’ vous permettent d’utiliser toute police sur votre système en format OpenType ou TrueType (*note TeX engines::). Le catalogue de polices de LaTeX () donne des échantillons graphiques de polices et du source à copier/coller pour utiliser un grand nombre de polices, dont beaucoup prennent en charges les mathématiques. Son but est de couvrir toutes les polices libres pour l’alphabet latin utilisables facilement avec LaTeX. Plus ample information peut également être trouvée sur le TeX Users Group, à . * Menu: * Paquetage fontenc: fontenc package. Codage des polices. * Styles de polices: Font styles. Sélectionnez romain, italique, etc. * Formats de polices: Font sizes. Choisir la taille du point. * Commandes police de bas niveau: Low-level font commands. Sélectionnez le codage, famille, série, allure.  File: latex2e-fr.info, Node: fontenc package, Next: Font styles, Up: Fonts 4.1 Le paquetage ‘fontenc’ ========================== Synopsis : \usepackage[CODAGE_FONTE]{fontenc} ou \usepackage[CODAGE_FONTE1, CODAGE_FONTE2, ...]{fontenc} Spécifie les codages de fonte. Un codage de fonte est une application des codes de caractères vers les glyphes de fonte utilisés pour composer votre texte en sortie. Ce paquetage ne fonctionne que si vous utilisez le moteur ‘pdflatex’ (*note TeX engines::). Si vous utilisez les moteurs ‘xelatex’ ou ‘lualatex’ alors utilisez à la place le paquetage ‘fontspec’. La police originale de TeX, Computer Modern, comprend un nombre limité de caractères. Par exemple, pour faire des caractères accentués ordinaires vous devez utiliser ‘\accent’ (*note \accent::) mais cela désactive la césure. Les utilisateurs de TeX ont spécifié plusieurs normes concernant l’accès aux ensembles élargis de caractères fournis par les fontes modernes. Si vous utilisez ‘pdflatex’ alors placez ceci dans le préambule : \usepackage[T1]{fontenc} cela active la prise en charge pour les langages européens les plus répandus, notamment le français, l’italien, le polonais. En particulier, si vous avez des mots avec des lettres accentuées alors LaTeX gérera leur césure et le document en sortie peut faire l’objet de copier/coller. (La seconde ligne optionnelle vous permet de taper directement les caractères accentués dans votre fichier source). Si vous utilisez un codage tel que ‘T1’ et que les caractères ne sont pas nets ou passent mal au zoom alors vos fontes sont probablement définies par des cartes binaires (bitmap), on parle de fontes matricielles ou Type 3. Si vous désirez des fontes vectorielles, utilisez un paquetage tel que ‘lmodern’ ou ‘cm-super’ pour obtenir des fontes vectorielles qui étendent celles utilisées par défaut par LaTeX. Pour chaque CODAGE_FONTE passé en option mais encore non déclaré, ce paquetage charge les fichiers de définitions du codage, nommé ‘CODAGE_FONTEenc.def’. Il règle aussi ‘\encodingdefault’ comme le dernier codage dans la liste d’option. Voici les valeurs usuelles pour CODAGE_FONTE. ‘OT1’ Le codage original pour TeX. Limité quasiment aux lettres latines non accentués. ‘OMS, OML’ Codage des symboles et des lettres mathématiques. ‘T1’ Texte étendu de TeX. Appelé parfois le codage Cork du nom de la conférence du groupe d’utilisateurs TeX durant laquelle il fut élaboré. Donne accès à la plupart des caractères accentués européens. C’est l’option la plus fréquente pour ce paquetage. ‘TS1’ Codage Texte Companion. Par défaut LaTeX charge ‘OML’, ‘T1’, ‘OT1’, et ensuite ‘OMS’, et règle le codage par défaut à ‘OT1’. Même si vous n’utilisez pas de lettres accentuées, vous pourriez avoir besoin d’un codage de font si la fonte que vous utilisez l’exige. Si vous utilisez des fontes codée en ‘T1’ autre que celles de la police par défaut Computer Modern, alors vous pourriez avoir besoin de charger le paquetage qui sélectionne vos fontes avant de charger ‘fontenc’, de sorte à empêcher le système de charger l’une des fontes codées en ‘T1’ de la police par défaut. L’équipe du projet LaTeX a réservé les noms de codage commençant par : ‘T’ pour les codages standards de texte à 256 caractères, ‘TS’ pour les symboles qui étendent les codages T correspondants, ‘X’ pour les codages de test, ‘M’ pour les codages standards de math à 256 caractères, ‘A’ pour les applications spéciales, ‘OT’ pour les codages standards de texte à 128 caractères, et ‘OM’ pour les codages standards de math à 128 caractères (‘O’ est l’initiale d’‘obsolete’). Ce paquetage fournit un certain nombre de commandes, détaillées ci-dessous. Beaucoup d’entre elles sont spécifiques à un codage, aussi si vous avez défini une commande qui fonctionne pour un codage mais que le codage courant en est différent alors la commande n’est pas active. * Menu: * \DeclareFontEncoding:: Définit un codage. * \DeclareTextAccent:: Définit un accent dans le codage. * \DeclareTextAccentDefault:: Repli pour utiliser un accent dans le codage. * \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand:: Nouvelle commande spécifique à un codage. * \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault:: Repli pour commandes spécifiques à un codage. * \DeclareTextComposite:: Accès direct à un glyphe accentué, dans le codage. * \DeclareTextCompositeCommand:: Code à exécuter pour une numéro de glyphe, dans le codage. * \DeclareTextSymbol:: Définit un symbole dans le codage. * \DeclareTextSymbolDefault:: Repli d’un symbole dans le codage. * \LastDeclaredEncoding:: Sauvegarde le dernier codage déclaré. * \UseTextSymbol & \UseTextAccent:: Passe temporairement à un autre codage.  File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareFontEncoding, Next: \DeclareTextAccent, Up: fontenc package 4.1.1 ‘\DeclareFontEncoding’ ---------------------------- Synopsis : \DeclareFontEncoding{CODAGE}{RÉGLAGES-TEXTE}{RÉGLAGES-MATH} Déclare le codage de fonte CODAGE. Sauvegarde également la valeur de CODAGE dans ‘\LastDeclaredEncoding’ (*note \LastDeclaredEncoding::). Le fichier ‘t1enc.def’ contient cette ligne (suivie de bien d’autres) : \DeclareFontEncoding{T1}{}{} Les RÉGLAGES-TEXTE sont les commandes que LaTeX exécutera chaque fois qu’il commute d’un codage à une autre avec les commandes ‘\selectfont’ et ‘\fontencoding’. Les RÉGLAGES-MATH sont les commandes que LaTeX utilise lorsque la fonte est accédée en tant qu’alphabet mathématique. LaTeX ignore tout espace au sein de RÉGLAGES-TEXTE et RÉGLAGES-MATH, de sorte à prévenir toute insertion non voulue d’espace en sortie. Si vous inventez un codage vous devriez choisir un nom de deux ou trois lettres commençant par ‘L’ pour ‘local’, ou ‘E’ pour ‘experimental’. Notez que les fichiers de définition de codage de sortie sont potentiellement lus plusieurs fois par LaTeX, ainsi utiliser, par ex. ‘\newcommand’ peut causer une erreur. De plus, il est préférable que de tels fichiers contiennent une ligne ‘\ProvidesFile’ (*note Class and package commands::). Notez aussi qu’il est préférable de n’utiliser les commandes en ‘\...Default’ que dans un paquetage, et non dans les fichiers de définition de codage, puisque ces fichiers ne devraient contenir que des déclarations spécifiques à ce codage-là.  File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareTextAccent, Next: \DeclareTextAccentDefault, Prev: \DeclareFontEncoding, Up: fontenc package 4.1.2 ‘\DeclareTextAccent’ -------------------------- Synopsis : \DeclareTextAccent{CMD}{CODAGE}{CASSETIN} Définit un accent, à mettre au dessus d’autres glyphe, au sein du codage CODAGE à la position CASSETIN. Un “cassetin” est le numéro identifiant un glyphe au sein d’une fonte. La ligne suivante de ‘t1enc.def’ déclare que pour fabriquer un accent circonflexe comme dans ‘\^A’, le système va mettre l’accent dans du cassetin 2 sur le caractère ‘A’, qui est représenté en ASCII comme 65. (Ceci vaut à moins qu’il y ait une déclaration ‘DeclareTextComposite’ ou ‘\DeclareTextCompositeCommand’ pertinente ; *note \DeclareTextComposite::) : \DeclareTextAccent{\^}{T1}{2} Si CMD a déjà été défini, alors ‘\DeclareTextAccent’ ne produit pas d’erreur mais il enregistre la redéfinition dans le fichier de transcription.  File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareTextAccentDefault, Next: \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand, Prev: \DeclareTextAccent, Up: fontenc package 4.1.3 ‘\DeclareTextAccentDefault’ --------------------------------- Synopsis : \DeclareTextAccentDefault{\CMD}{CODAGE} S’il y a une commande d’accent ‘\CMD’ spécifique à un codage mais qu’il n’y a aucun ‘\DeclareTextAccent’ associé pour ce codage, alors cette commande va prendre le relais en disant de l’utiliser comme décrit pour CODAGE. Par exemple, pour faire que le codage ‘OT1’ soit le codage par défaut pour l’accent ‘\"’, déclarez ceci : \DeclareTextAccentDefault{\"}{OT1} Si vous tapez un ‘\"’ alors que le codage courant n’a pas de définition pour cet accent, alors LaTeX utilisera la définition issue de ‘OT1’. c.-à-d. que cette commande est équivalente l’appel suivant (*note \UseTextSymbol & \UseTextAccent::) : \DeclareTextCommandDefault[1]{\CMD} {\UseTextAccent{CODAGE}{\CMD}{#1}} Notez que ‘\DeclareTextAccentDefault’ fonctionne pour l’une quelconque des commandes ‘fontenc’ à un argument, et pas seulement les commandes d’accent.  File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand, Next: \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault, Prev: \DeclareTextAccentDefault, Up: fontenc package 4.1.4 ‘\DeclareTextCommand’ & ‘\ProvideTextCommand’ --------------------------------------------------- Synopsis, l’un parmi : \DeclareTextCommand{\CMD}{CODAGE}{DÉFN} \DeclareTextCommand{\CMD}{CODAGE}[NARGS]{DEFN} \DeclareTextCommand{\CMD}{CODAGE}[NARGS][DÉFAUTARGOPT]{DÉFN} ou l’un parmi : \ProvideTextCommand{\CMD}{CODAGE}{DÉFN} \ProvideTextCommand{\CMD}{CODAGE}[NARGS]{DÉFN} \ProvideTextCommand{\CMD}{CODAGE}[NARGS][DÉFAUTARGOPT]{DÉFN} Définit la commande ‘\CMD’, laquelle sera spécifique à un codage. Le nom CMD de la commande doit être précédé d’une controblique, ‘\’. Ces commandes ne peuvent apparaître que dans le préambule. Redéfinir ‘\CMD’ ne cause pas d’erreur. La commande définie sera robuste même si le code dans DÉFN est fragile (*note \protect::). Par exemple, le fichier ‘t1enc.def’ contient la ligne suivante : \DeclareTextCommand{\textperthousand}{T1}{\%\char 24 } Avec cela, vous pouvez exprimer des pour-milles comme ceci : \usepackage[T1]{fontenc} % dans le préambule ... La limite légale est de \( 0,8 \)\textperthousand. Si vous changez le codage de fonte en ‘OT1’ alors vous obtenez une erreur du genre de ‘LaTeX Error: Command \textperthousand unavailable in encoding OT1’. La variante ‘\ProvideTextCommand’ agit de même, à ceci près qu’elle ne fait rien si ‘\CMD’ est déjà définie. La commande ‘\DeclareTextSymbol’ est plus rapide pour une simple association d’un cassetin à un glyphe (*note \DeclareTextSymbol::) Les arguments optionnels NARGS et DÉFAUTARGOPT jouent le même rôle que dans ‘\newcommand’ (*note \newcommand & \renewcommand::). En un mot, NARGS est un entier de 0 à 9 spécifiant le nombre d’arguments que la commande ‘\CMD’ qu’on définit prend. Ce nombre inclut tout argument optionnel. Omettre cet argument revient au même que spécifier 0 pour dire que ‘\CMD’ n’a aucun argument. Et, si DÉFAUTARGOPT est présent, alors le premier argument de ‘\CMD’ est optionnel, et sa valeur par défaut est DÉFAUTARGOPT (ce qui peut être la chaîne vide). Si DÉFAUTARGOPT n’est pas présent alors ‘\CMD’ ne prend pas d’argument optionnel.  File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault, Next: \DeclareTextComposite, Prev: \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand, Up: fontenc package 4.1.5 ‘\DeclareTextCommandDefault’ & ‘\ProvideTextCommandDefault ’ ------------------------------------------------------------------ Synopsis : \DeclareTextCommandDefault{\CMD}{DÉFN} ou : \ProvideTextCommandDefault{\CMD}{DÉFN} Donne une définition par défaut à ‘\CMD’, pour la situation où cette commande n’est pas définie dans le codage actuellement en vigueur. La valeur par défaut doit utiliser uniquement les codages connus comme disponibles. La déclaration ci-dessous rend ‘\copyright’ disponible. \DeclareTextCommandDefault{\copyright}{\textcircled{c}} Elle utilise uniquement un codage (OMS) qui est toujours disponible. La déclaration ‘\DeclareTextCommandDefault’ n’est pas destinée à survenir dans un fichier de définition de codage puisque ces fichiers ne doivent déclarer que des commandes à utiliser quand vous sélectionnez ce codage. Au lieu de cela, elle devrait être dans un paquetage. Comme pour les commandes correspondantes qui ne sont pas en ‘...Default’, la déclaration ‘\ProvideTextCommandDefault’ a exactement le même comportement que ‘\DeclareTextCommandDefault’ à ceci près qu’elle ne fait rien si ‘\CMD’ est déjà définie (*note \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand::). De sorte qu’un paquetage peut l’utiliser pour fournir une définition de repli que d’autres paquetages peuvent améliorer.  File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareTextComposite, Next: \DeclareTextCompositeCommand, Prev: \DeclareTextCommandDefault & \ProvideTextCommandDefault, Up: fontenc package 4.1.6 ‘\DeclareTextComposite’ ----------------------------- Synopsis : \DeclareTextComposite{\CMD}{CODAGE}{OBJET_SIMPLE}{CASSETIN} Accède à un glyphe accentué directement, c.-à-d. sans avoir à placer une accent au dessus d’un caractère séparé. La ligne suivante extraite de ‘t1enc.def’ signifie que ‘\^o’ aura pour effet que LaTeX compose le ‘o’ bas-de-casse en prenant le caractère directement du cassetin 224 de la fonte. \DeclareTextComposite{\^}{T1}{o}{244} *Note fontenc package::, pour une liste des codages usuels. L’OBJET_SIMPLE devrait être un seul caractère ou une seule commande. L’argument CASSETIN est d’ordinaire un entier positif représenté en décimal (bien que les notations octale ou hexadécimale soient possibles). Normalement \CMD a déjà été déclarée pour ce codage, soit avec ‘\DeclareTextAccent’ soit avec un ‘\DeclareTextCommand’ à un argument. Dans ‘t1enc.def’, la ligne ci-dessus suit la commande ‘\DeclareTextAccent{\^}{T1}{2}’.  File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareTextCompositeCommand, Next: \DeclareTextSymbol, Prev: \DeclareTextComposite, Up: fontenc package 4.1.7 ‘\DeclareTextCompositeCommand’ ------------------------------------ Synopsis : \DeclareTextCompositeCommand{\CMD}{CODAGE}{ARG}{CODE} Une version plus générale de ‘\DeclareTextComposite’ qui exécute un code arbitraire avec ‘\CMD’. Ceci permet que des accents sur ‘i’ se comportent de la même façon que des accents sur le i-sans-point, ‘\i’. \DeclareTextCompositeCommand{\'}{OT1}{i}{\'\i} *Note fontenc package::, pour une liste des codages usuels. Normalement ‘\CMD’ doit avoir été déjà déclarée avec ‘\DeclareTextAccent’ ou avec un ‘\DeclareTextCommand’ à un argument.  File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareTextSymbol, Next: \DeclareTextSymbolDefault, Prev: \DeclareTextCompositeCommand, Up: fontenc package 4.1.8 ‘\DeclareTextSymbol’ -------------------------- Synopsis : \DeclareTextSymbol{\CMD}{CODAGE}{CASSETIN} Définit un symbole dans le codage CODAGE à la position CASSETIN. Les symboles définis de cette manière sont destinés à être utilisés dans du texte, et non dans des mathématiques. Par exemple, cette ligne extraite de ‘t1enc.def’ déclare le numéro du glyphe à utiliser pour «, le guillemet gauche : \DeclareTextSymbol{\guillemotleft}{T1}{19} La commande ‘\DeclareTextCommand{\guillemotleft}{T1}{\char 19}’ a le même effet mais est plus lente (*note \DeclareTextCommand & \ProvideTextCommand::). *Note fontenc package::, pour une liste des codages usuels. Le CASSETIN peut être spécifié en notation décimale, ou octale (comme dans ‘'023’), ou hexadécimale (comme dans ‘"13’), bien que la notation décimale ait l’avantage d’être insensible à la redéfinition du guillemet anglais simple ou double par un autre paquetage. Si ‘\CMD’ est déjà définie, alors ‘\DeclareTextSymbol’ ne produit pas une erreur, mais il inscrit que la redéfinition a eu lieu dans le fichier transcript.  File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareTextSymbolDefault, Next: \LastDeclaredEncoding, Prev: \DeclareTextSymbol, Up: fontenc package 4.1.9 ‘\DeclareTextSymbolDefault’ --------------------------------- Synopsis : \DeclareTextSymbolDefault{\CMD}{CODAGE} S’il y a une ‘\CMD’ de symbole spécifique à un codage mais qu’il n’y a pas de ‘\DeclareTextSymbol’ associé pour ce codage, alors cette commande peut prendre le relais, en disant d’obtenir le symbole selon la description faite pour CODAGE. Par exemple, pour déclarer que si le codage courant ne donne pas de signification à ‘\textdollar’ alors on utilise celle issue d’‘OT1’, déclarer ceci : \DeclareTextSymbolDefault{\textdollar}{OT1} c.-à-d. que cette commande est équivalente à cet appel (*note \UseTextSymbol & \UseTextAccent::) : \DeclareTextCommandDefault{\CMD} {\UseTextSymbol{CODAGE}{\CMD}} Notez que ‘\DeclareTextSymbolDefault’ peut être utilisé pour définir une signification par défaut pour toute commande à zéro argument de ‘fontenc’.  File: latex2e-fr.info, Node: \LastDeclaredEncoding, Next: \UseTextSymbol & \UseTextAccent, Prev: \DeclareTextSymbolDefault, Up: fontenc package 4.1.10 ‘\LastDeclaredEncoding’ ------------------------------ Synopsis : \LastDeclaredEncoding Obtient le nom du dernier codage déclaré. La commande ‘\DeclareFontEncoding’ stocke le nom de sorte qu’on puisse le retrouver avec cette commande (*note \DeclareFontEncoding::). Dans l’exemple suivant, on compte sur ‘\LastDeclaredEncoding’ plutôt que de donner le nom du codage explicitement : \DeclareFontEncoding{JH1}{}{} \DeclareTextAccent{\'}{\LastDeclaredEncoding}{0}  File: latex2e-fr.info, Node: \UseTextSymbol & \UseTextAccent, Prev: \LastDeclaredEncoding, Up: fontenc package 4.1.11 ‘\UseTextSymbol’ & ‘\UseTextAccent’ ------------------------------------------ Synopsis : \UseTextSymbol{CODAGE}{\CMD} ou : \UseTextAccent{CODAGE}{\CMD}{TEXTE} Utilise un symbole ou un accent qui n’est pas défini dans le codage courant. En général, pour utiliser une commande ‘fontenc’ dans un codage où elle n’est pas définie, et si la commande n’a pas d’arguments, alors vous pouvez utiliser quelque chose de ce genre : \UseTextSymbol{OT1}{\ss} ce qui est équivalent à ceci (notez que les accolades externes forment un groupe, de sorte que LaTeX revient au codage précédent après le ‘\ss’) : {\fontencoding{OT1}\selectfont\ss} De même, pour utiliser une commande ‘fontenc’ dans un codage où elle n’est pas définie, et si la commande a un argument, vous pouvez l’utiliser ainsi : \UseTextAccent{OT1}{\'}{a} ce qui est équivalent à cela (encore une fois, notez les accolades externes formant un groupe) : {fontencoding{OT1}\selectfont \'{\fontencoding{CDG_EN_VIGUEUR}\selectfont a}} Ci-dessus, CDG_EN_VIGUEUR est le codage en vigueur avant cette séquence de commandes, de sorte que ‘a’ est composé en utilisant le codage courant, et seulement l’accent est pris de ‘OT1’.  File: latex2e-fr.info, Node: Font styles, Next: Font sizes, Prev: fontenc package, Up: Fonts 4.2 styles des polices ====================== Les commandes de styles suivantes sont prises en charge par LaTeX. Dans le tableau ci-dessous listant des commandes, les commandes en ‘\text…’ sont utilisées avec un argument, comme dans ‘\textit{texte}’. C’est la forme préférée. Mais affichée à sa suite, entre parenthèses, est la “forme déclarative” correspondante, qui est souvent utile. Cette forme ne prend pas arguments comme dans ‘{\itshape TEXTE}’. La portée la forme déclarative s’étend jusqu’à la prochaine commande de type style ou jusqu’à la fin du groupe actuel. De plus, chacune a une forme par environnement comme ‘\begin{itshape}…\end{itshape}’, que l’on décrit plus amplement à la fin de cette rubrique. Ces commandes, dans n’importe laquelle des trois formes, sont cumulatives ; par exemple, vous pouvez dire aussi bien ‘\sffamily\bfseries’ que ‘\bfseries\sffamily’ pour obtenir du gras sans empattement. Un avantage de ces commandes est qu’elles fournissent automatiquement une correction d’italique si nécessaire (*note \/::). Plus précisément, elles insèrent la correction italique à moins que le caractère suivant dans la liste ‘\nocorrlist’, cette liste consistant par défaut en le point et la virgule. Pour supprimer l’insertion automatique de la correction italique, utilisez ‘\nocorr’ au début ou à la fin de l’argument de la commande, comme dans ‘\textit{\nocorr text}’ ou ‘\textsc{text \nocorr}’. ‘\textrm (\rmfamily)’ Romain. ‘\textit (\itshape)’ Italique. ‘\textmd (\mdseries)’ Poids moyen (par défaut). ‘\textbf (\bfseries)’ Gras. ‘\textup (\upshape)’ Droit (par défaut). Le contraire d’incliné. ‘\textsl (\slshape)’ Inclinée. ‘\textsf (\sffamily)’ Sans empattement. ‘\textsc (\scshape)’ Petites capitales. ‘\texttt (\ttfamily)’ Tapuscrit, encore appelé « machine à écrire ». ‘\textnormal (\normalfont)’ Police principale du document. Bien qu’elle change également la fonte, la commande ‘\emph{TEXTE}’ est sémantique, pour que TEXTE soit mis en valeur, et ne devrait pas être utilisé en remplacement de ‘\textit’. Par exemple, le résultat de ‘\emph{TEXTE DÉBUT \emph{TEXTE MILIEU} TEXTE FIN}’ est que TEXTE DÉBUT et TEXTE FIN sont en italique, mais TEXTE MILIEU est en romain. LaTeX fournit également les commandes suivantes, qui font passer inconditionnellement à un style donné, c.-à-d. _ne_ sont _pas_ cumulatives. Elles sont utilisées déclarativement : ‘{\CMD ... }’ au lieu de ‘\CMD{...}’. (Les commandes inconditionnelle ci-dessous sont une version plus ancienne de la commutation de fonte. Les commandes qui précèdent sont une amélioration dans les plupart des circonstances ; toutefois il arrive qu’une commutation inconditionnelle soit ce dont on a besoin). ‘\bf’ Passage en gras. ‘\cal’ Passage en lettres calligraphiques pour les mathématiques. ‘\em’ Accent (italique dans romain, romain dans italiques). ‘\il’ Italique. ‘\rm’ Romain. ‘\sc’ Les petites capitales. ‘\sf’ Sans empattement. ‘\sl’ Incliné (oblique). ‘\tt’ Tapuscrit, encore appelé « Machine à écrire » (largeur fixe). La commande ‘\em’ est la version inconditionnelle de ‘\emph’. Les commandes suivantes sont à utiliser en mode math. Elle ne sont pas cumulatives, ainsi ‘\mathbf{\mathit{SYMBOLE}}’ ne crée pas un SYMBOLE en gras italiques ; au lieu de cela, il sera juste en italique. C’est ainsi car typiquement les symboles mathématiques ont besoin d’être toujours traités typographiquement de la même manière, indépendamment de ce qui les entoure. ‘\mathrm’ Romain, pour une utilisation en mode mathématique. ‘\mathbf’ Gras, pour une utilisation en mode mathématique. ‘\mathsf’ Sans empattement, pour une utilisation en mode mathématique. ‘\mathtt’ Tapuscrit, pour une utilisation en mode mathématique. ‘\mathit’ ‘(\mit)’ Italique, pour une utilisation en mode mathématique. ‘\mathnormal’ Pour une utilisation en mode mathématique, par exemple dans un autre déclaration de type style. ‘\mathcal’ Lettres calligraphiques, pour une utilisation en mode mathématique. En outre, la commande ‘\mathversion{bold}’ peut être utilisée pour commuter en caractères gras les lettres et les symboles dans les formules. ‘\mathversion{normal}’ restaure la valeur par défaut. Enfin, la commande ‘\oldstylenums{CHIFFRES}’ sert à composer des chiffres dits “elzéviriens”, ou “non alignés”, qui ont des hauteurs et profondeurs (et parfois largeurs) distincts de l’alignement standard des chiffres dits “Didot”, ou “alignés”, qui ont tous la même hauteur que les lettres capitales. Les polices LaTeX par défaut prennent en charge cela, et respecteront ‘\textbf’ (mais pas les autres styles, il n’y a pas de elzévirien italique pour les chiffres en Computer Modern). Beaucoup d’autres polices ont des chiffres elzévirien aussi ; parfois des options de paquetage sont mises à disposition pour en faire le style par défaut. Article de FAQ : .  File: latex2e-fr.info, Node: Font sizes, Next: Low-level font commands, Prev: Font styles, Up: Fonts 4.3 tailles des polices ======================= Les commandes de type de taille standardes suivantes sont pris en charge par LaTeX. Le tableau indique le nom de la commande et taille utilisée (en points) correspondant réellement pour la police avec les options ‘10pt’, ‘11pt’, et ‘12pt’ de classe de document, respectivement (*note Document class options::). commande ‘10pt’ ‘11pt’ ‘12pt’ ----------------------------------------------------------- ‘\tiny’ 5 6 6 ‘\scriptsize’ 7 8 8 ‘\footnotesize’ 8 9 10 ‘\small’ 9 10 10,95 ‘\normalsize’ (par défaut) 10 10.95 12 ‘\large’ 12 12 14,4 ‘\Large’ 14.4 14.4 17,28 ‘\LARGE’ 17.28 17.28 20,74 ‘\huge’ 20,74 20,74 24,88 ‘\Huge’ 24.88 24.88 24.88 Les commandes énumérées ici sont des formes déclaratives (non des formes par environnement), vu que c’est ainsi qu’on les utilise typiquement. Comme dans l’exemple qui suit : \begin{quotation} \small Le Tao que l'on peut nommer n'est pas le Tao éternel. \end{quotation} Dans ce qui précède, la portée de ‘\small’ s’étend jusqu’à la fin de l’environnement ‘quotation’. Elle s’arrêterait également à la prochaine commande de style ou à la fin du groupe courant, de sorte qu’on aurait pu la mettre entre accolades ‘{\small Ce texte est en petits caractères.}’. Essayer d’utiliser ces commandes en math, comme dans ‘$\small mv^2/2$’, donne l’avertissement ‘LaTeX Font Warning: Command \small invalid in math mode’, et la taille de fonte n’est pas changée. Pour travailler avec un formule trop grande, le plus souvent la meilleure option est d’utiliser l’environnement ‘displaymath’ (*note Math formulas::), ou l’un des environnements fournis par le paquetage ‘amsmath’. Pour des mathématiques dans le texte, comme dans un tableau de formules, une alternative est quelque chose du genre de ‘{\small $mv^2/2$}’. (Il arrive que ‘\scriptsize’ et ‘\scriptstyle’ soient pris l’un pour l’autre. Les deux changent la taille mais le dernier change nombre d’autres aspects conditionnant la composition des mathématiques. *Note Math styles::). Une “forme par environnement” de chacune de ces commandes est également définie ; par exemple, ‘\begin{tiny}...\end{tiny}’. Toutefois, en pratique cette forme peut aisément mener à des espaces indésirables au début et/ou à la fin de d’environnement si on n’y prête pas attention, ainsi on risque en général moins de faire d’erreur si on s’en tient à la forme déclarative. (Digression : techniquement, vu la façon dont LaTeX définit ‘\begin’ et ‘\end’, presque toutes les commandes qui ne prennent pas d’argument on une forme par environnement. Mais dans presque tous les cas ce serait juste une source de confusion de l’utiliser. La raison pour mentionner spécifiquement la forme par environnement des déclarations de taille de police est que cet usage particulier n’est pas rare).  File: latex2e-fr.info, Node: Low-level font commands, Prev: Font sizes, Up: Fonts 4.4 commandes de fontes de bas niveau ===================================== Ces commandes sont principalement destinés aux auteurs de macros et paquetages. Les commandes indiquées ici sont seulement un sous-ensemble de celles disponibles. ‘\fontencoding{codage}’ Sélectionne le codage de police, le codage de la police utilisée en sortie. Il y a un grand nombre de codages valides. Les plus usuels sont ‘OT1’, le codage original de D. Knuth pour la police Computer Modern (la police par défaut), et ‘T1’, également désigné par codage Cork, qui prend en charge les caractères accentués utilisés par les langues européennes les plus parlées (allemand, français, italien, polonais et d’autres encore), ce qui permet à TeX de faire la césure des mots contenant des lettres accentuées. Pour plus d’information, voir . ‘\fontfamily{FAMILLE}’ Sélectionne la famille de polices. La page web donne un moyen de naviguer facilement à travers un grand nombre des polices utilisées avec LaTeX. Voici des exemples de quelques-unes des familles les plus usuelles : ‘pag’ Avant Garde ‘fvs’ Bitstream Vera Sans ‘pbk’ Bookman ‘bch’ Charter ‘ccr’ Computer Concrete ‘cmr’ Computer Modern ‘cmss’ Computer Modern Sans Serif ‘cmtt’ Computer Modern Typewriter ‘pcr’ Courier ‘phv’ Helvetica ‘fi4’ Inconsolata ‘lmr’ Latin Modern ‘lmss’ Latin Modern Sans ‘lmtt’ Latin Modern Typewriter ‘pnc’ New Century Schoolbook ‘ppl’ Palatino ‘ptm’ Times ‘uncl’ Uncial ‘put’ Utopia ‘pzc’ Zapf Chancery ‘\fontseries{SÉRIE}’ Sélectionne une série de police. Une “série” combine une “graisse” et une “largeur”. Typiquement, une police prend en charge seulement quelques-unes des combinaisons possibles. Les combinaisons de valeurs de séries comprennent notamment : ‘m’ Moyen (normal) ‘b’ Gras ‘c’ Condensé ‘bc’ Condensé Gras ‘bx’ Gras étendu Les valeurs possibles de graisses, considérées individuellement, sont : ‘ul’ Ultra maigre ‘el’ Extra maigre ‘l’ Maigre — ‘l’ pour light en anglais ‘sl’ Semi maigre ‘m’ Demi-gras — ‘m’ pour medium en anglais ‘sb’ Semi gras ‘b’ Gras — ‘b’ pour bold en anglais ‘eb’ Extra gras ‘ub’ Ultra gras La valeurs possibles de largeur, considérées individuellement sont : ‘uc’ Ultra condensé ‘ec’ Extra condensé ‘c’ Condensé ‘sc’ Semi condensé ‘m’ Moyen ‘sx’ Semi étendu ‘x’ étendu ‘ex’ Extra étendu ‘ux’ Ultra étendu Lorsqu’on forme la chaîne de caractères SÉRIE à partir de la graisse et de la largeur, on laisse tomber le ‘m’ qui signifie médium concernant la graisse ou la largeur, auquel cas on en utilise juste un (‘‘m’’). ‘\fontshape{ALLURE}’ Sélectionne l’allure de police. Les allures valides sont : ‘n’ Droit (normal) ‘it’ Italique ‘sl’ Incliné (oblique) — ‘sl’ pour slanted en anglais. ‘sc’ Petites capitales ‘ui’ Italique droit — ‘ui’ pour upright italic en anglais ‘ol’ Détouré — ‘ol’ pour outline en anglais. Les deux dernières allures ne sont pas disponibles pour la plupart des familles de polices, et les petites capitales sont aussi souvent absentes. ‘\fontsize{TAILLE}{INTERLIGNE}’ Réglage de la taille de police et de l’espacement d’interligne. L’unité des deux paramètres est par défaut le point (‘pt’). L’espacement d’interligne est l’espace vertical nominal entre ligne, de ligne de base à ligne de base. Il est stocké dans le paramètre ‘\baselineskip’. La valeur par défaut de ‘\baselineskip’ pour la police Computer Modern est 1,2 fois le ‘\fontsize’. Changer directement ‘\baselineskip’ est déconseillé dans la mesure où sa valeur est réinitialisée à chaque fois qu’un changement de taille se produit ; au lieu de cela utilisez ‘\baselinestretch’ (*note \baselineskip & \baselinestretch::). ‘\linespread{FACTEUR}’ Équivalent à ‘\renewcommand{\baselinestretch}{FACTEUR}’, et donc doit être suivi de ‘\selectfont’ pour prendre effet. *Note \baselineskip & \baselinestretch::, pour plus ample information. ‘\selectfont’ Les modifications apportées en appelant les commandes de fonte décrites ci-dessus n’entrent en vigueur qu’après que ‘\selectfont’ est appelé, comme dans ‘\fontfamily{NOMFAMILLE}\selectfont’. La plupart du temps il est plus pratique de mettre cela dans une macro : ‘\newcommand*{\mapolice}{\fontfamily{NOMFAMILLE}\selectfont}’ (*note \newcommand & \renewcommand::). ‘\usefont{CODAGE}{FAMILLE}{SÉRIE}{ALLURE}’ Revient à la même chose que d’invoquer ‘\fontencoding’, ‘\fontfamily’, ‘\fontseries’ et ‘\fontshape’ avec les paramètres donnés, suivi par ‘\selectfont’. Par exemple : \usefont{ot1}{cmr}{m}{n}  File: latex2e-fr.info, Node: Layout, Next: Sectioning, Prev: Fonts, Up: Top 5 Mise en page ************** Commandes pour contrôler la disposition générale de la page. * Menu: * \onecolumn :: Utiliser la disposition à une colonne. * \twocolumn :: Utiliser la disposition à deux colonnes. * \flushbottom :: Faire toutes les pages de texte de la même hauteur. * \raggedbottom :: Autoriser les pages de texte à être de hauteurs différentes. * Paramètres de mise en page: Page layout parameters. ‘\headheight’ ‘\footskip’. * \baselineskip & \baselinestretch:: Interlignes. * Flottants: Floats. Figures, tableaux, etc.  File: latex2e-fr.info, Node: \onecolumn, Next: \twocolumn, Up: Layout 5.1 ‘\onecolumn’ ================ La déclaration ‘\onecolumn’ commence une nouvelle page et produit une sortie à colonne unique. C’est la valeur par défaut.  File: latex2e-fr.info, Node: \twocolumn, Next: \flushbottom, Prev: \onecolumn, Up: Layout 5.2 ‘\twocolumn’ ================ Synopsis : \twocolumn [TEXTE1COL PRÉLIMINAIRE] Commence une nouvelle page et produit une sortie en deux colonnes. Si on a passé l’option de classe ‘twocolumn’ au document alors c’est le comportement par défaut (*note Document class options::). Cette commande est fragile (*note \protect::). Si l’argument optionnel TEXTE1COL PRÉLIMINAIRE est présent, il est composé dans le mode à une colonne avant que la composition à deux colonnes ne commence. Les paramètres ci-après contrôlent la composition de la sortie en deux colonnes : ‘\columnsep’ La distance entre les colonnes. Vaut 35pt par défaut. Changer la valeur avec une commande telle que ‘\setlength{\columnsep}{40pt}’. Vous devez faire le changement avant que le mode en deux colonnes ne commence ; le préambule est une bonne place pour le faire. ‘\columnseprule’ La largeur du filet entre les colonnes. La valeur par défaut est 0pt, de sorte qu’il n’y a pas de filet. Autrement, le filet apparaît à mi-chemin entre les deux colonnes. Changez la valeur avec une commande telle que ‘\setlength{\columnseprule}{0.4pt}’, avant que le mode en deux colonnes ne commence. ‘\columnwidth’ La largeur d’une colonne. En mode à une colonne ceci vaut ‘\textwidth’. En mode à deux colonnes par défaut LaTeX règle la largeur de chacune des deux colonnes, ‘\columnwidth’, à la moitié de ‘\textwidth’ moins ‘\columnsep’. Dans un document en deux colonnes, les environnements étoilés ‘table*’ et ‘figure*’ s’étendent en largeur sur deux colonnes, alors que les environnements non étoilés ‘table’ et ‘figure’ n’occupe qu’une colonne (*note figure:: et *note table::). LaTeX place les flottants étoilés au sommet d’une page. Les paramètres ci-après contrôlent le comportement des flottants en cas de sortie à deux colonnes : ‘\dbltopfraction’ Fraction maximale au sommet d’une page sur deux colonnes qui peut être occupée par des flottants s’étendant sur deux colonnes en largeur. Par défaut vaut 0,7, ce qui signifie que la hauteur d’un environnement ‘table*’ ou ‘figure*’ ne doit pas excéder ‘0.7\textheight’. Si la hauteur de vos environnement flottant excède cela alors vous pouvez prendre l’une des actions suivante pour l’empêcher de flotter jusqu’à la fin du document : – Utiliser le spécificateur de localisation ‘[tp]’ pour dire à LaTeX d’essayer de placer le flottant volumineux sur une page dédiée, ou de même au sommet d’une page. – Utiliser le spécificateur de localisation ‘[t!]’ pour l’emporter sur l’effet de ‘\dbltopfraction’ pour ce flottant en particulier. – Augmenter la valeur de ‘\dbltopfraction’ à un nombre de grandeur adéquate, pour éviter de faire flotter les pages si tôt. Vous pouvez le redéfinir, comme dans ‘\renewcommand{\dbltopfraction}{0.9}’. ‘\dblfloatpagefraction’ Pour une page de flottants s’étendant sur deux colonnes en largeur, c’est la fraction minimum de la page qui doit être occupée par les flottants. La valeur par défaut de LaTeX est ‘0.5’. Se change avec ‘\renewcommand’. ‘\dblfloatsep’ Sur une page de flottants s’étendant sur deux colonnes en largeur, cette longueur est la distance entre les flottants à la fois en haut et en bas de la page. Par défaut vaut ‘12pt plus2pt minus2pt’ pour des documents en ‘10pt’ ou ‘11pt’, et ‘14pt plus2pt minus4pt’ pour ‘12pt’. ‘\dbltextfloatsep’ Cette longueur est la distance entre un flottant multi-colonnes en haut ou en bas d’une page et le texte principal. Par défaut vaut ‘20pt plus2pt minus4pt’. ‘\dbltopnumber’ Sur une page de flottant avec des flottants large de deux colonnes, ce compteur donne le nombre maximal de flottants autorisé au sommet de la page. La valeur par défaut de LaTeX est ‘2’. L’exemple suivant utilise l’argument optionnel de ‘\twocolumn’ pour crée un titre s’étendant sur les deux colonnes du document article : \documentclass[twocolumn]{article} \newcommand{\authormark}[1]{\textsuperscript{#1}} \begin{document} \twocolumn[{% au sein de cet argument optionnel, du texte en une colonne \centering \LARGE Le titre \\[1.5em] \large Auteur Un\authormark{1}, Auteur Deux\authormark{2}, Auteur Trois\authormark{1} \\[1em] \normalsize \begin{tabular}{p{.2\textwidth}@{\hspace{2em}}p{.2\textwidth}} \authormark{1}Departement Un &\authormark{2}Department Deux \\ École Un &École Deux \end{tabular}\\[3em] % espace sous la partie titre }] Le texte en deux colonnes est ici.  File: latex2e-fr.info, Node: \flushbottom, Next: \raggedbottom, Prev: \twocolumn, Up: Layout 5.3 ‘\flushbottom’ ================== Rend toutes les pages du document qui suivent cette déclaration de la même hauteur, en dilatant l’espace vertical là où c’est nécessaire pour remplir le page. On fait cela le plus souvent pour des documents en recto-verso car les différences entre pages vis-à-vis peuvent être flagrantes. Si TeX ne parvient pas à dilater de manière satisfaisante l’espace vertical dans une page alors on obtient un message du genre de ‘Underfull \vbox (badness 10000) has occurred while \output is active’. Lorsque on obtient cela, une option est de passer à ‘\raggedbottom’ (*note \raggedbottom::). Alternativement, vous pouvez ajuster la ‘textheight’ pour rendre compatibles des pages, ou vous pouvez ajouter de l’espace vertical élastique entre les lignes ou entre les paragraphes, comme dans ‘\setlength{\parskip}{0ex plus0.1ex}’. L’option ultime est, dans une phase finale de rédaction, d’ajuster les hauteurs de page individuellement (*note \enlargethispage::). L’état ‘\flushbottom’ est la valeur par défaut seulement lorsque on sélectionne l’option de classe ‘twocolumn’ (*note Document class options::), et pour les indexes fabriqués avec ‘makeidx’.  File: latex2e-fr.info, Node: \raggedbottom, Next: Page layout parameters, Prev: \flushbottom, Up: Layout 5.4 ‘\raggedbottom’ =================== La déclaration ‘\raggedbottom’ rend toutes les pages qui la suivent de la hauteur naturelle de la matière sur cette page ; aucune des longueurs élastiques n’est étirée. Ainsi, sur un document en recto-verso les pages en vis-à-vis sont potentiellement de hauteurs différentes. Cette commande peut être mise n’importe où dans le corps du document. *Note \flushbottom::. C’est le comportement par défaut à moins qu’on sélectionne l’option ‘twocolumn’ de classe de document (*note Document class options::).  File: latex2e-fr.info, Node: Page layout parameters, Next: \baselineskip & \baselinestretch, Prev: \raggedbottom, Up: Layout 5.5 Paramètres de mise en page ============================== ‘\columnsep’ ‘\columnseprule’ ‘\columnwidth’ La distance entre les deux colonnes, la largeur d’un filet entre les colonnes, et la largeur des colonnes, lorsque l’option de classe de document ‘twocolumn’ est en vigueur (*note Document class options::). *Note \twocolumn::. ‘\headheight’ Hauteur de la boîte qui contient l’en-tête de page en cours. La valeur par défaut pour les classes ‘article’, ‘report’, et ‘book’ est ‘12pt’ quelle que soit la taille de la police. ‘\headsep’ La distance verticale entre le bas de la ligne d’en-tête et le haut du texte principal. La valeur par défaut est ‘25pt’. Dans la classe ‘book’ la valeur par défaut est ‘0.25in’ pour un document réglé en 10pt, et ‘0.275in’ pour un document en 11pt ou 12pt. ‘\footskip’ Distance de la ligne de base de la dernière ligne de texte à la ligne de base du pied de page. La valeur par défaut dans les classes ‘article’ et ‘report’ est ‘30pt’. Dans la classe ‘book’ la valeur par défaut est ‘0.35in’ pour les documents réglés en 10pt, ‘0.38in’ en 11pt, et ‘30pt’ en 12pt. ‘\linewidth’ Largeur de la ligne actuelle, diminuée pour chaque ‘list’ imbriquée (*note list::). c.-à-d. que la valeur nominale ‘\linewidth’ vaut ‘\textwidth’ mais que pour chaque liste imbriquée la largeur ‘\linewidth’ est diminuée de la somme de ‘\leftmargin’ et ‘\rightmargin’ pour cette liste (*note itemize::). ‘\marginparpush’ ‘\marginsep’ ‘\marginparwidth’ L’espace vertical minimal entre deux notes marginales, l’espace horizontal entre le corps du texte et les notes marginales, et la largeur horizontale des notes. Normalement les notes en marginales apparaissent à l’extérieur de la page, mais la déclaration ‘\reversemarginpar’ change cela (et ‘\normalmarginpar’ le rétablit). La valeur par défaut pour ‘\marginparpush’ à la fois dans un document de classe ‘book’ ou ‘article’ est : ‘7pt’ si le document est réglé à 12pt, et ‘5pt’ s’il l’est à 11pt ou 10pt. Pour ‘\marginsep’, dans la classe ‘article’ la valeur par défaut est ‘10pt’ sauf si le document est réglé à 10pt et en mode en deux-colonnes où la valeur par défaut est ‘11pt’. Pour ‘\marginsep’ dans la classe ‘book’ la valeur par défaut est ‘10pt’ en mode deux-colonnes, et ‘7pt’ en mode mono-colonne. Pour ‘\marginparwidth’ aussi bien dans les classes ‘book’ que ‘article’, en mode deux-colonnes la valeur par défaut est 60% ou ‘\paperwidth − \textwidth’, alors qu’en mode monocolonne c’est 50% de cette distance. ‘\oddsidemargin’ ‘\evensidemargin’ La “marge gauche” est la bande entre le bord gauche de la page et le corps du texte. La “marge gauche nominale” est la marge gauche lorsque les paramètres ‘\oddsidemargin’ et ‘\eventsidemargin’ sont à ‘0pt’. Sa frontière est une ligne verticale imaginaire située à une distance de ‘1in + \hoffset’ du bord gauche de la page en allant vers le côté droit. La longueur ‘\hoffset’ vaut ‘0pt’, ce paramètre est obsolète il servait dans les années 1980, quand le système TeX a été conçu, à rattraper les défauts des imprimantes de l’époque dont le placement horizontal de la page par rapport à la feuille de papier pouvait se dérégler. La longueur ‘\oddsidemargin’ est la distance entre le bord gauche du texte et la frontière de la marge gauche nominale pour les pages de numéro impair dans les documents en recto-verso, et pour toutes les pages sinon pour les documents en recto simple. La longueur ‘\evensidemargin’ est la distance entre le bord gauche du texte et la frontière de la marge gauche nominale pour les pages de numéro pair dans les documents en recto-verso. En d’autres termes ‘\oddsidemargin’ ou ‘\evensidemargin’ donnent la différence entre la largeur de la marge gauche réel et la marge gauche nominale. Ces distances ‘\oddsidemargin’ et ‘\evensidemargin’ sont donc signées vers le coté droit, c’est à dire qu’une valeur positive indique que la marge gauche réelle est plus large que la marge gauche nominale, alors qu’une valeur négative indique qu’au contraire elle est plus étroite. Dans un document en recto-verso le “côté intérieur” de la page est le côté gauche pour les pages de numéro impair, et le côté droit pour les pages de numéro pair. Le “côté extérieur” est le côté opposé au côté intérieur : la longueur ‘\oddsidemargin’ règle donc la position de la marge intérieure des pages de numéro impair, alors que ‘\evensidemargin’ règle la position la marge extérieur des pages de numéro pair. Pour une marge intérieure de 4cm dans un document en recto-verso, mettre le code suivant dans le préambule : \evensidemargin\dimexpr\paperwidth-\textwidth-1in-4cm \oddsidemargin\dimexpr4cm-1in Vice-versa, pour une marge extérieure de 5cm dans un document en recto-verso, mettre le code suivant dans le préambule : \evensidemargin\dimexpr5cm-1in \oddsidemargin\dimexpr\paperwidth-\textwidth-1in-5cm ‘\paperheight’ La hauteur du papier, à ne pas confondre avec la hauteur de la zone d’impression. Elle est normalement réglée avec une option de classe de document, comme dans ‘\documentclass[a4paper]{article}’ (*note Options de classe de document: Document class options.). ‘\paperwidth’ La largeur du papier, à ne pas confondre avec la largeur de la zone d’impression. Elle est normalement réglée avec une option de classe de document, comme dans ‘\documentclass[a4paper]{article}’ (*note Options de classe de document: Document class options.). ‘\textheight’ La hauteur verticale normale du corps de la page. Si le document réglé à une taille de police nominale de 10pt, alors pour un document de classe ‘article’ ou ‘report’, elle vaut ‘43\baselineskip’ ; pour une classe ‘book’, elle vaut ‘41\baselineskip’. Pour 11pt, c’est ‘38\baselineskip’ pour toutes les classes de document. Pour ‘12pt’ c’est ‘36\baselineskip’ pour toutes les classes aussi. ‘\textwidth’ La largeur horizontale totale de l’ensemble du corps de la page. Pour un document de classe ‘article’ ou ‘report’, elle vaut ‘345pt’ à 10pt de taille de police, ‘360pt’ à 11pt, et ‘390pt’ à 12pt. Pour un document ‘book’, elle veut ‘4.5in’ à 10pt et ‘5in’ à 11pt ou 12pt. En sortie multi-colonne, ‘\textwidth’ reste de la largeur de tout le corps de la page, tandis que ‘\columnwidth’ est la largeur d’une colonne (*note \twocolumn::). Dans les listes (*note list::), ‘\textwidth’ demeure la largeur du corps de la page entière (et ‘\columnwidth’ est la largeur d’une colonne entière), alors que ‘\linewidth’ peut diminuer au sein de listes imbriquées. À l’intérieur d’une minipage (*note minipage:: ) ou ‘\parbox’ (*note \parbox::), tous les paramètres liés à la largeur sont mis à la largeur spécifiée, et de reviennent à leurs valeurs normales à la fin du ‘minipage’ ou ‘\parbox’. ‘\hsize’ Par souci d’exhaustivité : ‘\hsize’ est le paramètre TeX primitif utilisé lorsque le texte est divisé en lignes. Il ne devrait pas être utilisé dans des documents LaTeX en conditions normales. ‘\topmargin’ La “marge supérieure” est la bande entre le bord supérieur de la page et le bord supérieure de l’en-tête de page. La “marge supérieure nominale” est la marge supérieur lorsque ‘\topmargin’ vaut ‘0pt’. Sa frontière est une ligne horizontale imaginaire située à une distance de ‘1in + \voffset’ du bord supérieur de la page en allant vers le bas. La longueur ‘\voffset’ vaut ‘0pt’, ce paramètre est obsolète il servait dans les années 1980, quand le système TeX a été conçu, à rattraper les défauts des imprimantes de l’époque dont le placement vertical de la page par rapport à la feuille de papier pouvait se dérégler. La distance ‘\topmargin’ sépare le haut de l’en-tête de page de la frontière de la marge supérieure nominale. Elle est signée vers le bas, c’est à dire que quand ‘\topmargin’ est positif la marge supérieure est plus large que la marge supérieure nominale, et que s’il est négatif elle est au contraire plus étroite. En d’autres termes ‘\topmargin’ est la différence entre la largeur de la marge supérieure réelle et la marge supérieure nominale. L’espace le haut de la page TeX et le haut du corps de texte est ‘1in + \voffset + \topmargin + \headheight + \headsep’. La marge inférieure vaut donc ‘\paperheight -\textheight -\footskip - 1in - \voffset - \topmargin - \headheight - \headsep’. ‘\topskip’ La distance minimale entre le sommet du corps de la page et la ligne de base de la première ligne de texte. Pour les classes standard, la valeur par défaut est la même que la taille de la police, par exemple, ‘10pt’ à ‘10pt’.  File: latex2e-fr.info, Node: \baselineskip & \baselinestretch, Next: Floats, Prev: Page layout parameters, Up: Layout 5.6 ‘\baselineskip’ & ‘\baselinestretch’ ======================================== La variable ‘\baselineskip’ est une longueur élastique (*note Lengths::). Elle donne l’“interligne”, la distance normale entre les lignes d’un paragraphe, de ligne de base à ligne de base. D’ordinaire un auteur de documents ne change pas directement ‘\baselineskip’ en écrivant. Au lieu de cela, l’interligne est réglé par la commande de bas niveau de sélection de fonte ‘\fontsize’ (*note low level font commands fontsize::). La valeur de ‘\baselineskip’ est réinitialisée chaque fois qu’un changement de fonte survient et ainsi tout changement direct de ‘\baselineskip’ serait anéanti dès la prochaine commutation de fonte. Pour la façon d’influencer l’espacement des lignes, voir la discussion de ‘\baselinestretch’ ci-dessous. D’habitude, une taille de fonte et un interligne sont assignés par l’auteur de la fonte. Ces nombres sont nominaux au sens où si, par exemple, un fichier de style de fonte comprend la commande ‘\fontsize{10pt}{12pt}’ alors cela ne veut pas dire que les caractères dans la fonte font 10pt de haut ; par exemple, les parenthèses et les capitales accentuées pourraient être plus hautes. Non plus cela ne signifie que si les lignes sont espacées de moins de 12pt alors elles risquent de se toucher. Ces nombres sont plutôt des jugements typographiques. (Souvent, le ‘\baselineskip’ est environ plus grand de 20% que la taille de fonte). Le ‘\baselineskip’ n’est pas une propriété de chaque ligne, mais du paragraphe entier. Il en résulte, que du texte de grande taille au milieu d’un paragraphe, tel qu’un simple ‘{\Huge Q}’, est serré sur sa ligne. TeX s’assure qu’il ne racle pas sur la ligne du dessus mais il ne change par le ‘\baselineskip’ pour que cette ligne-là soit surplombée d’un espace supplémentaire. Pour résoudre ce problème, utilisez un ‘\strut’ (*note \strut::). La valeur de ‘\baselineskip’ que TeX utilise pour les paragraphes est celle en vigueur à l’endroit de la commande ou ligne à blanc qui termine l’unité de paragraphe. Ainsi, si un document contient le paragraphe ci-dessous alors ses lignes seront recroquevillées ensemble, comparées au lignes des paragraphes alentour. Beaucoup de gens considèrent les sauts de page entre du texte est une équation affichée comme du mauvais style, alors qu'en fait l'affiche fait partie du paragraphe. Étant donné que l'affiche ci-dessous est en taille de fonte footnotesize, l'entièreté du paragraphe a un espcement d'interligne correspondant à cette taille. {\footnotesize $$a+b = c$$} Le procédé de fabrication des paragraphes est que quand une nouvelle ligne est ajoutée, si la somme de la profondeur de la ligne précédente et de la hauteur de la nouvelle ligne est inférieure à ‘\baselineskip’ alors TeX insère une glue verticale en quantité suffisante pour faire la différence. Il y a deux points délicats. Le premier est que au cas où les lignes seraient trop proches l’une de l’autre, plus proches que ‘\lineskiplimit’, alors TeX au lieu de cela utilise ‘\lineskip’ comme la glue d’interligne. Le second est que TeX n’utilise pas vraiment la profondeur de la ligne précédente. Au lieu de cela il utilise ‘\prevdepth’, ce qui d’ordinaire contient cette profondeur. Mais au début d’un paragraphe, (ou de toute liste verticale) ou juste après un filet, ‘\prevdepth’ a la valeur de -1000pt et cette valeur spéciale dit à TeX de ne pas insérer de glue d’interligne au démarrage du paragraphe. Dans les classes standardes ‘\lineskiplimit’ vaut 0pt et ‘\lineskip’ vaut 1pt. Selon le procédé exposé dans le paragraphe précédent, la distance entre les lignes peut approcher zéro, mais si elle devient zéro (ou moins que zéro) alors un écartement de 1pt est appliqué aux lignes. Il arrive qu’un auteur doive, à des fins d’édition, mettre le document en double interligne, ou bien en interligne un-et-demi. La façon correcte d’influencer la distance d’interligne est au travers de ‘\baselinestretch’ qui dilate ‘\baselineskip’, et a une valeur par défaut de ‘1.0’. C’est une commande, et non une longueur, ainsi on change le facteur d’échelle comme dans ‘\renewcommand{\baselinestretch}{1.5}\selectfont’. La façon la plus directe de changer l’interligne pour tout un document est de placer ‘\linespread{FACTEUR}’ dans le préambule. Pour un double espacement, prenez FACTEUR à ‘1.6’ et pour un espacement un-et-demi utilisez ‘1.3’. Ces nombres sont approximatifs : par exemple puisque ‘\baselineskip’ vaut environ 1,2 fois la taille de fonte, le multiplier par 1,6 donne un rapport entre l’interligne et la taille de fonte d’environ 2. (La commande ‘\linespread’ est définie comme ‘\renewcommand{\baselinestretch}{FACTEUR}’ de sorte que son effet n’entre en vigueur que lorsqu’un réglage de fonte survient. Mais cela a toujours lieu au démarrage d’un document, de sorte que là vous n’avez pas besoin de la faire suivre d’un ‘\selectfont’). Une approche plus simple est fournie par le paquetage ‘setspace’. Voici un exemple de base : \usepackage{setspace} \doublespacing % ou \onehalfspacing pour 1,5 Placé dans le préambule ces déclarations démarreront le document dès le début avec ces réglages de taille. Mais vous pouvez aussi les utiliser dans le corps du document pour changer l’espacement à partir de ce point, et par conséquent il y a ‘\singlespacing’ pour revenir à l’espacement normal. Dans le corps du document, une pratique meilleure qu’utiliser ces déclarations est d’utiliser les environnements, tels que ‘\begin{doublespace} ... \end{doublespace}’. Ce paquetage fournit aussi des commandes pour faire un espacement quelconque : ‘\setstretch{FACTOR}’ et ‘\begin{spacing}{FACTOR} ... \end{spacing}’. Ce paquetage conserve également un interligne simple là où c’est typiquement désirable, comme dans les notes de bas de page et dans les légendes de figure. Voir la documentation du paquetage.  File: latex2e-fr.info, Node: Floats, Prev: \baselineskip & \baselinestretch, Up: Layout 5.7 Flottants ============= Certains éléments typographiques, tels que les figures et les tableaux, ne peuvent pas être à cheval sur plusieurs pages. Ils doivent être composés en dehors du flux normal du texte, par exemple flottant au sommet d’une page ultérieure LaTeX sait gérer plusieurs classes de matière flottante. Il y a deux classes définies par défaut, ‘figure’ (*note figure::) et ‘table’ (*note table::), mais vous pouvez créer une nouvelle classes avec le paquetage ‘float’. Au sein d’une même classe flottante LaTeX respecte l’ordre, de sorte que la première figure dans le code source d’un document est toujours composée avant la deuxième figure. Cependant, LaTeX peut mélanger les classes, ainsi il peut se produire qu’alors que le premier tableau apparaît dans le code source avant la première figure, il apparaisse après elle dans le fichier de sortie. Le placement des flottants est l’objet de paramètres, donnés ci-dessous, qui limitent le nombre de flottants pouvant apparaître au sommet d’une page, et au bas de page, etc. Si à cause d’un nombre trop important de flottants mis en queue ces limites les empêchent de tenir tous dans une seule page, alors LaTeX place ce qu’il peut et diffère le reste à la page suivante. De la sorte, les flottants peuvent être composés loin de leur place d’origine dans le code source. En particulier, un flottant qui prend beaucoup de place peut migrer jusqu’à la fin du document. Mais alors, parce que tous les flottants dans une classe doivent apparaître dans le même ordre séquentiel, tous les flottants suivant dans cette classe apparaissent aussi à la fin. En plus de changer les paramètres, pour chaque flottant vous pouvez peaufiner l’endroit où l’algorithme de placement des flottants essaie de le placer en utilisant sont argument PLACEMENT. Les valeurs possibles sont une séquence des lettres ci-dessous. La valeur par défaut pour à la fois ‘figure’ et ‘table’, dans les deux classes de document ‘article’ et ‘book’, est ‘tbp’. ‘t’ (pour Top) — au sommet d’une page de texte. ‘b’ (pour Bottom) — au bas d’une page de texte. (Cependant, ‘b’ n’est pas autorisé avec des flottants en pleine-largeur (‘figure*’) en cas de sortie à double-colonne. Pour améliorer cela, on peut utiliser les paquetages ‘stfloats’ ou ‘dblfloatfix’, mais voyez la discussion sur les avertissements dans la FAQ : . ‘h’ (pour « Here », c.-à-d.« Ici » en anglais) — à la position du texte où l’environnement ‘figure’ apparaît. Cependant, ‘h’ n’est pas autorisé en soi-même ; ‘t’ est ajouté automatiquement. Pour forcer à tout prix un flottant à apparaître « ici », vous pouvez charger le paquetage ‘float’ et le spécificateur ‘H’ qui y est défini. Pour plus ample discussion, voir l’entrée de FAQ à . ‘p’ (pour Page de flottants) — sur une “page de flottants” séparée, qui est une page ne contenant pas de texte, seulement des flottants. ‘!’ Utilisé en plus de l’un des spécificateurs précédents ; pour ce flottant seulement, LaTeX ignore les restrictions à la fois sur le nombre de flottants qui peuvent apparaître et les quantités relatives de texte flottant et non-flottant sur la page. Le spécificateur ‘!’ _ne_ signifie _pas_ « mets le flottant ici » ; voir plus haut. Note : l’ordre dans lequel les lettres apparaissent au sein du paramètre PLACEMENT ne change pas l’ordre dans lequel LaTeX essaie de placer le flottant ; par exemple ‘btp’ a le même effet que ‘tbp’. Tout ce que PLACEMENT fait c’est que si une lettre n’est pas présente alors l’algorithme n’essaie pas cet endroit. Ainsi, la valeur par défaut de LaTeX étant ‘tbp’ consiste à essayer toutes les localisations sauf celle de placer le flottant là où il apparaît dans le code source. Pour empêcher LaTeX de rejeter tous les flottants à la fin du document ou d’un chapitre, vous pouvez utiliser la commande ‘\clearpage’ pour commencer une nouvelle page et insérer tous les flottants pendants. Si un saut de page est indésirable alors vous pouvez charger le paquetage ‘afterpage’ et commettre le code ‘\afterpage{\clearpage}’. Ceci aura l’effet d’attendre la fin de la page courante et ensuite de faire passer tous les flottants encore non placés. LaTeX peut composer un flottant avant l’endroit où il apparaît dans le code source (quoique sur la même page de sortie) s’il y a un spécificateur ‘t’ au sein du paramètre PLACEMENT. Si ceci n’est pas désiré, et que supprimer ‘t’ n’est acceptable car ce spécificateur empêche le flottant d’être placé au sommet de la page suivante, alors vous pouvez empêcher cela soit en utilisant le paquetage ‘flafter’ ou en utilisant ou en utilisant la commande ‘\suppressfloats[t]’, ce qui entraîne le déplacement vers la page suivante des flottants qui auraient du être placés au sommet de la page courante. Voici les paramètres en relation aux fractions de pages occupées par du texte flottant et non flottant (on peut les changer avec ‘\renewcommand{PARAMÈTRE}{NOMBRE DÉCIMAL ENTRE 0 ET 1}’) : La fraction maximale de page autorisée à être occupées par des flottants au bas de la page ; la valeur par défaut est ‘.3’. ‘\floatpagefraction’ La fraction minimale d’une page de flottants qui doit être occupée par des flottants ; la valeur par défaut ‘.5’. ‘\textfraction’ La fraction minimale d’une page qui doit être du texte ; si des flottants prennent trop d’espace pour préserver une telle quantité de texte, alors les flottants sont déplacés vers une autre page. La valeur par défaut est ‘.2’. ‘\topfraction’ Fraction maximale au sommet d’une page page que peut être occupée avant des flottants ; la valeur par défaut est ‘.7’. Les paramètres en relation à l’espace vertical autour des flottants (on peut les changer avec ‘\setlength{PARAMÈTRE}{EXPRESSION LONGUEUR}’) : ‘\floatsep’ Espace entre les flottants au sommet ou au bas d’une page ; par défaut vaut ‘12pt plus2pt minus2pt’. ‘\intextsep’ Espace au dessus et au dessous d’un flottant situé au milieu du texte principal ; vaut par défaut ‘12pt plus2pt minus2pt’ pour les styles à ‘10pt’ et à ‘11pt’, et ‘14pt plus4pt minus4pt’ pour ‘12pt’. ‘\textfloatsep’ Espace entre le dernier (premier) flottant au sommet (bas) d’une page ; par défaut vaut ‘20pt plus2pt minus4pt’. Paramètres en relation avec le nombre de flottant sur une page (on peut les changer avec ‘\setcounter{CTRNAME}{NATURAL NUMBER}’) : ‘\bottomnumber’ Nombre maximal de flottants pouvant apparaître au bas d’une page de texte ; par défaut 1. ‘\topnumber’ Nombre maximal de flottants pouvant apparaître au sommet d’une page de texte ; par défaut 2. ‘\totalnumber’ Nombre maximal de flottants pouvant apparaître sur une page de texte ; par défaut 3. L’article principal de FAQ TeX en rapport avec les flottants contient des suggestions pour relâcher les paramètres par défaut de LaTeX de sorte à réduire les problèmes de flottants rejetés à la fin. Une explication complète de l’algorithme de placement des flottants se trouve dans l’article de Frank Mittelbach « How to influence the position of float environments like figure and table in LaTeX? » (). * Menu: * \caption:: Fabrique une légende pour un environnement flottant.  File: latex2e-fr.info, Node: \caption, Up: Floats 5.7.1 ‘\caption’ ---------------- Synopsis : \caption{TEXTE-LÉGENDE} ou \caption[TEXTE-LÉGENDE-BREF]{TEXTE-LÉGENDE} Fabrique une légende pour un environnement flottant, tel que les environnements ‘figure’ ou ‘table’ (*note figure:: ou *note table::). Dans l’exemple suivant, LaTeX place une légende sous l’espace blanc vertical laissé par l’auteur pour l’inclusion ultérieur d’une image. \begin{figure} \vspace*{1cm} \caption{Alonzo Cushing, Battery A, 4th US Artillery.} \label{fig:CushingPic} \end{figure} La commande ‘\caption’ crée une étiquette pour la légende TEXTE-LÉGENDE du genre de ‘Figure 1 – ’ pour un document ‘article’ ou ‘Figure 1.1 – ’ pour un document ‘book’. Le texte est centré s’il est plus court que la largeur du texte, ou composé comme un paragraphe sans retrait s’il prend plus d’une ligne. En plus de placer le TEXTE-LÉGENDE dans la sortie, la commande ‘\caption’ sauvegarde également cette information pour qu’elle soit utilisée dans une liste de figures ou un liste de tableaux (*note Table of contents etc.::). Ci-dessous la commande ‘\caption’ utilise l’argument optionnel TEXTE-LÉGENDE-BREF, de sorte que le texte plus bref apparaisse dans la liste des tableaux plutôt que la version longue TEXTE-LÉGENDE. \begin{table} \centering \begin{tabular}{|*{3}{c}|} \hline 4 &9 &2 \\ 3 &5 &7 \\ 8 &1 &6 \\ \hline \end{tabular} \caption[Carré de \textit{Lo Shu}]{% Le carré de \textit{Lo Shu}, il est unique parmi les carrés d'ordre trois à la rotation ou réflexion près.} \label{tab:LoShu} \end{table} LaTeX crée une étiquette pour TEXTE-LÉGENDE du genre de ‘Table 1 – ’ pour un document ‘article’ ou ‘Table 1.1 – ’ pour un document ‘book’. La légende peut apparaître au sommet d’une ‘figure’ ou ‘table’. Cela se produirait ainsi dans l’exemple précédent en mettant la ‘\caption’ entre le ‘\centering’ et le ‘\begin{tabular}’. Les différents environnements flottants sont numérotés séparément, par défaut. Le compteur de l’environnement ‘figure’ est nommé ‘figure’, et de même le compteur de l’environnement ‘table’ est ‘table’. Le texte qui est mis dans la liste des figures ou des tableaux est un argument mouvant. Si vous obtenez l’erreur LaTeX ‘! Argument of \@caption has an extra }’ alors vous devez précéder d’un ‘\protect’ toute commande fragile. *Note \protect::. Le paquetage ‘caption’ a beaucoup d’options pour ajuster l’apparence de la légende, par ex. changer la taille de la fonte, faire que la légende soit un texte en retrait plutôt qu’un paragraphe, ou faire que la légende soit toujours un paragraphe, plutôt qu’un texte centré quand elle est courte.  File: latex2e-fr.info, Node: Sectioning, Next: Cross references, Prev: Layout, Up: Top 6 Rubricage *********** Structure votre texte en rubriques : parties, chapitres, sections, etc. Toutes les commandes de rubricage ont la même forme, l’une parmi : CMD-DE-RUBRICAGE{TITRE} CMD-DE-RUBRICAGE*{TITRE} CMD-DE-RUBRICAGE[TITRE-TDM]{TITRE} Par exemple, déclarez le début d’une sous-section comme dans ‘\subsection{Motivation}’. Le tableau suivant comprend chacune des commandes CMD-DE-RUBRICAGE de LaTeX. Toutes sont disponibles dans toutes les classes de document standardes de LaTeX ‘book’, ‘report’, et ‘article’, à ceci près que ‘\chapter’ n’est pas disponible dans ‘article’. Type de rubrique Commande Niveau -------------------------------------------------------------------- Part ‘\part’ -1 (‘book’, ‘report’), 0 (‘article’) Chapter ‘\chapter’ 0 Section ‘\section’ 1 Subsection ‘\subsection’ 2 Subsubsection ‘\subsubsection’ 3 Paragraph ‘\paragraph’ 4 Subparagraph ‘\subparagraph’ 5 Toutes ces commandes ont une forme en ‘*’, aussi appelée étoilée, qui imprime TITRE comme d’habitude mais sans le numéroter et sans fabriquer une entrée dans la table des matières. Un exemple d’utilisation est pour un appendice dans un ‘article’. Entrer le code ‘\appendix\section{Appendice}’ donne en sortie ‘A Appendix’ (*note \appendix::). Vous pouvez ôter le numéro ‘A’ en entrant à la place ‘\section*{Appendice}’ (les articles omettent couramment d’avoir une table des matières et ont des en-têtes de pages simples alors les autres différences de la commande ‘\section’ peuvent être négligées). Le titre TITRE fournit la rubrique en tant que titre dans le texte principal, mais il peut également apparaître dans la table des matières et le haut et le bas de page (*note Page styles::). Vous pourriez désirer un texte différent à ces endroits que dans le texte principal. Toute ces commandes ont un argument optionnel TDM-TITRE destiné à ces autres endroits. Le numéro dans la colonne «Niveau» de la table ci-dessus détermine quelles rubriques sont numérotées, et lesquelles apparaissent dans la table des matières. Si le NIVEAU de la commande de rubricage est inférieur ou égal à la valeur du compteur ‘secnumdepth’ alors les rubriques correspondant à ces commandes de rubricage sont numérotées (*note Sectioning/secnumdepth::). Et, si NIVEAU est inférieur ou égal à la valeur du compteur ‘tocdepth’ alors la table des matières comprend une entrée pour cette rubrique (*note Sectioning/tocdepth::). LaTeX s’attend que avant d’avoir une ‘\subsection’ vous ayez une ‘\section’ et, dans un document de classe ‘book’, qu’avant une ‘\section’ vous ayez un ‘\chapter’. Autrement vous pourriez obtenir quelque chose comme une sous-section numérotée ‘3.0.1’. LaTeX vous permet de changer l’apparence des rubriques. Un exemple simple de ceci est que vous pouvez mettre le numéro de rubrique de type section en lettres majuscules avec ‘\renewcommand\thesection{\Alph{section}}’ dans le préambule (*note \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol::). Le CTAN a beaucoup de paquetages rendant ce genre d’ajustement plus facile, notamment ‘titlesec’. Deux compteurs sont en relation avec l’apparence des rubriques fabriquées par les commandes de rubricage. ‘secnumdepth’ Le compteur ‘secnumdepth’ contrôle quels titres de rubriques sont numérotés. Régler le compteur avec ‘\setcounter{secnumdepth}{NIVEAU}’ supprime la numérotation des rubriques à toute profondeur supérieure à NIVEAU (*note \setcounter::). Voir la table plus haut pour la valeur des niveaux. Par exemple, si le ‘secnumdepth’ vaut 1 dans un ‘article’ alors la commande ‘\section{Introduction}’ produit en sortie quelque chose comme ‘1 Introduction’ alors que ‘\subsection{Discussion}’ produit quelque chose comme ‘Discussion’, sans numéro. La valeur par défaut de LaTeX pour ‘secnumdepth’ vaut 3 dans la classe ‘article’ et 2 dans les classes ‘book’ et ‘report’. ‘tocdepth’ Contrôle quelles rubriques sont listées dans la table des matières. Régler ‘\setcounter{tocdepth}{NIVEAU}’ a pour effet que les rubriques au niveau NIVEAU sont celles de plus petit niveau à être listées (*note \setcounter::). Voir la table ci-dessus pour les numéros de niveau. Par exemple, if ‘tocdepth’ vaut 1 alors la table des matières contiendra les rubriques issues de ‘\section’, mais pas celles de ‘\subsection’. La valeur par défaut de LaTeX pour ‘tocdepth’ vaut 3 dans la classe ‘article’ et 2 dans les classes ‘book’ et ‘report’. * Menu: * \part:: Commence une partie. * \chapter:: Commence un chapitre. * \section:: Commence une section. * \subsection:: Commence une sous-section. * \subsubsection & \paragraph & \subparagraph:: Subdivisions inférieures. * \appendix:: Commence un appendice. * \frontmatter & \mainmatter & \backmatter:: Les trois parties d’un livre. * \@startsection:: Composer les rubriques.  File: latex2e-fr.info, Node: \part, Next: \chapter, Up: Sectioning 6.1 ‘\part’ =========== Synopsis, l’un parmi : \part{TITRE} \part*{TITRE} \part[TDM-TITRE]{TITRE} Début une partie de document. Les classes standarde LaTeX ‘book’, ‘report’, et ‘article’ offrent toutes cette commande. L’exemple suivant produit une partie de document dans un livre : \part{VOLUME I \\ PERSONAL MEMOIRS OF U.\ S.\ GRANT} \chapter{ANCESTRY--BIRTH--BOYHOOD.} My family is American, and has been for generations, in all its branches, direct and collateral. Dans chaque classe standarde la commande ‘\part’ produit en sortie un numéro de partie tel que ‘Première partie’, seul sur sa ligne, en caractère gras, et en gros caractères. Ensuite LaTeX produit en sortie TITRE, également seule sur sa ligne, en caractère gras et en caractères encore plus gros. Dans la classe ‘book’, le comportement par défaut de LaTeX est de mettre chaque titre de partie seule sur sa propre page. Si le livre est en recto-verso alors LaTeX saute une page si nécessaire pour que la nouvelle partie commence sur une page à numéro impair. Dans un ‘report’ il est également seul sur une page, mais LaTeX ne force pas qu’elle soit de numéro impair. Dans un ‘article’ LaTeX ne le place pas sur une nouvelle page, mais au lieu de cela produit en sortie le numéro de partie et le titre de partie sur la même page que le document principal. La forme en ‘*’ imprime TITRE mais n’imprime pas le numéro de partie, et n’incrémente pas le compteur ‘part’, et ne produit aucune entrée dans la table des matières. L’argument optionnel TDM-TITRE apparaît comme le titre de la partie dans la table des matières (*note Table of contents etc.::) et dans les hauts de pages (*note Page styles::). S’il n’est pas présent alors TITRE est utilisé à sa place. Dans l’exemple suivante on met un saut de ligne dans TITRE mais on l’enlève dans la table des matières. \part[Up from the bottom; my life]{Up from the bottom\\ my life} Pour déterminer quelles rubrique sont numéroté et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une partie vaut -1 (*note Sectioning/secnumdepth:: et *note Sectioning/tocdepth::). Dans la classe ‘article’, si un paragraphe suit immédiatement le titre de partie alors il n’est pas renfoncé. Pour obtenir un renfoncement vous pouvez utiliser le paquetage ‘indentfirst’. Un paquetage pour changer le comportement de ‘\part’ est ‘titlesec’. Voir sa documentation sur le CTAN.  File: latex2e-fr.info, Node: \chapter, Next: \section, Prev: \part, Up: Sectioning 6.2 ‘\chapter’ ============== Synopsis, l’un parmi : \chapter{TITRE} \chapter*{TITRE} \chapter[TDM-TITRE]{TITRE} Commence un chapitre. Les classes standardes LaTeX ‘book’ et ‘report’ ont cette commande, mais ‘article’ non. L’exemple suivant produit un chapitre. \chapter{Mirages} Appelez moi Ismaël. Voici quelques années --- peu importe combien --- le porte-monnaie vide ou presque, rien ne me retenant à terre, je songeai à naviguer un peu et à voir l'étendue liquide du globe. Le comportement par défaut de LaTeX est de commence chaque chapitre sur une page neuve, une page à numéro impair si le document est en recto-verso. Il produit un numéro de chapitre tel que ‘Chapitre 1’ en gros caractère gras (la taille est ‘\huge’). Ensuite il place le TITRE sur une nouvelle ligne, en caractère gras encore plus gros (taille ‘\Huge’). Il incrémente également le compteur ‘chapter’, ajoute une entrée à la table des matières (*note Table of contents etc.::), et règle l’information de haut de page (*note Page styles::). La forme étoilée, ou forme en ‘*’, affiche TITRE sur une nouvelle ligne, en caractère gras. Mais elle n’affiche pas le numéro de chapitre, ni n’incrémente le compteur ‘chapter’, et ne produit aucune entrée dans la table des matières, et n’affecte pas le haut de page. (Si vous utilise le style de page ‘headings’ dans un document recto-verso alors le haut de page sera dérivé du chapitre précédent). Voici un exemple illustrant cela : \chapter*{Préambule} L’argument optionnel TDM-TITRE apparaît comme titre de chapitre dans la table des matières (*note Table of contents etc.::) et dans les hauts de page (*note Page styles::). Si il n’est pas présent alors TITRE sera à la place. L’exemple suivant montre le nom complet dans le titre de chapitre, \chapter[Weyl]{Hermann Klaus Hugo (Peter) Weyl (1885--1955)} mais seulement ‘Weyl’ sur la page de table des matières. L’exemple suivant place un saut de ligne dans le titre, mais ceci ne fonctionne pas bien avec les hauts de page, alors il omet le saut dans la table des matières \chapter[J'ai tout donné ; mon histoire]{J'ai tout donné\\ mon histoire} Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’un chapitre est 0 (*note Sectioning/secnumdepth:: et *note Sectioning/tocdepth::). Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que ‘babel’, ‘mlp’ ou ‘polyglossia’, et que la langue sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement renfoncé, comme c’est la convention en typographie française. Par contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d. en anglo-américain, le paragraphe qui suit le titre de chapitre n’est pas renfoncé, étant donné que c’est pour l’anglo-américain une pratique typographique standarde. Pour obtenir un renfoncement dans ce cas utilisez le paquetage ‘indentfirst’. Vous pouvez changer ce qui est affiché pour le numéro de chapitre. Pour le changer en quelque chose du genre de ‘Cours 1’, placez dans le préambule soit ‘\renewcommand{\chaptername}{Cours}’, soit cela (*note \makeatletter & \makeatother::) : \makeatletter \renewcommand{\@chapapp}{Cours} \makeatother Pour que cela soit fonction de la langue principale du document, voir le paquetage ‘babel’. Dans un document recto-verso LaTeX commence les chapitres sur des pages de numéro impair, en laissant si nécessaire une page de numéro pair blanche à l’exception d’un éventuel haut de page. Pour que cette page soit complètement blanche, voir *note \clearpage & \cleardoublepage::. Pour changer le comportement de la commande ‘\chapter’, vous pouvez copier sa définition depuis le fichier de format LaTeX et faire des ajustements. Mais il y a aussi beaucoup de paquetage sur le CTAN qui traitent de cela. L’un d’eux est ‘titlesec’. Voir sa documentation, mais l’exemple ci-dessous donne un aperçu de ce qu’il peut faire. \usepackage{titlesec} % dans le préambule \titleformat{\chapter} {\Huge\bfseries} % format du titre {} % étiquette, tel que 1.2 pour une sous-section {0pt} % longueur de séparation entre l'étiquette et le titre {} % code crochet exécuté avant Ceci omet le numéro de chapitre ‘Chapitre 1’ de la page, mais contrairement à ‘\chapter*’ cela conserve le chapitre dans la table des matières et dans les hauts de page.  File: latex2e-fr.info, Node: \section, Next: \subsection, Prev: \chapter, Up: Sectioning 6.3 ‘\section’ ============== Synopsis, l’un parmi : \section{TITRE} \section*{TITRE} \section[TDM-TITRE]{TITRE} Commence une section. Les classes LaTeX standardes ‘article’, ‘book’, et ‘report’ ont toutes cette commande. L’exemple suivant produit une section : Dans cette partie nous nous intéressons plutôt à la fonction, au comportement d'entrée-sortie, qu'aux détails de la réalisation de ce comportement. \section{Machines de Turing} En dépit de ce désir de rester évasif sur l'implémentation, nous suivons l'approche d'A.~Turing selon laquelle la première étape pour définir l'ensemble des fonctions calculables est de réflechir au détails de ce que des mécanismes peuvent faire. Pour les classes standardes LaTeX ‘book’ et ‘report’ la sortie par défaut est du genre de ‘1.2 TITRE’ (pour chapitre 1, section 2), seul sur sa ligne et fer à gauche, en caractères gras et plus gros (la taille de police est ‘\Large’). La même chose vaut pour ‘article’ à ceci près qu’il n’y a pas de chapitre dans cette classe, et donc cela ressemble à ‘2 TITRE’. La forme en ‘*’ affiche TITRE. Mais elle n’affiche pas le numéro de section, ni n’incrémente le compteur ‘section’, ne produit aucune entrée dans la table des matières, et n’affecte pas le haut de page. (Si vous utilisez le style de page ‘headings’ dans un document recto-verso, alors le titre de haut de page sera celui de la rubrique précédente). L’argument optionnel TDM-TITRE apparaît comme titre de section dans la table des matières (*note Table of contents etc.::) et dans les titres de haut de page (*note Page styles::). S’il n’est pas présent alors TITRE est à la place. L’exemple suivant montre le nom complet dans le titre de la section, \section[Elisabeth~II]{Elisabeth deux, Reine par la grâce de Dieu du Royaume Uni, du Canada et de ses autres Royaumes et Territoires, Chef du Commonwealth, Défenseur de la Foi.} mais seulement ‘Elisabeth II’ dans la table de matière et sur les hauts de page. Dans l’exemple suivant il y a un saut de ligne dans TITRE mais ça ne fonctionne pas pour la table des matières alors il est omis de la table des matières et des titres de hauts de page. \section[La vérité c'est que j'ai menti ; histoire de ma vie]{La vérité c'est que j'ai menti\\ histoire de ma vie} Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une section est 1 (*note Sectioning/secnumdepth:: et *note Sectioning/tocdepth::). Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que ‘babel’, ‘mlp’ ou ‘polyglossia’, et que la langue sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement renfoncé, comme c’est la convention en typographie française. Par contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d. en anglo-américain, le paragraphe qui suit le titre de section n’est pas renfoncé, étant donné que c’est pour l’anglo-américain une pratique typographique standarde. Pour obtenir un renfoncement dans ce cas utilisez le paquetage ‘indentfirst’. En général, pour changer le comportement de la commande ‘\section’, il y a diverses options. L’une d’elles et la commande ‘\@startsection’ (*note \@startsection::). Il y a aussi un grand nombre de paquetages sur le CTAN traitant de cela, dont ‘titlesec’. Voir sa documentation, mais l’exemple ci-dessous donne un aperçu de ce qu’il peut faire. \usepackage{titlesec} % dans le préambule \titleformat{\section} {\normalfont\Large\bfseries} % format du titre {\makebox[1pc][r]{\thesection\hspace{1pc}}} % étiquette {0pt} % longueur de séparation entre l'étiquette et le titre {} % code crochet exécuté avant \titlespacing*{\section} {-1pc}{18pt}{10pt}[10pc] Cela met le numéro de section dans la marge.  File: latex2e-fr.info, Node: \subsection, Next: \subsubsection & \paragraph & \subparagraph, Prev: \section, Up: Sectioning 6.4 ‘\subsection’ ================= Synopsis, l’un parmi : \subsection{TITRE} \subsection*{TITRE} \subsection[TDM-TITRE]{TITRE} Commence une sous-section. Les classes LaTeX standardes ‘article’, ‘book’, et ‘report’ ont toutes cette commande. L’exemple suivant produit une sous-section : Nous allons montrer qu'il y a plus de fonction que de machines de Turing et donc que certaines fonctions n'ont pas de machine associée. \subsection{Cardinal} Nous allons commencer par deux paradoxes qui mettent en scène le défi que pose à notre intuition la comparaison des tailles d'ensembles infinis. Pour les classes LaTeX standardes ‘book’ et ‘report’ la sortie par défaut est du genre de ‘1.2.3 TITRE’ (pour chapitre 1, section 2, sous-section 3), seul sur sa ligne et fer à gauche, en caractère gras et un peu plus gros (la taille de police est ‘\large’). La même chose vaut dans ‘article’ à ceci près qu’il n’y a pas de chapitre dans cette classe, alors cela ressemble à ‘2.3 TITRE’. La forme en ‘*’ affiche TITRE. Mais elle n’affiche pas le numéro de sous-section, ni n’incrémente le compteur ‘subsection’, et ne produit aucune entrée dans la table des matières. L’argument optionnel TDM-TITRE apparaît comme le titre de sous-section dans la table des matières (*note Table of contents etc.::). S’il n’est pas présent alors TITRE est à la place. L’exemple suivant montre le texte complet dans le titre de sous-section, \subsection[$\alpha,\beta,\gamma$ paper]{\textit{The Origin of Chemical Elements} by R.A.~Alpher, H.~Bethe, and G.~Gamow} mais seulement ‘α,β,γ paper’ dans la table des matières. Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une sous-section est 2 (*note Sectioning/secnumdepth:: et *note Sectioning/tocdepth::). Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que ‘babel’, ‘mlp’ ou ‘polyglossia’, et que la langue sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement renfoncé, comme c’est la convention en typographie française. Par contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d. en anglo-américain, le paragraphe qui suit le titre de sous-section n’est pas renfoncé, étant donné que c’est pour l’anglo-américain une pratique typographique standarde. Pour obtenir un renfoncement dans ce cas utilisez le paquetage ‘indentfirst’. Il y a diverses façon de changer le comportement de la commande ‘\subsection’. L’une d’elles et la commande ‘\@startsection’ (*note \@startsection::). Il y a aussi divers paquetages sur le CTAN traitant de cela, dont ‘titlesec’. Voir sa documentation, mais l’exemple ci-dessous donne un aperçu de ce qu’il peut faire. \usepackage{titlesec} % dans le préambule \titleformat{\subsection}[runin] {\normalfont\normalsize\bfseries} % format du titre {\thesubsection} % étiquette {0.6em} % espacement entre l'étiquette et le titre {} % code crochet exécuté avant Cela place le numéro de sous-section et TITRE sur la première ligne de texte.  File: latex2e-fr.info, Node: \subsubsection & \paragraph & \subparagraph, Next: \appendix, Prev: \subsection, Up: Sectioning 6.5 ‘\subsubsection’, ‘\paragraph’, ‘\subparagraph’ =================================================== Synopsis, l’un parmi les suivant : \subsubsection{TITRE} \subsubsection*{TITRE} \subsubsection[TITRE-TDM]{TITRE} ou l’un parmi : \paragraph{TITRE} \paragraph*{TITRE} \paragraph[TITRE-TDM]{TITRE} ou l’un parmi : \subparagraph{TITRE} \subparagraph*{TITRE} \subparagraph[TITRE-TDM]{TITRE} Débute une rubrique de type sous-sous-section, paragraphe, ou sous-paragraphe. Les classes LaTeX standardes ‘article’, ‘book’, et ‘report’ disposent toutes de ces commandes, bien que leur utilisation n’est pas courante. L’exemple suivant produit une sous-sous-section : \subsubsection{Piston ring compressors: structural performance} Provide exterior/interior wall cladding assemblies capable of withstanding the effects of load and stresses from consumer-grade gasoline engine piston rings. La sortie produite par défaut de chacune de ces trois commande est la même pour les classes LaTeX standarde ‘article’, ‘book’, et ‘report’. Pour ‘\subsubsection’ le TITRE est seul sur sa ligne, en caractères gras avec la taille normale de police. Pour ‘\paragraph’ le TITRE est sur la même ligne que le texte qui suit, sans renfoncement, en caractères gras avec la taille normale de police. Pour ‘\subparagraph’ le TITRE est sur la même ligne que la texte qui suit, avec un renfoncement de paragraphe, en caractère gras et avec la taille normale de police (comme les documents de classe ‘article’ n’ont pas de chapitre, leurs sous-sous-sections sont numérotées et donc cela ressemble à ‘1.2.3 TITRE’, pour section 1, sous-section 2, et sous-sous-section 3. Les deux autres subdivisions ne sont pas numérotées). La forme en ‘*’ affiche TITRE. Mais elle n’incrémente pas le compteur associé et ne produit pas d’entrée dans la table des matières (et le titre produit pas ‘\subsubsection’ n’a pas de numéro). L’argument optionnel TITRE-TDM apparaît comme le titre de la rubrique dans la table des matières (*note Table of contents etc.::). S’il est omis, alors TITRE est utilisé à la place. Pour déterminer quelles rubriques sont numérotées et lesquelles apparaissent dans la table des matières, le numéro de niveau d’une sous-sous-section est 3, celui d’un paragraphe est 4, et celui d’un sous-paragraphe est 5 (*note Sectioning/secnumdepth:: et *note Sectioning/tocdepth::). Lorsque vous chargez un paquetage d’internationalisation tel que ‘babel’, ‘mlp’ ou ‘polyglossia’, et que la langue sélectionnée est le français, alors le premier paragraphe après le titre est normalement renfoncé, comme c’est la convention en typographie française. Par contre, si vous restez en langue par défaut, c.-à-d. en anglo-américain, le paragraphe qui suit le titre de chapitre n’est pas renfoncé, étant donné que c’est pour l’anglo-américain une pratique typographique standarde. Une façon d’obtenir un renfoncement dans ce cas est d’utiliser le paquetage ‘indentfirst’. Il y a de nombreuses manières de changer le comportement de ces commandes. L’une est la commande ‘\@startsection’ (*note \@startsection::). Il y a aussi un grand nombre de paquetages sur le CTAN traitant de cela, dont ‘titlesec’. Voir sa documentation sur le CTAN.  File: latex2e-fr.info, Node: \appendix, Next: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter, Prev: \subsubsection & \paragraph & \subparagraph, Up: Sectioning 6.6 ‘\appendix’ =============== Synopsis : \appendix Ne produit pas directement quelque chose en sortie. Mais dans un document ‘book’ ou ‘report’ cela déclare que toute commande ‘\chapter’ qui suit commence une annexe. Pour les documents ‘article’ cela fait la même chose mais avec les commandes ‘\section’. Remet également à zéro les compteurs ‘chapter’ et ‘section’ dans un document ‘book’ ou ‘report’, et dans un ‘article’ les compteurs ‘section’ et ‘subsection’. Dans ce document de classe ‘book’ : \chapter{Un} ... \chapter{Deux} ... ... \appendix \chapter{Trois} ... \chapter{Quatre} ... les deux premières commandes produisent en sortie ‘Chapitre 1’ and ‘Chapitre 2’. Après la commande ‘\appendix’ la numérotation devient ‘Annexe A’ et ‘Annexe B’. *Note Larger book template::, pour un autre exemple. Le paquetage ‘appendix’ ajoute la commande ‘\appendixpage’ pour créer une page de titre de partie intitulée ‘Appendices’ dans le corps du document avant la première annexe, ainsi que la commande ‘\addappheadtotoc’ pour créer l’entrée correspondante dans la table des matières. On peut régler le nom ‘Appendices’ avec une commande comme ‘\renewcommand{\appendixname}{Annexes}’, et il y a plusieurs autres fonctions. Voir la documentation sur le CTAN.  File: latex2e-fr.info, Node: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter, Next: \@startsection, Prev: \appendix, Up: Sectioning 6.7 ‘\frontmatter’, ‘\mainmatter’, ‘\backmatter’ ================================================ Synopsis, l’un ou plus parmi : \frontmatter … \mainmatter … \backmatter … Formate un document de classe ‘book’ différemment selon la partie du document en cours de production. Les trois commandes sont toutes optionnelles. Traditionnellement, les pièces préliminaires (‘\frontmatter’) d’un livre comprennent des choses telles que la page de titre, un abrégé, une table des matières, une préface, une liste des notations, une liste des figures et une liste des tableaux. (Certaines des pages des pièces préliminaires, telles que la page de titres, traditionnellement ne sont pas numérotée). Les pièces postliminaires (‘\backmatter’) peuvent contenir des choses telles qu’un glossaire, une bibliographie, et un index. La commande ‘\frontmatter’ rend les numéros de page en chiffres romains bas de casse, et rend les chapitres non numérotés, bien que les titres de chaque chapitre apparaissent dans la table des matières ; si vous utilisez là aussi d’autres commandes de rubricage, alors utilisez la version en ‘*’ (*note Sectioning::). La commande ‘\mainmatter’ permet de revenir au comportement attendu, et réinitialise le numéro de page. La commande ‘\backmatter’ n’affecte pas la numérotation des pages, mais commute de nouveau les chapitres en mode sans numéros. *Note Larger book template::, pour un exemple d’usage de ces trois commandes.  File: latex2e-fr.info, Node: \@startsection, Prev: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter, Up: Sectioning 6.8 ‘\@startsection’, composer les rubriques. ============================================= Synopsis : \@startsection{NOM}{NIVEAU}{RETRAIT}{AVANT}{APRÈS}{STYLE} Utilisé pour aider à redéfinir le comportement des commandes de rubricage telles que ‘\section’ ou ‘\subsection’. Notez que le paquetage ‘titlesec’ rend la manipulation du rubricage plus facile. De plus, bien que la plupart des exigences concernant les commandes de rubricage peuvent être remplies avec ‘\@startsection’, ce n’est pas le cas de certaines d’entre elles. Par exemple, dans les classes LaTeX standardes ‘book’ et ‘report’, les commandes ‘\chapter’ et ‘\report’ ne sont pas construites de cette manière. Pour fabriquer une telle commande, il est possible d’utiliser la commande ‘\secdef’. Techniquement, la commande ‘\@startsection’ a la forme suivante : \@startsection{NOM} {NIVEAU} {RETRAIT} {AVANT} {APRÈS} {STYLE}*[TITRETDM]{TITRE} de sorte que faire : \renewcommand{\section}{\@startsection{NOM} {NIVEAU} {RETRAIT} {AVANT} {APRÈS} {STYLE}} redéfinit ‘\section’ en gardant sa forme standarde d’appel ‘\section*[TITRETDM]{TITRE}’ (dans laquelle on rappelle que l’étoile ‘*’ est optionnelle). *Note Sectioning::. Ceci implique que quand vous écrivez une commande comme ‘\renewcommand{\section}{...}’, le ‘\@startsection{...}’ doit venir en dernier dans la définition. Voir les exemples ci-dessous. NOM Nom du compteur utilisé pour numéroter les titres de rubrique. Ce compteur doit être défini séparément. Ceux qui sont utilisés le plus communément sont ‘section’, ‘subsection’, ou ‘paragraph’. Bien que dans ces cas-là le nom du compteur soit identique à celui de la commande elle-même, utiliser le même nom n’est pas obligatoire. Alors ‘\the’NAME affiche le numéro de titre, et ‘\’NAME‘mark’ sert aux en-têtes de page. Voir le troisième exemple plus bas. NIVEAU Entier donnant la profondeur de la commande de rubricage. *Note Sectioning::, pour une liste des numéros standards de niveaux. Si NIVEAU est inférieur ou égal à la valeur du compteur ‘secnumdepth’, alors les titres pour cette commande de rubricage sont numérotés (*note Sectioning/secnumdepth::). Par exemple : dans un ‘article’, si ‘secnumdepth’ vaut 1, alors une commande ‘\section{Introduction}’ produira en sortie une chaîne du type « ‘1 Introduction’ », alors que ‘\subsection{Historique}’ produira en sortie une chaîne sans numéro de préfixe : « ‘Historique’ ». Si NIVEAU est inférieur ou égal à la valeur du compteur ‘tocdepth’, alors la table des matières aura un article pour cette rubrique. Par exemple, dans un ‘article’, si ‘tocdepth’ vaut 1, la table des matières listera les ‘section’s, mais pas les ‘subsection’s. RETRAIT Une longueur donnant le renfoncement de toutes les lignes du titre par rapport à la marge de gauche. Pour un renfoncement nul, utilisez ‘0pt’. Une valeur négative telle que ‘-1em’ cause un débord du titre dans la marge de gauche. AVANT Longueur dont la valeur absolue est la longueur de l’espace vertical inséré avant le titre de la rubrique. Cet espacement est ignoré si la rubrique commence au début d’une page. Si ce nombre est négatif, alors le premier paragraphe suivant le titre n’est pas renfoncé, s’il est positif ou nul il l’est. (Notez que l’opposé de ‘1pt plus 2pt minus 3pt’ est ‘-1pt plus -2pt minus -3pt’). Par exemple si AVANT vaut ‘-3.5ex plus -1ex minus -0.2ex’ alors pour commencer la nouvelle rubrique, LaTeX ajoute environ 3,5 fois la hauteur d’une lettre x en espace vertical, et le premier paragraphe de la rubrique n’est pas renfoncé. Utiliser une longueur élastique, c.-à-d. comprenant ‘plus’ et ‘minus’, est une bonne pratique ici car cela donne à LaTeX plus de latitude lors de la fabrication de la page (*note Lengths::). La quantité totale d’espace vertical entre la ligne de base de la ligne précédant cette rubrique et la ligne de base du titre de la rubrique est la somme du ‘\parskip’ dans la police du corps de texte, du ‘\baselineskip’ de la police du titre, et de la valeur absolue de l’argument AVANT. Cet espace est typiquement élastique de sorte à pouvoir se dilater ou se contracter. (Si la rubrique commence en début d’une page de sorte que cet espace soit ignoré, alors la ligne de base du titre correspond à la ligne de base qu’aurait la première ligne de texte sur cette page si celle-ci commençait par du texte). APRÈS Longueur. Lorsque APRÈS est positif ou nul, il s’agit de l’espace vertical à insérer après le titre de la rubrique. Lorsque elle est négative, alors le titre fait corps avec le paragraphe le suivant immédiatement. Dans ce cas la valeur absolue de la longueur donne l’espace horizontal entre la fin du titre et le début du paragraphe suivant. (Notez que l’opposé de ‘1pt plus 2pt minus 3pt’ est ‘-1pt plus -2pt minus -3pt’). Comme c’est le cas avec AVANT, utiliser une longueur élastique avec des composantes ‘plus’ et ‘minus’ est une bonne pratique ici puisque elle donne à LaTeX plus de latitude pour assembler la page. Si APRÈS est positif ou nul, la quantité totale d’espace vertical entre la ligne de base du titre de la rubrique et la ligne de base de la première ligne du paragraphe suivant est la somme du ‘\parskip’ de la police du titre, de ‘\baselineskip’ de la police du corps de texte, et de la valeur de APRÈS. Cet espace est typiquement élastique de sorte qu’il puisse se dilater ou se contracter. (Notez que, du fait que le signe d’APRÈS contrôle que le titre soit indépendant du texte qui le suit ou faisant corps avec lui, vous ne pouvez pas utiliser un APRÈS négatif pour annuler une partie du ‘\parskip’). STYLE Contrôle le style du titre : voir les exemples plus bas. Les commandes typiquement utilisées ici sont ‘\centering’, ‘\raggedright’, ‘\normalfont’, ‘\hrule’, ou ‘\newpage’. La dernière commande au sein de STYLE peut être une commande prenant un argument, telle que ‘\MakeUppercase’ ou ‘\fbox’. Le titre de la rubrique est passé en argument à cette commande. Par exemple régler STYLE à ‘\bfseries\MakeUppercase’ a pour effet de produire des titres gras et en capitales. Voici les réglages par défaut de LaTeX pour les trois premiers niveaux de rubricage qui sont définis par ‘\@startsection’, pour les classes ‘article’, ‘book’, et ‘report’. • Pour ‘section’ : le NIVEAU vaut 1, le RETRAIT vaut 0pt, le AVANT vaut ‘-3.5ex plus -1ex minus -0.2ex’, le APRÈS vaut ‘2.3ex plus 0.2ex’, et le STYLE vaut ‘\normalfont\Large\bfseries’. • Pour ‘subsection’ : le NIVEAU vaut 2, le RETRAIT vaut 0pt, le AVANT vaut ‘-3.25ex plus -1ex minus -0.2ex’, le APRÈS vaut ‘1.5ex plus 0.2ex’, et le STYLE vaut ‘\normalfont\large\bfseries’. • Pour ‘subsubsection’ : le NIVEAU vaut 3, le RETRAIT vaut 0pt, le AVANT vaut ‘-3.25ex plus -1ex minus -0.2ex’, le APRÈS vaut ‘1.5ex plus 0.2ex’, et le STYLE vaut ‘\normalfont\normalsize\bfseries’. Quelques exemples suivent. Ils vont soit au sein d’un fichier de paquetage ou de classe, soit dans le préambule d’un document LaTeX. Si vous les mettez dans le préambule, elle doivent être entre une commande ‘\makeatletter’ et une commande ‘\makeatother’. (Le message d’erreur ‘You can't use `\spacefactor' in vertical mode.’ est le plus probable lorsque on oublie de faire cela). *Note \makeatletter & \makeatother::. L’exemple ci-dessous centre les titres de section et les met en gros caractères gras. Il le fait avec ‘\renewcommand’ parce que les classes standardes de LaTeX ont déjà une commande ‘\section’ de définie. Pour la même raison il ne définit ni un compteur ‘section’, ni les commandes ‘\thesection’ et ‘\l@section’. \renewcommand\section{% \@startsection{section}% *note NOM: \@startsection/name. {1}% *note NIVEAU: \@startsection/level. {0pt}% *note RETRAIT: \@startsection/indent. {-3.5ex plus -1ex minus -.2ex}% *note AVANT: \@startsection/beforeskip. {2.3ex plus.2ex}% *note APRÈS: \@startsection/afterskip. {\centering\normalfont\Large\bfseries}}% *note STYLE: \@startsection/style. L’exemple ci-dessous met les titres de ‘subsection’ en petites capitales, et leur fait faire corps avec le paragraphe suivant. \renewcommand\subsection{% \@startsection{subsection}% *note NOM: \@startsection/name. {2}% *note NIVEAU: \@startsection/level. {0em}% *note RETRAIT: \@startsection/indent. {-1ex plus 0.1ex minus -0.05ex}% *note AVANT: \@startsection/beforeskip. {-1em plus 0.2em}% *note APRÈS: \@startsection/afterskip. {\scshape}% *note STYLE: \@startsection/style. } Les exemples précédents redéfinissaient les commandes de titre de rubriques existantes. L’exemple suivant définit une nouvelle commande, illustrant la nécessité d’un compteur et de macros pour son affichage. \setcounter{secnumdepth}{6}% affiche les compteurs justqu'à ce niveau \newcounter{subsubparagraph}[subparagraph]% compteur pour la % numérotation \renewcommand{\thesubsubparagraph}% {\thesubparagraph.\@arabic\c@subsubparagraph}% comment afficher % la numérotation \newcommand{\subsubparagraph}{\@startsection {subsubparagraph}% {6}% {0em}% {\baselineskip}% {0.5\baselineskip}% {\normalfont\normalsize}} \newcommand*\l@subsubparagraph% {\@dottedtocline{6}{10em}{5em}}% pour la table des matières \newcommand{\subsubparagraphmark}[1]{}% pour les en-têtes de page  File: latex2e-fr.info, Node: Cross references, Next: Environments, Prev: Sectioning, Up: Top 7 Des renvois ************* Une des raisons pour numéroter des choses telles que les figures ou les équations est d’indiquer au lecteur une référence vers elles, comme dans « Voir la figure 3 pour plus de détails. » Souvent on désire écrire quelque chose du genre de ‘Voir théorème~31’. Mais Inclure manuellement le numéro est une mauvaise pratique. Au lieu de cela, il vaut mieux écrire une “étiquette” du genre ‘\label{eq:ThmGreens}’ puis lui “faire référence” avec ‘Voir l'équation~\ref{eq:ThmGreens}’. LaTeX se charge de déterminer automatiquement le numéro, de le produire en sortie, et de le changer par la suite si besoin est. Cela apparaîtra avec le théorème~\ref{th:ThmGreens}. % référence déclarée en aval ... \begin{theorem} \label{th:ThmGreens} ... \end{theorem} ... Voir le théorème~\ref{th:ThmGreens} page~\pageref{th:ThmGreens}. LaTeX garde trace de l’information de renvoi dans un fichier avec le même nom de base que le fichier contenant le ‘\label{...}’ mais avec une extension ‘.aux’. Ainsi si ‘\label’ est dans ‘calcul.tex’ alors cette information est dans ‘calcul.aux’. LaTeX met cette information dans ce fichier à chaque fois qu’il rencontre un ‘\label’. L’effet secondaire le plus courant du paragraphe précédent se produit lorsque votre document a une “référence déclarée en aval”, c.-à-d. un ‘\ref’ qui apparaît avant le ‘\label’ associé. Si c’est la première fois que vous compilez le document alors vous obtiendrez un message ‘LaTeX Warning: Label(s) may have changed. Rerun to get cross references right.’ et dans la sortie la référence apparaîtra comme deux points d’interrogation ‘??’ en caractères gras. Ou, si vous modifiez le document de telle façon que les références changent alors vous obtiendrez le même avertissement et la sortie contiendra l’information de référence de la fois précédente. La solution dans les deux cas est juste de recompiler le document encore une fois. Le paquetage ‘cleveref’ élargit les possibilités de faire des renvois de LaTeX. Vous pouvez faire en sorte que si vous saisissez ‘\begin{thm}\label{th:Nerode}...\end{thm}’ alors ‘\cref{th:Nerode}’ produit en sortie ‘théorème 3.21’, sans que vous ayez à saisir le mot « théorème ». * Menu: * \label :: Attribuez un nom symbolique à un morceau de texte. * \pageref:: Faire un renvoi à un numéro de page. * \ref:: Faire un renvoi à une rubrique, figure ou chose similaire. * xr, paquetage: xr package. Renvois depuis un autre document.  File: latex2e-fr.info, Node: \label, Next: \pageref, Up: Cross references 7.1 ‘\label’ ============ Synopsis : \label{CLEF} Attribut un numéro de référence à CLEF. Au sein de texte ordinaire, ‘\label{CLEF}’ attribut à CLEF le numéro de la rubrique courante. Au sein d’un environnement numéroté, tel que l’environnement ‘table’ ou ‘theorem’, ‘\label{CLEF}’ attribue le numéro de cet environnement à CLEF. On retire le numéro attribué avec la commande ‘\ref{CLEF}’ (*note \ref::). Le nom CLEF peut se composer de n’importe quelle séquence de lettres, chiffres, ou caractères de ponctuation ordinaires. Il est sensible à la casse — lettres capitales ou bas-de-casse. Pour éviter de créer accidentellement deux étiquettes avec le même nom, l’usage est d’utiliser des étiquettes composées d’un préfixe et d’un suffixe séparés par un caractère ‘:’ ou ‘.’. Certains préfixes classiquement utilisés : ‘ch’ pour les chapitres ‘sec’ les commandes de rubricage de niveau inférieur ‘fig’ pour les figures ‘tab’ pour les tableaux ‘eq’ pour les équations Ainsi, ‘\label{fig:Euler}’ est une étiquette pour une figure avec un portrait de ce grand homme. Dans l’exemple ci-dessous la clef ‘sec:test’ se verra attribuée le numéro de la section courante et la clef ‘fig:test’ se verra attribuée le numéro de la figure. Soit dit en passant, mettez les étiquettes (‘\label’) après les légendes (‘\caption’) au sein des environnements ‘figure’ ou ‘table’. \section{Titre de la rubrique} \label{sec:test} Dans cette rubrique~\ref{sec:test}. \begin{figure} ... \caption{Texte de la légende} \label{fig:test} \end{figure} Voir Figure~\ref{fig:test}.  File: latex2e-fr.info, Node: \pageref, Next: \ref, Prev: \label, Up: Cross references 7.2 ‘\pageref{CLEF}’ ==================== Synopsis : \pageref{CLEF} Produit le numéro de page de l’endroit du texte où la commande correspondante ‘\label’{CLEF} apparaît. Dans cet exemple le ‘\label{eq:principale}’ est utilisé à la fois pour le numéro de la formule et pour le numéro de page. (Notez que les deux références sont des références déclarées en aval, ainsi ce document a besoin d’être compilé deux fois pour les résoudre). Le résultat principal est la formule~\ref{eq:principale} de la page~\pageref{eq:principale}. ... \begin{equation} \label{eq:principale} \mathbf{P}=\mathbf{NP} \end{equation}  File: latex2e-fr.info, Node: \ref, Next: xr package, Prev: \pageref, Up: Cross references 7.3 ‘\ref{CLEF}’ ================ Synopsis : \ref{CLEF} Produit le numéro de la rubrique, équation, note en bas de page, figure, ..., de la commande correspondante ‘\label’ (*note \label::). Elle ne produit aucun texte, tel que le mot ‘Section’ ou ‘Figure’, juste le numéro lui-même sans plus. Dans cet exemple, le ‘\ref{populaire}’ produit ‘2’. Notez que ceci est une référence déclarée en aval puisque elle est faite avant ‘\label{populaire}’. Le format utilisé le plus largement est à l'article numéro~\ref{populaire}. \begin{enumerate} \item Plain \TeX \item \label{populaire} \LaTeX \item Con\TeX t \end{enumerate}  File: latex2e-fr.info, Node: xr package, Prev: \ref, Up: Cross references 7.4 Le paquetage ‘xr’ ===================== Synopsis : \usepackage{xr} \externaldocument{NOM-DE-BASE-DOCUMENT} ou \usepackage{xr} \externaldocument[PRÉFIXE-RENVOI]{NOM-DE-BASE-DOCUMENT} Fait des renvois vers le document externe ‘NOM-DE-BASE-DOCUMENT.tex’. Voici un exemple. Si ‘cours.tex’ comprend ce qui suit dans le préambule : \usepackage{xr} \externaldocument{exercises} \externaldocument[IND-]{indications} \externaldocument{reponses} alors on peut utiliser des étiquettes de renvoi depuis les trois autres documents. Supposons que ‘exercises.tex’ a une liste énumérée qui contient ceci : \item \label{exer:ThmEuler} Que se passe-t-il si chaque nœud a un degré impair ? et que ‘indications.tex’ comprend une liste énumérée avec ceci : \item \label{exer:ThmEuler} Distinguez le cas à deux nœuds. et que ‘reponses.tex’ a une liste énumérée avec ceci : \item \label{rep:ThmEuler} Il n'y pas pas de chemin d'Euler, sauf s'il y a exactement deux nœuds. Après avoir compilé les documents ‘exercises’, ‘indications’, et ‘reponses’, saisir ce qui suit dans le corps de ‘cours.tex’ aura pour effet qu’on a accès depuis ‘cours’ aux numéros de renvoi utilisés dans les autres documents. Voir Exercice~\ref{exer:ThmEuler}, avec Indication~\ref{IND-exer:ThmEuler}. La solution est Réponse~\ref{rep:ThmEuler}. Le préfixe ‘IND-’ pour les renvois depuis le fichier ‘indications’ est nécessaire parce que l’étiquette dans ce fichier est la même que dans le fichier ‘exercices’. Sans ce préfixe, les deux renvois auraient le numéro correspondant à ce dernier. Note : si le document utilise le paquetage ‘hyperref’ alors au lieu de ‘xr’, placez ‘\usepackage{xr-hyper}’ avant le ‘\usepackage{hyperref}’. Aussi, si l’un quelconque parmi les documents utilise ‘hyperref’ alors tous doivent l’utiliser.  File: latex2e-fr.info, Node: Environments, Next: Line breaking, Prev: Cross references, Up: Top 8 Environnements **************** LaTeX fournit beaucoup d’environnements pour baliser un certain texte. Chaque environnement commence et se termine de la même manière : \begin{NOMENV} ... \end{NOMENV} * Menu: * abstract:: Produit un abrégé. * array:: Tableau pour les mathématiques. * center:: Lignes centrées. * description:: Lignes étiquetées. * displaymath:: Formule qui apparaissent sur leur propre ligne. * document:: Entoure le document en entier. * enumerate:: Liste à numéros. * eqnarray:: Séquences d’équations alignées. * equation:: Équation en hors texte. * figure:: Figures flottantes. * filecontents:: Écrire des fichiers multiples à partir du fichier source. * flushleft:: Lignes jusitifiées à gauche. * flushright:: Lignes jusitifiées à droite. * itemize:: Liste à puces. * letter:: Lettres. * list:: Environnement pour listes génériques. * math:: Math en ligne. * minipage:: Page miniature. * picture:: Image avec du texte, des flèches, des lignes et des cercles. * quotation et quote: quotation & quote. Citer du texte. * tabbing:: Aligner du texte arbitrairement. * table:: Tables flottantes. * tabular:: Aligner du texte dans les colonnes. * thebibliography:: Bibliographie ou liste de références. * theorem:: Théorèmes, lemmes, etc. * titlepage:: Pour des pages de titre sur mesure. * verbatim:: Simuler un entrée tapuscrite. * verse:: Pour la poésie et d’autres choses.  File: latex2e-fr.info, Node: abstract, Next: array, Up: Environments 8.1 ‘abstract’ ============== Synopsis : \begin{abstract} ... \end{abstract} Produit un résumé, potentiellement contenant plusieurs paragraphes. Cet environnement n’est défini que dans les classes de document ‘article’ et ‘report’ (*note Document classes::). Utiliser l’exemple ci-dessous au sein de la classe ‘article’ produit un paragraphe détaché. L’option ‘titlepage’ de la classe de document a pour effet que le résumé soit sur une page séparée (*note Document class options::) ; ceci est le comportement par défaut seulement dans la classe ‘report’. \begin{abstract} Nous comparons tous les récits de la proposition faits par Porter Alexander à Robert E Lee en lieu de l'Appomattox Court House que l'armée continue à combattre dans une guerre de guerilla, ce que Lee refusa. \end{abstract} L’exemple suivant produit un résumé en une-colonne au sein d’un document en deux-colonnes (pour plus solution plus flexible, utilisez le paquetage ‘abstract’). \documentclass[twocolumn]{article} ... \begin{document} \title{Babe Ruth comme ancêtre culturel : une approche atavique} \author{Smith \\ Jones \\ Robinson\thanks{Bourse des chemins de fer.}} \twocolumn[ \begin{@twocolumnfalse} \maketitle \begin{abstract} Ruth n'était pas seulement le Sultan du Swat, il était à lui tout seul l'équipe du swat. \end{abstract} \end{@twocolumnfalse} ] { % by-hand insert a footnote at page bottom \renewcommand{\thefootnote}{\fnsymbol{footnote}} \footnotetext[1]{Merci pour tout le poisson.} }  File: latex2e-fr.info, Node: array, Next: center, Prev: abstract, Up: Environments 8.2 ‘array’ =========== Synopsis : \begin{array}{PATRON} ENTRÉE-COL-1&ENTRÉE-COL-2 ... &ENTRÉE-COL-N}\\ ... \end{array} ou \begin{array}[POS]{PATRON} ENTRÉE-COL-1&ENTRÉE-COL-2 ... &ENTRÉE-COL-N}\\ ... \end{array} Les tableaux mathématiques sont produits avec l’environnement ‘array’. Cet environnement ne peut être utilisé qu’en mode math (*note Modes::), normalement au sein d’un environnement mathématique hors texte tel qu’‘equation’ (*note equation::). Les entrées dans chaque colonne sont séparées avec une esperluette (‘&’). Les lignes sont terminées par une double controblique (*note \\::). L’exemple suivant affiche un tableau trois par trois. \begin{equation*} \chi(x) = \left| % barre verticale en bordure \begin{array}{ccc} x-a &-b &-c \\ -d &x-e &-f \\ -g &-h &x-i \end{array} \right| \end{equation*} L’argument obligatoire PATRON décrit le nombre de colonnes, l’alignement en leur sein, et le formatage des régions inter-colonne. Par exemple, ‘\begin{array}{rcl}...\end{array}’ produit trois colonnes : la première fer à droite, la deuxième centrée, et la troisième fer à gauche. Voir *note tabular:: pour une description complète de PATRON, et des autres caractéristiques communes aux deux environnements, y compris l’argument optionnel ‘pos’. L’environnement ‘array’ diverge de ‘tabular’ par deux aspects. Le premier est que les entrées de ‘array’ sont composées en mode mathématique, en style texte (*note Math styles::) (sauf si le PATRON spécifie la colonne avec ‘p{...}’, ce qui a pour effet que l’entrée est composée en mode texte). Le second est que au lieu du paramètre ‘\tablcolsep’ de ‘tabular’, l’espace inter-colonne que LaTeX met dans un ‘array’ est contrôlé par ‘\arraycolsep’, qui spécifie la moitié de la largeur entre les colonnes. La valeur par défaut est ‘5pt’ de sorte qu’un espace de 10pt sépare deux colonnes. Pour obtenir des tableaux entre accolades la méthode standarde est d’utiliser le paquetage ‘amsmath’. Il comprend les environnements ‘pmatrix’ pour un tableau entre parenthèses ‘(...)’, ‘bmatrix’ pour un tableau entre crochets ‘[...]’, ‘Bmatrix’ pour un tableau entre accolades ‘{...}’, ‘vmatrix’ pour un tableau entre barres verticales ‘|...|’, et ‘Vmatrix’ pour un tableau entre doubles barres verticales ‘||...||’, ainsi que diverses autres constructions de tableaux. L’exemple suivant utilise le paquetage ‘amsmath’ : \usepackage{amsmath} % dans le préambule \begin{equation} \begin{vmatrix}{cc} a &b \\ c &d \end{vmatrix}=ad-bc \end{equation} Il y a beaucoup de paquetages concernant les tableaux. Le paquetage ‘array’ étend utilement leur possibilités de bien des manières, et notamment en ajoutant des types de colonne. Le paquetage ‘dcolumn’ ajoute un type de colonne pour centrer sur le séparateur décimal. Pour les deux voir la documentation sur le CTAN.  File: latex2e-fr.info, Node: center, Next: description, Prev: array, Up: Environments 8.3 ‘center’ ============ Synopsis : \begin{center} LIGNE1 \\ LIGNE2 \\ \end{center} L’environnement ‘center’ vous permet de créer un paragraphe consistant de lignes qui sont centrées entre les marges de gauche et de droite de la page courante. On utilise une double controblique, ‘\\’, pour obtenir un saut de ligne (*note \\::). Si du texte est trop long pour entrer dans une ligne, alors LaTeX insère des sauts de ligne en évitant de faire des césures ou de dilater ou contracter tout espace inter-mot. Cet environnement insère de l’espace au-dessus et au-dessous du corps du texte. Voir *note \centering:: pour ne pas avoir cet espace, par exemple au sein d’un environnement ‘figure’. L’exemple suivant produit trois lignes centrées. Il y a un espace vertical supplémentaire entre les deux dernières lignes. \begin{center} Une thèse soumise en remplissant partiellement \\ les exigences de \\[0.5ex] l'École pour l'Ingénierie Environnementale \end{center} Dans l’exemple suivant, selon la largeur de la ligne de la page, LaTeX pourrait faire un saut de ligne pour la partie avant la double controblique. Si cela se produit, il en centre chaque ligne, et sinon il en centre l’unique ligne. Ensuite LaTeX faut un saut de ligne à la double controblique, et centre la partie finale. \begin{center} Mon père considérait comme intolérable quiconque fréquentait l'église mais ne buvait pas d'alcool.\\ J'ai grandi dans cette croyance. --- Richard Burton \end{center} Ajouter une double controblique à la fin de la ligne finale est optionnel. Lorsque elle est présente, cela n’ajoute pas d’espace vertical. Dans un document en double-colonne le texte est centré dans une colonne, et non sur la page entière. * Menu: * \centering:: Forme déclarative de l’environnement ‘center’.  File: latex2e-fr.info, Node: \centering, Up: center 8.3.1 ‘\centering’ ------------------ Synopsis : {\centering ... } ou \begin{group} \centering ... \end{group} Centre la matière dans sa portée. Utilisée le plus souvent l’intérieur d’un environnement tel que ‘figure’ ou dans une ‘parbox’. L’exemple suivant de déclaration ‘\centerin’ a pour effet de centrer le graphique horizontalement. \begin{figure} \centering \includegraphics[width=0.6\textwidth]{ctan_lion.png} \caption{CTAN Lion} \label{fig:CTANLion} \end{figure} La portée de ce ‘\centering’ finit avec le ‘\end{figure}’. Contrairement à l’environnement ‘center’, la commande ‘\centering’ n’ajoute pas d’espacement vertical au-dessus et au-dessous du texte. C’est son avantage dans l’exemple précédent ; il n’y a pas d’espace en trop. Elle ne commence pas non plus un nouveau paragraphe ; elle change simplement la façon dont LaTeX formate les unités paragraphe. Si ‘ww {\centering xx \\ yy} zz’ est entouré de lignes à blanc, alors LaTeX crée un paragraphe dont la première ligne ‘ww xx’ est centrée, et dont la seconde ligne, non centrée, contient ‘yy zz’. Généralement, ce qu’on désire c’est que la portée de la déclaration contienne une ligne à blanc ou la commande ‘\end’ d’un environnement tel que ‘figure’ ou ‘table’ qui finisse l’unité paragraphe. Ainsi, si ‘{\centering xx \\ yy\par} zz’ est entouré de lignes à blanc alors cela fabrique un nouveau paragraphe avec deux lignes centrées ‘xx’ et ‘yy’, suivi d’un nouveau paragraphe ‘zz’ qui est formaté comme d’habitude.  File: latex2e-fr.info, Node: description, Next: displaymath, Prev: center, Up: Environments 8.4 ‘description’ ================= Synopsis : \begin{description} \item [ÉTIQUETTE DU 1ER ARTICLE] TEXTE DU 1ER ARTICLE \item [ÉTIQUETTE DU 2E ARTICLE] TEXTE DU 2E ARTICLE ... \end{description} L’environnement ‘description’ est utilisé pour fabriquer des listes d’articles étiquetés. Chaque ÉTIQUETTE d’article est composée en gras, alignée à gauche de sorte que les étiquettes longues continuent sur la première ligne du texte de l’article. Il doit y avoir au moins un article ; sans cela on provoque l’erreur LaTeX ‘Something's wrong--perhaps a missing \item’. Cet exemple montre l’environnement utilisé pour une séquence de définitions. \begin{definition} \item[lama] Un prêtre. \item[lame] Une pièce coupante. Les étiquettes ‘lama’ et ‘llama’ ressortent en gras avec leur bords gauches alignés sur la marge de gauche. Faites démarrer la liste d’articles avec la commande ‘\item’ (*note \item::). Utilisez l’étiquette optionnelle, comme dans ‘\item[Point principal]’, en effet il n’y a pas de valeur par défaut sensée. Après le ‘\item’ se trouve du texte optionnel pouvant contenir plusieurs paragraphes. Comme les étiquettes sont en gras, si le texte de l’étiquette appelle un changement de police effectué dans la forme à argument (voir *note styles des polices: Font styles.) alors il ressortira en gras. Par exemple, si le texte de l’étiquette est en police machine à écrire comme dans ‘\item[\texttt{texte étiquette}]’ alors il apparaîtra en tapuscrit gras, si cela est disponible. La méthode la plus simple pour obtenir la police tapuscrit non grasse est d’utiliser la forme déclarative : ‘\item[{\tt texte étiquette}]’. De la même façon, obtenez la police romaine standarde avec ‘\item[{\rm texte étiquette}]’. En ce qui concerne les autres principaux environnements de liste à étiquettes de LaTeX, voir *note itemize:: et *note enumerate::. Contrairement à ces environnements, imbriquer les environnements ‘description’ ne change pas l’étiquette par défaut ; elle est en gras et alignée à gauche à tous les niveaux. Pour plus d’information sur les paramètres de disposition de liste, y compris les valeurs par défaut, et sur la personnalisation de la disposition de liste, voir *note list::. Le paquetage ‘enumitem’ est utile pour personnaliser les listes. Cet exemple met les étiquettes de description en petites capitales. \renewcommand{\descriptionlabel}[1]{% {\hspace{\labelsep}\textsc{#1}}}  File: latex2e-fr.info, Node: displaymath, Next: document, Prev: description, Up: Environments 8.5 ‘displaymath’ ================= Synopsis : \begin{displaymath} DES MATHS \end{displaymath} L’environnement ‘displaymath’ compose le texte DES MATHS sur sa propre ligne, centré par défaut. L’option globale ‘fleqn’ justifie les équations à gauche ; voir *note Document class options::. Aucun numéro d’équation n’est ajouté au texte de texte ‘displaymath’ ; pour obtenir un numéro d’équation, vous pouvez utiliser l’environnement ‘equation’ (*note equation::). LaTeX ne fait pas de saut de ligne au sein de DES MATHS. Notez que le paquetage ‘amsmath’ comprend des possibilités beaucoup plus vastes en matière d’affichage d’équations. Par exemple, il offre plusieurs alternatives pour effectuer des sauts de lignes au sein de texte en mode mathématique. La construction ‘\[DES MATHS\]’ est un synonyme de l’environnement ‘\begin{displaymath}DES MATHS\end{displaymath}’, mais ce dernier est plus pratique à manipuler dans le fichier source ; par exemple la recherche d’un caractère crochet ‘]’ peut donner des faux positifs, alors qu’il est plus probable que le mot ‘displaymath’ soit unique. (Digression : la construction ‘$$DES MATHS$$’ tirée du langage TeX de base est souvent utilisée à tort comme un synonyme de ‘displaymath’. Elle n’en est pas un, et n’est pas du tout officiellement prise en charge par LaTeX ; ‘$$’ ne prend pas en charge ‘fleqn’ (*note Document class options::), gère l’espacement vertical différemment, et n’effectue pas de vérification de cohérence). Le texte composé par cet exemple est centré et seul sur sa ligne. \begin{displaymath} \int_1^2 x^2\,dx=7/3 \end{displaymath} De plus, le signe intégrale est plus grand que ce que la version en ligne ‘\( \int_1^2 x^2\,dx=7/3 \)’ produit.  File: latex2e-fr.info, Node: document, Next: enumerate, Prev: displaymath, Up: Environments 8.6 ‘document’ ============== L’environnement ‘document’ entoure le corps entier d’un document. Il est obligatoire dans tout document LaTeX. *Note Starting and ending::. * Menu: * \AtBeginDocument:: Crochet pour commandes à exécuter au début du document. * \AtEndDocument:: Crochet pour commandes à exécuter à la fin du document.  File: latex2e-fr.info, Node: \AtBeginDocument, Next: \AtEndDocument, Up: document Synopsis : \AtBeginDocument{CODE} Sauvegarde CODE et exécute le quand ‘\begin{document}’ est exécuté, à la toute fin du préambule. Le code est exécuté après que les tables de sélection de police ont été réglées, ainsi la police normale du document est la police courante. Toutefois, le code est exécuté en tant que faisant partie du préambule, c’est pourquoi on ne peut pas composer du texte avec. On peut utiliser cette commande plus d’une fois ; les lignes de code successives sont exécutée dans l’ordre de passage à la commande.  File: latex2e-fr.info, Node: \AtEndDocument, Prev: \AtBeginDocument, Up: document Synopsis : \AtEndDocument{CODE} Sauvegarde CODE et l’exécute vers la fin du document. Plus précisément, il est exécuté lorsque ‘\end{document}’ est exécuté, avant que la dernière page ne soit terminée et avant que tous environnements flottant restants soient traités. Si on désire d’une partie du code soit exécuté après ces deux traitements, alors il suffit d’inclure un ‘\clearpage’ à l’endroit approprié du CODE. On peut utiliser cette commande plus d’une fois ; les lignes de code successives sont exécutée dans l’ordre de passage à la commande.  File: latex2e-fr.info, Node: enumerate, Next: eqnarray, Prev: document, Up: Environments 8.7 ‘enumerate’ =============== Synopsis : \begin{enumerate} \item ARTICLE1 \item ARTICLE2 ... \end{enumerate} L’environnement ‘enumerate’ produit une liste numérotée d’articles. Le format du numéro en étiquette dépend de si cet environnement est imbriqué dans un autre ; voir plus bas. La liste consiste en au moins un article. L’absence d’article cause l’erreur LaTeX ‘Something's wrong--perhaps a missing \item’. Chaque article est produit avec la commande ‘\item’. Cet exemple fait la liste des deux premiers coureurs à l’arrivée du marathon olympique de 1908 : \begin{enumerate} \item Johnny Hayes (USA) \item Charles Hefferon (RSA) \end{enumerate} Les énumérations peuvent être imbriquées les unes dans les autres, jusqu’à une profondeur de quatre niveaux. Elles peuvent aussi être imbriquées au sein d’autres environnements fabriquant des paragraphes, tels que ‘itemize’ (*note itemize::) et ‘description’ (*note description::). Le format de l’étiquette produite dépend du niveau d’imbrication de la liste. Voici les valeurs par défaut de LaTeX pour le format à chaque niveau d’imbrication (où 1 est le niveau le plus externe) : 1. numéro arabe suivi d’un point : ‘1.’, ‘2.’, ... 2. lettre en bas de casse et entre parenthèse : ‘(a)’, ‘(b)’ ... 3. numéro romain en bas de casse suivi d’un point : ‘i.’, ‘ii.’, ... 4. lettre capitale suivie d’un point : ‘A.’, ‘B.’, ... L’environnement ‘enumerate’ utilise les compteurs ‘\enumi’, ..., ‘\enumiv’ (*note Counters::). Si vous utilisez l’argument optionnel d’‘\item’ alors le compteur n’est pas incrémenté pour cet article (*note \item::). L’environnement ‘enumerate’ utilise les commandes de ‘\labelenumi’ jusqu’à ‘\labelenumiv’ pour produire l’étiquette par défaut. Ainsi, vous pouvez utiliser ‘\renewcommand’ pour changer le format des étiquettes (*note \newcommand & \renewcommand::). Par exemple, cette liste de premier niveau va être étiquetée avec des lettres capitales, en gras, non suivies point : \renewcommand{\labelenumi}{\textbf{\Alph{enumi}}} \begin{enumerate} \item eI \item bi: \item si: \end{enumerate} Pour une liste des commandes comme ‘\Alph’ utilisables pour formater le compteur d’étiquette voir *note \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol::. Pour plus ample information sur la personnalisation de la forme voir *note list::. De même, le paquetage ‘enumitem’ est utile pour cela.  File: latex2e-fr.info, Node: eqnarray, Next: equation, Prev: enumerate, Up: Environments 8.8 ‘eqnarray’ ============== L’environnement ‘eqnarray’ est obsolète. Il a des maladresses parmi lesquelles l’espacement qui est incohérent avec d’autres éléments mathématiques. (Voir l’article « Évitez eqnarray ! » de Lars Madsen (). Les nouveaux documents devraient inclure le paquetage ‘amsmath’ et utiliser les environnements d’affichage mathématique que celui-ci fournit, tels que ‘align’. On inclut une description uniquement pour être complet et pour pouvoir travailler avec d’anciens documents. Synopsis : \begin{eqnarray} (ou ‘eqnarray*’) FORMULA1 \\ FORMULA2 \\ ... \end{eqnarray} L’environnement ‘eqnarray’ est utilisé pour afficher une séquence d’équations ou d’inégalités. Il est similaire à un environnement ‘array’ à trois colonnes, avec des lignes consécutives séparées par ‘\\’ et des articles consécutifs au sein d’une ligne séparé par une esperluette ‘&’. ‘\\*’ peut aussi être utilisé pour séparer les équations, avec sa signification normale de ne pas autoriser un saut de page à cette ligne. Un numéro d’équation est placé sur chaque ligne à moins que cette ligne ait une commande ‘\nonumber’. Alternativement, la forme étoilé (en ‘*’) de l’environnement (‘\begin{eqnarray*} ... \end{eqnarray*}’) omet la numérotation des équations entièrement, tout en faisant par ailleurs la même chose qu’‘eqnarray’. La commande ‘\lefteqn’ est utilisée pour couper les longues formules sur plusieurs lignes. Elle compose son argument en hors texte et le justifie à gauche dans une boîte de largeur nulle.  File: latex2e-fr.info, Node: equation, Next: figure, Prev: eqnarray, Up: Environments 8.9 ‘equation’ ============== Synopsis : \begin{equation} TEXTE MATHÉMATIQUE \end{equation} Même chose que l’environnement ‘displaymath’ (*note displaymath::) à ceci près que LaTeX place un numéro d’équation aligné sur la marge de droite. Le numéro d’équation est généré en utilisant le compteur ‘equation’. Il ne faut aucune ligne vide entre ‘\begin{equation}’ et ‘\begin{equation}’, sinon LaTeX dit qu’il manque une signe dollar. Le paquetage ‘amsmath’ comprend des moyens étendus pour l’affichage d’équations. Les nouveaux documents devraient inclure ce paquetage.  File: latex2e-fr.info, Node: figure, Next: filecontents, Prev: equation, Up: Environments 8.10 ‘figure’ ============= Synopsis : \begin{figure}[PLACEMENT] CORPSFIGURE \caption[TITRELDF]{TEXTE} % optionnel \label{ÉTIQUETTE} % optionnel \end{figure} ou : \begin{figure*}[PLACEMENT] CORPSFIGURE \caption[TITRELDF]{TEXTE} % optionnel \label{ÉTIQUETTE} % optionnel \end{figure*} Les figures sont de la matière qui ne fait pas partie du texte normal. Un exemple est de la matière qu’on ne peut pas avoir segmenté entre deux pages, comme un graphique. À cause de cela, LaTeX ne compose pas les figures en séquence avec le texte normal, mais au lieu de cela les fait « flotter » jusqu’à un endroit convenable, tel que le haut de la page suivante (*note Floats::). Le CORPSFIGURE peut consister de graphiques importés (*note Graphics::), de texte, de commandes LaTeX, etc. Il est composé une ‘parbox’ de largeur ‘\textwidth’. Pour les valeurs possibles de PLACEMENT sont ‘h’ pour « ici » (‘here’ en anglais), ‘t’ pour « en haut » (‘top’), ‘b’ pour « en bas », et ‘p’ pour sur un page séparée de flottants. Pour l’effet de ces options sur l’algorithme de placement des flottants, voir *note Floats::. La version étoilée ‘figure*’ est utilisée quand un document est en mode double-colonne (*note \twocolumn::). elle produit une figure qui s’étend sur les deux colonnes, au sommet de la page. Pour ajouter la possibilité de la placer à un bas de page voir la discussion de PLACEMENT ‘b’ dans *note Floats::. L’étiquette est optionnelle ; elle est utilisée pour les renvois (*note Cross references::). La commande optionnelle ‘\caption’ spécifie la légende TEXTE pour la figure (*note \caption::). La légende est numérotée par défaut. Si TITRELDF est présent, il est utilisé dans la liste des figures au lieu de TEXTE (*note Table of contents etc.::). Cet exemple fabrique une figure à partir d’un graphique. Il nécessite l’un des paquetages ‘graphics’ ou ‘graphicx’. Le graphique, avec sa légende, est placé au sommet d’une page ou, s’il est rejeté à la fin du document, sur une page de flottants. \begin{figure}[t] \centering \includegraphics[width=0.5\textwidth]{CTANlion.png} \caption{The CTAN lion, by Duane Bibby} \end{figure}  File: latex2e-fr.info, Node: filecontents, Next: flushleft, Prev: figure, Up: Environments 8.11 ‘filecontents’: Écrire un fichier externe ============================================== Synopsis : \begin{filecontents}[OPTION]{NOMFICHIER} TEXTE \end{filecontents} ou \begin{filecontents*}[OPTION]{NOMFICHIER} TEXTE \end{filecontents*} Crée un fichier nommé NOMFICHIER dans le répertoire courant (ou dans le répertoire de sortie s’il a été spécifié ; *note output directory::) et y écrit TEXTE. Par défaut un fichier déjà existant n’est pas écrasé. La version non étoilée de l’environnement ‘filecontent’ préfixe le contenu du ficher créé d’une en-tête de commentaires TeX ; voir l’exemple ci-dessous. La version étoilée ‘filecontent*’ n’inclut par l’en-tête. Les options possibles sont : ‘force’ ‘overwrite’ Écrase le fichier s’il existe. ‘noheader’ Omet l’en-tête. Équivalent à utiliser ‘filecontents*’. ‘nosearch’ Vérifie uniquement si un fichier existe dans le répertoire courant (et le répertoire de sortie, s’il a été spécifié), non dans le chemin complet de recherche. Ces options ont été ajoutées à la parution 2019 de LaTeX. Cet environnement peut être utilisé n’importe où dans le préambule, bien qu’il apparaisse souvent avant la commande ‘\documentclass’. Elle est classiquement utilisée pour créer un fichier ‘.bib’ ou d’autre fichier de données similaire à partir du document source principale, de sorte à rendre le fichier source autonome. De même, il peut être utilisé pour créer un fichier personnalisé de style ou de classe, rendant ainsi encore le source autonome. Par exemple, ce document : \documentclass{article} \begin{filecontents}{JH.sty} \newcommand{\monnom}{Jim Hef{}feron} \end{filecontents} \usepackage{JH} \begin{document} Un article de \monnom. \end{document} produit ce fichier ‘JH.sty’ : %% LaTeX2e file `JH.sty' %% generated by the `filecontents' environment %% from source `test' on 2015/10/12. %% \newcommand{\monnom}{Jim Hef{}feron}  File: latex2e-fr.info, Node: flushleft, Next: flushright, Prev: filecontents, Up: Environments 8.12 ‘flushleft’ ================ Synopsis : \begin{flushleft} LIGNE1 \\ LIGNE2 \\ ... \end{flushleft} L’environnement ‘flushleft’ vous permet de créer un paragraphe ferré à gauche, c’est à dire consistant en lignes qui sont alignées sur la marge de gauche et en dentelures à droite comme un drapeau dont la hampe (fer du composeur) serait à gauche et les franges à droite. Si vous avez des lignes qui sont trop longues alors LaTeX insère des sauts de ligne sans faire de césure ni dilater ou contracter les espaces inter-mot. Pour forcer un saut de ligne on utilise une double controblique, ‘\\’. Pour la forme déclarative, voir *note \raggedright::. L’exemple suivant crée une boîte de texte qui fait au plus 7,5cm de large, et dont le texte est fer à gauche et drapeau à droite. \noindent\begin{minipage}{7.5cm} \begin{flushleft} Une longue phrase que \LaTeX{} coupe à l'endroit approprié. \\ Et, une nouvelle ligne forcée par la double controblique. \end{flushleft} \end{minipage} * Menu: * \raggedright:: Forme déclarative de l’environnement ‘flushleft’.  File: latex2e-fr.info, Node: \raggedright, Up: flushleft 8.12.1 ‘\raggedright’ --------------------- Synopsis : {\raggedright ... } ou : \begin{ENVIRONNEMENT} \raggedright ... \end{ENVIRONNEMENT} Une déclaration qui a pour effet que les lignes sont ferrées sur la marge de gauche et drapeau sur la droite, c.-à-d. que les mots sont alignés sur la gauche comme sur le fer du composeur, et en dentelure comme les franges d’un drapeau à droite. Elle peut être utilisée au sein d’un ENVIRONNEMENT tel que ‘quote’ ou d’une ‘parbox’. Pour la forme par environnement voir *note flushleft::. Contrairement à l’environnement ‘flushleft’, la commande ‘\raggedright’ ne démarre pas un nouveau paragraphe ; elle change seulement la façon dont LaTeX formate les unités de paragraphe. Pour affecter le format d’une unité de paragraphe, la portée de la déclaration doit contenir la ligne à blanc ou la commande ‘\end’ qui termine l’unité de paragraphe. Dans l’exemple ci-après ‘\raggedright’ dans la deuxième colonne empêche LaTeX de faire une composition très maladroite pour faire rentrer le texte dans une colonne étroite. Notez que ‘\raggedright’ est au sein d’accolades ‘{...}’ pour borner son effet. \begin{tabular}{rp{5cm}} Équipe alpha &{\raggedright Cette équipe fait le travail réel.} \\ Équipe bêta &{\raggedright Cette équipe assure que le système de refroidissement ne manque jamais d'eau.} \\ \end{tabular}  File: latex2e-fr.info, Node: flushright, Next: itemize, Prev: flushleft, Up: Environments 8.13 ‘flushright’ ================= \begin{flushright} LIGNE1 \\ LIGNE2 \\ ... \end{flushright} L’environnement ‘flushright’ vous permet de créer un paragraphe ferré à droite et drapeau gauche, c.-à-d. consistant de lignes qui sont alignées sur la marge de droite (fer à droite) et en dentelures (drapeau) sur la marge de gauche. Si vous avez des lignes qui sont trop longues pour entrer entre les marges, alors LaTeX insère des sauts de ligne sans faire de césure ni dilater ou contracter les espaces inter-mot. Pour forcer un saut de ligne on utilise une double controblique, ‘\\’. Pour la forme déclarative, voir *note \raggedleft::. Pour un exemple en relation avec cet environnement, voir *note flushleft::, où il suffit mutatis mutandis de changer ‘flushright’ en ‘flushleft’. * Menu: * \raggedleft:: Forme déclarative de l’environnement ‘flushright’.  File: latex2e-fr.info, Node: \raggedleft, Up: flushright 8.13.1 ‘\raggedleft’ -------------------- Synopsis : {\raggedleft ... } ou \begin{ENVIRONNEMENT} \raggedleft ... \end{ENVIRONNEMENT} Une déclaration qui a pour effet que les lignes sont ferrées sur la marge de droite et drapeau sur la gauche, c.-à-d. que les mots sont alignés sur la droite comme sur le fer du composeur, et en dentelure comme les franges d’un drapeau à gauche. Elle peut être utilisée au sein d’un ENVIRONNEMENT tel que ‘quote’ ou d’une ‘parbox’. Pour la forme par environnement voir *note flushleft::. Contrairement à l’environnement ‘flushright’, la commande ‘\raggedleft’ ne démarre pas un nouveau paragraphe ; elle change seulement la façon dont LaTeX formate les unités de paragraphe. Pour affecter le format d’une unité de paragraphe, la portée de la déclaration doit contenir une ligne à blanc ou la commande ‘\end’ qui termine l’unité de paragraphe. Pour un exemple en relation avec cet environnement, voir *note \raggedright::, où il suffit mutatis mutandis de changer ‘\raggedright’ en ‘\raggedleft’.  File: latex2e-fr.info, Node: itemize, Next: letter, Prev: flushright, Up: Environments 8.14 ‘itemize’ ============== Synopsis : \begin{itemize} \item[ÉTIQUETTE OPTIONNELLE DU 1ER ARTICLE] TEXTE DU 1ER ARTICLE \item[ÉTIQUETTE OPTIONNELLE DU 2E ARTICLE] TEXTE DU 2E ARTICLE ... \end{itemize} L’environnement ‘itemize’ produit une “liste non ordonnée”, qu’on appelle parfois liste à puces. Il doit y avoir au moins une commande ‘\item’ au sein de l’environnement ; sans quoi LaTeX produit l’erreur ‘Something's wrong--perhaps a missing \item’. L’exemple suivant donne une liste à deux articles. \begin{itemize} \item Esquisse au crayon et aquarelle par Cassandra \item Portrait Rice \end{itemize} Par défaut — sans charger par ex. le paquetage ‘babel’ avec une autre langue que USenglish — dans une liste au premier niveau d’imbrication l’étiquette est rendue par une puce, •. Le format des étiquettes dépend du niveau d’imbrication ; voir plus bas. On démarre les articles de liste avec la commande ‘\item’ (*note \item::). Si vous passez à ‘\item’ un argument optionnel en le faisant suivre de crochets, comme dans ‘\item[ÉTIQUETTE OPTIONNELLE]’, alors par défaut ÉTIQUETTE OPTIONNELLE apparaît en gras et aligné à droite, de sorte qu’elle peut s’étendre dans la marge de gauche. Pour des étiquettes alignées à gauche voir l’environnement *note description::. À la suite ‘\item’ se trouve le texte que l’article qui peut être vide ou contenir plusieurs paragraphes. Les listes non ordonnées peuvent être imbriquées l’une dans l’autre, sur jusqu’à quatre niveaux de profondeur. Elles peuvent aussi être imbriquées avec d’autre environnements fabriquant des paragraphes, comme ‘enumerate’ (*note enumerate::). L’environnement ‘itemize’ utilise les commandes de ‘\labelitemi’ jusqu’à ‘\labelitemiv’ pour produire les étiquettes par défaut (notez la convention que le nombre romain en bas de casse à la fin du nom de la commande indique le niveau d’imbrication). Voici les marques de chaque niveau : 1. • (puce, issue de ‘\textbullet’) 2. -- (tiret demi-cadratin gras, issu du ‘\normalfont\bfseries\textendash’) 3. * (astérisque, issu de ‘\textasteriskcentered’) 4. . (point centré verticalement, rendu ici comme un point final, issu de ‘\textperiodcentered’) Si vous utilisez le paquetage ‘babel’ avec la langue ‘french’, alors il y a des tirets pour tous les niveaux comme c’est l’habitude des Français. Utilisez ‘\renewcommand’ pour changer les étiquettes. Par exemple, pour que le premier niveau utilise des losanges : \renewcommand{\labelitemi}{$\diamond$} Les paramètres de ‘\leftmargini’ jusqu’à ‘\leftmarginvi’ définissent la distance entre la marge de gauche de l’environnement susjacent et la marge de gauche de la liste. (On utilise aussi la convention de nommage de la commande avec un nombre romain en bas de casse à la fin pour désigner le niveau d’imbrication). Les valeurs par défaut sont : ‘2.5em’ pour le niveau 1 (‘2em’ en mode deux-colonnes), ‘2.2em’ pour le niveau 2, ‘1.87em’ pour le niveau 3 et ‘1.7em’ pour le niveau 4, avec des valeurs plus petites pour les niveaux plus profondément imbriqués. Pour les autres environnements majeurs de listes à étiquettes de LaTeX, voir *note description:: et *note enumerate::. Les environnements ‘itemize’, ‘enumerate’ et ‘description’ utilisent les mêmes paramètres de contrôle de la disposition des listes. Pour leur description, y compris les valeurs par défaut, ainsi que la personnalisation de la disposition, voir *note list::. Le paquetage ‘enumitem’ est utile pour personnaliser les listes. Dans cet exemple on réduit grandement l’espace de marge pour la liste à puces la plus externe : \setlength{\leftmargini}{1.25em} % valeur par défaut 2.5em En particulier pour les listes avec des articles courts, il peut être désirable d’élider l’espace entre les articles. Voici un exemple définissant un environnement ‘itemize*’ sans espacement supplémentaire entre les articles, ni entre les paragraphes au sein d’un seul article (‘\parskip’ n’est pas spécifique aux listes, *note \parindent & \parskip::): \newenvironment{itemize*}% {\begin{itemize}% \setlength{\itemsep}{0pt}% \setlength{\parsep}{0pt}}% \setlength{\parskip}{0pt}}% {\end{itemize}}  File: latex2e-fr.info, Node: letter, Next: list, Prev: itemize, Up: Environments 8.15 environnement ‘letter’: écrire des lettres postales ======================================================== Cet environnement est utilisé pour créer des lettres. *Note Letters::.  File: latex2e-fr.info, Node: list, Next: math, Prev: letter, Up: Environments 8.16 ‘list’ =========== Synopsis : \begin{list}{ÉTIQUETAGE}{ESPACEMENT} \item[ÉTIQUETTE OPTIONNELLE DU PREMIER ARTICLE] texte du premier article \item[ÉTIQUETTE OPTIONNELLE DU DEUXIÈME ARTICLE] texte du deuxième aticle ... \end{list} L’environnement ‘list’ est un environnement générique qui est utilisé pour construire des listes plus spécialisées. On l’utilise la plupart du temps pour créer des listes via les environnements ‘description’, ‘enumerate’, et ‘itemize’ (*note description::, *note enumerate::, et *note itemize::). Par ailleurs, beaucoup d’environnements standards de LaTeX qui visuellement ne sont pas des listes sont construits en utilisant ‘list’, ceci comprend ‘quotation’, ‘quote’, ‘center’, ‘verbatim’, et bien d’autres (*note quotation & quote::, *note center::, *note flushright::). Ici, on décrit l’environnement ‘list’ en définissant un nouvel environnement personnalisé. \newcounter{compteurlistenommage} % numérotes les articles \newenvironment{nommage} {\begin{list} {Article~\Roman{compteurlistenommage}.} % argument d'étiquetage {\usecounter{compteurlistenommage} % argument d'espacement \setlength{\leftmargin}{3.5em}} % ...suite argument d'espacement } {\end{list}} \begin{nommage} \item Apparaît comme « Article~I. » \item[Étiquette spéciale.] Apparaît comme « Étiquette spéciale. » \item Apparaît comme « Article~II. » \end{nommage} L’argument obligatoire ÉTIQUETAGE, qui est le premier argument de l’environnement ‘list’, spécifie comment les articles doivent être étiquetés par défaut. Il peut contenir du texte et des commandes LaTeX, comme dans l’exemple précédent où il contient à la fois ‘Article’ et ‘\Roman{...}’. LaTeX forme l’étiquette en mettant l’argument ÉTIQUETAGE dans une boîte de largeur ‘\labelwidth’. Si l’étiquette est plus large que cela, la matière supplémentaire s’étend sur la droite. Lorsque vous fabriquez une instance de ‘list’ vous pouvez l’emporter sur l’étiquetage par défaut en donnant à ‘\item’ un argument optionnel avec des crochets et le texte, comme dans l’exemple précédent ‘\item[Étiquette spéciale.]’ ; *note \item::. Le second argument obligatoire ESPACEMENT prend une liste de commandes. L’une de celle qu’on y retrouve est ‘\usecounter{NOMCOMPTEUR}’ (*note \usecounter::). Utilisez la pour dire à LaTeX de numéroter les articles en utilisant le compteur fourni. Ce compteur est remis à zéro chaque fois que LaTeX entre dans l’environnement, et le compteur est incrémenté par un chaque fois que LaTeX rencontre une commande ‘\item’. Une autre commande qu’on retrouve dans ESPACEMENT est ‘\makelabel’, pour construire la boîte de l’étiquette. Par défaut elle positionne le contenu fer à droite. Elle prend un argument, l’étiquette. Elle compose son contenu en mode LR. Un exemple de changement de sa définition consiste dans l’exemple précédent ‘nommage’ à ajouter avant la définition de l’environnement ‘\newcommand{\namedmakelabel}[1]{\textsc{#1}}’, et entre la commande ‘\setlength’ et la parenthèse clôturant l’argument ESPACEMENT à ajouter aussi ‘\let\makelabel\namedmakelabel’. Ceci composera les étiquettes en petites capitales. De même, en remplaçant cette seconde ligne de code par ‘\let\makelabel\fbox’ on met les étiquettes dans une boîte encadrée. Ci-après voici un autre exemple de la commande ‘\makelabel’, dans la définition de l’environnement ‘etiquetterouge’. De même on trouve souvent au sein de ESPACEMENT des commandes pour redéfinir l’espacement de la liste. Ci dessous on listes les paramètres d’espacement et leur valeurs par défaut. (Il se peut que les valeurs par défaut pour les environnements dérivés tels que ‘itemize’ soient différentes des valeurs exposées ici). Voir aussi la figure qui suit la liste. Chaque paramètre est une longueur (*note Lengths::). Les espaces verticaux sont d’ordinaire des longueurs élastiques, avec une composante en ‘plus’ ou en ‘minus’, pour donner à TeX de la flexibilité dans le réglage de la page. On change chaque paramètre avec une commande du genre de as ‘\setlength{itemsep}{2pt plus1pt minus1pt}’. Pour obtenir certains effets, ces longueurs doivent être mise à zéro, ou à une valeur négative. ‘\itemindent’ Espace supplémentaire horizontal de renfoncement, ajouté à de ‘leftmargin’, de la première ligne de chaque article. Sa valeur par défaut est ‘0pt’. ‘\itemsep’ Espace vertical entre les articles, ajouté à ‘\parsep’. Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes de LaTeX ‘article’, ‘book’, et ‘report’ à la taille de 10 point sont : ‘4pt plus2pt minus1pt’, ‘\parsep’ (c.-à-d. ‘2pt plus1pt minus1pt’), et ‘\topsep’ (c.-à-d. ‘2pt plus1pt minus1pt’). Les valeurs par défaut à 11 points sont : ‘4.5pt plus2pt minus1pt’, ‘\parsep’ (c.-à-d. ‘2pt plus1pt minus1pt’), et ‘\topsep’ (c.-à-d. ‘2pt plus1pt minus1pt’). Les valeurs par défaut à 12 points sont : ‘5pt plus2.5pt minus1pt’, ‘\parsep’ (c.-à-d. ‘2.5pt plus1pt minus1pt’), et ‘\topsep’ (c.-à-d. ‘2.5pt plus1pt minus1pt’). ‘\labelsep’ Espace horizontal entre l’étiquette et le texte d’un article. La valeur par défaut pour les classes LaTeX ‘article’, ‘book’, et ‘report’ est de ‘0.5em’. ‘\labelwidth’ Largeur horizontale. La boîte contenant l’étiquette est nominalement de cette largeur. Si ‘\makelabel’ renvoie un texte qui est plus large que cela, alors le renfoncement de la première ligne de l’article sera augmenté pour créer l’espace nécessaire à cette matière supplémentaire. Si ‘\makelabel’ renvoie un texte de largeur inférieur ou égale à ‘\labelwidth’ alors le comportement par défaut de LaTeX est que l’étiquette est composé fer à droite dans une boîte de cette largeur. Le bord de gauche de la boîte de l’étiquette est à ‘\leftmargin’+‘\itemindent’-‘\labelsep’-‘\labelwidth’ de la marge de gauche de l’environnement enveloppant. La valeur par défaut pour les classes LaTeX ‘article’, ‘book’, et ‘report’ pour les listes de premier niveau vaut ‘\leftmargini’-‘\labelsep’, (c.-à-d. ‘2em’ en mode à une colonne et ‘1.5em’ en mode deux-colonnes). Au deuxième niveau, c’est ‘\leftmarginii’-‘\labelsep’, et au troisième niveau ‘\leftmarginiii’-‘\labelsep’. Ces définitions ont pour effet que le bord de gauche de l’étiquette coïncide avec la marge de gauche de l’environnement enveloppant. ‘\leftmargin’ Espace horizontal entre la marge de gauche de l’environnement susjacent (ou la marge de gauche de la page pour une liste de premier niveau), et la marge de gauche de cette liste. Doit être positif ou nul. Dans les classes de document LaTeX standardes, ce paramètre est réglé à la valeur ‘\leftmargini’ pour une liste de premier niveau, alors que pour une liste de deuxième niveau, c’est à dire imbriquée dans une liste de premier niveau, il est réglé à ‘\leftmarginii’. Pour les listes aux niveaux d’imbrication suivants les valeurs de ‘\leftmarginiii’ à ‘\leftmarginvi’ sont utilisées. (Imbriquer des listes au delà de cinq niveaux produit le message d’erreur ‘Too deeply nested’). Les valeurs par défaut des trois premiers niveaux dans les classes LaTeX ‘article’, ‘book’, et ‘report’ sont les suivantes : ‘\leftmargini’ vaut ‘2.5em’ (ou ‘2em’ en mode deux-colonnes), ‘\leftmarginii’ vaut ‘2.2em’, et ‘\leftmarginiii’ vaut ‘1.87em’. ‘\listparindent’ Espace horizontal de renfoncement supplémentaire, au delà de ‘\leftmargin’, pour le deuxième paragraphe et les suivants au sein d’un article de liste. Une valeur négative produit un “débord”, c.-à-d. un retrait sur la gauche. Sa valeur par défaut est ‘0pt’. ‘\parsep’ Espace vertical entre les paragraphes d’un article. Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes LaTeX ‘article’, ‘book’ et ‘report’ à la taille de 10 point sont : ‘4pt plus2pt minus1pt’, ‘2pt plus1pt minus1pt’, and ‘0pt’. La valeurs par défaut à la taille de 11 point sont : ‘4.5pt plus2pt minus1pt’, ‘2pt plus1pt minus1pt’, et ‘0pt’. La valeurs par défaut à la taille de 12 point sont : ‘5pt plus2.5pt minus1pt’, ‘2.5pt plus1pt minus1pt’, et ‘0pt’. ‘\partopsep’ Espace vertical ajouté, en plus de ‘\topsep’+‘\parskip’, en haut et en bas de l’environnement tout entier lorsque la liste considérée est précédée d’une ligne à blanc. (Une ligne à blanc dans le source LaTeX avant la liste change l’espacement à la fois en haut et en bas de la liste ; que la ligne suivant la liste soit à blanc est sans importance). Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes LaTeX ‘article’, ‘book’, et ‘report’ à la taille de point sont : ‘2pt plus1 minus1pt’, ‘2pt plus1pt minus1pt’, et ‘1pt plus0pt minus1pt’. Les valeurs par défaut à la taille de 11 point sont : ‘3pt plus1pt minus1pt’, ‘3pt plus1pt minus1pt’, et ‘1pt plus0pt minus1pt’). Les valeurs par défaut à la taille de 12 point sont : ‘3pt plus2pt minus3pt’, ‘3pt plus2pt minus2pt’, et ‘1pt plus0pt minus1pt’. ‘\rightmargin’ Espace horizontal entre la marge de droite de la liste et la marge de droite de l’environnement l’englobant. Vaut par défaut ‘0pt’. Doit être positif ou nul. ‘\topsep’ Espace vertical ajouté aussi bien au haut qu’au bas de la liste, en plus de ‘\parskip’ (*note \parindent & \parskip::). Les valeurs par défaut pour les trois premiers niveaux dans les classes LaTeX ‘book’, et ‘report’ à la taille de 10 point sont : ‘8pt plus2pt minus4pt’, ‘4pt plus2pt minus1pt’, and ‘2pt plus1pt minus1pt’. Les valeurs par défaut à la taille de 11 point sont : ‘9pt plus3pt minus5pt’, ‘4.5pt plus2pt minus1pt’, and ‘2pt plus1pt minus1pt’. Les valeurs par défaut à la taille de 12 point sont : ‘10pt plus4pt minus6pt’, ‘5pt plus2.5pt minus1pt’, et ‘2.5pt plus1pt minus1pt’. La figure suivante illustre les distances horizontales et verticales. [image src="latex2e-figures/list.png" text="....................................................................... ..............Surrounding environment, preceding material.............. - | v0 |---h0--|-h1-| | ..Label.. .....First item..................................... - ............................................................ ............................................................ - | v1 ........First item, second paragraph .................. - |-h2-| | v2 | ..Label.. .....Second item.................................... - ............................................................ ............................................................ - |-h3--|-h4-| |-h5-| |v3 | ..............Surrounding environment, following material.............. - ......................................................................."] Les longueurs illustrées sont listées ci-dessous. La relation clef est que le bord droit du crochet pour H1 est à la même position horizontale que le bord droit du crochet pour H4, de sorte que le bord de gauche de la boîte de l’étiquette est à H3+H4-(H0+H1). V0 vaut ‘\topsep’ + ‘\parskip’ si l’environnement ‘list’ ne commence pas un nouveau paragraphe, et ‘\topsep’+‘\parskip’+‘\partopsep’ sinon V1 ‘\parsep’ V2 ‘\itemsep’+‘\parsep’ V3 Même valeur que V0. (Cet espace est affecté selon qu’une ligne à blanc apparaît dans le source au dessus de l’environnement ; la présence d’une ligne à blanc au dessous de l’environnement est sans effet). H0 ‘\labelwidth’ H1 ‘\labelsep’ H2 ‘\listparindent’ H3 ‘\leftmargin’ H4 ‘\itemindent’ H5 ‘\rightmargin’ Les marges de gauche et de droite de la liste, affichées ci-dessus comme H3 et H5, sont exprimées relativement à celles fournies par l’environnement englobant, ou par rapport aux marges de la page pour une liste au niveau le plus externe. La largeur de ligne utilisée pour la composition des articles de la liste est ‘\linewidth’ (*note Page layout parameters::). Par exemple, réglez la marge de gauche de la liste à un quart de la distance entre les marges de gauche et de droite de l’environnement englobant avec ‘\setlength{\leftmargin}{0.25\linewidth}’. Les sauts de page au sein d’une structure de liste sont contrôlés par les paramètres ci-dessous. Pour chacun d’eux, la valeur par défaut de LaTeX est ‘-\@lowpenalty’, c.-à-d. ‘-51’. Comme c’est négatif, cela encourage d’une certaine façon un saut de page à tout endroit. On peut changer cela avec un réglage de, par ex., ‘\@beginparpenalty=9999’ ; une valeur de 10000 interdit une saut de page. ‘\@beginparpenalty’ La pénalité de saut de page pour un saut avant la liste (par défaut ‘-51’). ‘\@itempenalty’ La pénalité pour un saut de page avant un article de liste (par défaut ‘-51’). ‘\@endparpenalty’ La pénalité pour un saut de page après une liste (par défaut ‘-51’). Le paquetage ‘enumitem’ est utile pour personnaliser les listes. Dans l’exemple suivant les étiquettes sont en rouge. Elles sont numérotées, et le bord gauche des étiquettes est aligné avec le bord gauche du texte des articles. *Note \usecounter::. \usepackage{color} \newcounter{cnt} \newcommand{\makeredlabel}[1]{\textcolor{red}{#1.}} \newenvironment{redlabel} {\begin{list} {\arabic{cnt}} {\usecounter{cnt} \setlength{\labelwidth}{0em} \setlength{\labelsep}{0.5em} \setlength{\leftmargin}{1.5em} \setlength{\itemindent}{0.5em} % vaut \labelwidth+\labelsep \let\makelabel=\makeredlabel } } {\end{list}} * Menu: * \item:: Un article dans une liste. * trivlist:: Une forme restreinte de ‘list’.  File: latex2e-fr.info, Node: \item, Next: trivlist, Up: list 8.16.1 ‘\item’: Une entrée dans une liste ----------------------------------------- Synopsis : \item texte de l'article ou \item[ÉTIQUETTE OPTIONNELLE] texte de l'article Un entrée dans une liste. Les entrées sont préfixées par une étiquette, dont la valeur par défaut dépend du type de liste. Parce que l’argument optionnel ÉTIQUETTE OPTIONNELLE est entouré de crochets (‘[’ et ‘]’), pour utiliser des crochets au sein de l’argument optionnel vous devez les cacher entre accolades, comme dans ‘\item[Crochet fermant, {]}]’. De même, pour utiliser un crochet ouvrant comme premier caractère du texte d’un article, cachez le aussi au sein d’accolade. *Note LaTeX command syntax::. Dans cet exemple la liste ‘enumerate’ a deux articles qui utilise l’étiquette par défaut et une qui utilise l’étiquette optionnelle. \begin{enumerate} \item Moe \item[sometimes] Shemp \item Larry \end{enumerate} Le premier article est étiqueté ‘1.’, le deuxième article est étiqueté ‘sometimes’, et le troisième article est étiqueté ‘2.’ (notez que, à cause de l’étiquette optionnelle dans le second article, le troisième article ne reçoit pas l’étiquette ‘3.’).  File: latex2e-fr.info, Node: trivlist, Prev: \item, Up: list 8.16.2 ‘trivlist’: Une forme restreinte de ‘list’ ------------------------------------------------- Synopsis : \begin{trivlist} ... \end{trivlist} Une version restreinte de l’environnement ‘list’ dans laquelle les marges sont sans renfoncement et ‘\item’ sans l’argument optionnel ne produit pas de texte. Elle est utilisée le plus souvent au sein de macros, de sorte à définir un environnement où la commande ‘\item’ fait partie de la définition de l’environnement. Par exemple, l’environnement ‘center’ est défini pour l’essentiel comme ceci : \newenvironment{center} {\begin{trivlist}\centering\item\relax} {\end{trivlist}} Utiliser ‘trivlist’ de la sorte permet à la macro d’hériter du code mutualisé : combiner l’espace vertical provenant de deux environnements adjacents ; détecter si le texte suivant l’environnement doit être considéré comme un nouveau paragraphe ou la suite du paragraphe précédent ; ajuster les marges de gauche et de droit pour d’éventuels environnements de liste imbriqués. En particulier, ‘trivlist’ utilise les valeurs courantes des paramètres de liste (*note list::), à ceci près que ‘\parsep’ est réglé à la valeur de ‘\parskip’, et que ‘\leftmargin’, ‘\labelwidth’, et ‘\itemindent’ sont réglés à zéro. Cet exemple produit les articles comme deux paragraphes, à ceci près que (par défaut) ils n’ont pas de renfoncement de paragraphe et sont séparés verticalement. \begin{trivlist} \item C'est un fameux trois-mâts, fin comme un oiseau \item Hisse et ho, Santiano. \end{trivlist}  File: latex2e-fr.info, Node: math, Next: minipage, Prev: list, Up: Environments 8.17 ‘math’ =========== Synopsis : \begin{math} MATHS \end{math} L’environnement ‘math’ insère les MATHS donnés au sein du texte en cours. ‘\(...\))’ et ‘$...$’ sont des synonymes. *Note Math formulas::.  File: latex2e-fr.info, Node: minipage, Next: picture, Prev: math, Up: Environments 8.18 ‘minipage’ =============== Synopsis : \begin{minipage}{LARGEUR} MATIÈRE \end{minipage} ou \begin{minipage}[POSITION][HAUTEUR][POS-INTERNE]{LARGEUR} MATIÈRE \end{minipage} Place MATIÈRE dans une boîte qui est LARGEUR de large. C’est comme une version réduite d’une page ; elle peut contenir ses propres notes en bas de page, listes à puces, etc. (Il y a quelques restrictions, notamment qu’elle ne peut pas avoir de flottants). Cette boîte ne peut pas être coupée sur plusieurs pages. Ainsi ‘minipage’ est similaire à la commande ‘\parbox’ (*note \parbox::), mais contrairement à ‘\parbox’, d’autres environnements de production de paragraphe peuvent être utilisés au sein d’une minipage. Cet exemple fait 7,5cm de large, et comprend deux paragraphes. \begin{minipage}{7.5cm} Stephen Kleene fut un fondateur de la théorie de la récursivité. Il fut l'élève de Church, l'auteur de trois textes qui firent autorité, et le président de l'Association for Symbolic Logic, et il fut récompensé par la National Medal of Science. \end{minipage} Voir plus bas pour une discussion sur le renfoncement de paragraphe au sein d’une ‘minipage’. L’argument obligatoire LARGEUR est une longueur rigide (*note Lengths::). Il donne la largeur de la boîte dans laquelle MATIÈRE est composée. Il y a trois arguments optionnels, POSITION, HAUTEUR, et POS-INTERNE. Il n’est pas nécessaire de fournir les trois à la fois. Par exemple, obtenez les valeurs par défaut pour POSITION et réglez HAUTEUR avec ‘\begin{minipage}[c][2.54cm]{\columnwidth} MATIÈRE \end{minipage}’. (Obtenez la hauteur naturelle avec un argument vide, ‘[]’). L’argument optionnel POSITION gouverne la façon dont la ‘minipage’ s’aligne verticalement avec la matière l’entourant. ‘c’ (Synonyme ‘m’) Valeur par défaut. Positionne la ‘minipage’ de sorte que son centre vertical soit aligné avec le centre des lignes de texte adjacentes. ‘t’ Aligne la ligne du haut de la ‘minipage’ sur la ligne de base du texte l’entourant (comme ‘\vtop’ en TeX de base). ‘b’ Aligne la ligne du bas de ‘minipage’ avec la ligne de base du texte l’entourant (comme ‘\vbox’ en TeX de base). Pour voir l’effet de ces options, comparez le résultat de la compilation de ---\begin{minipage}[c]{0.25in} first\\ second\\ third \end{minipage} avec ce qui se passe en remplaçant ‘c’ par ‘b’ ou ‘t’. L’argument optionnel HAUTEUR est une longueur rigide (*note Lengths::). Il règle la hauteur de la ‘minipage’. Vous pouvez donner n’importe quelle valeur supérieure, égale ou inférieure à la hauteur naturelle de la ‘minipage’ sans que LaTeX ne produise une erreur ou un avertissement. Vous pouvez aussi la régler à une hauteur de valeur nulle ou négative. L’argument optionnel final POS-INTERNE contrôle la disposition de MATIÈRE au sein de la boîte. Voici les valeurs possibles (la valeur par défaut est la valeur de l’argument POSITION). ‘t’ Place MATIÈRE en haut de la boîte. ‘c’ Centre MATIÈRE verticalement. ‘b’ Place MATIÈRE en bas de la boîte. ‘s’ Dilate MATIÈRE verticalement ; elle doit contenir de l’espace dilatable verticalement. L’argument POS-INTERNE a un sens quand l’option HAUTEUR est réglée à une valeur supérieure à la hauteur naturelle de la ‘minipage’. Pour voir l’effet des options, exécutez l’exemple suivant avec les différents choix possibles au lieu de ‘b’. Texte avant \begin{center} ---\begin{minipage}[c][8cm][b]{0.25\textwidth} premier\\ deuxième\\ troisième \end{minipage} \end{center} Texte après Par défaut, les paragraphes ne sont pas renfoncés au sein d’un environnement ‘minipage’. Vous pouvez restaurer le renfoncement avec une commande telle que ‘\setlength{\parindent}{1pc}’ placé au début de MATIÈRE. Les notes en bas de page au sein d’un environnement ‘minipage’ sont gérées d’une façon qui est particulièrement utile pour mettre des notes en bas de page dans des figures ou des tableaux. Une commande ‘\footnote’ ou ‘\footnotetext’ met la note en bas de page au bas de la minipage au lieu de la mettre au bas de la page, et elle utilise le compteur ‘\mpfootnote’ au lieu du compteur ordinaire ‘footnote’ (*note Counters::). L’exemple ci-dessous place la note argument de ‘\footnote’ en bas de la table, et non en bas de la page. \begin{center} % centre la minipage sur la ligne \begin{minipage}{6.5cm} \begin{center} % centre la table au sein de la minipage \begin{tabular}{ll} \textsc{Monarque} &\textsc{Règne} \\ \hline Elizabeth II &63 ans\footnote{à ce jour} \\ Victoria &63 ans \\ George III &59 ans \end{tabular} \end{center} \end{minipage} \end{center} Si vous imbriquez des minipages, alors il y a une bizarrerie dans l’utilisation des notes ‘\footnote’. Les notes apparaissent au bas du texte terminé par la prochaine ‘\end{minipage}’ ce qui n’est peut-être pas leur place logique. L’exemple suivant place un tableau de données côte à côte d’un graphique. Ils sont verticalement centrés. % siunitx permet d'avoir le type de colonne S dans les tableaux, % pour l'alignement sur le séparateur décimal, réglé comme virgule. \usepackage[output-decimal-marker={,}]{siunitx} \newcommand*{\vcenteredhbox}[1]{\begin{tabular}{@{}c@{}}#1\end{tabular}} ... \begin{center} \vcenteredhbox{\includegraphics[width=0.3\textwidth]{nyc.png}} \hspace{0.1\textwidth} \begin{minipage}{0.5\textwidth} \begin{tabular}{r|S} % \multicolumn pour supprimer la barre verticale entre les titres % de colonnes \multicolumn{1}{r}{Quartier} & % les accolades empêchent siunitx de voir le point comme un % séparateur décimal {Pop. (million)} \\ \hline The Bronx &1.5 \\ Brooklyn &2.6 \\ Manhattan &1.6 \\ Queens &2.3 \\ Staten Island &0.5 \end{tabular} \end{minipage} \end{center}  File: latex2e-fr.info, Node: picture, Next: quotation & quote, Prev: minipage, Up: Environments 8.19 ‘picture’ ============== Synopsis : \begin{picture}(LARGEUR,HAUTEUR) COMMANDE PICTURE \end{picture} ou \begin{picture}(LARGEUR,HAUTEUR)(DÉCALAGEX,DÉCALAGEY) COMMANDE PICTURE \end{picture} où on a autant de COMMANDE PICTURE(s) qu’on le désire. L’environnement ‘picture’ vous permet de créer des dessins simples contenant des lignes, des flèches, des boîtes, des cercles, et du texte. Cet environnement n’est pas obsolète, mais les nouveaux documents utilisent typiquement des systèmes de création de graphiques bien plus puissants tels que TikZ, PStricks, MetaPost, ou Asymptote. Aucun de ceux-ci n’est couvert dans ce document ; voir le CTAN. Pour commencer, voici un exemple illustrant la méthode du parallélogramme pour additionner deux vecteurs. \setlength{\unitlength}{1cm} \begin{picture}(6,6) % la boîte de l'image fera 6cm de large sur 6cm % de haut \put(0,0){\vector(2,1){4}} % la pente du vecteur est de 1/2 \put(2,1){\makebox(0,0)[l]{\ premier terme}} \put(4,2){\vector(1,2){2}} \put(5,4){\makebox(0,0)[l]{\ second terme}} \put(0,0){\vector(1,1){6}} \put(3,3){\makebox(0,0)[r]{somme\ }} \end{picture} L’environnement ‘picture’ a un argument obligatoire qui est une paire de nombres réels positifs (LARGEUR,HAUTEUR). Le point est utilisé comme séparateur décimal quand ils ne sont pas entiers. En les multipliant par ‘\unitlength’ on obtient la taille nominale de la sortie, c.-à-d. l’espace que LaTeX réserve sur la page en sortie. Cette taille nominale n’est pas nécessairement la taille réelle de l’image ; LaTeX dessine aussi les parties de l’image en dehors de la boîte de l’image. L’environnement ‘picture’ a aussi un argument optionnel (DÉCALAGEX,DÉCALAGEY). Il sert à décaler l’origine. Contrairement aux arguments optionnels ordinaires, cet argument n’est pas contenu entre crochets. Comme pour l’argument obligatoire, c’est une paire de deux nombres. En les multipliant par ‘\unitlength’ on obtient les coordonnées du point situé dans le coin inférieur gauche de l’image. Par exemple, si ‘\unitlength’ a été réglée à ‘1mm’, la commande \begin{picture}(100,200)(10,20) produit un dessin de largeur 100 millimètres et hauteur 200 millimètres. Son origine est le point (10mm,20mm) et donc le coin inférieur gauche est là, et le coin supérieur droit est à (110mm,220mm). Lorsque vous tracez un dessin, typiquement vous omettez l’argument optionnel, laissant l’origine au coin inférieur gauche. Si ensuite vous voulez modifier le dessin en translatant tout, vous pouvez juste ajouter l’argument optionnel approprié. Chaque COMMANDE PICTURE dit à LaTeX où placer quelque chose en donnant sa position. Une “position” est une paire telle que ‘(2.4,-5)’ donnant les coordonnées en x et en y. Une “coordonnée” n’est pas une longueur, c’est un nombre réel (il utilise le point ‘.’ comme séparateur décimal et peut avoir un signe moins). Elle spécifie une longueur en termes de la longueur unité ‘\unitlength’, de sorte que si ‘\unitlength’ a été réglée à ‘1cm’, alors la coordonnées ‘2.54’ spécifie une longueur de 2,54 centimètres. La valeur par défaut de LaTeX pour ‘\unitlength’ est ‘1pt’. C’est une longueur rigide (*note Lengths::). Utilisez la commande ‘\setlength’ pour la modifier (*note \setlength::). Effectuez ce changement uniquement en dehors de l’environnement ‘picture’. L’environnement ‘picture’ prend en charge les expressions arithmétiques standardes en plus des nombres. Les coordonnées sont données relativement à une origine, qui est par défaut au coin en bas à gauche de l’image. Notez que lorsque une position apparaît en tant qu’argument, comme dans ‘\put(1,2){...}’, elle n’est pas entourées d’accolades puisque les parenthèses servent à délimiter l’argument. De même, contrairement à certains systèmes de dessin par ordinateur, l’axe des ordonnées y est orienté vers le haut de la page, par ex. y = 1 est _au-dessus_ de y = 0. Il y a quatre manières de placer des choses dans une image : ‘\put’, ‘\multiput’, ‘\qbezier’, et ‘\graphpaper’. La plus utilisée est ‘\put’. Le code suivant \put (11.3,-0.3){...} met l’objet spécifié par ‘...’ dans le dessin ‘picture’, avec son point de référence aux coordonnées (11.3,-0.3). Les points de référence des divers objets sont décrits plus bas. La commande ‘\put’ crée une “LR box” (*note Modes::). Vous pouvez mettre tout ce qui peut aller dans une ‘\mbox’ (*note \mbox & \makebox::) dans l’argument texte de la commande ‘\put’. Quand vous faites cela, le point de référence devient le coin inférieur gauche de la boîte. Dans cette image : \setlength{\unitlength}{1cm} ...\begin{picture}(1,1) \put(0,0){\line(1,0){1}} \put(0,0){\line(1,1){1}} \end{picture} les trois points sont juste légèrement à la gauche du point où les deux lignes forment un angle. (À noter aussi que ‘\line(1,1){1}’ ne demande pas une ligne de longueur un, mais une ligne dont l’étendue selon la coordonnée x est de 1). Les commandes ‘\multiput’, ‘qbezier’, et ‘graphpaper’ sont décrites plus bas. Vous pouvez également utiliser cet environnement pour placer une matière quelconque à un emplacement exact. Par exemple : \usepackage{color,graphicx} % dans le préambule ... \begin{center} \setlength{\unitlength}{\textwidth} \begin{picture}(1,1) % réserve un espace large et haut de \textwidth \put(0,0){\includegraphics[width=\textwidth]{desertedisland.jpg}} \put(0.25,0.35){\textcolor{red}{X Trésor ici}} \end{picture} \end{center} Le X rouge sera précisément à un quart de ‘\textwidth’ à droite de la marge de gauche, et ‘0.35\textwidth’ au dessus du bas de l’image. Un autre exemple de cette utilisation est de placer un code similaire dans l’en-tête de page pour obtenir une matière répétée sur chaque page. * Menu: * \put:: Place un objet à un endroit spécifié. * \multiput:: Dessine plusieurs instances d’un objet. * \qbezier:: Dessine un courbe de Bézier quadratique. * \graphpaper:: Dessine un quadrillage. * \line:: Dessine une ligne droite. * \linethickness:: Règle l’épaisseur des lignes horizontales et verticales. * \thinlines:: L’épaisseur de ligne par défaut. * \thicklines:: Une plus grosse épaisseur de ligne. * \circle:: Dessine un cercle. * \oval:: Dessine un ovale. * \shortstack:: Empile plusieurs objets. * \vector:: Dessine une ligne flèchée. * \makebox (picture):: Dessine une boîte de la taille spécifiée. * \framebox (picture):: Dessine une boîte avec un cadre autour. * \frame:: Dessine un cadre autour d’un objet. * \dashbox:: Dessine une boîte en tiretés.  File: latex2e-fr.info, Node: \put, Next: \multiput, Up: picture 8.19.1 ‘\put’ ------------- ‘\put(XCOORD,YCOORD){CONTENU}’ La commande ‘\put’ place CONTENU aux coordonnées (XCOORD,YCOORD). Voir la discussion sur les coordonnées et ‘\unitlength’ dans *note picture::. Le CONTENU est traité en mode LR (*note Modes::) de sorte qu’il ne peut pas contenir de sauts de ligne. L’exemple ci-dessous inclut le texte dans le dessin ‘picture’. \put(4.5,2.5){Faire la manœuvre de \textit{retrait}} Le point de référence, la position (4.5,2.5), est le point en bas à gauche de texte, au coin en bas à gauche du ‘F’.  File: latex2e-fr.info, Node: \multiput, Next: \qbezier, Prev: \put, Up: picture 8.19.2 ‘\multiput’ ------------------ Synopsis : \multiput(X,Y)(DELTA_X,DELTA_Y){NBRE-COPIES}{OBJ} La commande ‘\multiput’ copie l’objet OBJ en tout NBRE-COPIES fois, avec un incrément de DELTA_X,DELTA_Y. Le OBJ est placé en premier à la position (x,y), puis à la position (x+\delta x,y+\delta y), et ainsi de suite. L’exemple ci-dessous dessine une grille simple avec une ligne sur cinq en gras (voir aussi *note \graphpaper::). \begin{picture}(10,10) \linethickness{0.05mm} \multiput(0,0)(1,0){10}{\line(0,1){10}} \multiput(0,0)(0,1){10}{\line(1,0){10}} \linethickness{0.5mm} \multiput(0,0)(5,0){3}{\line(0,1){10}} \multiput(0,0)(0,5){3}{\line(1,0){10}} \end{picture}  File: latex2e-fr.info, Node: \qbezier, Next: \graphpaper, Prev: \multiput, Up: picture 8.19.3 ‘\qbezier’ ----------------- Synopsis : \qbezier(X1,Y1)(X2,Y2)(X3,Y3) \qbezier[QUANT](X1,Y1)(X2,Y2)(X3,Y3) Dessine une courbe de Bézier quadratique dont les points de contrôle sont donnés par les trois arguments obligatoires ‘(X1,Y1)’, ‘(X2,Y2)’, et ‘(X3,Y3)’. c.-à-d. que la courbe va de (X1,Y1) à (X3,Y3), est quadratique, et est telle que la tangente en (X1,Y1) passe par (X2,Y2), et de même pour la tangente en (X3,Y3). L’exemple suivant dessine une courbe des coordonnées (1,1) à (1,0). \qbezier(1,1)(1.25,0.75)(1,0) La tangente de la courbe en (1,1) passe par (1.25,0.75), et la tangente en (1,0) fait de même. L’argument optionnel QUANT donne le nombre de points intermédiaires calculés. Par défaut la commande dessine une courbe lisse dont le nombre maximum de points est ‘\qbeziermax’ (on change cette valeur avec ‘\renewcommand’). L’exemple suivant dessine un rectangle avec un haut ondulé, en utilisant ‘\qbezier’ pour cette courbe. \begin{picture}(8,4) \put(0,0){\vector(1,0){8}} % axe des x \put(0,0){\vector(0,1){4}} % axe des y \put(2,0){\line(0,1){3}} % côté gauche \put(4,0){\line(0,1){3.5}} % côté droit \qbezier(2,3)(2.5,2.9)(3,3.25) \qbezier(3,3.25)(3.5,3.6)(4,3.5) \thicklines % ci-dessous, les lignes sont deux fois plus épaisses \put(2,3){\line(4,1){2}} \put(4.5,2.5){\framebox{Méthode des trapèzes}} \end{picture}  File: latex2e-fr.info, Node: \graphpaper, Next: \line, Prev: \qbezier, Up: picture 8.19.4 ‘\graphpaper’ -------------------- Synopsis : \graphpaper(X_INIT,Y_INIT)(X_DIMEN,Y_DIMEN) \graphpaper[ESPACEMENT](X_INIT,Y_INIT)(X_DIMEN,Y_DIMEN) Dessine un quadrillage. Le paquetage ‘graphpap’ est nécessaire. L’origine du quadrillage est ‘(X_INIT,Y_INIT)’. Les lignes de la grille sont espacées de ESPACEMENT unités (par défaut 10). Le quadrillage s’étend sur X_DIMEN unités vers la droite et Y_DIMEN vers le haut. Tous les arguments doivent être des entiers positifs. L’exemple ci-dessous fait une grille avec sept lignes verticales et onze horizontales. \usepackage{graphpap} % dans le préambule ... \begin{picture}(6,20) % dans le corps du document \graphpaper[2](0,0)(12,20) \end{picture} Les lignes sont numérotées toutes les dix unités.  File: latex2e-fr.info, Node: \line, Next: \linethickness, Prev: \graphpaper, Up: picture 8.19.5 ‘\line’ -------------- Synopsis : \line(X_AVANCE,Y_MONTE){EXCURSION} Dessine une ligne. Sa pente est telle que la ligne monte de Y_MONTE verticalement pour toute avancée horizontale de X_AVANCE. L’EXCURSION est le déplacement horizontal total — ce n’est pas la longueur du vecteur, mais la variation en x. Dans le cas spécial des lignes verticales, où (X_AVANCE,Y_MONTE)=(0,1), l’EXCURSION donne le déplacement en y. L’exemple suivant dessine une ligne commençant aux coordonnées (1,3). \put(1,3){\line(2,5){4}} Pour toute avancée de 2 vers la droite, cette ligne monte de 5. Parce que EXCURSION spécifie qu’elle avance de 4, elle monte en tout de 10. De sorte que son extrémité finale est (1,3)+(4,10)=(5,13). En particulier, notez que EXCURSION=4 n’est pas la longueur de la ligne, mais c’est son déplacement en x. Les arguments X_AVANCE et Y_MONTE sont des entiers qui peuvent être positifs, négatifs, ou nuls (si les deux valent 0, alors LaTeX traite le second comme 1). Avec ‘\put(X_INIT,Y_INIT){\line(X_AVANCE,Y_MONTE){TRAVEL}}’, si X_AVANCE est négatif alors l’extrémité finale de la ligne a sa première coordonnée inférieure à X_INIT. Si Y_MONTE est négatif alors l’extrémité finale a sa seconde coordonnées inférieure à Y_INIT. Si EXCURSION est négatif alors vous obtenez ‘LaTeX Error: Bad \line or \vector argument.’ De base LaTeX peut seulement dessiner des lignes avec une plage limitée de pentes parce que ces lignes sont constituées par la juxtaposition de petits segments de droite issus de polices préfabriquées. Les deux nombres X_AVANCE et Y_MONTE prennent des valeurs entières de −6 jusqu’à 6. De plus ils doivent être premiers entre eux, de sorte que (X_AVANCE, Y_MONTE)=(2,1) est licite, mais pas (X_AVANCE, Y_MONTE)=(4,2) (is vous choisissez cette dernière forme alors au lieu de lignes vous obtiendrez des séquences de têtes de flèches ; la solution est de revenir à la première forme). Pour obtenir des lignes de pente arbitraire et plein d’autres formes dans un système tel que ‘picture’, voir le paquetage ‘pict2e’ (). Une autre solution est d’utiliser un système graphique complet tel que TikZ, PSTricks, MetaPost, ou Asymptote.  File: latex2e-fr.info, Node: \linethickness, Next: \thinlines, Prev: \line, Up: picture 8.19.6 ‘\linethickness’ ----------------------- La commande ‘\linethickness{DIM}’ déclare que l’épaisseur des lignes horizontales et verticales dans un environnement ‘picture’ vaut DIM, ce qui doit être une longueur positive (*note Lengths::). Elle diffère de ‘\thinlines’ et ‘\thicklines’ en ce qu’elle n’affecte pas l’épaisseur des lignes obliques, cercles, ou ovales (*note \oval::).  File: latex2e-fr.info, Node: \thinlines, Next: \thicklines, Prev: \linethickness, Up: picture 8.19.7 ‘\thinlines’ ------------------- La commande ‘\thinlines’ déclare que l’épaisseur de trait des lignes (*note \line::), cercles (*note \circle::) et ovales (*note \oval::) qui suivent dans un environnement ‘picture’ est réglée à 0,4pt. C’est l’épaisseur par défaut, et donc cette commande n’est nécessaire que si l’épaisseur a été changée par soit *note \linethickness::, soit *note \thicklines::.  File: latex2e-fr.info, Node: \thicklines, Next: \circle, Prev: \thinlines, Up: picture 8.19.8 ‘\thicklines’ -------------------- La commande ‘\thicklines’ déclare que l’épaisseur de trait des lignes (*note \line::), cercles (*note \circle::) et ovales (*note \oval::) qui suivent dans un environnement ‘picture’ est réglée à 0,8pt. Voir aussi soit *note \linethickness::, soit *note \thinlines::. Cette commande est illustrée dans l’exemple de la méthode des trapèzes de *note \qbezier::.  File: latex2e-fr.info, Node: \circle, Next: \oval, Prev: \thicklines, Up: picture 8.19.9 ‘\circle’ ---------------- Synopsis : \circle{DIAMÈTRE} \circle*{DIAMÈTRE} La commande ‘\circle’ produit un cercle dont le diamètre est le plus proche possible de celui spécifié. La forme étoilée (en ‘*’) de la commande dessine un disque, c.-à-d. un cercle plein. L’exemple suivant trace un cercle de rayon 6, centré en ‘(5,7)’. \put(5,7){\circle{6}} Les rayons disponibles pour ‘circle’ sont, en points, les nombres pair de 2 à 20 inclus. Pour ‘\circle*’ ce sont tous les entiers de 1 à 15.  File: latex2e-fr.info, Node: \oval, Next: \shortstack, Prev: \circle, Up: picture 8.19.10 ‘\oval’ --------------- Synopsis : \oval(LARGEUR,HAUTEUR)[PORTION] La commande ‘\oval’ produit un rectangle aux coins arrondis, ci-après désigné par “ovale”. L’argument optionnel PORTION vous permet de ne produire qu’une moitié de l’ovale selon ce qui suit : ‘t’ sélectionne la moitié supérieure ; ‘b’ sélectionne la moitié inférieure ; ‘r’ sélectionne la moitié de droite ; ‘l’ sélectionne la moitié de gauche. Il est également possible de ne produire qu’un quart de l’ovale en réglant PORTION à ‘tr’, ‘br’, ‘bl’, ou ‘tl’. L’exemple suivant dessins la moitié supérieure d’un ovale qui est large de 3, et haut de 7. \put(5,7){\oval(3,7)[t]} Le (5,7) est le centre de l’ovale entier, et non juste le centre de la moitié supérieure. Ces formes ne sont pas des ellipses. Ce sont des rectangles dont les « coins » sont fabriqués avec des quarts de cercle. Ces cercles ont un rayon maximal de 20pt (*note \circle:: pour les tailles). Ainsi les grands ovales sont juste des cadres aux coins quelque peu arrondis.  File: latex2e-fr.info, Node: \shortstack, Next: \vector, Prev: \oval, Up: picture 8.19.11 ‘\shortstack’ --------------------- Synopsis : \shortstack[POSITION]{LIGNE-1\\ ...} La commande ‘\shortstack’ produit une pile verticale d’objets. L’exemple suivant étiquette l’axe des y en écrivant le mot ‘axe’ au dessus du mot ‘y’. \setlength{\unitlength}{1cm} \begin{picture}(5,2.5)(-0.75,0) \put(0,0){\vector(1,0){4}} % axe des x \put(0,0){\vector(0,1){2}} % axe des y \put(-0.2,2){\makebox(0,0)[r]{\shortstack[r]{axe\\ $y$}}} \end{picture} Pour une pile ‘\shortstack’, le point de référence est le coin inférieur gauche de la pile. Dans l’exemple plus haut la boîte ‘\makebox’ (*note \mbox & \makebox::) met la pile fer à droite dans une boîte de largeur nulle, de sorte qu’au bout du compte la pile est située légèrement à la gauche de l’axe des y. Les positions valides sont : ‘r’ Aligne les objets fer à droite ‘l’ Aligne les objets fer à gauche ‘c’ Centre les objets (position par défaut) Les objets sont séparés en lignes avec ‘\\’. « Short stack » signifie « pile courte » en anglais : ces piles sont courtes au sens où, contrairement à un environnement ‘tabular’ ou ‘array’, dans leur cas les lignes ne sont pas espacées d’un interligne uniforme. Ainsi, dans ‘\shortstack{X\\o\\o\\X}’ les première et dernière lignes sont plus hautes que les deux du milieu, et donc l’interligne entre les deux du milieu est plus petit que celui entre la troisième et la dernière ligne. Vous pouvez ajuster les hauteurs et profondeurs de ligne en mettant l’interligne habituel avec ‘\shortstack{X\\ \strut o\\o\\X}’ (*note \strut::), ou explicitement, avec une boîte de largeur nulle ‘\shortstack{X \\ \rule{0pt}{12pt} o\\o\\X}’, ou encore en utilisant l’argument optionnel de ‘\\’, comme dans ‘\shortstack{X\\[2pt] o\\o\\X}’. La commande ‘\shortstack’ est également disponible hors de l’environnement ‘picture’.  File: latex2e-fr.info, Node: \vector, Next: \makebox (picture), Prev: \shortstack, Up: picture 8.19.12 ‘\vector’ ----------------- Synopsis : \vector(XPENTE,YPENTE){LONGUEUR} La commande ‘\vector’ dessine une ligne fléchée de la LONGUEUR et direction (XPENTE,YPENTE) spécifiées. Les valeurs de XPENTE et YPENTE doivent être comprises entre −4 and +4 y compris.  File: latex2e-fr.info, Node: \makebox (picture), Next: \framebox (picture), Prev: \vector, Up: picture 8.19.13 ‘\makebox’ ------------------ Synopsis : \makebox(LARGEUR,HAUTEUR)[POSITION]{TEXTE} La commande ‘\makebox’ pour l’environnement ‘picture’ est similaire à la commande normale ‘\makebox’ à ceci près que vous devez spécifier une LARGEUR et une HAUTEUR implicitement multipliés par ‘\unitlength’. L’argument optionnel, ‘[POSITION]’, spécifie le quadrant dans lequel votre TEXTE apparaît. Vous pouvez sélectionner jusqu’à deux spécificateurs parmi les suivants : ‘t’ Place l’article au sommet du rectangle. ‘b’ Place l’article en bas du rectangle. ‘l’ Place l’article sur la gauche. ‘r’ Place l’article sur la droite. *Note \mbox & \makebox::.  File: latex2e-fr.info, Node: \framebox (picture), Next: \frame, Prev: \makebox (picture), Up: picture 8.19.14 ‘\framebox’ ------------------- Synopsis : \framebox(LARGEUR,HAUTEUR)[POS]{...} La commande ‘\framebox’ est similaire à ‘\makebox’ (voir section précédent), à ceci près qu’elle met un cadre autour de l’extérieur du contenu de la boîte qu’elle créée. La commande ‘\framebox’ produit un filet d’épaisseur ‘\fboxrule’, et laisse un espace ‘\fboxsep’ entre le filet et le contenu de la boîte.  File: latex2e-fr.info, Node: \frame, Next: \dashbox, Prev: \framebox (picture), Up: picture 8.19.15 ‘\frame’ ---------------- Synopsis : \frame{TEXTE} La commande ‘\frame’ met un cadre rectangulaire autour de TEXTE. Le point de référence est le coin en bas à gauche du cadre. Aucun espace supplémentaire n’est mis entre le cadre et l’objet TEXTE.  File: latex2e-fr.info, Node: \dashbox, Prev: \frame, Up: picture 8.19.16 ‘\dashbox’ ------------------ Dessine une boîte avec une ligne en tiretés. Synopsis : \dashbox{TLONG}(RLARGEUR,RHAUTEUR)[POS]{TEXTE} ‘\dashbox’ crée un rectangle en tiretés autour de TEXTE au sein d’un environnement ‘picture’. Les tirets sont long de TLONG unités, et le rectangle a pour largeur totale RLARGEUR et hauteur totale RHAUTEUR. Le TEXTE est positionné par l’argument optionnel POS. Une boîte en tiretés a meilleure allure quand les paramètres RLARGEUR et RHAUTEUR sont des multiples de TLONG.  File: latex2e-fr.info, Node: quotation & quote, Next: tabbing, Prev: picture, Up: Environments 8.20 ‘quotation’ et ‘quote’ =========================== Synopsis : \begin{quotation} TEXTE \end{quotation} ou \begin{quote} TEXTE \end{quote} Cite du texte. Dans les deux environnements, les marges sont renfoncées à la fois sur la gauche et la droite. Le texte est justifié des deux côtés sur la marge. De même que dans le texte principal, laisser une ligne à blanc au sein du texte produit un nouveau paragraphe. Pour comparer les deux : dans l’environnement ‘quotation’, les paragraphes sont renfoncés de 1,5em et l’espace entre les paragraphes est petit, ‘0pt plus 1pt’. Dans l’environnement ‘quote’, les paragraphes ne sont pas renfoncés et il y a un espace vertical entre les paragraphes (c’est la longueur élastique ‘\parsep’). Ainsi, l’environnement ‘quotation’ convient mieux aux documents où les nouveaux paragraphes sont marqués par un renfoncement plutôt que par une séparation verticale. De plus, ‘quote’ convient mieux pour des citations courtes ou une suite de citations courtes. \begin{quotation} \small\it Il y a quatre-vingt sept ans ... ne disparaîtra jamais de la surface de la terre. \hspace{1em plus 1fill}--- Abraham Lincoln \end{quotation}  File: latex2e-fr.info, Node: tabbing, Next: table, Prev: quotation & quote, Up: Environments 8.21 ‘tabbing’ ============== Synopsis : \begin{tabbing} LGN1COL1 \= LGN1COL2 ... \\ LGN2COL1 \> LGN2COL2 ... \\ ... \end{tabbing} L’environnement ‘tabbing’ fournit une technique pour aligner du texte en colonnes. Il fonctionne en réglant des taquets et en tabulant jusqu’à eux à la façon dont on le faisait avec une machine à écrire ordinaire. L’environnement ‘tabbing’ est peu utilisé, car en général, pour formater du code informatique on utilise un environnement verbatim (*note verbatim::). À noter également, pour mettre en vedette la syntaxe, les paquetages ‘algorithm2e’ pour du pseudo-code, et ‘fancyvrb’, ‘listings’ ou ‘minted’ pour du vrai code. Et pour faire un tableau, on préfère les environnements ‘tabular’ (*note tabular::) ou ‘array’ (*note array::) pour un petit tableau qu’on met dans un flottant ‘table’ (*note table::) et l’environnement ‘longtable’ fourni par le paquetage ‘longtable’ pour un tableau pouvant être coupé sur plusieurs pages. La description suivante n’est donc fournie que être complet. Dans l’exemple suivant la première ligne sert à régler les taquets à des largeurs explicites, elle se termine par une commande ‘\kill’ (décrite plus bas) : \begin{tabbing} \hspace{3cm}\=\hspace{2.5cm}\=\kill Navire \>Armement \>Année \\ \textit{Sophie} \>14 \>1800 \\ \textit{Polychrest} \>24 \>1803 \\ \textit{Lively} \>38 \>1804 \\ \textit{Surprise} \>28 \>1805 \\ \end{tabbing} Le résultat ressemble à cela : Navire Armement Année Sophie 14 1800 Polychrest 24 1803 Lively 38 1804 Surprise 28 1805 L’environnement ‘tabbing’ se distingue de ‘tabular’ notamment parce qu’avec ‘tabbing’ l’utilisateur est obligé de régler la position des taquets, et le contenu des colonnes est toujours composé en mode LR et s’étend sur la colonne suivante s’il est plus large que la colonne courante, alors qu’avec ‘tabular’, l’utilisateur peut selon le spécificateur de colonne, soit composer le contenu des cellules en mode LR et laisser LaTeX déterminer la largeur de colonne automatiquement pour que le contenu ne sorte jamais de la colonne, soit fixer la largeur et composer le contenu des cellules dans une ‘parbox’. Une autre différence est que ‘tabular’ permet de faire des filets, notamment de border les colonnes par des filets verticaux, et d’avoir un espace ‘\tabcolsep’ entre le contenu et la bordure de colonne. Une autre distinction est que un ‘tabbing’ peut être coupé sur plusieurs pages, alors que ‘tabular’ génère une boîte, l’environnement ‘longtable’ du paquetage ‘longtable’ étant préféré à ‘tabbing’ pour les longs tableaux. Finalement, alors que ‘tabular’ peut être utilisé dans n’importe quel mode, ‘tabbing’ ne peut être utilisé qu’en mode paragraphe, et il démarre un nouveau paragraphe. De plus, comme l’illustre l’exemple donné plus haut, il n’est pas nécessaire d’utiliser la forme étoilée de la commande ‘\hspace’ au début d’une ligne tabulée. La marge de droite de l’environnement ‘tabbing’ est la fin de ligne, de sorte que la largeur de l’environnement est ‘\linewidth’. L’environnement ‘tabbing’ contient une suite de “lignes tabulées”, la première ligne tabulée commence immédiatement après ‘\begin{tabbing}’ et chaque ligne se termine par ‘\\’ ou ‘\kill’. Il est possible d’omettre le ‘\\’ pour la dernière ligne et de terminer juste par ‘\end{tabbing}’. L’environnement ‘tabbing’ a un “motif courant de taquets de tabulation” qui est une séquence de N taquets, avec N > 0, numérotés 0, 1, etc. Ceci crée N colonnes correspondantes. Le taquet № 0 est toujours la marge de gauche définie par l’environnement englobant. Le taquet numéro I est réglé quand on lui assigne une position horizontale sur la page avec la commande ‘\=’. Le taquet numéro I ne peut être réglé que si les autres taquets 0, ..., I-1 ont déjà été réglés. L’un des taquets du motif courant ayant été réglé comme le “taquet courant”, par défaut tout texte composé par la suite au sein de l’environnement ‘tabbing’ est composé en drapeau droit avec le fer à gauche sur ce taquet, c’est à dire qu’il est aligné à gauche dans la colonne courante. La composition est faite en mode LR. Par ailleurs l’environnement ‘tabbing’ a un “taquet de début de ligne courant”. Par défaut, immédiatement après ‘\begin{tabbing}’ c’est le taquet № 0, et on peut le changer pour les lignes suivantes avec les commandes ‘\+’ et ‘\-’. Au début de chaque ligne tabulée, le taquet courant est initialement égal au taquet de début de ligne courant. Lorsque le motif de taquets est modifié par une commande ‘\=’, alors le taquet de début de ligne redevient le taquet № 0 à partir de la ligne suivante, à moins qu’une commande ‘\+’ le change de nouveau avant le changement de ligne par ‘\\’ ou ‘\kill’. La commande ‘\pushtabs’ sauvegarde non seulement les positions de taquets, mais aussi le taquet de début de ligne, et inversement ‘\poptabs’ le restaure. La marge de droite de l’environnement ‘tabbing’ est la fin de ligne, c.-à-d. que la largeur de l’environnement est de longueur ‘\linewidth’. Il n’y a pas par défaut de taquet correspondant à la marge de droite, même s’il serait possible avec un peu de calcul d’en définir un à cette position (voir exemples ci-après). En ce qui concerne la marge de gauche, ou autrement dit le taquet № 0, contrairement à l’environnement ‘tabular’, il n’est pas nécessaire de mettre un ‘\noindent’ devant ‘\begin{tabbing}’ pour éviter un renfoncement : un environnement ‘tabbing’ commence toujours un nouveau paragraphe sans renfoncement. De plus il est inutile d’étoiler une commande ‘\hspace’ en début de ligne tabulée pour que l’espace soit pris en compte. Normalement, au sein du motif de taquets de tabulation, l’ordre des taquets correspond à des positions allant de gauche à droite. Il est cependant possible de positionner n’importe quel taquet, hormis le taquet № 0 à n’importe quelle position en utilisant des espacements négatifs ou nuls. En réalité, le fait de ne pas pouvoir changer la position du taquet № 0 n’est pas restrictif, car on peut utiliser à la place comme taquet de début de ligne le taquet № 1 grâce à la commande ‘\+’. Ainsi dans l’exemple ci-dessous, alors qu’on a le même contenu de l’environnement ‘tabbing’ que dans l’exemple précédent, la première et la troisième colonne ont été interverties en changeant uniquement le motif de taquets dans la première ligne se terminant en ‘\kill’. \begin{tabbing} \hspace{5.5cm}\=\hspace{-2.5cm}\=\hspace{-3cm}\=\+\kill Navire \>Armement \>Année \\ \textit{Sophie} \>14 \>1800 \\ \textit{Polychrest} \>24 \>1803 \\ \textit{Lively} \>38 \>1804 \\ \textit{Surprise} \>28 \>1805 \\ \end{tabbing} Le résultat ressemble donc à cela : Année Armement Navire 1800 14 Sophie 1803 24 Polychrest 1804 38 Lively 1805 28 Surprise Les commandes suivantes peuvent être utilisées au sein d’un environnement ‘tabbing’ : ‘\\ (‘tabbing’)’ Finit une ligne tabulée et la compose. Après cette commande une nouvelle ligne tabulée commence, et donc le taquet courant redevient le taquet courant de début de ligne. ‘\= (‘tabbing’)’ Règle le prochain taquet à la position courante, et fait de lui le taquet courant. Si le taquet courant est le taquet № N, alors une commande ‘\=’ règle la position du taquet № N+1 et fait de lui le taquet courant. Si on avait déjà au moins N+2 taquets, ceci redéfinit la position du taquet № N+1. Sinon, le nombre de taquets dans le motif courant était à ce moment (N+1), c’est à dire que dernier des taquets en numéro d’ordre était le № N, alors la commande ‘\=’ en définissant le taquet № N+1, porte le nombre de taquets de N+1 à N+2. La position des taquets peut être définie avec plus de liberté que ce qui se passait avec un machine à écrire ordinaire. En effet il est possible de définir à la même position deux taquets de № N et № M distincts, voire de faire en sorte que les taquets № N et № M, avec N (‘tabbing’)’ Change le taquet courant au taquet suivant dans l’ordre logique, c.-à-d. si le taquet courant est le taquet № N, alors, en supposant qu’il y ait au moins N+2 taquets définis, on passe au taquet № N+1, sinon cette commande provoque une erreur. ‘\<’ Change le taquet courant au taquet précédent dans l’ordre logique. Cette commande ne peut être utilisée qu’au début d’une ligne tabulée, et que lorsque le taquet de début de ligne courant est le taquet № N avec N>0. Le taquet courant devient alors le taquet № N-1. Il est en fait possible d’avoir M commandes ‘\<’ consécutives à condition que M≤N, le taquet courant devient alors le taquet № (N-M). Si par contre M>N, alors la N+1 commande ‘\<’ provoque une erreur. Il est possible, même si c’est absurde, d’avoir ensuite des commandes ‘\>’ qui défont ce qu’on fait les commandes ‘\<’. Ainsi en supposant qu’au début d’une ligne tabulée le taquet de début de ligne courant soit le taquet № 2, faire commencer la ligne par ‘\<\<\>\>’ n’a aucun effet. Par contre, ‘\<\<\<\>\>\>’ provoquera une erreur, parce que la troisième commande ‘\<’ est illicite. Dans les mêmes conditions faire ‘\<\>\<\>’ provoque également une erreur, car la seconde commande ‘\<’ n’est pas consécutive de la première, elle n’est donc pas, au sens où on l’entend, utilisée en début de ligne. ‘\+’ Change le taquet de début de ligne courant au taquet suivant dans l’ordre logique pour la ligne tabulée suivante, et toutes celles qui suivent tant qu’une autre commande ne vient pas le modifier. La notion de taquet suivant dans l’ordre logique suit le même principe que pour la commande ‘\>’, c’est à dire que s’il n’y a que N+1 taquets définis, et que le taquet de début de ligne courant est le taquet № N, alors cette commande provoque une erreur. La commande ‘\+’ peut être invoquée n’importe où dans la ligne tabulée, et on peut avoir plusieurs commandes ‘\+’ au sein de la même ligne, du moment que pour chacune d’elle un nombre suffisant de taquets est déjà défini. Par exemple le code suivant provoque une erreur parce que bien qu’à la fin de la première ligne on ait trois taquets définis, au moment où la commande ‘\+’ est invoquée le nombre de taquets définis ne vaut que 1, on ne peut donc pas passer du taquet № 0 au taquet № 1 : \begin{tabbing} Vive \+\=la \=France\\ Vive \>la\>République\\ \end{tabbing} En revanche le code suivant fonctionne, car lorsque la commande ‘\+’ est passée on a trois taquets définis, les taquets № 0 à 2, on peut donc passer du taquet № 0 au taquet № 1. \begin{tabbing} Vive \=la \=France\+\\ Vive \>la\>République\\ \end{tabbing} C’est pourquoi l’usage est que la ou les commandes ‘\+’ sont toujours invoquées juste avant la fin de ligne ‘\\’ ou ‘\kill’. Il est possible, même si cela est absurde, d’avoir sur la même ligne à la fois des commandes ‘\+’ et ‘\-’ s’annulant l’une l’autre, du moment qu’aucune d’elle ne fasse passer sur un taquet non défini. ‘\-’ Change le taquet de début de ligne courant au taquet précédent dans l’ordre logique pour la ligne tabulée suivante, et toutes celles qui suivent tant qu’une autre commande ne vient pas le modifier. C’est à dire que si le taquet de début de ligne courant est le taquet № N, et qu’on a M commandes ‘\-’ avec M≥N, alors le taquet de début de ligne courant de la ligne suivante devient le taquet № N-M. Par contre, si M>N, alors la (N+1)ième commande ‘\+’ provoque une erreur. ‘\' (‘tabbing’)’ Déplace tout ce que vous avez tapé jusqu’alors dans la colonne courante, c.-à-d. tout ce qui suit la plus récente commande ‘\>’, ‘\<’, ‘\'’, ‘\\’, ou ‘\kill’, aligné à droite dans la colonne précédente, le fer à droite étant espacé du taquet courant d’une longueur ‘\tabbingsep’. Voir aussi ‘\`’. ‘\` (‘tabbing’)’ Vous permet de placer du texte justifié à droite en face de n’importe quel taquet, y compris le taquet 0. Les commandes ‘\`’ et ‘\'’ alignent toutes deux le texte à droite, toutefois elles se distinguent fortement par deux aspects : • Tout d’abord le texte qui est déplacé est, dans le cas de ‘\`’, le texte qui suit la commande ‘\`’ et qui va jusqu’à la fin de la ligne tabulée, c.-à-d. jusqu’à ‘\\’ ou ‘\end{tabbing}’. Il ne doit y avoir aucune commande ‘\>’ ou ‘\'’ entre le ‘\`’ et la commande ‘\\’ ou ‘\end{tabbing}’ qui termine la ligne. Dans le cas de la commande ‘\'’ au contraire, c’est le texte qui précède la commande ‘\'’. • Par ailleurs, avec ‘\'’ l’alignement se fait sur un taquet et avec un espacement relatif de ‘\tabbingspace’, alors qu’avec ‘\`’ l’alignement se fait sur la marge de droite et sans espacement relatif. ‘\a (‘tabbing’)’ Dans un environnement ‘tabbing’, les commandes ‘\=’, ‘\'’ et ‘\`’ ne produisent pas d’accents comme d’habitude (*note Accents::). À leur place, on utilise les commandes ‘\a=’, ‘\a'’ et ‘\a`’. ‘\kill’ Règles les taquets sans produire de texte. Fonctionne tout comme ‘\\’ à ceci près que la ligne courante est jetée au lieu de produire une sortie. L’effet de toute commande ‘\=’, ‘\+’ ou ‘\-’ dans cette ligne demeure en vigueur. ‘\poptabs’ Restaure les positions de taquets et le taquet de début de ligne sauvegardés par le dernier ‘\pushtabs’. ‘\pushtabs’ Sauvegarde dans une pile dédiée à cet effet le motif courant de taquets de tabulation ainsi que le taquet de début de ligne. C’est utile pour changer temporairement les positions de taquets au milieu d’un environnement ‘tabbing’. Après un ‘\pushtabs’, on a un nouveau motif vierge, c.-à-d. ne contenant qu’un seul taquet, le taquet № 0 à la position de début de ligne. Pour toute commande ‘\pushtabs’ il doit y avoir une commande ‘\poptabs’ avant la fin de l’environnement, c’est à dire que la pile doit être explicitement vidée avant le ‘end{tabbing}’. ‘\tabbingsep’ Distance du texte déplacé par ‘\'’ à la gauche du taquet courant. Il est à noter que les espaces en début de ligne, où après ‘\=’, ‘\>’ ou ‘\<’ sont gobés, qu’il s’agisse d’espaces produits par la macro ‘\space’ ou par le caractère espace. Par contre l’espace produit par la le caractère de contrôle espace (‘\ ’, c.-à-d. une controblique suivie d’un caractère espace) n’est pas gobé. Cet exemple compose une fonction en Pascal dans un format traditionnel : {\ttfamily \begin{tabbing} function \= fact(n : integer) : integer;\+\\ begin \=\+\\ if \= n $>$ 1 then\+\\ fact := n * fact(n-1)\-\\ else\+\\ fact := 1;\-\-\\ end;\\ \end{tabbing}} Le résultat ressemble à cela : function fact(n : integer) : integer; begin if n > 1 then fact := n * fact(n-1); else fact := 1; end; Voici un autre exemple où le taquet № 2 est entre le taquet № 0 et le taquet № 1 : {\ttfamily \begin{tabbing} 12\=34\=\kill 12345678\=9\\ 1\>2\>3\\ \end{tabbing}} Le résultat ressemble à cela : 123456789 1 3 2 Voici un exemple où les taquets № 0 et № 1 sont confondus, ainsi que les taquets № 2 et № 3, ce qui permet de superposer le texte aux taquets impairs sur celui au taquets pairs, par exemple pour souligner ou barrer comme avec une machine à écrire, en superposant un caractère ‘_’ ou un caractère ‘−’. Évidemment ce n’est qu’une illustration de la flexibilité des taquets, et non une méthode convenable pour souligner ou barrer un mot, d’une part parce que ‘tabbing’ en soi commençant un nouveau paragraphe ne permet pas d’agir sur un seul mot, et d’autre part, parce que le paquetage ‘soul’ fait cela beaucoup mieux. {\ttfamily \begin{tabbing} \=souligne \=\=\kill soulign\a'e\> \_{}\_{}\_{}\_{}\_{}\_{}\_{}\_{}\> barr\a'e\>{--}{--}{--}{--}{--}{--}\\ \end{tabbing}} Finalement, voici un exemple où on a placé le taquet № 5 décalé d’une longueur ‘\tabbingsep’ à droite de la marge de droite. {\ttfamily \begin{tabbing} \hspace{1cm}\=\hspace{1cm}\=\hspace{1cm}\=\hspace{1cm}\= \hspace{\dimexpr\linewidth-4cm+\tabbingsep}\=\kill 1\>2\>X\'3\>4\>5\>\a`a gauche de de la marge de droite avec \textbackslash'\'\\ 1\>2\>X\'3\>4\>5\`\a`a gauche de de la marge de droite avec \textbackslash`\\ \end{tabbing}} Le résultat ressemble à cela : 1 2 X 3 4 5 à gauche de la marge de droite avec \' 1 2 X 3 4 5 à gauche de la marge de droite avec \`  File: latex2e-fr.info, Node: table, Next: tabular, Prev: tabbing, Up: Environments 8.22 ‘table’ ============ Synopsis : \begin{table}[PLACEMENT] CORPS-DU-TABLEAU \caption[TITRELDT]{TITRE} % optionnel \label{ÉTIQUETTE} % également opionnel \end{table} Une classe de flottants (*note Floats::). Parce qu’ils ne peuvent pas être coupés à cheval sur plusieurs pages, il ne sont pas composés en séquence avec le texte normale, mais à la place sont « flottés » vers un endroit convenable, tel que le sommet d’une page suivante. Dans l’exemple suivant, l’environnement ‘table’ contient un ‘tabular’ : \begin{table} \centering\small \begin{tabular}{ll} \multicolumn{1}{c}{\textit{Auteur}} &\multicolumn{1}{c}{\textit{Pièce}} \\ \hline Bach &Suite Numéro 1 pour violoncelle\\ Beethoven &Sonate Numéro 3 pour violoncelle\\ Brahms &Sonate Numéro 1 pour violoncelle \end{tabular} \caption{Meilleures pièces pour violoncelle} \label{tab:violoncelle} \end{table} mais vous pouvez placer beaucoup de types différents de contenu au sein d’une ‘table’ : le TABLE BODY peut contenir du texte, des commandes LaTeX, des graphiques, etc. Il est composé dans une ‘parbox’ de largeur ‘\textwidth’. Pour les valeurs possibles de PLACEMENT et leur effet sur l’algorithme de placement des flottants, voir *note Floats::. L’étiquette est optionnelle ; elle est utilisée pour les doubles renvois (*note Cross references::). La commande ‘\caption’ est également optionnelle. Elle spécifie la légende TITRE pour le tableau (*note \caption::). La légende est numérotée par défaut. Si TITRELDT est présent, il est utilisé dans la liste des tableaux au lieu de TITRE (*note Table of contents etc.::). Dans l’exemple suivant le tableau et sa légende flottent jusqu’au bas d’une page, à moins qu’il soit repoussé jusqu’à une page de flottants à la fin. \begin{table}[b] \centering \begin{tabular}{r|p{2in}} \hline Un &Le plus solitaire des nombres \\ Deux &Peut être aussi triste que un. C'est le nombre le plus solitaire après le nombre un. \end{tabular} \caption{Vertus cardinales} \label{tab:VertusCardinales} \end{table}  File: latex2e-fr.info, Node: tabular, Next: thebibliography, Prev: table, Up: Environments 8.23 ‘tabular’ ============== Synopsis : \begin{tabular}[POS]{COLS} ARTICLE COLONNE 1 & ARTICLE COLONNE 2 ... & ARTICLE COLONNE N \\ ... \end{tabular} ou \begin{tabular*}{LARGEUR}[POS]{COLS} ARTICLE COLONNE 1 & ARTICLE COLONNE 2 ... & ARTICLE COLONNE N \\ ... \end{tabular*} Ces environnements produisent une boîte consistant d’une séquence de lignes horizontales. Chaque ligne consiste en des articles qui sont alignés verticalement au sein de colonnes. Ci-après une illustration de beaucoup des caractéristiques. \begin{tabular}{l|l} \textit{Nom du joueur} &\textit{Coups de circuit de toute sa carrière} \\ \hline Hank Aaron &755 \\ Babe Ruth &714 \end{tabular} La sortie a deux colonnes alignées à gauche, avec une barre verticales entre elles. Ceci est spécifié par l’argument ‘{l|l}’ de ‘tabular’. On place les articles dans des colonnes différentes en les séparant avec une esperluette ‘&’. La fin de chaque ligne est marquée avec une double controblique, ‘\\’. On met un filet horizontal sous une ligne en mettant ‘\hline’ après sa double controblique. Cette ‘\\’ est optionnelle après la dernière ligne, à moins qu’une commande ‘\hline’ suive, pour mettre un filet sous le tableau. Les arguments obligatoires et optionnels de ‘tabular’ consistent en : ‘pos’ Optionnel. Spécifie la position verticale du tableau. La valeur par défaut est d’aligner le tableau de sorte à ce que son centre vertical s’accorde à la ligne de base du texte autour. Il y a deux autres alignements possibles : ‘t’ aligne le tableau de sorte que la première ligne s’accorde à la ligne de base du texte autour, et ‘b’ fait la même chose pour la dernière ligne du tableau. Ceci n’a un effet que si il y a du texte autour de la table. Dans le cas usuel d’un ‘tabular’ seul au sein d’un environnement ‘center’ cette option ne fait aucune différence. ‘cols’ Obligatoire. Spécifie le formatage des colonnes. Il consiste en une séquence des spécificateurs suivants, correspondant à la séquence des colonnes et de la matière inter-colonne. ‘l’ Une colonne d’articles alignés à gauche. ‘r’ Une colonne d’article alignés à droite. ‘c’ Une colonne d’article centrés. ‘|’ Une ligne verticale s’étendant complètement sur la hauteur et profondeur de l’environnement. ‘@{TEXTE OU ESPACE}’ Ceci insère TEXTE OU ESPACE à cette position dans chaque ligne. La matière TEXTE OU ESPACE est composée en mode LR. Ce texte est fragile (*note \protect::). Si entre deux spécificateurs de colonne il n’y pas d’expression en ‘@{...}’ alors les classes ‘book’, ‘article’ et ‘report’ de LaTeX mettent de chaque côté de chaque colonne une gouttière (espace blanc vertical) de largeur ‘\tabcolsep’, qui par défaut vaut 6pt. C’est à dire que par défaut des colonnes adjacentes sont séparées de 12pt (ainsi ‘\tabcolsep’ est un nom trompeur puisque ce n’est pas la séparation entre des colonnes de tableau). De plus, un espace de ‘\tabcolsep’ vient aussi avant la première colonne ainsi qu’après la dernière colonne, à moins que vous placiez un ‘@{...}’ à cet endroit. Si vous l’emportez sur la valeur par défaut et utilisez une expression en ‘@{...}’ alors LaTeX n’insère pas ‘\tabcolsep’ et vous devez insérer tout espace désiré vous-même, comme dans ‘@{\hspace{1em}}’. Une expression vide ‘@{}’ élimine l’espace, y compris l’espace au début ou à la fin, comme dans l’exemple ci-dessous où on veut que les lignes du tableau soient alignées sur la marge de gauche. \begin{flushleft} \begin{tabular}{@{}l} .. \end{tabular} \end{flushleft} L’exemple suivant montre du texte, une virgule de séparation décimale entre les colonnes, arrangé de sorte que les nombres dans la table soient alignés sur cette virgule. \begin{tabular}{r@{$,$}l} $3$ &$14$ \\ $9$ &$80665$ \end{tabular} Une commande ‘\extracolsep{LRG}’ au sein d’une expression en ‘@{...}’ a pour effet qu’une espace supplémentaire de largeur LRG apparaît sur la gauche de toutes les colonnes suivantes, jusqu’à contre-ordre d’une autre commande ‘\extracolsep’. Contrairement aux à espace inter-colonnes ordinaires, cette espace supplémentaire n’est pas supprimé par une expression en ‘@{...}’. Une commande ‘\extracolsep’ peut uniquement être utilisée au sein d’une expression en ‘@{...}’ elle-même au sein de l’argument ‘cols’. Ci-dessous, LaTeX insère la quantité convenable d’espace intercolonne our que le tableau fasse 10cm de large. \begin{center} \begin{tabular*}{10cm}{l@{\extracolsep{\fill}}l} Tomber sept fois, se relever huit \ldots &c'est comme ça la vie ! \end{tabular*} \end{center} Pour insérer des commandes qui sont automatiquement exécutées avant une colonne donnée, charger le paquetage ‘array’ et utilisez le spécificateur ‘>{...}’. ‘p{LRG}’ Chaque cellule de la colonne est composée au sein d’une parbox de largeur LRG, comme si c’était l’argument d’une commande ‘\parbox[t]{LRG}{...}’. Les sauts de ligne de type double-controblique ‘\\’ ne sont pas permis au sein d’une telle cellule, sauf à l’intérieur d’un environnement comme ‘minipage’, ‘array’, ou ‘tabular’, ou à l’intérieur d’une ‘\parbox’ explicite, ou dans la portée d’une déclaration ‘\centering’, ‘\raggedright’, ou ‘\raggedleft’ (quand elles sont utilisées au sein d’une cellule de colonne en ‘p’ ces déclarations doivent apparaître entre accolades, comme dans ‘{\centering .. \\ ..}’. Sans quoi LaTeX prendra la double controblique comme une fin de ligne de tableau. Au lieu de cela, pour obtenir un saut de ligne dans une cellule de ce type utilisez ‘\newline’ (*note \newline::). ‘*{NUM}{COLS}’ Équivalent à NUM copies de COLS, où NUM est un entier positif et COLS est toute liste de spécificateurs. Ainsi ‘\begin{tabular}{|*{3}{l|r}|}’ équivaut à ‘\begin{tabular}{|l|rl|rl|r|}’. Notez que COLS peut contenir une autre expression en ‘*{...}{...}’. ‘largeur’ Obligatoire pour ‘tabular*’, non autorisé pour ‘tabular’. Spécifie la largeur de l’ environnement ‘tabular*’. Il doit y avoir de l’espace élastique entre les colonnes, comme avec with ‘@{\extracolsep{\fill}}’, de sorte à permettre au tableau de se dilater ou contracter pour faire la largeur spécifiée, sans quoi vous aurez probablement l’avertissement ‘Underfull \hbox (badness 10000) in alignment ..’. Paramètres qui contrôlent le formatage : ‘\arrayrulewidth’ Une longueur qui est l’épaisseur du filet créé par ‘|’, ‘\hline’, et ‘\vline’ au sein des environnements ‘tabular’ et ‘array’. La valeur par défaut est ‘.4pt’. On peut la changer comme dans ‘\setlength{\arrayrulewidth}{0.8pt}’. ‘\arraystretch’ Un facteur par lequel l’espacement entre les lignes au sein des environnements ‘tabular’ et ‘array’ est multiplié. La valeur par défaut est ‘1’ pour aucune dilatation/contraction. On peut la changer comme dans ‘\renewcommand{\arraystretch}{1.2}’. ‘\doublerulesep’ Une longueur qui est la distance ente les filets verticaux produit par le spécificateur ‘||’. La valeur par défaut est ‘2pt’. ‘\tabcolsep’ Une longueur qui est la moitié de l’espace entre les colonnes. La valeur par défaut est ‘6pt’. On peut la changer avec ‘\setlength’ Les commandes suivantes peuvent être utilisées à l’intérieur du corps d’un environnement ‘tabular’, les deux premières au sein d’un article, et les deux suivantes entre les lignes : * Menu: * \multicolumn:: Faire qu’un article s’étende sur plusieurs colonnes. * \vline:: Dessiner une ligne verticale. * \cline:: Dessiner une ligne horizontale s’étendant sur quelques colonnes. * \hline:: Dessiner une ligne horizontale s’étendant sur toutes les colonnes.  File: latex2e-fr.info, Node: \multicolumn, Next: \vline, Up: tabular 8.23.1 ‘\multicolumn’ --------------------- Synopsis : \multicolumn{NBRECOLS}{PATRON}{TEXTE} Fabrique une entrée de ‘array’ ou ‘tabular’ fusionnée sur plusieurs colonnes. Le premier argument, NBRECOLS spécifie le nombre de colonnes sur lesquelles s’étend la fusion. Le second argument, PATRON, est obligatoire et spécifie le format de l’entrée ; notamment ‘c’ pour centré, ‘l’ pour aligné à gauche, ‘r’ pour aligné à droite. Le troisième argument, TEXTE spécifie le texte à mettre dans l’entrée. Dans l’exemple suivant les trois première colonnes sont fusionnées en le titre unique ‘Nom’. \begin{tabular}{lccl} \textit{ID} &\multicolumn{2}{c}{\textit{Nom}} &\textit{Âge}\\ \hline % ligne 1 978-0-393-03701-2 &O'Brian &Patrick &55 \\ % ligne two ... \end{tabular} On compte comme colonne chaque partie du patron PATRON de l’environnement ‘array’ ou ‘tabular’ qui, à l’exception de la première, commence par ‘l’, ‘c’, ‘r’, ou ‘p’. Ainsi à partir de ‘\begin{tabular}{|r|ccp{4cm}|}’ les parties sont ‘|r|’, ‘c’, ‘c’, et ‘p{1.5in}|’. L’argument PATRON l’emporte sur la spécification par défaut de zone inter-colonne de l’environnement ‘array’ ou ‘tabular’ contigüe à cette entrée multi-colonne. Pour affecter cette zone, cet argument peut contenir des barres verticales ‘|’ indiquant le placement de filets verticaux, et d’expression ‘@{...}’. Ainsi si PATRON est ‘|c|’ alors l’entrée multi-colonne est centrée et un filet vertical la précède et la suit dans les espaces inter-colonne de part et d’autre. Ce tableau nous permet de décrire en détail le comportement exact. \begin{tabular}{|cc|c|c|} \multicolumn{1}{r}{w} % entrée un &\multicolumn{1}{|r|}{x} % entrée deux &\multicolumn{1}{|r}{y} % entrée trois &z % entrée quatre \end{tabular} Avant la première entrée il n’y a pas de filet verticale en sortie parce que le ‘\multicolumn’ a le spécificateur ‘r’ dans PATRON sans barre verticales initiale. Entre les entrées un et deux il y a un filet vertical ; en effet bien que le premier PATRON ne se termine pas par une barre verticale, le second PATRON en a une à son commencement. Entre la deuxième et la troisième entré il y a un seul filet vertical ; bien que le PATRON dans les deux ‘multicolumn’ correspondant demandent un filet vertical, vous n’en obtenez qu’un seul. Entre les entrées trois et quatre il n’y a aucun filet vertical ; la spécification par défaut en demande un mais le PATRON dans le ‘\multicolumn’ de la troisième entrée n’en demande pas, et cela l’emporte. Finalement, à la suite de la quatrième entrée il y a un filet vertical à cause de la spécification par défaut. Le nombre de colonnes fusionnées NBRECOLS peut être 1. En plus de donner la possibilité de changer l’alignement horizontal, ceci est aussi utile pour l’emporter pour l’une des lignes sur la définition ‘tabular’ par défaut de la zone inter-colonne, y compris concernant le placement des filets verticaux. Dans l’exemple ci-dessous, dans la définition ‘tabular’ de la première colonne on spécifie par défaut de justifier, mais au sein de la première ligne l’entrée est centrée avec ‘\multicolumn{1}{c}{\textsc{Période}}’. De même au sein de la première ligne, les deuxième et troisième colonnes sont fusionnées entre elle avec ‘\multicolumn{2}{c}{\textsc{Intervalle}}’, l’emportant sur la spécification pour centrer ces deux colonnes sur le trait d’union au sein de la plage de dates. \begin{tabular}{l|r@{-}l} \multicolumn{1}{c}{\textsc{Période}} &\multicolumn{2}{c}{\textsc{Dates}} \\ \hline Baroque &1600 &1760 \\ Classique &1730 &1820 \\ Romantique &1780 &1910 \\ Impressioniste &1875 &1925 \end{tabular} Notez que bien que la spécification ‘tabular’ par défaut place un filet vertical entre la première et la deuxième colonne, du fait qu’il n’y pas pas de barre verticale dans aucun des patrons PATRON des commandes ‘\multicolumn’ des deux premières colonne, alors aucun filet n’apparaît sur la première ligne.  File: latex2e-fr.info, Node: \vline, Next: \cline, Prev: \multicolumn, Up: tabular 8.23.2 ‘\vline’ --------------- La commande ‘\vline’ dessine une ligne verticale s’étendant sur la totalité de la hauteur et de la profondeur de sa ligne. Une commande ‘\hfill’ peut être utilisée pour déplacer cette ligne verticale vers le bord de la colonne. La commande ‘\vline’ peut aussi être utilisée dans une expression ‘@{...}’.  File: latex2e-fr.info, Node: \cline, Next: \hline, Prev: \vline, Up: tabular 8.23.3 ‘\cline’ --------------- Synopsis : \cline{I-J} La commande ‘\cline’ dessine des lignes horizontales à travers les colonnes spécifiées en arguments obligatoires, en commençant dans la I et finissant dans la colonne J.  File: latex2e-fr.info, Node: \hline, Prev: \cline, Up: tabular 8.23.4 ‘\hline’ --------------- La commande ‘\hline’ dessine une ligne horizontale de la largeur de l’environnement ‘tabular’ ou ‘array’ susjacent. Elle est la plupart du temps utilisée pour dessiner une ligne au sommet, bas, et entre les lignes d’un tableau.  File: latex2e-fr.info, Node: thebibliography, Next: theorem, Prev: tabular, Up: Environments 8.24 ‘thebibliography’ ====================== Synopsis : \begin{thebibliography}{ÉTIQUETTE-LA-PLUS-LARGE} \bibitem[ÉTIQUETTE]{CLEF_DE_CITE} ... \end{thebibliography} L’environnement ‘thebibliography’ produit une bibliographie ou une liste de références. Il y a deux façons de produire des listes bibliographiques. Cet environnement convient quand vous avez un petit nombre de références et pouvez maintenir la liste manuellement. *Note Using BibTeX::, pour une approche plus sophistiquée. L’exemple ci-dessous illustre l’environnement avec deux articles. Ce travail s'appuie sur \cite{latexdps}. Et ensemble à \cite{latexdps, texbook}. ... \begin{thebibliography}{9} \bibitem{latexdps} Leslie Lamport. \textit{\LaTeX{}: a document preparation system}. Addison-Wesley, Reading, Massachusetts, 1993. \bibitem{texbook} Donald Ervin Knuth. \textit{Le Texbook : Composition informatique}. Vuibert, 1er août 2017.\end{thebibliography} Cela formate la première référence comme ‘[1] Leslie ...’, de sorte que ‘... s'appuie sur \cite{latexdps}’ produit ‘... s'appuie sur [1]’. Le second ‘\cite’ produit ‘[1, 2]’. On doit compile le document deux fois pour que ces numéros de référence soient résolus. L’argument obligatoire ÉTIQUETTE-LA-PLUS-LARGE est un texte qui, lorsqu’il est composé, est aussi large que la plus large des étiquettes d’article produit pas les commandes ‘\bibitem’. Traditionnellement on utilise ‘9’ pour des bibliographies de moins de 10 références, ‘99’ pour celles qui en on moins de 100, etc. La liste bibliographique a un titre de bibliographie tel que ‘Bibliographie’. Pour le changer il y a deux cas. Dans les classes ‘book’ et ‘report’, lorsque le niveau de rubricage le plus élevé est ‘\chapter’ et le titre par défaut ‘Bibliographie’, ce titre est dans la macro ‘\bibname’. Pour ‘article’, lorsque le niveau de rubricage le plus élevé est ‘\section’ et que le titre par défaut est ‘Références’, le titre est stocké dans la macro ‘\refname’. Pour le changer redéfinissez la commande, comme dans ‘\renewcommand{\refname}{Références citées}’, après ‘\begin{document}’. Les paquetages de prise en charge linguistique comme ‘babel’ redéfinissent automatiquement ‘\refname’ ou ‘\bibname’ pour s’adapter à la langue sélectionnée. *Note list::, pour les paramètres de contrôle de disposition de la liste. * Menu: * \bibitem:: Spécifier un article de bibliographie. * \cite:: Faire référence à un article de bibliographie. * \nocite:: Inclure un article dans la bibliographie. * Utilisation de BibTex: Using BibTeX. Génération automatique de bibliographies.  File: latex2e-fr.info, Node: \bibitem, Next: \cite, Up: thebibliography 8.24.1 ‘\bibitem’ ----------------- Synopsis : \bibitem{CLEF_DE_CITE} ou : \bibitem[ÉTIQUETTE]{CLEF_DE_CITE} La commande ‘\bibitem’ génère un article étiqueté par défaut par un numéro généré en utilisant le compteur ‘enumi’. L’argument CLEF_DE_CITE est une “clef de référence bibliographique” consistant en une chaîne quelconque de lettres, chiffres, et signes de ponctuation (hormis la virgule). *Note thebibliography::, pour un exemple. L’argument optionnel ÉTIQUETTE, lorsqu’il est présent, sert d’étiquette et le compteur ‘enumi’ n’est pas incrémenté. Dans l’exemple suivant : \begin{thebibliography} \bibitem[Lamport 1993]{latexdps} Leslie Lamport. \textit{\LaTeX{}: a document preparation system}. Addison-Wesley, Reading, Massachusetts, 1993. \bibitem{texbook} Donald Ervin Knuth. \textit{Le Texbook : Composition informatique}. Vuibert, 1er août 2017. \end{thebibliography} le premier article est formaté comme ‘[Lamport 1993] Leslie ...’ (la quantité d’espace horizontal que LaTeX laisse pour l’étiquette dépend de l’argument ÉTIQUETTE-LA-PLUS-LARGE de l’environnement ‘thebibliography’ ; voir *note thebibliography::). De même, ‘... s'appuyant sur \cite{latexdps}’ produit ‘... s'appuyant sur [Lamport 1994]’. Si vous mélangez des articles ‘\bibitem’ avec et sans ÉTIQUETTE, alors LaTeX numérote ces derniers séquentiellement. Dans l’exemple ci-dessus l’article ‘texbook’ apparaît comme ‘[1] Donald ...’, bien que ce soit le deuxième article. Si vous utilisez la même CLEF_DE_CITE deux fois, alors vous obtenez ‘LaTeX Warning: There were multiply-defined labels’. En coulisse, LaTeX se souvient de l’information CLEF_DE_CITE et ÉTIQUETTE parce que ‘\bibitem’ écrit dans le fichier auxiliaire ‘JOBNAME.aux’ (*note Jobname::). Par exemple dans l’exemple ci-dessus ce fichier contient ‘\bibcite{latexdps}{Lamport, 1993}’ et ‘\bibcite{texbook}{1}’. Le fichier ‘.aux’ est lu par la commande ‘\begin{document}’ et alors l’information devient disponible pour les commandes ‘\cite’. Ceci explique qu’il est nécessaire d’exécuter LaTeX deux fois pour que les références soient résolues : une pour l’écrire, et une pour le relire. À cause de cet algorithme en deux passes, quand vous ajourez un ‘\bibitem’ ou changez sa CLEF_DE_CITE vous pouvez obtenir ‘LaTeX Warning: Label(s) may have changed. Rerun to get cross-references right’. La solution est de recompiler.  File: latex2e-fr.info, Node: \cite, Next: \nocite, Prev: \bibitem, Up: thebibliography 8.24.2 ‘\cite’ -------------- Synopsis : \cite{CLEFS} ou \cite[SUBCITE]{CLEFS} Cette commande génère en sortie une citation des références associées à CLEFS. L’argument CLEFS est une liste d’une ou plus de clefs de références bibliographiques (*note \bibitem::), séparées par des virgules. L’exemple suivant : La source ultime est \cite{texbook}. ... \begin{thebibliography} \bibitem{texbook} Donald Ervin Knuth. \textit{Le Texbook : Composition informatique}. Vuibert, 1er août 2017. \end{thebibliography} produit une sortie du genre ‘... ultime est [1]’. (Vous pouvez changer l’apparence de la citation et de la référence en utilisant un style de bibliographie si vous générez automatiquement l’environnement ‘thebibliography’. *Note Using BibTeX::, pour plus ample information). L’argument optionnel SUBCITE est joint à la citation. Par exemple, ‘Voir 14.3 dans \cite[p.~314]{texbook}’ pourrait produire ‘Voir 14.3 dans [1, p. 314]’. En plus de ce qui apparaît en sortie, ‘\cite’ écrit de l’information dans le fichier auxiliaire ‘JOBNAME.aux’ (*note Jobname::). Par exemple, ‘\cite{latexdps}’ écrit ‘\citation{latexdps}’ dans ce fichier. Cette information est utilisée par BibTeX pour inclure dans vos listes de référence seulement les ouvrages que vous avez effectivement cités ; voir aussi *note \nocite::. Si CLEFS n’est pas dans votre information de bibliographie, alors vous obtenez ‘LaTeX Warning: There were undefined references’, et en sortie la citation s’affiche comme un point d’interrogation en gras entre crochets. Il y a deux causes possibles. Si vous avez fait une faute de frappe, comme dans ‘\cite{texbok}’ alors il n’y a qu’à la corriger. Si par contre vous venez juste d’ajouter ou de modifier l’information bibliographique de sorte que le fichier ‘.aux’ est modifié (*note \bibitem::) alors la solution est d’exécuter de nouveau LaTeX.  File: latex2e-fr.info, Node: \nocite, Next: Using BibTeX, Prev: \cite, Up: thebibliography 8.24.3 ‘\nocite’ ---------------- Synopsis : \nocite{CLEFS} La commande ‘\nocite’ ne produit aucun texte en sortie, mais écrit CLEFS dans le fichier auxiliaire ‘JOBNAME.aux’ (*note Jobname::). L’argument obligatoire CLEFS est une liste d’une ou plusieurs clefs de référence bibliographique (*note \bibitem::). Cette information est utilisée par BibTeX pour inclure ces ouvrages dans votre liste de références même si vous ne les avez pas cités explicitement (*note \cite::).  File: latex2e-fr.info, Node: Using BibTeX, Prev: \nocite, Up: thebibliography 8.24.4 Utilisation de BibTeX ---------------------------- Comme décrit dans ‘thebibliography’ (*note thebibliography::), une approche sophistiqué pour gérer les bibliographies est fournie par le programme BibTeX. Ceci est uniquement une introduction ; voir la documentation complète sur le CTAN (*note CTAN::). Avec BibTeX vous n’utilisez pas l’environnement ‘thebibliography’ directement (*note thebibliography::). Au lieu de cela, vous incluez les lignes : \bibliographystyle{STYLEBIB} \bibliography{FICBIB1,FICBIB2, ...} L’argument STYLEBIB fait référence à un fichier ‘STYLEBIB.bst’ définissant l’aspect que doivent avoir vos référence bibliographique. Les noms STYLEBIB standards distribués avec BibTeX sont : ‘alpha’ Les étiquettes sont formées à partir du nom de l’auteur et de l’année de publication. Les articles bibliographiques sont classés alphabétiquement. ‘plain’ Les étiquettes sont des numéros. Les articles sont classés alphabétiquement. ‘unsrt’ Comme ‘plain’, mais les entrées sont dans l’ordre où les références y sont faites dans le texte. ‘abbrv’ Comme ‘plain’, mais les étiquettes sont plus compactes. De très nombreux autres styles BibTeX existent, taillés sur mesure pour satisfaire les exigences de diverses publications. Voir le sujet sur le CTAN. La commande ‘\bibliography’ est ce qui produit pour de bon la bibliographie. L’argument de ‘\bibliography’ fait référence aux fichiers nommés ‘FICBIB1.bib’, ‘FICBIB2.bib’, ..., qui sont censés contenir votre base de données au format BibTeX. L’exemple suivant illustre une paire typique d’entrées dans ce format. @book{texbook, title = {Le {{\TeX}}book~: composition informatique}, author = {D.E. Knuth}, isbn = {2-7117-4819-7}, series = {Vuibert informatique}, year = {2003}, publisher = {Vuibert} } @book{sexbook, author = {W.H. Masters and V.E. Johnson}, title = {Les r{\'e}action sexuelles}, year = {1976}, publisher = {Robert Laffont} } Seules les entrées désignées par les commandes ‘\cite’ ou ‘\nocite’ sont listées dans la bibliographie du document. De la sorte, vous pouvez conserver toutes vos sources ensemble dans un seul fichier, ou un petit nombre de fichiers, et compter sur BibTeX pour inclure dans le document seulement celles que vous avez utilisées. Avec BibTeX, l’argument CLEFS de ‘\nocite’ peut aussi être le caractère ‘*’ tout seul. Ceci veut dire de citer implicitement tous les articles de toutes les bibliographies données. * Menu: * messages d’erreur BibTeX: BibTeX error messages  File: latex2e-fr.info, Node: BibTeX error messages, Up: Using BibTeX 8.24.4.1 Messages d’erreur de BibTeX .................................... Si vous oubliez d’utiliser ‘\bibliography’ ou ‘\bibliographystyle’ dans votre document (ou, moins vraisemblablement, faites un document sans aucune commande ‘\cite’ ni ‘\nocite’), alors BibTeX produit un message d’erreur. Parce que BibTeX est utilisable avec n’importe quel programme, et pas seulement LaTeX, les messages d’erreur font référence aux commandes internes lues par BibTeX (du fichier ‘.aux’), plutôt qu’aux commandes de niveau utilisateur décrites plus haut. Le tableau ci-après montre les commandes internes mentionnées dans les erreurs BibTeX, et les commandes de niveau utilisateur correspondantes. ‘\bibdata’ ‘\bibliography’ ‘\bibstyle’ ‘\bibliographystyle’ ‘\citation’ ‘\cite’, ‘\nocite’ Par exemple, si votre document n’a aucune commande ‘\bibliographystyle’, BibTeX s’en plaint ainsi : I found no \bibstyle command---while reading file DOCUMENT.aux  File: latex2e-fr.info, Node: theorem, Next: titlepage, Prev: thebibliography, Up: Environments 8.25 ‘theorem’ ============== Synopsis : \begin{theorem} CORPS DU THÉORÈME \end{theorem} L’environnement ‘theorem’ produit « Théorème N » en gras suivi de CORPS DU THÉORÈME, où les possibilités de numérotation pour N sont décrites par ‘\newtheorem’ (*note \newtheorem::). \newtheorem{lem}{Lemme} % dans le préambule \newtheorem{thm}{Théorème} ... \begin{lem} % dans le corps du document texte du lemme \end{lem} Le résultat suivant en découle immédiatement. \begin{thm}[Gauss] % place « Gauss » entre parenthèses après le titre texte du théorème \end{thm} La plupart des nouveaux documents utilisent les paquetages ‘amsthm’ et ‘amsmath’ de l’American Mathematical Society. Entre autres ces paquetages incluent un grand nombre d’options pour les environnements de théorèmes, telles que des options de formatage.  File: latex2e-fr.info, Node: titlepage, Next: verbatim, Prev: theorem, Up: Environments 8.26 ‘titlepage’ ================ Synopsis : \begin{titlepage} ... texte et espacement ... \end{titlepage} L’environnement ‘titlepage’ crée une page de titre, c’est à dire une page sur laquelle ne sont inscrit aucun numéro de page ou libellé de rubrique. Il entraîne aussi que la page suivante a le numéro un. Dans l’exemple suivant tout le formatage, y compris l’espacement vertical, est laissé à l’auteur. \begin{titlepage} \vspace*{\stretch{1}} \begin{center} {\huge\bfseries Thèse \\[1ex] titre} \\[6.5ex] {\large\bfseries Nom de l'auteur} \\ \vspace{4ex} Thèse soumise à \\[5pt] \textit{Nom de l'université} \\[2cm] pour obtenir le grade de \\[2cm] \textsc{\Large Docteeur en} \\[2ex] \textsc{\large Mathématiques} \\[12ex] \vfill Departement de Mathématiques \\ Adresse \\ \vfill \today \end{center} \vspace{\stretch{2}} \end{titlepage} Pour produire par contre une une page de titre standarde sans utiliser l’environnement ‘titlepage’, utilisez la commande ‘\maketitle’ (*note \maketitle::).  File: latex2e-fr.info, Node: verbatim, Next: verse, Prev: titlepage, Up: Environments 8.27 ‘verbatim’ =============== Synopsis : \begin{verbatim} TEXTE-LITÉRAL \end{verbatim} L’environnement ‘verbatim’ est un environnement qui fabrique des paragraphes dans lequel LaTeX produit exactement ce qui vous y tapez. Par exemple au sein de TEXTE-LITÉRAL le caractère ‘\’ ne commence pas de commande, il produit ‘\’ à l’impression, et les retours chariot et les blancs sont pris littéralement. La sortie apparaît dans une police genre tapuscrit (encore appelé « machine à écrire ») à chasse fixe (‘\tt’). \begin{verbatim} Juron symbolique : %&$#?!. \end{verbatim} La seule restriction sur ‘text-literale’ est qu’il ne peut pas inclure la chaîne ‘\end{verbatim}’. Il est impossible d’utiliser l’environnement ‘verbatim’ au sein d’un argument de macro, par exemple dans l’argument passé à ‘\section’. Ce n’est pas le même problème que celui des commandes fragiles (*note \protect::), mais c’est juste impossible parce que l’environnement ‘verbatim’ change le régime de catcode avant de traiter son contenu, et le rétablit juste après, or au sein d’un argument de macro le contenu de l’argument est déjà converti en une liste d’unités lexicales selon le régime de catcode courant à l’appel de la macro. Cependant, le paquetage ‘cprotect’ peut être utile dans cette situation. Une utilisation courante d’entrée verbatim est de composer du code informatique. Il y a des paquetages qui améliorent l’environnement ‘verbatim’. Par exemple, une amélioration est de permettre l’inclusion verbatim de fichiers externes, totalement ou en partie. Parmi ces paquetages : ‘listings’ et ‘minted’. Un paquetage qui offre beaucoup plus d’options pour les environnements verbatim est ‘fancyvrb’. Un autre ‘verbatimbox’. Pour une liste complète de tous les paquetages pertinents voir le CTAN (*note CTAN::). * Menu: * \verb:: La forme macro de l’environnement ‘verbatim’.  File: latex2e-fr.info, Node: \verb, Up: verbatim 8.27.1 ‘\verb’ -------------- Synopsis : \verbCARTEXTE-LITTÉRALCAR \verb*CARTEXTE-LITTÉRALCAR La commande ‘\verb’ compose TEXTE-LITTÉRAL comme il est entré, en incluant les caractères spéciaux et les espaces, en utilisant la police tapuscrit (‘\tt’). Aucun espaces n’est autorisé entre ‘\verb’ ou ‘\verb*’ et le délimiteur CAR qui marque le début et la fin du texte verbatim. Le délimiteur ne doit pas apparaître dans le TEXTE-LITTÉRAL. La forme étoilée (en ‘*’) diffère seulement en ce que les espaces sont tapés avec un caractère « espace visible ». La sortie correspondant à ce qui suit utilise un espace visible de part et d’autre du mot ‘with’ : Le premier argument de la commande est \verb*!filename with extension! et ... Pour composer des adresses réticulaires, appelée aussi URL, le paquetage ‘url’ est une option préférable à la commande ‘\verb’, puisque il permet les sauts de ligne. Pour du code informatique il y a beaucoup de paquetages plus avantageux que ‘\verb’. L’un est ‘listings’, un autre ‘minted’. Vous ne pouvez pas utiliser ‘\verb’ au sein d’un argument de macro, par exemple dans l’argument passé à ‘\section’. Ce n’est pas une question que ‘\verb’ serait fragile (*note \protect::), mais c’est juste impossible parce que la commande ‘\verb’ change le régime de catcode avant de lire son argument et le rétablit juste après, or au sein d’un argument de macro le contenu de l’argument a déjà été converti en une liste d’unités lexicales selon le régime de catcode courant l’appel de la macro. Cependant, le paquetage ‘cprotect’ peut être utile dans cette situation.  File: latex2e-fr.info, Node: verse, Prev: verbatim, Up: Environments 8.28 ‘verse’ ============ Synopsis : \begin{verse} LINE1 \\ LINE2 \\ ... \end{verse} L’environnement ‘verse’ est conçu pour la poésie. Voici un vers tiré du Cid de Pierre Corneille : % dans le préambule : \newcommand*\Role[1]{\makebox[\linewidth][c]{\textbf{\textsc{#1}}}\\*} ... \begin{verse} ... \Role{Chimène} Va, je ne te hais point.\\ \Role{Don Rodrigue} \phantom{Va, je ne te hais point. }Tu le dois.\\ \Role{Chimène} \phantom{Va, je ne te hais point. Tu le dois. }Je ne puis.\\ ... \end{verse} Séparez les lignes de chaque strophe avec ‘\\’, et utilisez une ou plusieurs lignes vides pour séparer les strophes. \begin{verse} \makebox[\linewidth][c]{\textit{De soy-même} --- Clément Marot} \\[1\baselineskip] Plus ne suis ce que j'ai été \\ Et plus ne saurai jamais l'être \\ Mon beau printemps et mon été \\ Ont fait le saut par la fenêtre Amour tu as été mon maître \\ Je t'ai servi sur tous les dieux \\ Ah si je pouvais deux fois naître\\ Comme je te servirais mieux \end{verse} En sortie, les marges sont renfoncées sur la gauche et la droite, les paragraphes ne le sont pas, et le texte n’est pas justifié à droite.  File: latex2e-fr.info, Node: Line breaking, Next: Page breaking, Prev: Environments, Up: Top 9 Saut à la ligne ***************** La première chose que LaTeX fait lorsqu’il traite du texte ordinaire est de traduire votre fichier d’entrée en une séquence de glyphes et d’espaces. Pour produire un document imprimé, cette séquence doit être rompue en lignes (et ces lignes doivent être rompues en pages). D’ordinaire LaTeX effectue pour vous les sauts de ligne (et de page) dans le corps du texte, mais dans certains environnements vous forcez manuellement les sauts. Un flux de production communément utilisé est d’obtenir une version finale du contenu du document avant de faire une passe finale dessus et de considérer le sauts de ligne (et de page). La plupart des gens ne considèrent pas que LaTeX est un traitement de texte parce qu’il n’affiche pas instantanément la sortie. Toutefois, différer la sortie encourage l’utilisateur à remettre jusqu’à la fin des ajustements de format, et ainsi évite bien des va-et-vient sur des sauts susceptibles de rechanger. Différer la sortie a d’autres avantages : cela permet de ne faire aucun compromis sur la composition, ce qui assure que ce qu’on voit est exactement ce qu’on obtient, et cela aide également les auteurs à se concentrer soit sur écrire, soit sur se relire, plutôt que les distraire en faisant les deux à la fois. * Menu: * \\:: Commencer une nouvelle ligne. * \obeycr & \restorecr:: Faire que chaque ligne d’entrée commence une nouvelle ligne de sortie. * \newline:: Sauter à la ligne * \- (césure): \- (hyphenation). Insérer une césure explicite. * \discretionary:: Contrôler explicitement le caractère de césure. * \fussy & \sloppy:: Être plus ou moins exigeant sur le passage à la ligne. * \hyphenation:: Dire à LaTeX comment gérer la césure d’un mot. * \linebreak & \nolinebreak:: Forcer & éviter les sauts à la ligne.  File: latex2e-fr.info, Node: \\, Next: \obeycr & \restorecr, Up: Line breaking 9.1 ‘\\’ ======== Synopsis, l’un parmi : \\ \\[ESPACEENPLUS] ou l’un parmi : \\* \\*[ESPACEENPLUS] Finit la ligne courante. L’argument optionnel ESPACEENPLUS spécifie l’espace supplémentaire vertical à insérer avant la ligne suivante. C’est une longueur élastique (*note Lengths::) et elle peut être négative. Le texte avant le saut est composé à sa longueur normale, c.-à-d. qu’il n’est pas dilaté pour remplir la largeur de la ligne. Cette commande est fragile (*note \protect::). \title{Mon histoire~: \\[7mm] un conte pathétique} La forme étoilée, ‘\\*’, dit à LaTeX de ne pas commencer une nouvelle page entre les deux lignes, en émettant un ‘\nobreak’. Les sauts de ligne explicites au sein du corps de texte sont inhabituels en LaTeX. En particulier, ne commencez pas un nouveau paragraphe avec ‘\\’, mais laissez une ligne à blanc pour le faire. De même, on mettez pas une séquence de ‘\\’ pour créer un espace vertical, mais utilisez à la place ‘\vspace{LONGUEUR}’, ‘\leavevmode\vspace{LONGUEUR}’, ou ‘\vspace*{LONGUEUR}’ si on veut que l’espace ne soit pas supprimé au sommet d’une nouvelle page (*note \vspace::). Cette commande est utilisée principalement en dehors du flux principal de texte comme dans un environnement ‘tabular’ ou ‘array’ ou dans un environnement d’équation. La commande ‘\newline’ est un synonyme de ‘\\’ (*note \newline::) dans des circonstances ordinaires (un exemple d’exception est la colonne de type ‘p{...}’ dans un environnement ‘tabular’ ; *note tabular::) . La commande ‘\\’ est une macro, et sa définition change selon le contexte, de sorte que sa définition diffère pour chaque cas selon qu’on est dans du texte normal, ou dans un environnement ‘center’, ou ‘flushleft’, ou ‘tabular’. Dans du texte normal quand elle force un saut de ligne, elle est essentiellement un raccourci pour ‘\newline’. Elle ne termine ni le mode horizontal ni le paragraphe, mais insère juste un ressort et une pénalité de sorte que lorsque le paragraphe se termine un saut de ligne se produit à cet endroit, avec la ligne plus courte bourrée avec de l’espace blanc. Vous obtenez l’erreur ‘LaTeX Error: There's no line here to end’ si vous utilisez ‘\\’ pour demander une nouvelle ligne, plutôt que pour finir la ligne courante. Par exemple si vous avez ‘\begin{document}\\’ ou, plus vraisemblablement, quelque chose du genre de : \begin{center} \begin{minipage}{0.5\textwidth} \\ Dans cet espace vertical apposez votre marque. \end{minipage} \end{center} La solution est de remplacer la double controblique par quelque chose du genre de ‘\vspace{\baselineskip}’.  File: latex2e-fr.info, Node: \obeycr & \restorecr, Next: \newline, Prev: \\, Up: Line breaking 9.2 ‘\obeycr’ & ‘\restorecr’ ============================ La commande ‘\obeycr’ a pour effet qu’un retour chariot dans le fichier d’entrée (‘^^M’, internement) soit traité de la même façon que ‘\\’ suivi d’un ‘\relax’. Ainsi chaque passage à la ligne dans l’entrée est aussi un passage à la ligne dans la sortie. La commande ‘\restorecr’ restaure le comportement normal vis à vis des sauts de ligne. Ceci n’est pas la façon d’afficher textuellement du texte ou du code informatique. Utilisez plutôt ‘verbatim’ (*note verbatim::). Avec les réglages par défaut habituels de LaTeX, l’exemple suivant : aaa bbb \obeycr ccc ddd eee \restorecr fff ggg hhh iii produit en sortie quelque chose du genre de : aaa bbb ccc ddd eee fff ggg hhh iii où les renfoncements sont des renfoncements de paragraphes.  File: latex2e-fr.info, Node: \newline, Next: \- (hyphenation), Prev: \obeycr & \restorecr, Up: Line breaking 9.3 ‘\newline’ ============== Dans du texte ordinaire, cette commande termine une ligne d’une façon qui ne la justifie pas à droite, de sorte que le texte précédent la fin de ligne n’est pas étiré. c.-à-d. que, en mode paragraphe (*note Modes::), la commande ‘\newline’ est équivalente à une double-controblique (*note \\::). Cette commande est fragile (*note \protect::). Toutefois, les deux commandes diffèrent au sein d’un environnement ‘tabular’ ou ‘array’. Dans une colonne avec un spécificateur produisant une boîte paragraphe, comme typiquement ‘p{..}’, ‘\newline’ insère un saut de ligne au sein de la colonne, c.-à-d. insère une fin de ligne à l’intérieur de la colonne, c.-à-d. qu’elle ne rompt pas la ligne entière de tableau. Pour rompre la ligne entière utilisez ‘\\’ ou son équivalent ‘\tabularnewline’. L’exemple suivant écrit ‘Nom~:’ et ‘Adresse~:’ comme deux lignes au sein d’une seule cellule du tableau. \begin{tabular}{p{2.5cm}@{\hspace{5cm}}p{2.5cm}} Nom~: \newline Adresse~: &Date~: \\ \hline \end{tabular} La ‘Date~:’ sera alignée sur la ligne de base de ‘Nom~:’.  File: latex2e-fr.info, Node: \- (hyphenation), Next: \discretionary, Prev: \newline, Up: Line breaking 9.4 ‘\-’ (césure à gré) ======================= La commande ‘\-’ dit à LaTeX qu’il peut faire une césure du mot à cet endroit. Quand vous insérez des commandes ‘\-’ dans un mot, le mot ne pourra subir de césure qu’à ces endroits et non dans aucun des autres points de césure que LaTeX aurait pu choisir sinon. Cette commande est robuste (*note \protect::). LaTeX est bon en ce qui concerne les césures, et il trouve la plupart des points corrects de césure, tout en n’en utilisant presque jamais un incorrect. La commande ‘\-’ est utilisée pour les cas exceptionnels. Par ex., LaTeX d’ordinaire ne fait pas de césure dans les mots contenant un trait d’union. Ci-dessous le mot long et portant une césure indique que LaTeX doit insérer des espaces inacceptablement long pour composer la colonne étroite : \begin{tabular}{rp{4.5cm}} Isaac Asimov &La tradition de l'anti-intellectualisme % l'an\-ti-in\-tel\-lec\-tu\-al\-isme a été une tendance constante, qui a fait son chemin dans notre vie politique et culturelle, nourrie par la fausse idée que la démocratie signifie que mon ignorance vaut autant que votre savoir. \end{tabular} Si on met en commentaire la troisième ligne et sort de commentaire la quatrième, alors les choses s’ajusteront bien mieux. La commande ‘\-’ ne fait qu’autoriser LaTeX à faire une césure à cet endroit, elle ne force pas la césure. Vous pouvez forcer la césure avec quelque chose du genre de ‘ef-\linebreak farons’. Bien sûr, si vous changez plus tard le texte, alors cette césure forcée pourrait avoir l’air très étrange, c’est pourquoi cette approche demande de l’attention.  File: latex2e-fr.info, Node: \discretionary, Next: \fussy & \sloppy, Prev: \- (hyphenation), Up: Line breaking 9.5 ‘\discretionary’ (point de césure généralisé) ================================================= Synopsis : \discretionary{AVANT-SAUT}{APRÈS-SAUT}{SANS-SAUT} Gère la modification d’un mot autour d’une césure. Cette commande est d’un usage rare dans les documents LaTeX. Si un saut de ligne survient au point où ‘\discretionary’ apparaît, alors TeX met AVANT-SAUT à la fin de la ligne courante et met APRÈS-SAUT au début de la ligne suivante. S’il n’y a pas de saut à cet endroit alors TeX met SANS-SAUT. Dans le mot ‘difficile’ les trois lettres ‘ffi’ forment une ligature. TeX peut néanmoins faire un saut entre les deux ‘f’ avec ceci : di\discretionary{f-}{fi}{ffi}cile Notez que l’utilisateur n’a pas à faire ceci. C’est typiquement géré automatiquement par l’algorithme de césure de TeX. Les arguments de ‘\discretionary’ ne peuvent contenir que des caractères, des boîtes ou des crénages. La commande ‘\discretionary’ permet de contrôler finement la césure dans les cas où ne suffisent ni le contrôle standard de la césure fait l’algorithme de césure de TeX et les règles de césures données par les paquetages de gestion linguistiques, ni les moyens de contrôle explicites offerts par les commandes ‘\hyphenation’ (*note \hyphenation::) et ‘\-’ (*note \- (césure à gré): \- (hyphenation).). L’usage typique de ‘\discretionary’ est par exemple de contrôler la césure au sein d’une formule mathématique en mode ligne (voir aussi *note Miscellanées mathématique (entrée \*): Math miscellany.). Ci-dessous un exemple de contrôle de la césure au sein d’une adresse réticulaire, où l’on autorise la césure sur les obliques mais en utilisant une controblique violette en lieu de trait d’union : \documentclass{article} \usepackage[T1]{fontenc} \usepackage[utf8]{inputenc} \usepackage{xcolor} \usepackage{hyperref} \usepackage{french} \newcommand*\DiscrSlash{\discretionary{\mbox{\textcolor {purple}{\textbackslash}}}{/}{/}} \begin{document} Allez donc à \href{http://une/tr\%c3\%A8s/tr\%c3\%A8s/longue% /mais/vraiment/tr\%c3\%A8s/longue/adresse/r\%C3\%A9ticulaire% /index.html}{http://une\DiscrSlash très\DiscrSlash très\DiscrSlash longue\DiscrSlash mais\DiscrSlash vraiment\DiscrSlash très\DiscrSlash longue\DiscrSlash adresse\DiscrSlash réticulaire\DiscrSlash index.html} \end{document}  File: latex2e-fr.info, Node: \fussy & \sloppy, Next: \hyphenation, Prev: \discretionary, Up: Line breaking 9.6 ‘\fussy’ & ‘\sloppy’ ======================== Ce sont des déclarations pour que TeX fasse plus ou moins le difficile à propos des sauts de ligne. Déclarer ‘\fussy’ évite en général trop d’espace entre les mots, au prix d’occasionnellement une boîte trop pleine ((‘overfull \hbox’)). Inversement ‘\sloppy’ évite les boîtes trop pleines mais en pâtissant d’un espacement inter-mot relâché. Le réglage par défaut est ‘\fussy’. Les sauts de ligne au sein d’un paragraphe sont contrôlés par celle-là des deux déclarations qui est en cours à la fin du paragraphe, c.-à-d. à la ligne à blanc, la commande ‘\par’ ou l’équation hors texte terminant ce paragraphe. De sorte que pour affecter les sauts de ligne vous devez inclure la matière qui termine le paragraphe dans la portée de la commande. * Menu: * sloppypar:: Version environnement de la commande \sloppy.  File: latex2e-fr.info, Node: sloppypar, Up: \fussy & \sloppy 9.6.1 ‘sloppypar’ ----------------- Synopsis : \begin{sloppypar} ... paragraphes ... \end{sloppypar} Compose les paragraphes avec ‘\sloppy’ en vigueur (*note \fussy & \sloppy::). Utilisez cela pour ajuster localement les sauts de ligne, pour éviter les erreurs ‘Overfull box’ ou ‘Underfull box’. Voici un exemple simple : \begin{sloppypar} Son plan arrêté de la sorte pour la matinée, dès qu’elle eut déjeuné, elle prit \emph{Udolphe} et s’assit, décidée à rester toute à sa lecture jusqu’à ce que la pendule marquât une heure. Cependant, et sans que Catherine en fût importunée (l’habitude\ldots), des phrases sans suite fluaient de Mme Allen~: elle ne parlait jamais beaucoup, faute de penser, et, pour la même raison, n’était jamais complètement silencieuse. Qu’elle perdît son aiguille, cassât son fil, entendît le roulement d’une voiture, aperçût une petite tache sur sa robe, elle le disait, qu’il y eût là ou non quelqu’un pour la réplique. \end{sloppypar}  File: latex2e-fr.info, Node: \hyphenation, Next: \linebreak & \nolinebreak, Prev: \fussy & \sloppy, Up: Line breaking 9.7 ‘\hyphenation’ ================== Synopsis : \hyphenation{MOT1 ...} La commande ‘\hyphenation’ déclare les points de césure autorisés au sein des mots donnés dans la liste. Les mots de cette liste sont séparés par des espaces. Spécifiez les points de césure autorisés avec le caractère tiret, ‘-’. Utilisez des lettres en bas de casse. TeX ne fera de césure que si le mot correspond exactement, aucune désinence n’est essayée. Des commandes ‘\hyphenation’ multiples s’accumulent. Les paquetages d’internationalisation du genre de ‘babel’ ou ‘polyglossia’ chargent déjà les motifs de césure de la langue courante, aussi on n’utilise la commande ‘\hyphenation’ que pour les mots qui n’y existent pas. Voici un exemple : \hyphenation{rhi-no-fé-roce sex-cuse doc-tam-bule œdi-peux} Dans une langue s’écrivant avec des diacritiques, comme le français ou le polonais, la césure ne fonctionne correctement avec le moteur ‘pdflatex’ qu’avec des codages modernes (*note TeX engines::). Il faut donc charger ‘fontenc’ avec un autre codage qu’‘OT1’, typiquement pour le français on utilise ‘T1’ (*note fontenc package::).  File: latex2e-fr.info, Node: \linebreak & \nolinebreak, Prev: \hyphenation, Up: Line breaking 9.8 ‘\linebreak’ & ‘\nolinebreak’ ================================= Synopsis, l’un parmi : \linebreak \linebreak[DE-ZÉRO-À-QUATRE] ou l’un parmi : \nolinebreak \nolinebreak[DE-ZÉRO-À-QUATRE] Encourage (‘\linebreak’) ou décourage (‘\nolinebreak’) un saut de ligne. L’argument optionnel DE-ZÉRO-À-QUATRE est un entier compris entre 0 et 4 qui vous permet d’adoucir l’instruction. Le réglage par défaut est 4, de sorte que sans l’argument optionnel respectivement la commande force ou interdit le saut. Mais par exemple, ‘\nolinebreak[1]’ est une suggestion qu’il serait préférable de faire le saut à un autre endroit. Plus le nombre est grand, et plus la requête est insistante. Les deux commandes sont fragiles (*note \protect::). Dans l’exemple suivant on dit à LaTeX qu’un bon endroit ou faire un saut de ligne est après le ‘\blablajuridique’ : \blablajuridique{}\linebreak[2] Nous rappelons que le port de signes ostentatoires d'appartenance à une communauté religieuse est interdit parmi le personnel au contact du public. Quand vous émettez un ‘\linebreak’, les espaces de la ligne sont dilatés de sorte que le point du saut atteigne la marge de droite. *Note \\:: et *note \newline::, pour ne pas dilater les espaces.  File: latex2e-fr.info, Node: Page breaking, Next: Footnotes, Prev: Line breaking, Up: Top 10 Saut de page *************** LaTeX commence de nouvelles pages de façon asynchrone, lorsque suffisamment de matière a été accumulée pour remplir une page. D’ordinaire ceci se produit automatiquement, mais parfois on peut désirer influencer les sauts. * Menu: * \clearpage & \cleardoublepage:: Commence une nouvelle page de droite ; éjecte les flottants. * \newpage:: Commence une nouvelle page. * \enlargethispage:: Agrandit d’un peu la page courante. * \pagebreak & \nopagebreak:: Forcer & éviter les sauts de page.  File: latex2e-fr.info, Node: \clearpage & \cleardoublepage, Next: \newpage, Up: Page breaking 10.1 ‘\clearpage’ & ‘\cleardoublepage’ ====================================== Synopsis : \clearpage ou \cleardoublepage Finit la page courante et envoie en sortie tous les flottants, tableaux et figures (*note Floats::). S’il y a trop de flottants pour tenir dans la page, alors LaTeX insère des pages supplémentaires contenant seulement les flottants. Dans le cas d’une impression en style ‘twoside’, ‘\cleardoublepage’ fait aussi que la nouvelle page de contenu soit une page de droite (numérotée impaire), en produisant si nécessaire une page à blanc. La commande ‘\clearpage’ est robuste alors que ‘\cleardouble page’ est fragile (*note \protect::). Les sauts de page de LaTeX sont optimisés, aussi, d’ordinaire, vous n’utilisez ces commandes que la touche finale à la dernière version d’un document, ou au sein de commande. La commande ‘\cleardoublepage’ insère une page à blanc, mais elle contient l’en-tête et le bas de page. Pour obtenir une page vraiment à blanc, utilisez cette commande : \let\origdoublepage\cleardoublepage \newcommand{\clearemptydoublepage}{% \clearpage {\pagestyle{empty}\origdoublepage}% } Si vous désirez que la commande standarde ‘\chapter’ de LaTeX agisse ainsi, alors ajoutez la ligne ‘\let\cleardoublepage\clearemptydoublepage’. La commande ‘\newpage’ (*note \newpage::) finit également la page en cours, mais sans débourrer les flottants pendants. Et, si LaTeX est en mode deux-colonnes alors ‘\newpage’ finit la colonne courante alors que ‘\clearpage’ et ‘\cleardoublepage’ finissent la page courante.  File: latex2e-fr.info, Node: \newpage, Next: \enlargethispage, Prev: \clearpage & \cleardoublepage, Up: Page breaking 10.2 ‘\newpage’ =============== Synopsis : \newpage La commande ‘\newpage’ finit la page courante. Cette commande est robuste (*note \protect::). Les sauts de page de LaTeX sont optimisés de sorte que d’ordinaire on n’utilise cette commande dans le corps d’un document que pour les finitions sur la version finale, ou à l’intérieur de commandes. Alors que les commandes ‘\clearpage’ et ‘\cleardoublepage’ finissent également la page courante, en plus de cela elles débourrent les flottants pendants (*note \clearpage & \cleardoublepage::). Et, si LaTeX est en mode deux-colonnes alors ‘\clearpage’ et ‘\cleardoublepage’ finissent las page courante en laissant possiblement une colonne vide, alors que ‘\newpage’ finit seulement la colonne courante. Contrairement à ‘\pagebreak’ (*note \pagebreak & \nopagebreak::), la commande ‘\newpage’ n’a pas pour effet que la nouvelle page commence exactement là où la requête est faite. Dans l’exemple suivant Four score and seven years ago our fathers brought forth on this continent, \newpage \noindent a new nation, conceived in Liberty, and dedicated to the proposition that all men are created equal. la nouvelle page commence après ‘continent’, et la ligne où se produit le saut n’est pas justifiée à droite. De plus, ‘\newpage’ n’étire pas verticalement la page, contrairement à ‘\pagebreak’.  File: latex2e-fr.info, Node: \enlargethispage, Next: \pagebreak & \nopagebreak, Prev: \newpage, Up: Page breaking 10.3 ‘\enlargethispage’ ======================= ‘\enlargethispage{size}’ ‘\enlargethispage*{size}’ Agrandit la ‘\textheight’ de la page courante de la quantité spécifiée ; par exemple ‘\enlargethispage{\baselineskip}’ permet d’avoir une ligne de plus. La forme étoilée essaie de comprimer la matière sur la page autant que possible. Ceci est normalement utilisé en même temps qu’un ‘\pagebreak’ explicite.  File: latex2e-fr.info, Node: \pagebreak & \nopagebreak, Prev: \enlargethispage, Up: Page breaking 10.4 ‘\pagebreak’ & ‘\nopagebreak’ ================================== Synopsis : \pagebreak[PRIORITÉ] \nopagebreak[PRIORITÉ] Par défaut, la commande ‘\pagebreak’ (‘\nopagebreak’) force (empêche) un saut de page à la position courante. Avec ‘\pagebreak’, l’espace verticale sur la page est dilatée où c’est possible de sorte à s’étendre jusqu’à la marge inférieure normale. Avec l’argument optionnel PRIORITÉ, vous pouvez convertir la commande ‘\pagebreak’ d’une demande à une exigence. Le nombre doit être compris entre 0 et 4. Plus grand est le nombre, et plus insistant est l’exigence.  File: latex2e-fr.info, Node: Footnotes, Next: Definitions, Prev: Page breaking, Up: Top 11 Notes en bas de page *********************** Mettez une note en bas de la page courante avec la commande ‘\footnote’, comme ci-dessous. Noël Coward a dit plaisamment que lire une note en bas de page, c'est comme devoir descendre répondre à la porte d'entrée alors qu'on est en train de faire l'amour\footnote{Je n'en sais rien, je ne lis pas les notes en bas de page.} Vous pouvez placer beaucoup de notes en bas de page dans une page. Si le texte devient trop long alors il est continué sur la page suivante. Vous pouvez aussi produire des notes en bas de page en combinant les commandes ‘\footnotemark’ et ‘\footnotetext’, ce qui est utiles dans des circonstances spéciales. Pour faire que les références bibliographiques sortent comme des notes en bas de page vous devez inclure un style bibliographique avec ce comportement (*note Using BibTeX::). * Menu: * \footnote:: Insérer une note en bas de page. * \footnotemark:: Insérer la marque seulement d’une note en bas de page. * \footnotetext:: Insérer le texte seulement d’une note en bas de page. * Notes en bas de page dans les titres de rubriques: Footnotes in section headings. Titre de chapitre ou de rubrique. * Notes dans un tableau: Footnotes in a table. Notes de tableau. * Footnotes of footnotes:: Classes multiples de notes en bas de page. * Paramètres des notes en bas de page: Footnote parameters. Les paramètres pour formater les notes en bas de page.  File: latex2e-fr.info, Node: \footnote, Next: \footnotemark, Up: Footnotes 11.1 ‘\footnote’ ================ Synopsis : \footnote[NUMÉRO]{TEXTE} Place en bas de la page courante une note TEXTE numérotée. Il y a plus d'un millier de notes en bas de page dans \textit{Histoire Du Déclin Et De La Chute De L'empire Romain}\footnote{Après la lecture d'une version préléminaire, David Hume s'est plaint, « On souffre d'un fléau avec ces notes, selon la méthode actuelle d'imprimer le livre » et il suggera qu'elles « ne soient seulement imprimée dans la marge ou en bas de page »} d'Édouard Gibbon. L’argument optionnel NUMÉRO vous permet de spécifier le numéro de la note. Le compteur ‘footnote’ donnant le numéro de la note n’est pas incrémenté si vous utilisez cette option, mais l’est dans le cas contraire. Changez l’aspect que LaTeX donne au compteur de note en bas de page avec quelque chose du genre de ‘\renewcommand{\thefootnote}{\fnsymbol{footnote}}’, ce qui utilise une séquence de symboles (*note \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol::). Pour rendre ce changement global mettez cela dans le préambule. Si vous faites ce changement local alors vous désirerez sans doute réinitialiser le compteur avec ‘\setcounter{footnote}{0}’. Par défaut LaTeX utilise des nombres arabes. Le comportement par défaut de LaTeX met beaucoup de restrictions sur l’endroit où l’on peut utiliser une ‘\footnote’ ; par exemple, vous ne pouvez pas l’utiliser dans l’argument d’une commande de rubricage telle que ‘\chapter’ (elle ne peut être utilisée qu’en mode paragraphe externe ; *note Modes::). Il y a des contournements ; voir les rubriques suivantes. Au sein d’un environnement ‘minipage’ la commande ‘\footnote’ utilise le compteur ‘mpfootnote’ au lieu de ‘footnote’, de sorte que les notes sont numérotées indépendemment. Elles apparaissent au bas de l’environnement, et non au bas de la page. Et par défaut elles apparaissent alphabétiquement. *Note minipage::.  File: latex2e-fr.info, Node: \footnotemark, Next: \footnotetext, Prev: \footnote, Up: Footnotes 11.2 ‘\footnotemark’ ==================== Synopsis, l’un parmi : \footnotemark \footnotemark[NUMÉRO] Place dans le texte la marque de la note courante. Pour spécifier le texte associé de la note voir *note \footnotetext::. L’argument optionnel NUMÉRO a pour effet que la commande utilise ce numéro pour déterminer la marque de note en bas de page. Cette commande peut être utilisée en mode paragraphe interne (*note Modes::). Si vous utilisez ‘\footnotemark’ sans l’argument optionnel alors elle incrémente le compteur ‘footnote’, mais si vous utilisez l’argument optionnel NUMÉRO, alors elle ne l’incrémente pas. L’exemple suivant produit plusieurs marques de note en bas de page faisant référence à la même note : Le premier théorème \footnote{Dû à Gauss.} et le deuxième théorème\footnotemark[\value{footnote}] ainis que le troisième théorème\footnotemark[\value{footnote}]. S’il y a d’autres notes entre celles-ci, alors vous devez mémoriser la valeur du numéro de la marque commune. L’exemple suivant l’illustre : \title{Un traité sur le théorème du binôme} \newcounter{sauvenumnote} ... \setcounter{sauvenumnote}{\value{footnote}} \author{J Moriarty\thanks{University of Leeds} \and A C Doyle\thanks{Durham University} \and S Holmes\footnotemark[\value{sauvenumnote}]} \begin{document} \maketitle  File: latex2e-fr.info, Node: \footnotetext, Next: Footnotes in section headings, Prev: \footnotemark, Up: Footnotes 11.3 ‘\footnotetext’ ==================== Synopsis, l’un des deux : \footnotetext{TEXTE} \footnotetext[NUMÉRO]{TEXTE} Place TEXTE au bas de la page comme une note en bas de page. Cette commande fait équipe avec ‘\footnotemark’ (*note \footnotemark::) et peut apparaître n’importe où après cette commande-là, mais doit apparaître en mode paragraphe externe (*note Modes::). L’argument optionnel NUMÉRO change le numéro de note affiché. *Note \footnotemark:: et *note Footnotes in a table::, pour des exemples d’utilisation.  File: latex2e-fr.info, Node: Footnotes in section headings, Next: Footnotes in a table, Prev: \footnotetext, Up: Footnotes 11.4 Note en bas de page dont le renvoi est au sein d’un titre de rubrique ========================================================================== Mettre une note en bas de page depuis un titre de rubrique, comme dans : \section{Les ensembles complets\protect\footnote{Ce texte est dû à ...}} a pour effet que la note en bas de page apparaît à la fois en bas de la page où la rubrique commence, et de celle où son titre apparaît dans la table des matières, ce qui vraisemblablement n’est pas voulu. Pour qu’elle n’apparaisse pas sur la table des matières utilisez le paquetage ‘footmisc’ avec l’option ‘stable’. \usepackage[stable]{footmisc} .. \begin{document} .. \section{Les ensembles complets\footnote{Ce texte est dû à R~Jones.}} Notez que le ‘\protect’ a disparu ; l’inclure aurait pour effet que la note en bas de page apparaîtrait de nouveau dans la table des matières.  File: latex2e-fr.info, Node: Footnotes in a table, Next: Footnotes of footnotes, Prev: Footnotes in section headings, Up: Footnotes 11.5 Notes en bas de page dans un tableau ========================================= Au sein d’un environnement ‘tabular’ ou ‘array’ la commande ‘\footnote’ ne fonctionne pas ; on obtient une marque de note dans la cellule du tableau mais le texte de la note n’apparaît pas. La solution est d’utiliser un environnement ‘minipage’, comme ci-après (*note minipage::). \begin{center} \begin{minipage}{\textwidth} \centering \begin{tabular}{l|l} \textsc{Navire} &\textsc{Roman} \\ \hline \textit{HMS Sophie} &Maître à bord \\ \textit{HMS Polychrest} &Capitaine de vaisseau \\ \textit{HMS Lively} &Capitaine de vaisseau \\ \textit{HMS Surprise} &Plusieurs romans\footnote{Le premier étant \textit{La Surprise}.} \end{tabular} \end{minipage} \end{center} Au sein d’une ‘minipage’, les marques de note sont des lettres en bas de casse. On peut changer cela avec quelque chose du genre de ‘\renewcommand{\thempfootnote}{\arabic{mpfootnote}}’ (*note \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol::). Les notes du premier exemple apparaissent en bas de la ‘minipage’. Pour qu’elles apparaissent en bas de la page principale et fassent partie de la séquence normales des notes en bas de page, utilisez la pair ‘\footnotemark’ et ‘\footnotetext’ ainsi qu’une instanciation de compteur. \newcounter{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote} \begin{center} \begin{minipage}{\textwidth} \setcounter{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}{\value{footnote}} \centering \begin{tabular}{l|l} \textsc{Femme} &\textsc{Relation} \\ \hline Mona &Liaison\footnotemark \\ Diana Villiers &Épouse, à la fin\\ Christine Hatherleigh Wood &Fiancée\footnotemark \end{tabular} \end{minipage}% le signe pourcent permet de garder roches le texte de la note % et la minipage \stepcounter{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}% \footnotetext[\value{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}]{% Les circonstances de sa mort sont peu connues.}% \stepcounter{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}% \footnotetext[\value{sauvegardeLaValeurDeMpFootnote}]{% Leur relation n'aboutit pas dans le tome XXI.} \end{center} Pour un environnement flottant ‘table’ (*note table::) utilisez le paquetage ‘tablefootnote’. \usepackage{tablefootnote} % dans le préambule ... \begin{table} \centering \begin{tabular}{l|l} \textsc{Date} &\textsc{Campagne} \\ \hline 1862 &Fort Donelson \\ 1863 &Vicksburg \\ 1865 &Armée de Virginie du Nord\tablefootnote{Fin de la guerre.} \end{tabular} \caption{Forces capturées par le général Grant} \end{table} La note apparaîtra en bas de la page et sera numérotée dans la même séquence que les autres notes en bas de page.  File: latex2e-fr.info, Node: Footnotes of footnotes, Next: Footnote parameters, Prev: Footnotes in a table, Up: Footnotes 11.6 Notes en bas de page sur d’autres notes ============================================ En particulier dans les sciences humaines, les auteurs peuvent avoir plusieurs classes de notes en bas de pages, y compris une note en bas de page qui porte sur une autre note en bas de page. Le paquetage ‘bigfoot’ étend le mécanisme de note en bas de page par défaut de LaTeX de bien des manières, y compris pour permettre de faire les deux notes de l’exemple ci-dessous : \usepackage{bigfoot} % dans le préambule \DeclareNewFootnote{Default} \DeclareNewFootnote{from}[alph] % crée la classe \footnotefrom{} ... Le troisième théorème est une réciproque partielle du second.\footnotefrom{% Remarqué par Wilson.\footnote{Deuxième édition seulement.}}  File: latex2e-fr.info, Node: Footnote parameters, Prev: Footnotes of footnotes, Up: Footnotes 11.7 Paramètres des notes en bas de page ======================================== ‘\footnoterule’ Produit le filet de séparation entre texte principal sur une page et les notes en bas de cette page. Les dimensions par défaut : épaisseur (ou largeur) ‘0.4pt’, et longueur ‘0.4\columnwidth’ dans les classes standard de document (à l’exception ‘slide’, où elle n’apparaît pas). ‘\footnotesep’ La hauteur de l’étai placé au début de la note en bas de page. Par défaut, c’est réglé à l’étai normal pour des polices de taille ‘\footnotesize’ (*note Font sizes::), donc il n’y a pas d’espace supplémentaire entre les notes. Cela vaut ‘6.65pt’ pour des polices à ‘10pt’, ‘7.7pt’ pour ‘11pt’, et ‘8.4pt’ pour ‘12pt’.  File: latex2e-fr.info, Node: Definitions, Next: Counters, Prev: Footnotes, Up: Top 12 Définitions ************** LaTeX prend en charges la fabrication de nouvelles commandes de bien des genres. * Menu: * \newcommand & \renewcommand:: (Re)définir une nouvelle commande. * \providecommand:: Définir une commande, si le nom n’est pas utilisé. * \makeatletter et \makeatother: \makeatletter & \makeatother. Change la catégorie du caractère arobe. * \@ifstar:: Définir vos propres commandes étoilées. * \newcounter:: Définir un nouveau compteur. * \newlength:: Définir une nouvelle longueur. * \newsavebox:: Définir une nouvelle boîte. * \newenvironment & \renewenvironment:: Définir un nouvel environnement. * \newtheorem:: Définir un nouvel environnement de semblable à ‘theorem’. * \newfont:: Définir un nouveau nom de police. * \protect:: Utiliser des commandes fragiles. * \ignorespaces & \ignorespacesafterend:: Supprimer des espaces superflus. * xspace,, paquetage: xspace package. Espace après une macros, conditionnellement.  File: latex2e-fr.info, Node: \newcommand & \renewcommand, Next: \providecommand, Up: Definitions 12.1 ‘\newcommand’ & ‘\renewcommand’ ==================================== Synopsis, l’un parmi (trois formes ordinaires, trois formes étoilées) : \newcommand{\CMD}{DÉFN} \newcommand{\CMD}[NARGS]{DÉFN} \newcommand{\CMD}[NARGS][OPTARGDÉFAUT]{DÉFN} \newcommand*{\CMD}{DÉFN} \newcommand*{\CMD}[NARGS]{DÉFN} \newcommand*{\CMD}[NARGS][OPTARGDÉFAUT]{DÉFN} ou toutes les mêmes possibilités avec ‘\renewcommand’ au lieu de ‘\newcommand’ : \renewcommand{\CMD}{DÉFN} \renewcommand{\CMD}[NARGS]{DÉFN} \renewcommand{\CMD}[NARGS][OPTARGDÉFAUT]{DÉFN} \renewcommand*{\CMD}{DÉFN} \renewcommand*{\CMD}[NARGS]{DÉFN} \renewcommand*{\CMD}[NARGS][OPTARGDÉFAUT]{DÉFN} Définit ou redéfinit une commande (voir aussi ‘\DeclareRobustCommand’ dans *note Class and package commands::). La forme étoilée (en ‘*’) de ces commandes interdit que les arguments contiennent une multiplicité de paragraphes de texte (la commande n’est pas ‘\long’, dans la terminologie de TeX de base). Avec la forme par défaut, il est possible qu’un argument soit une multiplicité de paragraphes. Description des paramètres (des exemples suivront) : CMD Obligatoire ; ‘\CMD’ est le nom de la commande. Il doit commencer par une controblique, ‘\’, et ne doit pas commencer avec la chaîne de 4 caractères ‘\end’. Pour ‘\newcommand’, il ne doit pas être déjà défini et ne doit pas commencer avec ‘\end’ ; pour ‘\renewcommand’, il doit être déjà défini. NARGS Optionnel ; un entier compris entre 1 et 9 spécifiant le nombre d’arguments que la commande prend, y compris un éventuel argument optionnel. Si cet argument n’est pas présent, alors la spécification par défaut est que la commande ne prend aucun argument. Lorsque on redéfinit une commande, la nouvelle version peut prendre un nombre différent d’arguments par rapport à l’ancienne. OPTARGDÉFAUT Optionnel ; si cet argument est présent, alors le premier argument de la commande ‘\CMD’ en définition est optionnel, et sa valeur par défaut est OPTARGDÉFAUT (qui peut être une chaîne vide). Si cet argument n’est pas présent, alors ‘\CMD’ ne prend pas d’argument optionnel. C’est à dire que si ‘\CMD’ est appelée avec à la suite un argument entre crochets, comme dans ‘\CMD[VALOPT]’, alors au sein de DÉFN le paramètre ‘#1’ est réglé à VALOPT. Par contre si ‘\CMD’ est appelé sans crochet à la suite, alors au sein de DÉFN le paramètre ‘#1’ est réglé à OPTARGDÉFAUT. Dans les deux cas, les arguments obligatoires commencent par ‘#2’. Omettre ‘[OPTARGDÉFAUT]’ d’une définition est très différent de mettre des crochets vides, comme dans ‘[]’. Dans le premier cas on dit que la commande ainsi définie ne prend pas d’argument optionnel, de sorte que ‘#1’ est le premier argument obligatoire (à supposer que NARGS ≥ 1) ; dans le second cas on règle l’argument optionnel ‘#1’ à être une chaîne vide par défaut, c.-à-d. si aucun argument optionnel n’est donné à l’appel. De même, omettre ‘[VALOPT]’ d’un appel est également très différent que de donner des crochets vides, comme dans ‘[]’. Dans le premier cas on règle ‘#1’ à la valeur de VALOPT (à supposer que la commande a été définie pour prendre un argument optionnel) ; alors que dans le second on règle ‘#1’ à la chaîne vide, comme on le ferait pour n’importe quelle autre valeur. Si une commande n’est pas définie pour prendre un argument optionnel, mais qu’elle est appelée avec un argument optionnel, les résultats sont imprévisibles : il peut y avoir une erreur LaTeX, une sortie incorrectement composée, ou les deux. DÉFN Obligatoire ; le texte par lequel substituer chaque occurrence de ‘\CMD’. Les paramètres ‘#1’, ‘#2’, ..., ‘#NARGS’ sont remplacés par les valeurs fournies en appelant la commande (ou par OPTARGDÉFAUT dans le cas d’un argument optionnel non spécifié dans l’appel, comme cela vient d’être expliqué). TeX ignore les blancs dans le code source à la suite d’un mot de contrôle (*note Control sequences::), comme dans ‘\cmd ’. Si vous désirez une espace réellement à cet endroit, une solution est de taper ‘{}’ après la commande (‘\cmd{} ’), et une autre est d’utiliser un espace de contrôle explicite (‘\cmd\ ’). Un exemple simple de définition d’une nouvelle commande : ‘\newcommand{\JM}{Jean Martin}’ a pour effet le remplacement de ‘\JM’ par le texte plus long de la définition. La redéfinition d’une commande existante est similaire : ‘\renewcommand{\symbolecqfd}{{\small CQFD}}’. Si vous utilisez ‘\newcommand’ et que le nom de commande a déjà été utilisé alors vous obtenez quelque chose du genre de ‘LaTeX Error: Command \fred already defined. Or name \end... illegal, see p.192 of the manual’. Si vous utilisez ‘\renewcommand’ et que le nom de commande n’a pas encore été utilisé alors vous obtenez quelque chose du genre de ‘LaTeX Error: \hank undefined’. Dans l’exemple suivant la première définition crée une commande sans argument, et la seconde, une commande avec un argument obligatoire : \newcommand{\etudiant}{Melle~O'Leary} \newcommand{\defref}[1]{Définition~\ref{#1}} Utilisez la première commande comme dans ‘Je confie \etudiant{} à vos bons soins’. La seconde commande a un argument variable, de sorte que ‘\defref{def:base}’ se développe en ‘Definition~\ref{def:base}’, ce qui en fin de compte se développera en quelque chose du genre de ‘Définition~3.14’. Un exemple avec deux arguments obligatoires : ‘\newcommand{\nbym}[2]{$#1 \times #2$}’ est invoqué comme ‘\nbym{2}{k}’. Un exemple avec un argument optionnel : \newcommand{\salutation}[1][Madame, Monsieur]{#1,} Alors, ‘\salutation’ donne ‘Madame, Monsieur,’ alors ‘\salutation[Cher Jean]’ donne ‘Cher Jean,’. Et ‘\salutation[]’ donne ‘,’. Cet exemple a un argument optionnel et deux arguments obligatoires. \newcommand{\avocats}[3][cie]{#2, #3, et~#1} J'emploie \avocats[Odette]{Devoie}{Trichou}. En sortie on a ‘J'emploie Devoie, Trichou, et Odette’. L’argument optionnel, c.-à-d. ‘Odette’, est associé à ‘#1’, alors que ‘Devoie’ et ‘Trichou’ le sont à ‘#2’ et ‘#3’. À cause de l’argument optionnel, ‘\avocats{Devoie}{Trichou}’ donne en sortie ‘J'emploie Devoie, Trichou, et cie’. Les accolades autour de DÉFN ne définissent pas un groupe, c.-à-d. qu’elle ne délimitent pas la portée du résultat du développement de DÉFN. Ainsi la définition ‘\newcommand{\nomnavire}[1]{\it #1}’ est problématique dans cette phrase : Le \nomnavire{Monitor} rencontra le \nomnavire{Merrimac}. les mots ‘rencontra le’, et le point, sont mis incorrectement en italique. La solution est de mettre une paire supplémentaire d’accolades au sein de la définition : ‘\newcommand{\nomnavire}[1]{{\it #1}}’. * Menu: * Control sequences:: Séquence de contrôle, mot de contrôle et symbole de contrôle.  File: latex2e-fr.info, Node: Control sequences, Up: \newcommand & \renewcommand 12.1.1 Séquence de contrôle, mot de contrôle et symbole de contrôle ------------------------------------------------------------------- En lisant l’entrée TeX convertit le flux des caractères lus en une séquence d’“unités lexicales”, encore appelées “lexèmes”(1). Lorsque TeX voit une controblique ‘\’, il gère les caractères suivants d’une manière spéciale de sorte à former une unité lexicale “séquence de contrôle”. Les séquences de contrôle peuvent être classées en deux catégories : • Les “mots de contrôle”, quand la séquence de contrôle est formée à partir d’une ‘\’ suivie par au moins une lettre ASCII (‘A-Z’ et ‘a-z’), suivie par au moins une non-lettre. • Les “symboles de contrôle”, quand la séquence de contrôle est formée à partir d’une ‘\’ suivi d’un unique caractère non-lettre. La séquence des caractères ainsi trouvés après le ‘\’ est aussi appelé le “nom de la séquence de contrôle”. Les blancs suivant un mot de contrôle sont ignorés et ne produisent aucun espace blanc en sortie (*note \newcommand & \renewcommand:: et *note \(SPACE)::). Étant donné que la commande ‘\relax’ ne fait rien, l’exemple suivant imprime simplement ‘Bonjour !’(si vous utilisez la visionneuse info d’Emacs, activez le mode mineur ‘whitespace-mode’ pour voir les espaces de traîne) : Bon\relax␣␣␣ ␣␣␣jour ! Ceci parce que les blancs suivant ‘\relax’, y compris le caractère saut-de-ligne, sont ignorés, et que les blancs en début de ligne sont aussi ignorés (*note Leading blanks::). ---------- Footnotes ---------- (1) En anglais c’est le terme jeton — token — qui est utilisé.  File: latex2e-fr.info, Node: \providecommand, Next: \makeatletter & \makeatother, Prev: \newcommand & \renewcommand, Up: Definitions 12.2 ‘\providecommand’ ====================== Synopsis, l’un parmi : \providecommand{\CMD}{DÉFN} \providecommand{\CMD}[NARGS]{DÉFN} \providecommand{\CMD}[NARGS][OPTARGDÉFAUT]{DÉFN} \providecommand*{\CMD}{DÉFN} \providecommand*{\CMD}[NARGS]{DÉFN} \providecommand*{\CMD}[NARGS][OPTARGDÉFAUT]{DÉFN} Définit une commande, du moment qu’aucune commande de même nom n’existe déjà. Si aucune commande de ce nom n’existe alors ceci a le même effet que ‘\newcommand’ (*note \newcommand & \renewcommand::). Si une commande de ce nom existe déjà alors cette définition est sans effet. Ceci est particulièrement utile dans tout fichier susceptible d’être chargé plus d’une fois, tel qu’un fichier de style. *Note \newcommand & \renewcommand::, pour la description des arguments. Dans l’exemple suivant : \providecommand{\monaffiliation}{Saint Michael's College} \providecommand{\monaffiliation}{Lycée Henri IV} Depuis \monaffiliation. on a en sortie ‘Depuis Saint Michael's College’. Contrairement à ‘\newcommand’, l’utilisation répétée de ‘\providecommand’ pour (essayer de) définir ‘\monaffiliation’ ne produit pas d’erreur.  File: latex2e-fr.info, Node: \makeatletter & \makeatother, Next: \@ifstar, Prev: \providecommand, Up: Definitions 12.3 ‘\makeatletter’ et ‘\makeatother’ ====================================== Synopsis : \makeatletter ... définition de commande comprenant @ dans leur nom .. \makeatother Utilisez cette paire de commandes quand vous redéfinissez les commandes LaTeX dont le nom comprend un caractère arobe ‘‘@’’. La déclaration ‘\makeatletter’ a pour effet que le caractère arobe ait le code de catégorie des lettres, c.-à-d. le code 11. La déclaration ‘\makeatother’ règle de code de catégorie de l’arobe au code 12, sa valeur d’origine. À mesure que chaque caractère est lu par TeX, un code de catégorie lui est assigné. On appelle aussi ce code “catcode” pour faire court. Par exemple, la controblique ‘\’ reçoit le catcode 0. Les noms de commande consistent en un caractère de catégorie 0, d’ordinaire une controblique, suivi par des lettres, c.-à-d. des caractères de catégorie 11 (à ceci près qu’une commande peut également consister en un caractère de catégorie 0 suivi d’un unique caractère qui n’est pas une lettre). Le code source de LaTeX suit la convention que certaines commandes utilisent ‘@’ dans leur nom. Ces commandes sont principalement destinées aux auteurs de paquetages ou de classes. Cette convention empêche les auteurs qui sont juste utilisateurs d’un paquetage ou d’une classe de remplacer accidentellement une telle commande par une commande définie par eux, puisque par défaut l’arobe a le catcode 12 (other). Utilisez la paire ‘\makeatletter’ et ‘\makeatother’ au sein d’un fichier ‘.tex’, typiquement dans le préambule, quand vous définissez ou redéfinissez des commandes dont le nom comprend ‘@’, en entourant votre définition par elles. Ne les utilisez pas au sein de fichiers ‘.sty’ ou ‘.cls’ puisque les commandes ‘\usepackage’ et ‘\documentclass’ font déjà le nécessaire pour que l’arobe ait le catcode d’une lettre, à savoir 11. Pour une liste complète des macros contenant une arobe dans leur nom, voir le document . Dans l’exemple suivant une commande ‘\these@nomuniversite’ se trouve dans le fichier de classe, et l’utilisateur veut changer sa définition. Pour cela, il suffit d’insérer les trois lignes suivantes dans le préambule, avant le ‘\begin{document}’ : \makeatletter \renewcommand{\these@nomuniversite}{Université Lyon III Jean Moulin} \makeatother  File: latex2e-fr.info, Node: \@ifstar, Next: \newcounter, Prev: \makeatletter & \makeatother, Up: Definitions 12.4 ‘\@ifstar’ =============== Synopsis : \newcommand{\macmd}{\@ifstar{\macmd@star}{\macmd@nostar}} \newcommand{\macmd@nostar}[NOSTAR-NBRE-ARGS]{NOSTAR-CORPS} \newcommand{\macmd@star}[STAR-NBRE-ARGS]{STAR-CORPS} Vous l’avez sans doute remarqué, beaucoup d’environnements ou commandes standards de LaTeX existent sous une variante avec le même nom mais finissant avec le caractère étoile ‘*’, un astérisque. Par exemple c’est le cas des environnements ‘table’ et ‘table*’, et des commandes ‘\section’ et ‘\section*’. Lorsque on définit un environnement, cela est facile puisque ‘\newenvironment’ et ‘\renewenvironment’ autorisent que le nom de l’environnement contienne un astérisque. Il vous suffit donc d’écrire ‘\newenvironment{MONENV}’ ou ‘\newenvironment{MONENV*}’ et de continuer la définition comme d’habitude. Pour les commandes, c’est plus compliqué car l’étoile n’étant pas une lettre ne peut pas faire partie du nom de la commande. Comme dans le synopsis ci-dessus, on a donc une commande utilisateur, donnée ci-dessus comme ‘\macmd’, qui doit être capable de regarder si elle est ou non suivie d’une étoile. Par exemple, LaTeX n’a pas réellement une commande ‘\section*’ ; au lieu de cela la commande ‘\section’ regarde ce qui la suit. Cette première commande n’accepte d’argument, mais au lieu de cela se développe en l’une de deux commandes qui elle accepte des arguments. Dans le synopsis ces commandes sont ‘\macmd@nostar’ et ‘\macmd@star’. Elles peuvent prendre le même nombre d’arguments ou un nombre différent, ou pas d’argument du tout. Comme d’habitude, dans un document LaTeX une commande utilisant l’arobe ‘@’ dans son nom doit être comprise au sein d’un bloc ‘\makeatletter ... \makeatother’ (*note \makeatletter & \makeatother::). Dans cet exemple, on définit ‘\ciel’ comme une commande avec un argument obligatoire et admettant une variante étoilée ‘\ciel*’ également avec un argument obligatoire. Ainsi, ‘\ciel{bleu}’ composera « ciel bleu non étoilé » tandis que ‘\ciel*{nocturne}’ composera « ciel nocturne étoilé ». \makeatletter \newcommand*\ciel@starred[1]{ciel #1 étoilé} \newcommand*\ciel@unstarred[1]{ciel #1 non étoilé} \newcommand\ciel{\@ifstar{\ciel@starred}{\ciel@unstarred}} \makeatother Voici un autre exemple, où la variante étoilée prend un nombre d’arguments différent de la non étoilée. Avec cette définition, la célèbre réplique de l’agent 007 « ‘Mon nom est \agentsecret*{Bond}, \agentsecret{James}{Bond}’. » est équivalente à saisir les commandes « ‘Je m'appelle \textsc{Bond}, \textit{James} textsc{Bond}.’ » \makeatletter \newcommand*\agentsecret@starred[1]{\textsc{#1}} \newcommand*\agentsecret@unstarred[2]{\textit{#1} \textsc{#2}} \newcommand\agentsecret{\@ifstar{\agentsecret@starred}{\agentsecret@unstarred}} \makeatother Après le nom d’une commande, l’étoile est traitée d’une manière similaire à un argument optionnel. (Ceci est différent des noms d’environnement, où l’étoile fait partie du nom lui-même, et peut donc être à n’importe quelle position). D’un point de vue purement technique il est donc possible de mettre un nombre indéfini d’espaces entre la commande et l’étoile. Ainsi ‘\agentsecret*{Bond}’ et ‘\agentsecret *{Bond}’ sont équivalents. Toutefois, la pratique normale est de ne pas insérer de tels espaces. Il y a deux manières pouvant être plus commodes d’accomplir la même tâche que ‘\@ifstar’. Le paquetage ‘suffix’ permet la construction ‘\newcommand\macommande{VARIANTE-NON-ÉTOILÉE}’ suivie de ‘\WithSuffix\newcommand\macommande*{VARIANTE-ÉTOILÉE}’. Et LaTeX3 a le paquetage ‘xparse’ qui permet ce code. \NewDocumentCommand\toto{s}{\IfBooleanTF#1 {VARIANTE-ÉTOILÉE}% {VARIANTE-NON-ÉTOILÉE}% }  File: latex2e-fr.info, Node: \newcounter, Next: \newlength, Prev: \@ifstar, Up: Definitions 12.5 ‘\newcounter’ : allouer un compteur ======================================== Synopsis : \newcounter{NOMCOMPTEUR} \newcounter{NOMCOMPTEUR}[SUPER] La commande ‘\newcounter’ définit un nouveau compteur nommé NOMCOMPTEUR. Le nouveau compteur est initialisé à zéro. Quand l’argument optionnel ‘[SUPER]’ est fourni, le compteur NOMCOMPTEUR est réinitialisé à chaque incrémentation du compteur nommé SUPER. *Note Counters::, pour plus d’information à propos des compteurs.  File: latex2e-fr.info, Node: \newlength, Next: \newsavebox, Prev: \newcounter, Up: Definitions 12.6 ‘\newlength’ ================= Synopsis : \newlength{\LONGUEUR} Alloue un nouveau registre de longueur (*note Lengths::). L’argument obligatoire ‘\LONGUEUR’ doit être une séquence de contrôle (*note Control sequences::), et donc commencer par une controblique ‘\’ dans les circonstances normales. Le nouveau registre détient des longueurs (élastiques) telles que ‘72.27pt’ ou ‘1in plus.2in minus.1in’ (un registre de longueur LaTeX est ce que TeX de base appelle un registre ‘skip’, ou registre de pas). Le registre est créé avec une valeur initiale de zéro. La séquence de contrôle ‘\LONGUEUR’ doit ne pas être déjà définie. Voici une exemple : \newlength{\graphichgt} Si vous oubliez la controblique alors vous obtenez l’erreur ‘Missing control sequence inserted’. Si la séquence de contrôle existe déjà alors vous obtenez quelque chose du genre de ‘LaTeX Error: Command \graphichgt already defined. Or name \end... illegal, see p.192 of the manual’.  File: latex2e-fr.info, Node: \newsavebox, Next: \newenvironment & \renewenvironment, Prev: \newlength, Up: Definitions 12.7 ‘\newsavebox’ : allouer une boîte ====================================== Alloue un « baquet » pour détenir une boîte. Synopsis : \newsavebox{\CMD} Définit ‘\CMD’ pour se référer à un nouveau baquet pour stocker des boîtes. Une telle boîte sert à détenir de la matière composée, pour l’utiliser plusieurs fois (*note Boxes::) ou pour le mesurer ou le manipuler. Le nom ‘\CMD’ doit commencer par une controblique, et ne doit pas être déjà défini. L’allocation d’une boîte est globale. Cette commande est fragile (*note \protect::).  File: latex2e-fr.info, Node: \newenvironment & \renewenvironment, Next: \newtheorem, Prev: \newsavebox, Up: Definitions 12.8 ‘\newenvironment’ & ‘\renewenvironment’ ============================================ Ces commandes définissent ou redéfinissent un environnement ENV, c.-à-d., ‘\begin{ENV} CORPS \end{ENV}’. Synopsis : \newenvironment{ENV}[NARGS][ARGOPTDÉFAUT]{DÉFDÉBUT}{DÉFFIN} \newenvironment*{ENV}[NARGS][ARGOPTDÉFAUT]{DÉFDÉBUT}{DÉFFIN} \renewenvironment{ENV}[NARGS]{DÉFDÉBUT}{DÉFFIN} \renewenvironment*{ENV}[NARGS]{DÉFDÉBUT}{DÉFFIN} La forme étoilée de ces commandes exige que les arguments (à ne pas confondre avec le corps de l’environnement) ne contiennent pas de paragraphes de texte. ENV Obligatoire ; le nom de l’environnement. Il est constitué seulement de lettres ou du caractère astérisque ‘*’, et donc ne commence pas par une controblique ‘\’. Il ne doit pas commencer par la chaîne ‘end’. Pour ‘\newenvironment’, ENV ne doit pas être le nom d’un environnement déjà existant, et la commande ‘\ENV’ ne doit pas être définie. Pour ‘\renewenvironment’, ENV doit être le nom d’un environnement déjà existant. NARGS Optionnel ; un entier de 0 à 9 indiquant le nombre d’arguments que l’environnement attend. Quand l’environnement est utilisé, ces arguments apparaissent après le ‘\begin’, comme dans ‘\begin{ENV}{ARG1}...{ARGN}’. Si cet argument n’est pas présent, alors par défaut l’environnement n’attend pas d’argument. Lorsqu’on redéfinit un environnement, la nouvelle version peut prendre un nombre différent d’arguments que la précédente. ARGOPTDÉFAUT Optionnel ; si cet argument est présent alors le premier argument de l’environnement en définition est optionnel, et sa valeur par défaut est ARGOPTDÉFAUT (éventuellement une chaîne vide). Si cet argument n’est pas présent alors l’environnement ne prend pas d’argument optionnel. c.-à-d. que si ‘[ARGOPTDÉFAUT]’ est présent dans la définition de l’environnement alors vous pouvez commencer l’environnement avec des crochets, comme dans ‘\begin{ENV}[VALOPT]{...} ... \end{ENV}’. Dans ce cas, au sein de DÉFDÉBUT, le paramètre ‘#1’ est réglé à la valeur de VALOPT. Si par contre ‘\begin{ENV}’ est appelé sans être suivi de crochet, alors, au sein de DÉFDÉBUT, le paramètre ‘#1’ est réglé à la valeur par défaut OPTARGDÉFAUT. Dans les deux cas, le premier paramètre obligatoire, s’il en est, est ‘#2’. Omettre ‘[VALOPT]’ dans l’appel est différent d’avoir des crochets sans contenu, comme dans ‘[]’. Dans le premier cas ‘#1’ se développe en ARGOPTDÉFAUT, et dans le second en une chaîne vide. DÉFDÉBUT Obligatoire ; le texte qui est développé à toute occurrence de ‘\begin{ENV}’ ; au sein de DÉFDÉBUT, le Nième paramètre positionnel, (c.-à-d. ‘#N’), est remplacé au sein de DÉFDÉBUT par le texte du Nième argument. DÉFFIN Obligatoire ; le texte développé à toute occurrence de ‘\end{ENV}’. Il ne doit contenir aucun paramètre positionnel, ainsi ‘#N’ ne peut pas être utilisé ici (mais voyez l’exemple final ci-après). Tous les environnements, c’est à dire le code de DÉFDÉBUT, le corps de l’environnement, et le code DÉFFIN, sont traités au sein d’un groupe. Ainsi, dans le premier exemple ci-dessous, l’effet de ‘\small’ est limité à la citation et ne s’étend pas à la matière qui suit l’environnement. Cet exemple dont un environnement semblable à ‘quotation’ de LaTeX à ceci près qu’il sera composé dans une taille de police plus petite : \newenvironment{smallquote}{% \small\begin{quotation} }{% \end{quotation} } Celui-ci montre l’utilisation des arguments ; cela donne un environnement de citation qui affiche l’auteur : \newenvironment{citequote}[1][Corneille]{% \begin{quotation} \noindent\textit{#1}: }{% \end{quotation} } Le nom de l’auteur est optionnel, et vaut par défaut ‘Corneille’. Dans le document, utilisez l’environnement comme ceci : \begin{citequote}[Clovis, roi des Francs] ... \end{citequote} Ce dernier exemple montre comment sauvegarder la valeur d’un argument pour l’utiliser dans DÉFFIN, dans ce cas dans une boîte (*note \sbox & \savebox::). \newsavebox{\quoteauthor} \newenvironment{citequote}[1][Corneille]{% \sbox\quoteauthor{#1}% \begin{quotation} }{% \hspace{1em plus 1fill}---\usebox{\quoteauthor} \end{quotation} }  File: latex2e-fr.info, Node: \newtheorem, Next: \newfont, Prev: \newenvironment & \renewenvironment, Up: Definitions 12.9 ‘\newtheorem’ ================== Synopsis : \newtheorem{NOM}{TITRE} \newtheorem{NOM}{TITRE}[NUMÉROTÉ_AU_SEIN_DE] \newtheorem{NOM}[NUMÉROTÉ_COMME]{TITRE} Définit un nouvel “environnement simili-théorème”. Vous pouvez spécifier l’un seul de NUMÉROTÉ_AU_SEIN_DE ou NUMÉROTÉ_COMME, ou ni l’un ni l’autre, mais non les deux à la fois. La première forme, ‘\newtheorem{NOM}{TITRE}’, crée un environnement qui sera étiqueté avec TITRE ; voir le premier exemple ci-dessous. La seconde forme, ‘\newtheorem{NOM}{TITRE}’[NUMÉROTÉ_AU_SEIN_DE], crée un environnement dont le compteur est subordonné au compteur déjà existant NUMÉROTÉ_AU_SEIN_DE, c.-à-d. qui est réinitialisé à chaque réinitialisation de NUMÉROTÉ_AU_SEIN_DE. Voir le second exemple ci-dessous. La troisième forme ‘\newtheorem{NOM}[NUMÉROTÉ_COMME]{TITRE}’, avec l’argument optionnel entre les deux arguments obligatoires, crée un environnement dont le compteur partage le compteur déjà défini NUMÉROTÉ_COMME. Voir le troisième exemple. Cette déclaration est globale. Elle est fragile (*note \protect::). Arguments : NOM Le nom de l’environnement. C’est une chaîne de lettres. Il ne doit pas commencer avec une controblique (‘\’). Il ne doit pas être le nom d’un environnement déjà existant ; en fait le nom de commande ‘\NOM’ ne doit pas être déjà défini de quelque façon que ce soit. TITRE Le texte imprimé au début de l’environnement, avant le numéro. Par exemple, ‘Théorème’. NUMÉROTÉ_AU_SEIN_DE Optionnel ; le nom d’un compteur déjà défini, d’ordinaire une unité sectionnelle telle que ‘chapter’ ou ‘section’. Lorsque le compteur NUMÉROTÉ_AU_SEIN_DE est réinitialisé, alors le compteur de l’environnement NOM l’est aussi. Si cet argument optionnel est omis alors la commande ‘\theNOM’ est définie comme ‘\arabic{NOM}’. NUMÉROTÉ_COMME Optionnel ; le nom d’un environnement simili-théorème déjà défini. Le nouvel environnement se numérote en séquence avec NUMÉROTÉ_COMME. En l’absence des arguments optionnels les environnements sont numérotés en séquence. L’exemple suivant a une déclaration dans le préambule qui résulte en ‘Définition 1’ et ‘Définition 2’ en sortie. \newtheorem{defn}{Définition} \begin{document} \section{...} \begin{defn} Première déf. \end{defn} \section{...} \begin{defn} Seconde déf. \end{defn} L’exemple suivant reprend le même corps de document que l’exemple précédent. Mais ici l’argument optionnel NUMÉROTÉ_AU_SEIN_DE de ‘\newtheorem’ est spécifié comme ‘section’, aussi la sortie est du genre de ‘Définition 1.1’ et ‘Définition 2.1’. \newtheorem{defn}{Definition}[section] \begin{document} \section{...} \begin{defn} Première déf. \end{defn} \section{...} \begin{defn} Seconde déf. \end{defn} Dans l’exemple suivant il y a deux déclarations dans le préambule, la seconde desquelles appelle le nouvel environnement ‘thm’ pour utiliser le même compteur que ‘defn’. Cela donne ‘Définition 1.1’, suivi de ‘Théorème 2.1’ et ‘Définition 2.2’. \newtheorem{defn}{Définition}[section] \newtheorem{thm}[defn]{Théorème} \begin{document} \section{...} \begin{defn} Première déf. \end{defn} \section{...} \begin{thm} Premier théorème \end{thm} \begin{defn} Seconde déf. \end{defn} \section{...}  File: latex2e-fr.info, Node: \newfont, Next: \protect, Prev: \newtheorem, Up: Definitions 12.10 ‘\newfont’: définit une nouvelle police (obsolète) ======================================================== ‘\newfont’, désormais obsolète, définit une commande qui commute la police de caractère. Synopsis : \newfont{\CMD}{DESCRIPTION_POLICE} Ceci définit une séquence de contrôle ‘\CMD’ qui change la police courante. LaTeX cherche sur votre système un fichier nommé ‘NOMPOLICE.tfm’. La séquence de contrôle ne doit pas être déjà définie. Elle doit commencer par une controblique (‘\’). Cette commande est obsolète. c’est une commande de bas niveau pour mettre en place une police individuelle. De nos jours, les polices sont pratiquement toujours définies en familles (ce qui vous permet, par exemple, d’associer un gras et un romain) au travers de ce qu’il est convenu de nommer le « Nouveau Plan de Sélection de Polices de caractère », soit en utilisant des fichiers ‘.fd’ ou à travers l’utilisation d’un moteur qui sait accéder au système de polices de caractère, tel que XeLaTeX (*note Les moteurs TeX: TeX engines.). Mais puisque cela fait partie de LaTeX, voici l’explication : le paramètre DESCRIPTION_POLICE consiste en un NOMPOLICE et une “clause at” optionnelle ; celle-ci peut avoir soit la forme ‘at DIMEN’ ou ‘scaled FACTEUR’, où un FACTEUR de ‘1000’ signifie aucune dilatation/contraction. Pour l’usage de LaTeX, tout ce que ceci fait est de dilater ou contracter le caractère et les autres dimensions relatives à la taille de conception de la police, ce qui est une valeur définie dans le fichier en ‘.tfm’. Cet exemple définit deux polices équivalentes et compose quelques caractères dans chacune d’elles : \newfont{\testpoliceat}{cmb10 at 11pt} \newfont{\testpolicedilatee}{cmb10 scaled 1100} \testpoliceat abc \testpolicedilatee abc  File: latex2e-fr.info, Node: \protect, Next: \ignorespaces & \ignorespacesafterend, Prev: \newfont, Up: Definitions 12.11 ‘\protect’ ================ Toutes les commandes de LaTeX sont soit “fragiles” soit “robustes”. Les notes en bas de page, les sauts de ligne, toute commande prenant un argument optionnel, et bien d’autres, sont fragiles. Une commande fragile peut se disloquer et causer une erreur lorsque elle est utilisée au sein de l’argument de certaines commandes. Pour empêcher la dislocation de ces commandes l’une des solutions est de les précéder de la commande ‘\protect’. Par exemple, lorsque LaTeX exécute la commande ‘\section{NOM-RUBRIQUE}’ il écrit le texte NOM-RUBRIQUE dans le fichier auxiliaire ‘.aux’, de sorte à pouvoir le tirer de là pour l’utiliser dans d’autres parties du document comme la table des matières. On appelle “argument mouvant” tout argument qui est développé en interne par LaTeX sans être directement composé en sortie. Une commande est dite fragile si elle se développe pendant ce processus en un code TeX non valide. Certains exemples d’arguments mouvants sont ceux qui apparaissent au sein des commandes ‘\caption{...}’ (*note figure::), dans la commande ‘\thanks{...}’ (*note \maketitle::), et dans les expressions en @ des environnements ‘tabular’ et ‘array’ (*note tabular::). Si vous obtenez des erreurs étranges de commandes utilisées au sein d’arguments mouvants, essayez des les précéder d’un ‘\protect’. Il faut un ‘\protect’ pour chacune des commandes fragiles. Bien qu’en général la commande ‘\protect’ ne fait pas de mal, les commandes de gestion de longueurs sont robustes et ne devraient pas être précédées d’une commande ‘\protect’. Une commande ‘\protect’ ne peut pas non plus être utilisée au sein de l’argument d’une commande *note ‘\addtocounter’: \addtocounter. ou *note ‘\setcounter’: \setcounter. Dans l’exemple qui suit la commande ‘\caption’ produit une erreur mystérieuse \begin{figure} ... \caption{Company headquarters of A\raisebox{1pt}{B}\raisebox{-1pt}{C}} \end{figure} Dans l’exemple suivant la commande ‘\tableofcontents’ produit une erreur à cause du ‘\(..\)’ dans le titre de section qui se développe en code incorrect TeX dans le fichier ‘.toc’. Vous pouvez résoudre ceci en remplaçant ‘\(..\)’ par ‘\protect\(..\protect\)’. \begin{document} \tableofcontents ... \section{Einstein's \( e=mc^2 \)} ...  File: latex2e-fr.info, Node: \ignorespaces & \ignorespacesafterend, Next: xspace package, Prev: \protect, Up: Definitions 12.12 ‘\ignorespaces & \ignorespacesafterend’ ============================================= Synopsis : \ignorespaces ou \ignorespacesafterend Les deux commandes ont pour effet que LaTeX ignore l’espace blanc après la commande et jusqu’à rencontrer une boîte ou un caractère non blanc. La première commande est une commande primitive de TeX, et la seconde est spécifique à LaTeX. La commande ‘\ignorespaces’ est souvent utilisée quand on définit des commandes au moyen de ‘\newcommand’, ou ‘\newenvironment’, ou ‘\def’. Ceci est illustré par l’exemple plus bas. Il permet à un utilisateur d’afficher dans la marge combien de points rapporte chaque questions d’un questionnaire, mais il est malcommode parce que, comme illustré dans la liste ‘enumerate’, l’utilisateur ne doit pas mettre d’espace entre la commande et le texte de la question. \newcommand{\points}[1]{\makebox[0pt]{\makebox[10em][l]{#1~pts}} \begin{enumerate} \item\points{10}aucun espace superflu inséré ici \item\points{15} ici un espace superflu entre le nombre et le mot « ici » \end{enumerate} La solution est de modifier comme ci-dessous : \newcommand{\points}[1]{% \makebox[0pt]{\makebox[10em][l]{#1~pts}}\ignorespaces} Dans le second exemple on illustre comment l’espace blanc est enlevé de devant le texte. Les commandes ci-dessous permettent à utilisateur d’attacher uniformément une civilité à un nom. Mais si, quand il est donné, une civilité commence accidentellement par un espace alors ‘\nomcomplet’ le reproduira. \newcommand{\honorific}[1]{\def\honorific{#1}} % mémorise le titre \newcommand{\fullname}[1]{\honorific~#1} % met le titre devant le nom \begin{tabular}{|l|} \honorific{M./Mme} \fullname{Jean} \\ % sans espace superflu \honorific{ M./Mme} \fullname{Jean} % espace superflu devant la civilité \end{tabular} Pour réparer cela, modifier le en ‘\newcommand{\fullname}[1]{\ignorespaces\honorific~#1}’. Le ‘\ignorespaces’ est aussi souvent utilisé dans un ‘\newenvironment’ à la fin de la clause BEGIN, comme dans ‘\begin{newenvironment}{ENV NAME}{... \ignorespaces}{...}’. Pour enlever l’espace blanc venant immédiatement après un environnement utilisez ‘\ignorespacesafterend’. Dans l’exemple ci-dessous on affiche un espace vertical bien plus grand entre le premier et le deuxième environnements qu’entre le deuxième et le troisième. \newenvironment{eq}{\begin{equation}}{\end{equation}} \begin{eq} e=mc^2 \end{eq} \begin{equation} F=ma \end{equation} \begin{equation} E=IR \end{equation} On peut faire disparaître l’espace vertical en mettant un caractère ‘%’ de commentaire immédiatement après le ‘\end{eq}’, mais cela est malcommode. La solution est de modifier en ‘\newenvironment{eq}{\begin{equation}}{\end{equation}\ignorespacesafterend}’.  File: latex2e-fr.info, Node: xspace package, Prev: \ignorespaces & \ignorespacesafterend, Up: Definitions 12.13 xspace package ==================== Synopsis : \usepackage{xspace} ... \newcommand{...}{...\xspace} La macro ‘\xspace’, quand utilisée à la fin de la définition d’une commande, ajoute une espace à moins que la commande soit suivie de certains caractères de ponctuation. Après la séquence de contrôle d’une commande qui est un mot de contrôle (*note Control sequences::, contrairement aux symboles de contrôle tels que ‘\$’), TeX avale les caractères blancs. Ainsi, dans la première phrase ci-dessous, en sortie on a ‘Provence’ placé parfaitement contre le point, sans espace entre les deux. \newcommand{\PR}{Provence} Notre école est en \PR . Les étés en \PR{} sont agréables. Mais à cause de l’avalement, la seconde phrase a besoin de l’adjonction d’accolades vides ‘{}’, sans quoi il n’y aurait pas d’espace entre ‘Provence’ et ‘sont’. (Beaucoup d’auteurs utilisent plutôt un ‘\ ’ pour cela. *Note \(SPACE)::.) Le paquetage ‘xspace’ fournit la commande ‘\xspace’. Elle sert à écrire des commandes conçues pour être utilisées essentiellement dans du texte. Elle doit être placée à la toute fin de la définition de ces commandes. Elle insère un espace après la commande à moins que ce qui la suive immédiatement soit dans une liste d’exceptions. Dans l’exemple suivant, on peut se passer de l’adjonction d’accolades vides. \newcommand{\PR}{Provence\xspace} Notre école est en \PR . Les étés en \PR{} sont agréables. La liste d’exceptions par défaut contient les caractères ‘,.'/?;:!~-)’, ainsi que l’accolade ouvrante, la commande controblique-espace discutée plus haut, et les commandes ‘\footnote’ ou ‘\footnotemark’. On peut ajouter des éléments à cette liste comme avec ‘\xspaceaddexceptions{\manotebdpi \manotebdpii}’ qui rajoute les séquences de contrôle ‘\manotebdpi’ et ‘\manotebdpii’ à la liste, et retrancher un élément de la liste comme avec ‘\xspaceremoveexception{!}’. Comment : nombre d’experts préfèrent ne pas utiliser ‘\xspace’. La mettre dans une définition signifie que la commande sera en général suivie du bon espacement. Mais il n’est pas aisé de prédire quand ajouter les accolades vides ‘{}’ parce que ‘\xspace’ se sera trompé, comme lorsque elle est suivie d’une autre commande, et donc ‘\xspace’ peut rendre l’édition d’une matière plus difficile et plus faillible que de mettre systématiquement les accolades vides.  File: latex2e-fr.info, Node: Counters, Next: Lengths, Prev: Definitions, Up: Top 13 Compteurs ************ Tout ce que LaTeX numérote pour vous a un compteur associé avec soi. Le nom du compteur est le même que le nom de l’environnement ou de la commande qui produit le numéro, sauf qu’il ne pas de ‘\’. (‘enumi’–‘enumiv’ sont utilisés pour les environnements ‘enumerate’ imbriqués). Ci-dessous se trouve une liste des compteurs utilisée dans les classes standardes de documents LaTeX pour contrôler la numérotation. part paragraph figure enumi chapter subparagraph table enumii section page footnote enumiii subsection equation mpfootnote enumiv subsubsection * Menu: * \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol:: Taper la valeur d’un compteur. * \usecounter:: Utiliser un compteur spécifié dans un environnement de liste. * \value:: Utiliser la valeur d’un compteur dans une expression. * \setcounter:: Régler la valeur d’un compteur. * \addtocounter:: Ajouter une quantité à un compteur. * \refstepcounter:: Ajouter au compteur, réinitialiser les compteurs subsidiaires. * \stepcounter:: Ajouter au compteur, réinitialiser les compteurs subsidiaires. * \day & \month & \year:: Valeur de date numériques.  File: latex2e-fr.info, Node: \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol, Next: \usecounter, Up: Counters 13.1 ‘\alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol’: Taper des compteurs ======================================================================= Toutes ces commandes prennent un unique compteur en argument, par exemple, ‘\alph{enumi}’. ‘\alph’ tape COMPTEUR en utilisant des lettres en bas de casse : ‘a’, ‘b’, ... ‘\Alph’ Utilise des lettres capitales : ‘A’, ‘B’, ... ‘\arabic’ Utilise des numéros en chiffres arabes : ‘1’, ‘2’, ... ‘\roman’ Utilise des nombres romains en bas de casse : ‘i’, ‘ii’, ... ‘\Roman’ Utilise des nombres romains en capitales : ‘I’, ‘II’, ... ‘\fnsymbol’ Tape la valeur de COMPTEUR dans une séquence spécifique de neuf symboles (utilisés par convention pour la numérotation des notes en bas de page). La valeur de COMPTEUR doit être comprise entre 1 et 9 inclus. Voici ces symboles : Nom Commande Équivalent Unicode --------------------------------------------------------------------------- astérisque ‘\ast’ * obèle ‘\dagger’ † double-obèle ‘\ddagger’ ‡ marque-de-section ‘\S’ § marque-de-paragraphe ‘\P’ ¶ parallèle ‘\parallel’ ‖ astérisque-double ‘\ast\ast’ ** obèle-double ‘\dagger\dagger’ †† double-obèle-double ‘\ddagger\ddagger’ ‡‡  File: latex2e-fr.info, Node: \usecounter, Next: \value, Prev: \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol, Up: Counters 13.2 ‘\usecounter{COMPTEUR}’ ============================ Synopsis : \usecounter{COMPTEUR} La commande ‘\usecounter’ est utilisée dans le second argument de l’environnement ‘list’ pour spécifier le COMPTEUR à utiliser pour numéroter les articles de la liste.  File: latex2e-fr.info, Node: \value, Next: \setcounter, Prev: \usecounter, Up: Counters 13.3 ‘\value{COMPTEUR}’ ======================= Synopsis : \value{COMPTEUR} Cette commande se développe en la valeur de COMPTEUR. Elle est souvent utilisé dans ‘\setcounter’ ou ‘\addtocoutner’, mais ‘\value’ peut être utilisé partout là où LaTeX attend un nombre. Elle ne doit pas être précédée par ‘\protect’ (*note \protect::). La commande ‘\value’ n’est pas utiliser pour composer la valeur du compteur. *Note \alph \Alph \arabic \roman \Roman \fnsymbol::. Cet exemple produit en sortie ‘Le compteur essai vaut 6. Le compteur autre vaut 5’. \newcounter{essai} \setcounter{essai}{5} \newcounter{autre} \setcounter{autre}{\value{essai}} \addtocounter{essai}{1} Le compteur essai vaut \arabic{essai}. Le compteur autre vaut \arabic{autre}. Cet exemple insère ‘\hspace{4\parindent}’. \setcounter{moncptr}{3} \addtocounter{moncptr}{1} \hspace{\value{moncptr}\parindent}  File: latex2e-fr.info, Node: \setcounter, Next: \addtocounter, Prev: \value, Up: Counters 13.4 ‘\setcounter{COMPTEUR}{VALUE}’ =================================== Synopsis : \setcounter{COMPTEUR}{VALUE} La commande ‘\setcounter’ règle la valeur de COMPTEUR à l’argument VALUE.  File: latex2e-fr.info, Node: \addtocounter, Next: \refstepcounter, Prev: \setcounter, Up: Counters 13.5 ‘\addtocounter{COMPTEUR}{VALEUR}’ ====================================== La commande ‘\addtocounter’ incrémente COMPTEUR de la quantité spécifiée par l’argument VALEUR, qui peut être négatif.  File: latex2e-fr.info, Node: \refstepcounter, Next: \stepcounter, Prev: \addtocounter, Up: Counters 13.6 ‘\refstepcounter{COMPTEUR}’ ================================ La commande ‘\refstepcounter’ fonctionne de la même façon que ‘\stepcounter’ *Note \stepcounter::, à ceci près qu’elle définit également la valeur courante de ‘\ref’ comme le résultat de ‘\thecounter’.  File: latex2e-fr.info, Node: \stepcounter, Next: \day & \month & \year, Prev: \refstepcounter, Up: Counters 13.7 ‘\stepcounter{COMPTEUR}’ ============================= La commande ‘\stepcounter’ ajoute un à COMPTEUR et réinitialise tous les compteurs subsidiaires.  File: latex2e-fr.info, Node: \day & \month & \year, Prev: \stepcounter, Up: Counters 13.8 ‘\day’ & ‘\month’ & ‘\year’ ================================ LaTeX définit des compteurs pour ‘\day’ le quantième du mois (nominalement avec une valeur entre 1 et 31), ‘\month’ pour le mois de l’année (nominalement avec une valeur entre 1 et 12), et ‘\year’ pour l’année. Quand TeX démarre, ils sont mis à la valeur courante du système sur lequel TeX s’exécute. En relation avec ces compteurs, la commande ‘\today’ produit une chaîne représentant le jour courant (*note \today::). Ils ne sont pas remis à jour pendant que le traitement par TeX progresse, ainsi en principe ils pourraient être incorrect à la fin. De plus, TeX n’effectue aucun contrôle sanitaire : \day=-2 \month=13 \year=-4 \today ne produit ni erreur ni avertissement, et le résultat est en sortie ‘-2, -4’ (la valeur de mois erronée ne produit rien en sortie). *Note Command line input::, pour forcer la date à une valeur donnée sur la ligne de commande.  File: latex2e-fr.info, Node: Lengths, Next: Making paragraphs, Prev: Counters, Up: Top 14 Longueurs ************ Une “longueur” est une mesure de distance. Beaucoup de commandes LaTeX prennent une longueur en argument. Il y a deux types de longueur. Une “longueur rigide” telle que ‘10pt’ ne contient pas de composante en ‘plus’ ou ‘minus’. (En TeX de base on appelle cela une “dimen”). Une “longueur élastique” (ce qu’en TeX de base on appel un “skip” ou une “glue”) telle que dans ‘1cm plus0.05cm minus0.01cm’ peut contenir l’un ou l’autre de ces composantes ou les deux. Dans cette longueur élastique, le ‘1cm’ est la “longueur naturelle” alors que les deux autres, les composantes en ‘plus’ et ‘minus’, permette à TeX à dilater ou contracter la longueur pour optimiser la disposition. Les exemples qui suivent utilisent ces deux commandes. % Fait une barre noire de 10pt de haut et #1 de large \newcommand{\blackbar}[1]{\rule{#1}{10pt}} % Fait une boîte autour de #2 qui est #1 de large (sans la bordure) \newcommand{\showhbox}[2]{% \fboxsep=0pt\fbox{\hbox to #1{#2}}} Cet exemple utilise ces commandes pour afficher une barre noire de 100 points de long entre ‘XXX’ et ‘YYY’. Cette longueur est rigide. XXX\showhbox{100pt}{\blackbar{100pt}}YYY Quant au longueur élastiques, la contraction est le plus simple des deux : avec ‘1cm minus 0.05cm’, la longueur naturelle est 1cm mais TeX peut la contracter jusqu’à 0,95cm. TeX refuse de contracter plus que cela. Ainsi, ci-dessous le premier ‘\showhbox’ fonctionne bien, un espace de 98 points étant produit entre les deux barres. XXX\showhbox{300pt}{% \blackbar{101pt}\hspace{100pt minus 2pt}\blackbar{101pt}}YYY XXX\showhbox{300pt}{% \blackbar{105pt}\hspace{100pt minus 1pt}\blackbar{105pt}}YYY Mais le second produit un avertissement du genre de ‘Overfull \hbox (1.0pt too wide) detected at line 17’. En sortie le premier ‘Y’ est écrasé par la fin de la barre noire, parce que la matière contenue par la boîte est plus large que les 300pt alloués, et que TeX a refusé de contracter le total en deçà de 309 points. Dilater est similaire à contracter, à ceci près que si TeX doit dilater plus que la quantité disponible, alors il le fait. Ci-dessous la première ligne fonctionne bien, et produit un espace de 110 points entre les barres. XXX\showhbox{300pt}{% \blackbar{95pt}\hspace{100pt plus 10pt}\blackbar{95pt}}YYY XXX\showhbox{300pt}{% \blackbar{95pt}\hspace{100pt plus 1pt}\blackbar{95pt}}YYY Dans la seconde ligne TeX a besoin de dilater de 10 points alors que seulement 1 point a été spécifié. TeX dilate l’espace jusqu’à la longueur requise mais il produit un avertissement du genre de ‘Underfull \hbox (badness 10000) detected at line 22’. (On ne discute pas ici de ce que signifie « badness »). Il est possible de mettre à la fois de la dilatation et de la contraction dans la même longueur, comme dans ‘1ex plus 0.05ex minus 0.02ex’. Si TeX ajuste plus d’une longueur élastique alors il alloue la dilatation ou la contraction proportionnellement. XXX\showhbox{300pt}{% \blackbar{100pt}% gauche \hspace{0pt plus 50pt}\blackbar{80pt}\hspace{0pt plus 10pt}% milieu \blackbar{100pt}}YYY % droite Les barres de gauche et de droite prennent 100 points, de sorte que celle du milieu a besoin également de 100. La barre du milieu fait 80 points et donc les deux ‘\hspace’ doivent se dilater de 20 points. Comme les deux sont ‘plus 50pt’ et ‘plus 10pt’, TeX obtient 5/6 de la dilatation du premier espace et 1/6 du second. La composante ‘plus’ ou ‘minus’ d’une longueur élastique peut contenir un composante en “fill”, comme dans ‘1in plus2fill’. Cela donne à la longueur une dilatabilité ou contractibilité infinie de sorte que TeX puisse l’ajuster à n’importe quelle distance. Dans l’exemple suivant les deux figures sont également espacées horizontalement sur la page. \begin{minipage}{\linewidth} \hspace{0pt plus 1fill}\includegraphics{godel.png}% \hspace{0pt plus 1fill}\includegraphics{einstein.png}% \hspace{0pt plus 1fill} \end{minipage} TeX a trois niveaux d’infinité pour les composantes élastiques : ‘fil’, ‘fill’, et ‘filll’ dans l’ordre d’infinité croissante. D’ordinaire les auteurs de documents n’utilisent que celle du milieu (*note \hfill:: et *note \vfill::). Multiplier une longueur élastique par un nombre la transforme en une longueur rigide, de sorte qu’après ‘\setlength{\ylength}{2.5cm plus 0.5cm}’ et ‘\setlength{\zlength}{3\ylength}’ alors la valeur de ‘\zlength’ est ‘2.5cm’. * Menu: * Unités de longueur: Units of length. Les unités que LaTeX connaît. * \setlength:: Règle la valeur d’une longueur. * \addtolength:: Ajoute une quantité à une longueur. * \settodepth:: Assigne à une longueur la profondeur de quelque chose. * \settoheight:: Assigne à une longueur la hauteur de quelque chose. * \settowidth:: Assigne à une longueur la largeur de quelque chose. * Expressions:: Calculer avec des longueurs et des entiers.  File: latex2e-fr.info, Node: Units of length, Next: \setlength, Up: Lengths 14.1 Unités de longueur ======================= TeX et LaTeX connaissent ces unités aussi bien en mode mathématique qu’en dehors de celui-ci. ‘pt’ Point (1/72,27)pouce. La conversion (approximative) en unités métriques est 1point = 0,35146mm = 0,035146cm. ‘pc’ Pica, 12pt ‘in’ Pouce, 72,27pt ‘bp’ Big point, 1/72 pouce. Cette longueur est la définition d’un point en PostScript et dans beaucoup d’autres systèmes bureautiques d’éditique (PAO). ‘mm’ Millimètre, 2,845pt ‘cm’ Centimètre, 10mm ‘dd’ Point Didot, 1,07pt ‘cc’ Cicéro, 12dd, encore appelé “douze”. ‘sp’ Point proportionné, (1/65536)pt Trois autres unités sont définies en fonction de la fonte courante, plutôt que comme des dimensions absolues. ‘ex’ La hauteur “ex” d’un x de la fonte courante , traditionnellement la hauteur de la lettre x en bas de casse, est souvent utilisée pour les longueurs verticales. ‘em’ De même le “em”, traditionnellement la largeur de la lettre M capitale, est souvent utilisée pour les longueurs horizontales. C’est également souvent la taille de la fonte en cours, par exemple une fonte nominalement en 10pt a 1em = 10pt. LaTeX a plusieurs commandes pour produire de l’espace horizontal basé sur le em (*note \enspace & \quad & \qquad::). ‘mu’ Finalement, en mode mathématique, beaucoup de définitions sont exprimées dans l’unité mathématique “mu” donnée par 1em = 18mu, où le em est pris de la famille courante des symboles mathématiques. *Note Spacing in math mode::. L’utilisation de ces unités peut aider améliorer le fonctionnement d’une définition lors des changements de fonte. Par exemple, il est plus probable qu’une définition de l’espace verticale entre les articles d’une liste donnée comme ‘\setlength{\itemsep}{1ex plus 0.05ex minus 0.01ex}’ reste raisonnable si la fonte est changée que si elle était exprimée en points.  File: latex2e-fr.info, Node: \setlength, Next: \addtolength, Prev: Units of length, Up: Lengths 14.2 ‘\setlength’ ================= Synopsis : \setlength{\LONGUEUR}{QUANTITÉ} La commande ‘\setlength’ règle la longueur \LONGUEUR à QUANTITÉ. Le nom ‘\LONGUEUR’ doit être une séquence de contrôle (*note Control sequences::), et donc commencer par une controblique ‘\’ dans les circonstances normales. La QUANTITÉ peut être une longueur élastique (*note Lengths::). Elle peut être positive, négative ou nulle, et peut être exprimée dans n’importe quelle unité comprise par LaTeX (*note Units of length::). Ci-dessous, avec les réglages par défaut de LaTeX le premier paragraphe est renfoncé alors que le second ne l’est pas. J'ai dit au docteur que je m'étais cassé la jambe à deux endroits. \setlength{\parindent}{0em} Il me répondit d'arrêter d'aller à ces endroits. Si vous n’avez pas déclaré \LONGUEUR avec ‘\newlength’, par exemple si vous faites une faute de frappe dessus comme dans ‘\newlength{\specparindent}\setlength{\sepcparindent}{...}’, alors vous obtiendrez une erreur du genre de ‘Undefined control sequence. \sepcindent’. Si vous oubliez la controblique au début du nom de la longueur alors vous obtiendrez une erreur du genre de ‘Missing number, treated as zero.’.  File: latex2e-fr.info, Node: \addtolength, Next: \settodepth, Prev: \setlength, Up: Lengths 14.3 ‘\addtolength’ =================== Synopsis : \addtolength{\LONGUEUR}{QUANTITÉ} Incrémente la longueur ‘\LONGUEUR’ par QUANTITÉ. Le nom ‘\LONGUEUR’ doit être une séquence de contrôle (*note Control sequences::), et donc commencer par une controblique ‘\’ dans les circonstances normales. La QUANTITÉ peut être une longueur élastique (*note Lengths::). Elle peut être positive, négative ou nulle, et peut être exprimée dans n’importe quelle unité comprise par LaTeX (*note Units of length::). Dans l’exemple ci-dessous, si ‘\parskip’ commence avec la valeur ‘0pt plus 1pt’ Docteur : comment va le garçon qui a avalé une monnaie en argent ? \addtolength{\parskip}{1pt} Infirmière : aucun changement. alors il a la valeur ‘1pt plus 1pt’ pour le second paragraphe. Si vous n’avez pas déclaré la longueur \LONGUEUR avec ‘\newlength’, par exemple si vous faites une faute de frappe dessus comme dans ‘\newlength{\specparindent}\addtolength{\sepcparindent}{...}’, alors vous obtiendrez une erreur du genre de ‘Undefined control sequence. \sepcindent’. Si c’est la QUANTITÉ qui utilise une longueur qui n’a pas été déclarée, par exemple si vous faites la faute de frappe comme cela ‘\addtolength{\specparindent}{0.6\praindent}’, alors vous obtenez une erreur du genre de ‘Undefined control sequence. \praindent’. Si vous oubliez la controblique au début du nom de la longueur, comme dans ‘\addtolength{parindent}{1pt}’, alors vous obtiendrez quelque chose du genre de ‘You can't use `the letter p' after \advance’.  File: latex2e-fr.info, Node: \settodepth, Next: \settoheight, Prev: \addtolength, Up: Lengths 14.4 ‘\settodepth’ ================== Synopsis : \settodepth{\LONGUEUR}{TEXTE} La commande ‘\settodepth’ règle la longueur ‘\LONGUEUR’ à la profondeur de la boîte que LaTeX obtient en composant l’argument ‘texte’. Le nom ‘\LONGUEUR’ doit être une séquence de contrôle (*note Control sequences::), et donc commencer par une controblique ‘\’ dans les circonstances normales. L’exemple ci-dessous imprime la profondeur maximale des descendantes de l’alphabet : \newlength{\alphabetdepth} \settodepth{\alphabetdepth}{abcdefghijklmnopqrstuvwxyz} \the\alphabetdepth Si vous n’avez pas déclaré la longueur \LONGUEUR avec ‘\newlength’, par exemple si vous faites une faute de frappe dans l’exemple ci-dessus comme dans ‘\settodepth{\aplhabetdepth}{abc...}’, alors vous obtiendrez quelque chose du genre de ‘Undefined control sequence. \aplhabetdepth’. Si vous oubliez la controblique au début du nom de la longueur, comme dans ‘\settodepth{alphabetdepth}{...}’ alors vous obtiendrez quelque chose du genre de ‘Missing number, treated as zero. \setbox’.  File: latex2e-fr.info, Node: \settoheight, Next: \settowidth, Prev: \settodepth, Up: Lengths 14.5 ‘\settoheight’ =================== Synopsis : \settoheight{\LONGUEUR}{TEXTE} La commande ‘\settoheight’ règle la longueur ‘\LONGUEUR’ à la hauteur de la boîte que LaTeX obtient en composant l’argument ‘texte’. Le nom ‘\LONGUEUR’ doit être une séquence de contrôle (*note Control sequences::), et donc commencer par une controblique ‘\’ dans les circonstances normales. L’exemple suivant imprime la hauteur maximale des ascendantes de l’alphabet ASCII bas de casse : \newlength{\alphabetheight} \settoheight{\alphabetheight}{abcdefghijklmnopqrstuvwxyz} \the\alphabetheight Si vous n’avez pas déclaré la longueur \LONGUEUR avec ‘\newlength’, par exemple si vous faites une faute de frappe dans l’exemple ci-dessus comme dans ‘\settoheight{\aplhabetheight}{abc...}’, alors vous obtiendrez quelque chose du genre de ‘Undefined control sequence. \aplhabetdepth’. Si vous oubliez la controblique au début de \LONGUEUR, comme dans ‘\settoheight{alphabetheight}{...}’ alors vous obtiendrez quelque chose du genre de ‘Missing number, treated as zero. \setbox’.  File: latex2e-fr.info, Node: \settowidth, Next: Expressions, Prev: \settoheight, Up: Lengths 14.6 ‘\settowidth’ ================== Synopsis : \settowidth{\LONGUEUR}{TEXTE} La commande ‘\settowidth’ règle la longueur ‘\LONGUEUR’ à la largeur de la boîte que LaTeX obtient en composant l’argument ‘texte’. Le nom ‘\LONGUEUR’ doit être une séquence de contrôle (*note Control sequences::), et donc commencer par une controblique ‘\’ dans les circonstances normales. L’exemple suivant imprime la largeur de l’alphabet ASCII bas de casse : \newlength{\alphabetwidth} \settowidth{\alphabetwidth}{abcdefghijklmnopqrstuvwxyz} \the\alphabetwidth Si vous n’avez pas déclaré la longueur \LONGUEUR avec ‘\newlength’, par exemple si vous faites une faute de frappe dans l’exemple ci-dessus comme dans ‘\settowidth{\aplhabetwidth}{abc...}’, alors vous obtiendrez quelque chose du genre de ‘Undefined control sequence. \aplhabetwidth’. Si vous oubliez la controblique au début de \LONGUEUR, comme dans ‘\settowidth{alphabetwidth}{...}’ alors vous obtiendrez quelque chose du genre de ‘Missing number, treated as zero. \setbox’.  File: latex2e-fr.info, Node: Expressions, Prev: \settowidth, Up: Lengths 14.7 Expressions ================ Synopsis, l’un parmi : \numexpr EXPRESSION \dimexpr EXPRESSION \glueexpr EXPRESSION \muglue EXPRESSION En tout lieu où vous pourriez écrire un entier, une dimen, une muglue ou une glue de TeX, vous pouvez à la place écrire une expression pour écrire ce genre de quantité. Un exemple est que ‘\the\dimexpr\linewidth-4pt\relax’ produit en sortie la longueur égale à quatre points de moins que la largeur de la ligne (le seul usage de ‘\the’ est d’afficher le résultat dans le document). De même, ‘\romannumeral\numexpr6+3\relax’ produit ‘ix’, et ‘\the\glueexpr 5pt plus 1pt * 2 \relax’ produit ‘10.0pt plus 2.0pt’. Une commodité ici par rapport à effectuer les calculs en allouant des registres et en utilisant ‘\advance’, etc., est que l’évaluation d’expression n’implique par d’affectations et peut donc être effectuée à des endroits où les affectations ne sont pas autorisées. L’exemple suivant calcule la largeur de la ‘\parbox’. \newlength{\offset}\setlength{\offset}{2em} \begin{center} \parbox{\dimexpr\linewidth-\offset*3}{Sans animosité envers quiconque, charitables envers tous, et sûrs de notre droit en tant que Dieu nous en accorde conscience, mettons-nous à l'œuvre afin d'achever la tâche qui nous occupe, de panser les blessures de notre nation, de porter soin à l'homme qui a affronté le combat et soulagement à sa veuve et à son orphelin, enfin de faire tout pour réaliser et honorer une paix juste et durable entre nous et avec toutes les nations. --- Abraham Lincoln, second discours d'investiture, inscrit dans le mémorial Lincoln} \end{center} L’EXPRESSION consiste en un ou plusieurs termes du même type (entier, dimension, etc.) qui sont ajoutés ou soustraits. Un terme est un type de nombre, dimension, etc., et consiste en un facteur de ce type, optionnellement multiplié ou divisé par des facteurs. Un facteur d’un type est soit une quantité de ce type ou une sous-expression parenthésés. L’expression produit un résultat du type donné, de sorte que ‘\numexpr’ produit un entier, ‘\dimexpr’ produit une dimension dimension, etc. Dans l’exemple de citation donné plus haut, changer l’expression en ‘\dimexpr\linewidth-3*\offset’ produit l’erreur ‘Illegal unit of measure (pt inserted)’. La raison en est que pour ‘\dimexpr’ et ‘\glueexpr’, l’entrée consiste en une valeur de dimension ou de glue suivie par un facteur multiplicatif optionnel, et non l’inverse. Ainsi ‘\the\dimexpr 1pt*10\relax’ est valide et produit ‘10.0pt’, mais ‘\the\dimexpr 10*1pt\relax’ produit l’erreur ‘Illegal unit’. Les expressions absorbent les unités lexicales et effectuent les opérations mathématiques appropriées jusqu’à ce qu’un ‘\relax’ (qui est absorbé), ou jusqu’à ce que la première unité lexicale non valide soit rencontrée. Ainsi, ‘\the\numexpr2+3px’ imprime ‘5px’, parce que LaTeX lit le ‘\numexpr2+3’, ce qui est composé de nombres, et ensuite trouve la lettre ‘p’, qui ne peut pas faire partie d’un nombre. Il termine alors l’expression et produit le ‘5’, suivi par le texte ordinaire ‘px’. Ce comportement de terminaison est utile dans les comparaisons. Dans ‘\ifnum\numexpr\parindent*2 < 10pt Oui\else Non\fi’, le signe inférieur à termine l’expression et le résultat est ‘Non’ (dans un document de classe LaTeX standarde article). Les expressions peuvent utiliser les opérateurs ‘+’, ‘-’, ‘*’ et ‘/’ ainsi que les parenthèses pour les sous-expressions, ‘(...)’. Dans les expressions glue les parties en ‘plus’ et ‘minus’ ne nécessitent pas de parenthèses pour être affectés par un facteur. Ainsi le résultat de ‘\the\glueexpr 5pt plus 1pt * 2 \relax’ est ‘10pt plus 2pt’. TeX convertit les autres types numériques de la même façon que lorsqu’il fait une affectation à un registre. Ainsi le résultat de ‘\the\numexpr\dimexpr 1pt\relax\relax’ est ‘65536’, ce qui est ‘1pt’ exprimé en points proportionnés (*note ‘sp’: units of length sp, l’unité interne de TeX) et ensuite converti en entier. Si ça avait été une ‘\glueexpr’, on aurait laissé tomber la dilatation et la contraction. Dans l’autre sens, une ‘\numexpr’ au sein d’une ‘\dimexpr’ ou d’une ‘\glueexpr’ nécessite l’ajout d’unité appropriées, comme dans ‘\the\dimexpr\numexpr 1 + 2\relax pt\relax’, ce qui produit ‘3.0pt’. Voici les détails de l’arithmétique : chaque facteur est vérifié comme étant compris dans l’intervalle autorisé, les nombres doivent être inférieurs à 2^{31} en valeur absolue, et les composantes de dimensions ou glues doivent être inférieures à 2^{14} points, ou ‘mu’, ou ‘fil’, etc. Les opérations arithmétiques sont effectuées individuellement, sauf pour les opérations de dilatation (une multiplication immédiatement suivie d’une division) qui sont faites comme une opération combinée avec un produit sur 64-bit comme valeur intermédiaire. Le résultat de chaque opération est de nouveau vérifié comme appartenant à l’intervalle autorisé. Finalement, on notera que les divisions et dilatations sont faites avec un arrondi au plus proche (contrairement à l’opération ‘\divide’ de TeX qui prend un arrondi vers zéro). Ainsi ‘\the\dimexpr 5pt*(3/2)\relax’ met ‘10.0pt’ dans le document, parce qu’il arrondit ‘3/2’ en ‘2’, tandis que ‘\the\dimexpr 5pt*(4/3)\relax’ produit ‘5.0pt’.  File: latex2e-fr.info, Node: Making paragraphs, Next: Math formulas, Prev: Lengths, Up: Top 15 Faire des paragraphes ************************ Pour démarrer un paragraphe, tapez juste du texte. Pour finir le paragraphe courant, mettez une ligne vide. Dans l’exemple ci-dessous on a trois paragraphes, dont la séparation est assurée par deux lignes vides : C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une belle fortune doit avoir envie de se marier, et si peu que l'on sache de son sentiment à cet égard, lorsqu'il arrive dans une nouvelle résidence, cette idée est si bien fixée dans l'esprit de ses voisins qu'ils le considère sur-le-champ comme la propriété légitime de l'une ou l'autre de leurs filles. « Savez-vous mon cher ami, dit un jour Mrs Bennet à son mari, que Netherfield Park est enfin loué ? » Mr Bennet répondit qu'il l'ignorait. Le séparateur de paragraphe peut consister en une séquence quelconque d’au moins une ligne à blanc, dans laquelle au moins une ligne n’est pas terminée par un commentaire. Une ligne à blanc est une ligne qui est vide ou ne contient que des caractères blancs tel que l’espace ou la tabulation. Les commentaires dans le code source sont démarrés par un ‘%’ et s’étendent jusqu’à la fin de la ligne. Dans l’exemple suivant les deux colonnes sont identiques : \documentclass[twocolumn]{article} \begin{document} First paragraph. Second paragraph. \newpage First paragraph. % les lignes de séparation peuvent contenir des blancs. Second paragraph. \end{document} Une fois que LaTeX a rassemblé tout le contenu d’un paragraphe il divise le paragraphe en lignes d’une manière qui est optimisée sur l’entièreté du paragraphe (*note Line breaking::). Il y a des endroits où un nouveau paragraphe n’a pas le droit de commencer. Ne mettez pas de lignes à blanc en mode math (*note Modes::) ; dans l’exemple suivant la ligne à blanc précédent ‘\end{equation}’ \begin{equation} 2^{|S|} > |S| \end{equation} produit l’erreur ‘Missing $ inserted’. De même, la ligne à blanc au sein de l’argument de ce ‘\section’ : \section{aaa bbb} produit l’erreur ‘Runaway argument? {aaa ! Paragraph ended before \@sect was complete’. * Menu: * \par:: Terminer le paragraphe en cours. * \indent & \noindent:: Passer en mode horizontal, possiblement avec un renfoncement. * \parindent & \parskip:: L’espace ajouté avant les paragraphes. * Notes en marge: Marginal notes. Mettre des remarques dans la marge.  File: latex2e-fr.info, Node: \par, Next: \indent & \noindent, Up: Making paragraphs 15.1 ‘\par’ =========== Synopsis (notez que, alors qu’il lit l’entrée, TeX convertit toute séquence d’au moins une ligne à blanc en un ‘\par’, voir *note Making paragraphs::) : \par Termine le paragraphe en cours. La manière habituelle de séparer les paragraphes est avec une ligne à blanc, mais la commande ‘\par’ est entièrement équivalente. Cette commande est robuste (*note \protect::). L’exemple suivant utilise ‘\par’ plutôt qu’une ligne à blanc simplement pour la lisibilité. \newcommand{\coursEnJargonLegal}{% \CeQuEstLaTricherie\par\CeQuiTArriveQuandOnTAttrape} En mode LR la commande ‘\par’ ne fait rien et est ignorée. En mode paragraphe la commande ‘\par’ termine le mode paragraphe, et commute LaTeX vers le mode vertical (*note Modes::). Vous ne pouvez pas utiliser la commande ‘\par’ en mode mathématique. Vous ne pouvez pas non plus l’utiliser au sein de l’argument de beaucoup de commandes, telles que les commandes de rubricage, par ex. ‘\section’ (*note Making paragraphs:: et *note \newcommand & \renewcommand::). La commande ‘\par’ ne fait pas la même chose que la commande ‘\paragraph’. Cette dernière, comme ‘\section’ ou ‘\subsection’, est une commande de rubricage utilisée par les classes standardes de document LaTeX (*note \subsubsection & \paragraph & \subparagraph::). La commande ‘\par’ ne fait pas la même chose que ‘\newline’ ou que le saut de ligne en double controblique, ‘\\’. La différence c’est que ‘\par’ termine le paragraphe, et non pas seulement la ligne, et ajoute également de l’espace vertical inter-paragraphe ‘\parskip’ (*note \parindent & \parskip::). En sortie de l’exemple suivant xyz \setlength{\parindent}{8cm} \setlength{\parskip}{13cm} \noindent test\indent test1\par test2 on a : après ‘xyz’ il y a un saut vertical de 13cm et ensuite ‘test’ apparaît, aligné sur la marge de gauche. Sur la même ligne on a un espace horizontal vide de 8cm et ensuite ‘test1’ apparaît. Finalement. il y a un espace vertical de 13cm, suivi par un nouveau paragraphe avec un renfoncement de 8cm, et ensuite LaTeX met le texte ‘test2’.  File: latex2e-fr.info, Node: \indent & \noindent, Next: \parindent & \parskip, Prev: \par, Up: Making paragraphs 15.2 ‘\indent’ & ‘\noindent’ ============================ Synopsis: \indent ou \noindent Passe en mode horizontal (*note Modes::). La commande ‘\indent’ commence par produire une boîte vide dont la largeur est ‘\parindent’. Ces commandes sont robustes (*note \protect::). D’ordinaire on crée un nouveau paragraphe en insérant une ligne à blanc. *Note \par::, pour la différence entre cette commande et ‘\par’. Pour commencer un paragraphe sans renfoncement, ou pour continuer un paragraphe interrompu, utiliser ‘\noindent’. Au milieu d’un paragraphe la commande ‘\noindent’ est sans effet, parce que LaTeX y est déjà en mode horizontal. La commande ‘\indent’ n’a pour seul effet que de produire une espace en sortie. L’exemple suivant démarre un nouveau paragraphe. ... fin du paragraphe précédent. \noindent Ce paragraphe n'est pas renfoncé. et cet exemple-là continue un paragraphe interrompu : Les données \begin{center} \begin{tabular}{rl} ... \end{tabular} \end{center} \noindent montrent clairement ceci. Pour éliminer le renfoncement de paragraphe dans tout un document, mettez ‘\setlength{\parindent}{0pt}’ dans le préambule. Si vous faites cela, vous désirerez peut-être régler également la longueur des espaces inter-paragraphes, ‘\parskip’ (*note \parindent & \parskip::). Les styles LaTeX par défaut ont le premier paragraphe suivant une rubrique qui n’est pas renfoncé, comme cela est traditionnel en typographie anglo-saxonne. Pour changer cela, chercher sur le CTAN le paquetage ‘indentfirst’.  File: latex2e-fr.info, Node: \parindent & \parskip, Next: Marginal notes, Prev: \indent & \noindent, Up: Making paragraphs 15.3 ‘\parindent’ & ‘\parskip’ ============================== Synopsis : \setlength{\parindent}{LONGUEUR-HORIZONTALE} \setlength{\parskip}{LONGUEUR-VERTICALE} Toutes deux sont des longueurs élastiques (*note Lengths::). Elles affectent respectivement le renfoncement des paragraphes ordinaires, non des paragraphes au sein de minipages (*note minipage::), et l’espace vertical entre les paragraphes, respectivement. Par exemple, si ce qui suit est mis dans le préambule : \setlength{\parindent}{0em} \setlength{\parskip}{1ex} Alors le document aura des paragraphes qui ne sont pas renfoncés, mais par contre qui sont verticalement séparés d’environ la hauteur d’un ‘x’ bas-de-casse. Dans les documents de classes LaTeX standardes, la valeur par défaut de ‘\parindent’ pour les documents à une colonne est ‘15pt’ quand la taille par défaut du texte est ‘10pt’, ‘17pt’ pour ‘11pt’, et ‘1.5em’ pour ‘12pt’. Dans les documents en deux-colonnes c’est ‘1em’. (Ces valeurs sont réglées avant que LaTeX appelle ‘\normalfont’ de sorte que ‘em’ est dérivé de la fonte par défaut, Computer Modern. Si vous utilisez une fonte différente alors pour régler ‘\parindent’ à 1em en accord avec cette fonte, mettez dans votre préambule ‘\AtBeginDocument{\setlength{\parindent}{1em}}’). La valeur par défaut de ‘\parskip’ dans les documents de classes standardes LaTeX est ‘0pt plus1pt’.  File: latex2e-fr.info, Node: Marginal notes, Prev: \parindent & \parskip, Up: Making paragraphs 15.4 Notes en marge =================== Synopsis, l’un parmi : \marginpar{DROITE} \marginpar[GAUCHE]{DROITE} La commande ‘\marginpar’ crée une note dans la marge. La première ligne de la note a la même ligne de base que la ligne dans le texte où le ‘\marginpar’ se trouve. Lorsque vous spécifiez seulement l’argument obligatoire DROITE, le texte est placé – dans la marge de droite pour une disposition en recto simple (option ‘oneside’, voir *note Document class options::) ; – dans la marge extérieure pour une disposition en recto-verso (option ‘twoside’, voir *note Document class options::) ; – dans la plus proche pour une disposition à deux-colonnes (option ‘twocolumn’, voir *note Document class options::). La commande ‘\reversemarginpar’ place les notes en marge suivante sur la marge opposée (interne). ‘\normalmarginpar’ les replace dans la position par défaut. Lorsque vous spécifier les deux arguments, GAUCHE est utilisé pour is used la marge de gauche, et DROITE est utilisé pour la marge de is used droite. Le premier mot doit normalement ne pas être sujet à une césure ; Vous pouvez activer la césure à cet endroit en commençant le nœud avec ‘\hspace{0pt}’. Ces paramètres affectent le formatage de la note : ‘\marginparpush’ Espace verticale minimale entre les notes ; par défaut ‘7pt’ pour des documents à ‘12pt’, ‘5pt’ sinon. ‘\marginparsep’ Espace horizontale entre le texte principal et la note ; par défaut ‘11pt’ pour des documents à ‘10pt’, ‘10pt’ sinon. ‘\marginparwidth’ Largeur de la note même ; la valeur par défaut est ‘90pt’ pour un document en recto simple et à ‘10pt’ , ‘83pt’ pour ‘11pt’, et ‘68pt’ pour ‘12pt’ ; ‘17pt’ de plus dans chacun de ces cas pour un document recto-verso. En mode deux-colonnes, la valeur par défaut est ‘48pt’. La routine standarde de LaTeX pour les notes en marge n’empêche pas les notes de déborder hors du bas de la page.  File: latex2e-fr.info, Node: Math formulas, Next: Modes, Prev: Making paragraphs, Up: Top 16 Formules mathématiques ************************* On produit du texte mathématique en mettant LaTeX en mode math ou mode math d’affichage (*note Modes::). L’exemple qui suit illustre les deux : L'équation d'onde de \( u \) est : \begin{displaymath} \frac{\partial^2u}{\partial t^2} = c^2\nabla^2u \end{displaymath} où \( \nabla^2 \) est le Laplacien spatial et \( c \) une constante. Le mode math est pour des mathématiques en ligne dans le texte. Dans l’exemple ci-dessus il est invoqué pour démarrer avec le ‘\(’ et pour finir avec le ‘\)’ correspondant. Le mode math d’affichage est pour des équations hors texte et il est ici invoqué par l’environnement ‘displaymath’. Notez que tout texte mathématique, y compris consistant d’un seul caractère, est géré en mode math. Quand il est en math mode ou mode math d’affichage, LaTeX gère beaucoup d’aspects du texte que vous entrez différemment que dans les autres mode texte. Par exemple, comparez x+y et \( x+y \) en mode math les lettres sont en italique et l’espacement autour du signe plus est différent. Il y a trois manières de mettre LaTeX en mode math pour fabriquer des formules en ligne dans le texte : \( MATIÈRE MATHÉMATIQUE \) $ MATIÈRE MATHÉMATIQUE $ \begin{math} MATIÈRE MATHÉMATIQUE \end{math} La première forme est préférée et la deuxième est assez fréquente, mais la troisième est rarement utilisée. Vous pouvez utiliser n’importe laquelle des trois, comme dans ‘\(x\) and $y$’. Vous pouvez les utiliser en mode paragraphe ou en mode LR (*note Modes::). Pour fabriquer des formules hors texte, faites passer LaTeX en mode math d’affichage avec l’un des deux environnements suivants : \begin{displaymath} MATIÈRE MATHÉMATIQUE \end{displaymath} ou \begin{equation} MATIÈRE MATHÉMATIQUE \end{equation} (*note displaymath::, *note equation::). La seule différence est qu’avec l’environnement ‘equation’, LaTeX place un numéro de formule sur le côté de la formule. La construction ‘\[ MATH \]’ est équivalente à ‘\begin{displaymath} MATH \end{displaymath}’. Ces environnements ne peuvent être utilisés qu’en mode paragraphe (*note Modes::). La American Mathematical Society a publié un ensemble de paquetages libres d’accès qui étendent largement vos possibilités pour écrire des mathématiques, ‘amsmath’ et ‘amssymb’ (et notez également le paquetage ‘mathtools’ qui est une extension d’‘amsmath’ et le charge). Les nouveaux documents contenant du texte mathématique devraient utiliser ces paquetages. Une description des ces paquetages est hors du champ d’application de ce document ; se référer à leur documentation sur le CTAN. * Menu: * Indices inférieurs & supérieurs: Subscripts & superscripts. Également connus comme exposants ou indices. * Symboles mathématiques: Math symbols. Gribouillis mathématiques divers. * Fonction mathématiques: Math functions. Nom de fonctions mathématiques comme sin et exp. * Accents en math: Math accents. Accents en math. * Sur- et sous-ligner: Over- and Underlining. Choses au-dessous ou au-dessous d’une formule. * Espacement en mode mathématique: Spacing in math mode. Espaces épaisses, moyennes, fines, et négatives. * Styles mathématiques: Math styles. Détermine la taille des choses. * Miscellanées mathématiques: Math miscellany. Tout ce qu’on n’a pas pu caser ailleurs.  File: latex2e-fr.info, Node: Subscripts & superscripts, Next: Math symbols, Up: Math formulas 16.1 Indices inférieurs & supérieurs ==================================== Synopsis (en mode math en ligne ou d’affichage), l’un parmi : BASE^EXP BASE^{EXP} ou, l’un parmi : BASE_EXP BASE_{EXP} Met EXP en indice supérieur de BASE (avec le caractère caret ‘^’) ou inférieur (avec le tiret bas ‘_’). Dans cet exemple le ‘0’ et le ‘1’ apparaissent comme indices inférieurs alors que le ‘2’ est un indice supérieur. \( (x_0+x_1)^2 \leq (x_0)^2+(x_1)^2 \) Pour avoir plus d’un caractère au sein de l’indice inférieur ou supérieur EXP, entourez l’expression EXP par des des accolades comme dans ‘e^{-2x}’. La quatrième ligne de l’exemple suivant illustre l’utilisation d’accolades pour grouper une expression pour l’indice supérieur. \begin{displaymath} (3^3)^3=27^3=19\,683 \qquad 3^{(3^3)}=3^{27}=7\,625\,597\,484\,987 \end{displaymath} LaTeX sait gérer un indice supérieur sur un indice inférieur, ou inférieur sur inférieur, ou supérieur sur inférieur, ou inférieur sur supérieur. Ainsi des expressions telles que ‘e^{x^2}’ et ‘x_{a_0}’ seront composées comme il faut. Notez l’utilisation d’accolade pour donner à BASE un indice EXP déterminé. Si vous saisissez ‘\(3^3^3\)’, c’est interprété comme ‘\(3^{3}^{3}\)’ et vous obtiendrez l’erreur TeX ‘Double superscript’. LaTeX fait ce qu’il faut quand quelque chose a à la fois un indice inférieur et un indice supérieur. Dans cet exemple l’intégrale a les deux, ils sont rendus à la bonne place sans intervention de l’auteur. \begin{displaymath} \int_{x=a}^b f'(x)\,dx = f(b)-f(a) \end{displaymath} Notez les accolades autour de ‘x=a’ pour faire de toute l’expression un indice inférieur. Vous pouvez mettre un indice supérieur ou inférieur avant un symbole avec une construction telle que ‘{}_t K^2’. Les accolades vides ‘{}’ donnent à l’indice inférieur quelque chose sur quoi s’attacher et l’empêchent d’être attaché par accident à quelque symbole qui le précède dans l’expression. En dehors du mode math, ou math d’affichage, l’utilisation d’un indice inférieur ou supérieur, comme dans ‘l'expression x^2’, vous vaudra l’erreur TeX ‘Missing $ inserted’. Une raison usuelle de désirer des indices inférieurs hors d’un mode math est de composer des formules chimiques. Il y a des paquetages spécialisés pour cela, tels que ‘mhchem’ ; voir le CTAN.  File: latex2e-fr.info, Node: Math symbols, Next: Math functions, Prev: Subscripts & superscripts, Up: Math formulas 16.2 Symboles mathématiques =========================== LaTeX fournit presque tout symbole mathématique dont vous êtes susceptible d’avoir besoin. Par exemple, si vous incluez ‘$\pi$’ dans votre code source, alors vous obtenez le symbole pi π. Voir le paquetage « Comprehensive LaTeX Symbol List », . Ci-dessous se trouve une liste de symboles usuels. Ce n’est en aucun cas une liste exhaustive. Chaque symbole y est décrit brièvement et avec sa classe de symbole (qui détermine l’espacement autour de lui) qui est donnée entre parenthèses. Les commandes pour ces symboles peuvent, sauf mention contraire, être utilisées seulement en mode mathématique. Pour redéfinir une commande de sorte à pouvoir l’utiliser quel que soit le mode, voir *note \ensuremath::. ‘\|’ ∥ Parallèle (relation). Synonyme : ‘\parallel’. ‘\aleph’ ℵ Aleph, cardinal transfini (ordinaire). ‘\alpha’ α Lettre grecque en bas de casse alpha (ordinaire). ‘\amalg’ ⨿ Union disjointe (binaire) ‘\angle’ ∠ Angle géométrique (ordinaire). Similaire : signe inférieur-à ‘<’ et chevron ‘\langle’. ‘\approx’ ≈ Presque égal à (relation). ‘\ast’ ∗ Opérateur astérisque, convolution, à six branches (binaire). Synonyme : ‘*’, ce qui est souvent un indice supérieur ou inférieur, comme dans l’étoile de Kleene. Similaire : ‘\star’, qui est à cinq branches, et est quelquefois utilisée comme une opération binaire générale, et quelquefois réservée pour la corrélation croisée. ‘\asymp’ ≍ Équivalent asymptotiquement (relation). ‘\backslash’ \ controblique (ordinaire). Similaire : soustraction d’ensemble ‘\setminus’, et ‘\textbackslash’ pour une controblique en dehors du mode mathématique. ‘\beta’ β Lettre grecque en bas de casse bêta (ordinaire). ‘\bigcap’ ⋂ De taille Variable, ou n-aire, intersection (opérateur). Similaire : intersection binaire ‘\cap’. ‘\bigcirc’ ⚪ Cercle, plus grand (binaire). Similaire : composition de fonction ‘\circ’. ‘\bigcup’ ⋃ De taille variable, ou n-aire, union (opérateur). Similaire : union binaire ‘\cup’. ‘\bigodot’ ⨀ De taille variable, ou n-aire, opérateur point encerclé (opérateur). ‘\bigoplus’ ⨁ De taille variable, ou n-aire, opérateur plus encerclé (opérateur). ‘\bigotimes’ ⨂ De taille variable, ou n-aire, opérateur multiplié encerclé (opérateur). ‘\bigtriangledown’ ▽ De taille variable, ou n-aire, triangle ouvert pointant vers le bas(opérateur). ‘\bigtriangleup’ △ De taille variable, ou n-aire, triangle ouvert pointant vers le haut (opérateur). ‘\bigsqcup’ ⨆ De taille variable, ou n-aire, union carrée (opérateur). ‘\biguplus’ ⨄ De taille variable, ou n-aire, opérateur union avec un plus (opérateur). (Notez que le nom a juste un p.) ‘\bigvee’ ⋁ De taille variable, ou n-aire, ou-logique (opérateur). ‘\bigwedge’ ⋀ De taille variable, ou n-aire, et-logique (opérateur). ‘\bot’ ⊥ Taquet vers le haut, minimum, plus petit élément d’un ensemble partiellement ordonné, ou une contradiction (ordinaire). Voir aussi ‘\top’. ‘\bowtie’ ⋈ Jonction naturelle de deux relations (relation). ‘\Box’ □ Opérateur modal pour la nécessité ; boîte ouverte carrée (ordinaire). Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage ‘amssymb’. ‘\bullet’ • Puce (binaire). Similaire : point de multiplication ‘\cdot’. ‘\cap’ ∩ Intersection de deux ensembles (binaire). Similaire : opérateur de taille variable ‘\bigcap’. ‘\cdot’ ⋅ Multiplication (binaire). Similaire : Point puce ‘\bullet’. ‘\chi’ χ Lettre grecque en bas de casse chi (ordinaire). ‘\circ’ ∘ Composition de fonctions, opérateur rond (binaire). Similaire : opérateur de taille variable ‘\bigcirc’. ‘\clubsuit’ ♣ Trèfle de carte à jouer (ordinaire). ‘\complement’ ∁ Complément d’ensemble, utilisée en indice supérieur comme dans ‘$S^\complement$’ (ordinaire). Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage ‘amssymb’. On utilise aussi : ‘$S^{\mathsf{c}}$’ ou ‘$\bar{S}$’. ‘\cong’ ≅ Congruent (relation). ‘\coprod’ ∐ Coproduit (opérateur). ‘\cup’ ∪ Réunion de deux ensembles (binaire). opérateur de taille variable ‘\bigcup’. ‘\dagger’ † Relation obèle (binaire). ‘\dashv’ ⊣ Taquet gauche, tiret avec barre verticale à droite, tourniquet pour gauchers (relation). Similaire : taquet droit, tourniquet ‘\vdash’. ‘\ddagger’ ‡ Relation double obèle (binaire). ‘\Delta’ Δ Delta grec capital, utilisé pour indiquer une incrémentation (ordinaire). ‘\delta’ δ Delta grec bas-de-casse (ordinaire). ‘\Diamond’ ◇ Opérateur grand carreau (ordinaire). Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage ‘amssymb’. ‘\diamond’ ⋄ Opérateur Carreau, ou puce carreau (binaire). Similaire : grand carreau ‘\Diamond’, puce disque ‘\bullet’. ‘\diamondsuit’ ♢ Carreau de carte à jouer (ordinaire). ‘\div’ ÷ Signe de division, obélus (binaire). ‘\doteq’ ≐ Approche la limite (relation). Similaire : géométriquement égal à ‘\Doteq’. ‘\downarrow’ ↓ Flèche vers le bas, converge (relation). Similaire : flèche à ligne double vers le bas ‘\Downarrow’. ‘\Downarrow’ ⇓ Flèche à ligne double vers le bas (relation). Similaire : flèche à ligne simple vers le bas ‘\downarrow’. ‘\ell’ ℓ Lettre l bas de casse cursive (ordinaire). ‘\emptyset’ ∅ Symbole ensemble vide (ordinaire). La forme en variante est ‘\varnothing’. ‘\epsilon’ ϵ Lettre grecque bas de casse epsilon lunaire (ordinaire). Semblable à la lettre en texte grec. En mathématiques on utilise plus fréquemment l’epsilon minuscule de ronde ‘\varepsilon’ ε. En relation avec : la relation ensembliste « appartenir à » ‘\in’ ∈. ‘\equiv’ ≡ Équivalence (relation). ‘\eta’ η Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). ‘\exists’ ∃ Quanteur « Il existe » (ordinaire). ‘\flat’ ♭ Bémol (ordinaire). ‘\forall’ ∀ Quanteur « Pour tout » (ordinaire). ‘\frown’ ⌢ Moue (ordinaire). ‘\Gamma’ Γ Lettre grecque en capitale (ordinaire). ‘\gamma’ γ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). ‘\ge’ ≥ Supérieur ou égal à (relation). Synonyme : ‘\geq’. ‘\geq’ ≥ Supérieur ou égal à (relation). Synonyme : ‘\ge’. ‘\gets’ ← Auquel est assignée la valeur (relation). Synonyme : ‘\leftarrow’. ‘\gg’ ≫ Beaucoup plus grand que (relation). Similaire : Beaucoup plus petit que ‘\ll’. ‘\hbar’ ℏ Constante de Planck sur deux pi (ordinaire). ‘\heartsuit’ ♡ Cœur de carte jouer (ordinaire). ‘\hookleftarrow’ ↩ Flèche vers la gauche avec crochet (relation). ‘\hookrightarrow’ ↪ Flèche vers la gauche avec crochet (relation). ‘\iff’ ⟷ Si et seulement si (relation). C’est un ‘\Longleftrightarrow’ avec un ‘\thickmuskip’ de chaque côté. ‘\Im’ ℑ Partie imaginaire (ordinaire). Voir aussi : partie réelle ‘\Re’. ‘\imath’ i sans point ; utilisé quand on place un accent sur un i (*note Math accents::). ‘\in’ ∈ Appartient à (relation). Voir aussi : lettre grecque bas de casse epsilon lunaire ‘\epsilon’ ϵ et l’epsilon minuscule de ronde ‘\varepsilon’. ‘\infty’ ∞ Infini (ordinaire). ‘\int’ ∫ Intégrale (opérateur). ‘\iota’ ι Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). ‘\Join’ ⨝ Symbole jointure condensé (relation). Ceci n’est pas disponible en TeX de base. ‘\jmath’ j sans point ; utilisé quand on place un accent sur un j (*note Math accents::). ‘\kappa’ κ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). ‘\Lambda’ Λ Lettre grecque en capitale (ordinaire). ‘\lambda’ λ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). ‘\land’ ∧ Et logique (binaire). Synonyme : ‘\wedge’. Voir aussi ou-logique ‘\lor’. ‘\langle’ ⟨ Chevron mathématique gauche, ou séquence, crochet (ouvrant). Similaire : inférieur à ‘<’. Correspond à ‘\rangle’. ‘\lbrace’ { Accolade gauche (ouvrant). Synonyme : ‘\{’. Correspond à ‘\rbrace’. ‘\lbrack’ [ Crochet gauche (ouvrant). Synonyme : ‘[’. Correspond à ‘\rbrack’. ‘\lceil’ ⌈ Plafond à gauche, ressemble à un crochet mais avec le pied coupé (ouvrant). Correspond à ‘\rceil’. ‘\le’ ≤ Inférieur ou égal à (relation). C’est un synonyme de ‘\leq’. ‘\leadsto’ ⇝ flèche vers la droite en tire-bouchon (relation). Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage ‘amssymb’. ‘\Leftarrow’ ⇐ Est impliqué par, flèche vers la gauche à double-ligne (relation). Similaire : flèche vers la gauche à simple ligne ‘\leftarrow’. ‘\leftarrow’ ← Flèche vers la gauche à simple ligne (relation). Synonyme : ‘\gets’. Similaire : Flèche vers la gauche à double-ligne ‘\Leftarrow’. ‘\leftharpoondown’ ↽ Harpon vers la gauche à simple ligne avec crochet vers le bas (relation). ‘\leftharpoonup’ ↼ Harpon vers la gauche à simple ligne avec crochet vers le haut (relation). ‘\Leftrightarrow’ ⇔ Bi-implication ; double flèche bilatérale (relation). Similaire : flèche bilatérale ‘\leftrightarrow’. ‘\leftrightarrow’ ↔ Flèche bilatérale (relation). Similaire : double flèche bilatérale ‘\Leftrightarrow’. ‘\leq’ ≤ Inférieur ou égal à (relation). Synonyme : ‘\le’. ‘\lfloor’ ⌊ Plancher à gauche (ouvrant). Correspond à : ‘\rfloor’. ‘\lhd’ ◁ Pointe de flèche, c.-à-d. triangle pointant vers la gauche (binaire). Pour le symbole normal de sous-groupe on doit charger ‘amssymb’ et utiliser ‘\vartriangleleft’ (qui est une relation et ainsi donne un meilleur espacement). ‘\ll’ ≪ Beaucoup plus petit que (relation). Similaire : Beaucoup plus grand que ‘\gg’. ‘\lnot’ ¬ Négation logique (ordinaire). Synonyme : ‘\neg’. ‘\longleftarrow’ ⟵ Longue flèche vers la gauche à ligne simple (relation). Similaire : longue flèche gauche à ligne double ‘\Longleftarrow’. ‘\longleftrightarrow’ ⟷ Longue flèche bilatérale à ligne simple (relation). Similaire : longue flèche bilatérale à ligne double ‘\Longleftrightarrow’. ‘\longmapsto’ ⟼ Longue flèche d’un taquet vers la droite à ligne simple (relation). Similaire : version courte ‘\mapsto’. ‘\longrightarrow’ ⟶ Longue flèche vers la droite à ligne simple (relation). Similaire : longue flèche vers la droite à ligne double ‘\Longrightarrow’. ‘\lor’ ∨ Ou-logique (binaire). Synonyme : ‘\vee’. Voir aussi et-logique ‘\land’. ‘\mapsto’ ↦ Flèche d’un taquet vers la droite (relation). Similaire : version longue ‘\longmapsto’. ‘\mho’ ℧ Conductance, symbole Ohm culbuté (ordinaire). Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage ‘amssymb’. ‘\mid’ ∣ Barre verticale à ligne simple (relation). une utilisation typique de ‘\mid’ est pour un ensemble ‘\{\, x \mid x\geq 5 \,\}’. Similaire : ‘\vert’ et ‘|’ produisent le même symbole de barre verticale à ligne simple mais sans aucun espacement (on les classe comme « ordinaires ») et vous ne devriez pas les utiliser comme symbole de relation mais seulement comme des ordinaux, c.-à-d. comme des symboles de note en bas de page. Pour dénoter une valeur absolue, voir l’entrée de ‘\vert’ et pour une norme voir l’entrée de ‘\Vert’. ‘\models’ ⊨ inclut ; portillon/tourniquet à double barre, barre verticale et double tiret court (relation). Similaire : barre verticale et double tiret long ‘\vDash’. ‘\mp’ ∓ Moins ou plus (relation). ‘\mu’ μ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). ‘\nabla’ ∇ Del de Hamilton, ou nabla, ou différentiel, opérateur (ordinaire). ‘\natural’ ♮ Bécarre (ordinaire). ‘\ne’ ≠ Non égal (relation). Synonyme : ‘\neq’. ‘\nearrow’ ↗ Flèche nord-est (relation). ‘\neg’ ¬ Négation logique (ordinaire). Synonyme : ‘\lnot’. Utilisé parfois au lieu du symbole de négation: ‘\sim’. ‘\neq’ ≠ Non égal (relation). Synonyme : ‘\ne’. ‘\ni’ ∋ Signe d’appartenance réfléchi ; « contient comme élément » (relation). Synonyme : ‘\owns’. Similaire : « appartient à » ‘\in’. ‘\not’ ̸ Barre oblique longue utilisée pour rayer un opérateur la suivant (relation). Beaucoup opérateurs en négation qui n’ont pas besoin de ‘\not’ sont disponibles, en particulier avec le paquetage ‘amssymb’. Par exemple, ‘\notin’ est sans doute préférable à ‘\not\in’ d’un point de vue typographique. ‘\notin’ ∉ N’appartient pas à (relation). Similaire : non contenu dans ‘\nsubseteq’. ‘\nu’ ν Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). ‘\nwarrow’ ↖ Flèche nord-ouest (relation). ‘\odot’ ⊙ Point cerclé (binaire). Similaire : opérateur de taille variable ‘\bigodot’. ‘\oint’ ∮ Intégrale de contour, intégrale avec un cercle au milieu (opérateur). ‘\Omega’ Ω Lettre grecque en capitale (ordinaire). ‘\omega’ ω Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). ‘\ominus’ ⊖ Signe moins, ou tiret, cerclé (binaire). ‘\oplus’ ⊕ Signe plus cerclé (binaire). Similaire : opérateur de taille variable ‘\bigoplus’. ‘\oslash’ ⊘ Barre de fraction, ou barre oblique, cerclée (binaire). ‘\otimes’ ⊗ Signe de multiplication, ou croix, cerclé (binaire). Similaire : opérateur de taille variable ‘\bigotimes’. ‘\owns’ ∋ Epsilon d’appartenance réfléchi ; « contient comme élément » (relation). Synonyme : ‘\ni’. Similaire : appartient à ‘\in’. ‘\parallel’ ∥ Parallèle (relation). Synonyme : ‘\|’. ‘\partial’ ∂ Différentielle partielle (ordinaire). ‘\perp’ ⟂ Perpendiculaire (relation). Similaire : ‘\bot’ utilise le même glyphe mais l’espacement est différent parce qu’il est dans la classe ordinaire. ‘\Phi’ Φ Lettre grecque capitale (ordinaire). ‘\phi’ ϕ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en variante est ‘\varphi’ φ. ‘\Pi’ Π Lettre grecque en capitale (ordinaire). ‘\pi’ π Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en variante est ‘\varpi’ ϖ. ‘\pm’ ± Plus or minus (binaire). ‘\prec’ ≺ Précède (relation). Similaire : inférieur à ‘<’. ‘\preceq’ ⪯ Précède ou égal, précède par-dessus signe égal à une ligne (relation). Similaire : inférieur ou égal ‘\leq’. ‘\prime’ ′ Prime, ou minute au sein d’une expression temporelle (ordinaire). Typiquement utilisé en indice supérieur ‘$A^\prime$’. Il est à noter que ‘$f^\prime$’ et ‘$f'$’ produisent le même résultat. Un avantage de la seconde forme est que ‘$f'''$’ produit le symbole désiré, c.-à-d. le même résultat que ‘$f^{\prime\prime\prime}$’, mais en nécessitant moins de saisie. Il est à noter que vous ne pouvez utiliser ‘\prime’ qu’en mode mathématique. Utiliser le quote ‘'’ en mode texte produit un caractère différent (apostrophe ou guillemet anglais simple de droite). ‘\prod’ ∏ Produit (opérateur). ‘\propto’ ∝ Proportionnel à (relation) ‘\Psi’ Ψ Lettre grecque en capitale (ordinaire). ‘\psi’ ψ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). ‘\rangle’ ⟩ Chevron mathématique droit, ou séquence, crochet (fermant). Similaire : supérieur à ‘>’. Correspond à ‘\langle’. ‘\rbrace’ } Accolade de droite (fermante). Synonyme : ‘\}’. Correspond à ‘\lbrace’. ‘\rbrack’ ] Crochet droit (fermant). Synonyme : ‘]’. Correspond à ‘\lbrack’. ‘\rceil’ ⌉ Plafond droit (fermant). Correspond à ‘\lceil’. ‘\Re’ ℜ Partie réelle, nombres réels, R capital gothique (ordinaire). En relation avec : R majuscule ajouré, ou gras de tableau d’école ‘\mathbb{R}’ ; pour accéder à cela charger le paquetage ‘amsfonts’. ‘\restriction’ ↾ Restriction d’une fonction (relation). Synonyme : ‘\upharpoonright’. Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage ‘amssymb’. ‘\revemptyset’ ⦰ Symbole ensemble vide inversé (ordinaire). En relation avec : ‘\varnothing’. Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage ‘stix’. ‘\rfloor’ ⌋ Plancher droit, un crochet droit avec la dent du haut coupée (fermant). Correspond à ‘\lfloor’. ‘\rhd’ ◁ Pointe de flèche, c.-à-d. u triangle pointant vers la droite (binaire). Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage ‘amssymb’. Pour le symbole normal de sous-groupe vous devriez plutôt charger ‘amssymb’ et utiliser ‘\vartriangleright’ (qui est une relation et ainsi donne un meilleur espacement). ‘\rho’ ρ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en variante est ‘\varrho’ ϱ. ‘\Rightarrow’ ⇒ Implique, flèche vers la droite à double-ligne (relation). Similaire : flèche vers la droite ‘\rightarrow’. ‘\rightarrow’ → Flèche vers la droite à ligne simple (relation). Synonyme : ‘\to’. Similaire : flèche vers droite à ligne double ‘\Rightarrow’. ‘\rightharpoondown’ ⇁ Harpon vers la droite avec crochet vers le bas (relation). ‘\rightharpoonup’ ⇀ Harpon vers la droite avec crochet vers la haut (relation). ‘\rightleftharpoons’ ⇌ Harpon vers la droite avec crochet vers le haut au dessus d’un harpon vers la gauche avec crochet vers le bas (relation). ‘\searrow’ ↘ Flèche pointant sud-est (relation). ‘\setminus’ ⧵ Différence ensembliste, barre de faction inversée ou controblique, comme \ (binaire). Similaire : controblique ‘\backslash’ et aussi ‘\textbackslash’ hors du mode mathématique. ‘\sharp’ ♯ Dièse (ordinaire). ‘\Sigma’ Σ Lettre grecque en capitale (ordinaire). ‘\sigma’ σ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en variante est ‘\varsigma’ ς. ‘\sim’ ∼ Similaire à, dans une relation (relation). ‘\simeq’ ≃ Similaire ou égal à, dans une relation (relation). ‘\smallint’ ∫ Signe intégrale qui ne change pas en taille plus grande au sein d’une formule hors texte (opérateur). ‘\smile’ ⌣ Arc concave en haut, sourire (ordinaire). ‘\spadesuit’ ♠ Pique de carte à jouer (ordinaire). ‘\sqcap’ ⊓ Symbole d’intersection carré (binaire). Similaire : intersection ‘cap’. ‘\sqcup’ ⊔ Symbole d’union carré (binaire). Similaire : union ‘\cup’. En relation avec : opérateur de taille variable ‘\bigsqcup’. ‘\sqsubset’ ⊏ Symbole carré de sous-ensemble (relation). Similaire : sous-ensemble ‘\subset’. Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage ‘amssymb’. ‘\sqsubseteq’ ⊑ Symbole carré de sous-ensemble ou égal (binaire). Similaire : sous-ensemble ou égal ‘\subseteq’. ‘\sqsupset’ ⊐ Symbole carré de sur-ensemble (relation). Similaire : superset ‘\supset’. Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage ‘amssymb’. ‘\sqsupseteq’ ⊒ Symbole carré de sur-ensemble ou égal (binaire). Similaire : sur-ensemble ou égal ‘\supseteq’. ‘\star’ ⋆ Étoile à cinq branches, quelquefois utilisée comme une opération binaire générale mais quelquefois réservée pour la corrélation croisée (binaire). Similaire : les synonymes astérisque ‘*’ et ‘\ast’, qui sont à six branches, et apparaissent plus souvent comme indice supérieur et inférieur, comme c’est le cas avec l’étoile de Kleene. ‘\subset’ ⊂ Est contenu (occasionnellement, est impliqué par) (relation). ‘\subseteq’ ⊆ Est contenu ou égal à (relation). ‘\succ’ ≻ Vient après, suit (relation). Similaire : inférieur à ‘>’. ‘\succeq’ ⪰ Suit ou est égal à (relation). Similaire : inférieur ou égal à ‘\leq’. ‘\sum’ ∑ Summation (opérateur). Similaire : Lettre grecque capitale ‘\Sigma’. ‘\supset’ ⊃ Contient (relation). ‘\supseteq’ ⊇ Contient ou est égal à (relation). ‘\surd’ √ Symbole racine (ordinaire). La commande LaTeX ‘\sqrt{..}’ compose la racine de l’argument, avec une barre qui s’étend pour couvrir l’argument. ‘\swarrow’ ↙ Flèche pointant au sud-ouest (relation). ‘\tau’ τ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). ‘\theta’ θ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). La forme en variante est ‘\vartheta’ ϑ. ‘\times’ × Signe de multiplication d’école primaire (binaire). Voir aussi ‘\cdot’. ‘\to’ → Flèche en ligne simple vers la droite (relation). Synonyme : ‘\rightarrow’. ‘\top’ ⊤ Taquet vers le haut ; dessus, plus grand élément d’un ensemble partiellement ordonné (ordinaire). Voir aussi ‘\bot’. ‘\triangle’ △ Triangle (ordinaire). ‘\triangleleft’ ◁ Triangle non-rempli pointant à gauche (binaire). Similaire : ‘\lhd’. Pour le symbole normal de sous-groupe vous devez charger ‘amssymb’ et utiliser ‘\vartriangleleft’ (qui est une relation et ainsi donne un meilleur espacement). ‘\triangleright’ ▷ Triangle non-rempli pointant à droite (binaire). Pour le symbole normal de sous-groupe vous devez à la place charger ‘amssymb’ et utiliser ‘\vartriangleright’ (qui est une relation et ainsi donne un meilleur espacement). ‘\unlhd’ ⊴ Pointe de flèche non-pleine soulignée pointant vers la gauche, c.-à-d. triangle avec une ligne au-dessous (binaire). Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage ‘amssymb’. Pour le symbole normal de sous-groupe chargez ‘amssymb’ et utilisez ‘\vartrianglelefteq’ (qui est une relation et ainsi donne un meilleur espacement). ‘\unrhd’ ⊵ Pointe de flèche non-pleine soulignée pointant vers la droite, c.-à-d. triangle avec une ligne au-dessous (binaire). Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage ‘amssymb’. Pour le symbole normal de sous-groupe chargez ‘amssymb’ et utilisez ‘\vartrianglerighteq’ (qui est une relation et ainsi donne un meilleur espacement). ‘\Uparrow’ ⇑ Flèche vers le haut à ligne double (relation). Similaire : flèche vers le haut à ligne simple ‘\uparrow’. ‘\uparrow’ ↑ Single-line upward-pointing flèche, diverges (relation). Similaire : double-line up-pointing flèche ‘\Uparrow’. ‘\Updownarrow’ ⇕ Double-line upward-and-downward-pointing flèche (relation). Similaire : single-line upward-and-downward-pointing flèche ‘\updownarrow’. ‘\updownarrow’ ↕ flèche haut et bas à ligne simple (relation). Similaire : flèche haut et bas à ligne double ‘\Updownarrow’. ‘\upharpoonright’ ↾ Harpon vers le haut avec crochet à droite (relation). Synonyme : ‘\restriction’. Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage ‘amssymb’. ‘\uplus’ ⊎ Union de multiensemble, un symbole union avec un symbole plus en son sein (binaire). Similaire : union ‘\cup’. En relation avec : opérateur de taille variable ‘\biguplus’. ‘\Upsilon’ Υ Lettre grecque en capitale (ordinaire). ‘\upsilon’ υ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). ‘\varepsilon’ ε Epsilon de ronde en bas de casse (ordinaire). Plus largement utilise en mathématique que la forme non variante epsilon lunaire ‘\epsilon’ ϵ. En relation avec : « appartient à » ‘\in’. ‘\vanothing’ ∅ Symbole ensemble vide. Similaire : ‘\emptyset’. En relation avec : ‘\revemptyset’. Ceci n’est pas disponible en TeX de base. En LaTeX vous devez charger le paquetage ‘amssymb’. ‘\varphi’ φ Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire). La forme non en variante est ‘\phi’ ϕ. ‘\varpi’ ϖ Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire). La forme non en variante est ‘\pi’ π. ‘\varrho’ ϱ Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire). La forme non en variante est ‘\rho’ ρ. ‘\varsigma’ ς Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire). La forme non en variante est ‘\sigma’ σ. ‘\vartheta’ ϑ Variante de la lettre grecque bas de casse (ordinaire). La forme non en variante est ‘\theta’ θ. ‘\vdash ⊢ Taquet droit ; prouve, implique ;’ portillon/tourniquet ; barre verticale et un tiret (relation). Similaire : portillon inversé ‘\dashv’. ‘\vee’ ∨ Ou logique ; une forme de v pointant vers le bas (binaire). En relation avec : Et logique ‘\wedge’. Similaire : Opérateur de taille variable ‘\bigvee’. ‘\Vert’ ‖ Double barre verticale (ordinaire). Similaire : barre verticale simple ‘\vert’. Le paquetage ‘mathtools’ vous permet de créer des commandes pour des délimiteurs appairés. Par ex., si vous mettez ‘\DeclarePairedDelimiter\norm{\lVert}{\rVert}’ dans votre préambule, ceci vous donne trois variantes de commande pour faire des barres verticales correctement espacées horizontalement : si dans le corps du document vous écrivez la version étoilée ‘$\norm*{M^\perp}$’ alors la hauteur des barres verticales correspond à celle de l’argument, alors qu’avec ‘\norm{M^\perp}’ les barres ne grandissent pas avec la hauteur de l’argument mais à la place reste de la hauteur par défaut, et ‘\norm[COMMANDE-TAILLE]{M^\perp}’ donne aussi des barres qui ne grandissent pas mais sont de la taille donnée dans la COMMANDE-TAILLE, par ex. ‘\Bigg’. ‘\vert’ | Barre verticale simple (ordinaire). Similaire : barre à double-ligne verticale ‘\Vert’. Pour usage tel qu’au sein de la définition d’un ensemble, utilisez ‘\mid’ parce que c’est une relation. Pour une valeur absolue vous pouvez utiliser le paquetage ‘mathtools’ et ajouter ‘\DeclarePairedDelimiter\abs{\lvert}{\rvert}’ à votre préambule. Ceci vous donne trois variantes de commande pour les barres simples verticales qui sont correctement espacées verticalement : si dans le corps du document vous écrivez la version étoilée ‘$\abs*{\frac{22}{7}}$’ alors la hauteur des barres verticales correspond à la hauteur de l’argument, alors qu’avec ‘\abs{\frac{22}{7}}’ les barres ne grandissent pas avec l’argument mais à la place sont de la hauteur par défaut, et ‘\abs[COMMANDE-TAILLE]{\frac{22}{7}}’ donne aussi des barres qui ne grandissent pas mais qui sont réglées à la taille donnée par la COMMANDE-TAILLE, par ex. ‘\Bigg’. ‘\wedge’ ∧ Et logique (binaire). Synonyme : ‘\land’. Voir aussi ou logique ‘\vee’. Similaire : opérateur de taille variable ‘\bigwedge’. ‘\wp’ ℘ « p » de Weierstrass, fonction elliptique de Weierstrass (ordinaire). ‘\wr’ ≀ Produit couronne (binaire). ‘\Xi’ Ξ Lettre grecque en capitale (ordinaire). ‘\xi’ ξ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). ‘\zeta’ ζ Lettre grecque en bas de casse (ordinaire). Les symboles suivants sont utilisés le plus souvent en texte simple mais LaTeX fourni des versions pour être utilisés dans du texte mathématique. ‘\mathdollar’ Signe dollar en mode mathématique : $. ‘\mathparagraph’ Signe paragraphe (pied-de-mouche) en mode mathématique : ¶. ‘\mathsection’ Signe section en mode mathématique : §. ‘\mathsterling’ Signe livre sterling mode mathématique : £. ‘\mathunderscore’ Signe « souligné » en mode mathématique : _. * Menu: * Arrows:: Liste de flèches. * \boldmath & \unboldmath:: Symboles en caractères gras. * Blackboard bold:: Caractères évidés. * Calligraphic:: Caractères scripts. * Delimiters:: Parenthèses, accolades, etc. * Dots:: Points de suspension, etc. * Greek letters:: Liste des lettres grecques.  File: latex2e-fr.info, Node: Arrows, Next: \boldmath & \unboldmath, Up: Math symbols 16.2.1 Flèches -------------- Voici les flèches disponibles en standard avec LaTeX. Les paquetages ‘latexsym’ et ‘amsfonts’ en contiennent beaucoup plus. Symbole Commande --------------------------------------------------------------------------- ⇓ ‘\Downarrow’ ↓ ‘\downarrow’ ↩ ‘\hookleftarrow’ ↪ ‘\hookrightarrow’ ← ‘\leftarrow’ ⇐ ‘\Leftarrow’ ⇔ ‘\Leftrightarrow’ ↔ ‘\leftrightarrow’ ⟵ ‘\longleftarrow’ ⟸ ‘\Longleftarrow’ ⟷ ‘\longleftrightarrow’ ⟺ ‘\Longleftrightarrow’ ⟼ ‘\longmapsto’ ⟹ ‘\Longrightarrow’ ⟶ ‘\longrightarrow’ ↦ ‘\mapsto’ ↗ ‘\nearrow’ ↖ ‘\nwarrow’ ⇒ ‘\Rightarrow’ → ‘\rightarrow’, or ‘\to’ ↘ ‘\searrow’ ↙ ‘\swarrow’ ↑ ‘\uparrow’ ⇑ ‘\Uparrow’ ↕ ‘\updownarrow’ ⇕ ‘\Updownarrow’ Un exemple de la différence entre ‘\to’ et ‘\mapsto’ est : ‘\( f\colon D\to C \) given by \( n\mapsto n^2 \)’. Pour faire des diagrammes cumulatifs il y a de nombreux paquetages, parmi lesquels ‘tikz-cd’ et ‘amscd’.  File: latex2e-fr.info, Node: \boldmath & \unboldmath, Next: Blackboard bold, Prev: Arrows, Up: Math symbols 16.2.2 ‘\boldmath’ & ‘\unboldmath’ ---------------------------------- Synopsis (utilisés en mode paragraphe ou mode LR) : \boldmath \( MATH \) ou \unboldmath \( MATH \) Ce sont des déclarations pour mettre en caractères gras les lettres et symboles dans MATH, ou pour contredire cela et revenir à la graisse normale (non-gras) utilisée par défaut. Elles ne doivent être utilisées ni en mode math, ni en mode math hors texte (*note Modes::). Les deux commandes sont fragiles (*note \protect::). Voici un exemple dans lequel chaque commande ‘\boldmath’ a lieu au sein d’une ‘\mbox’ : on a $\mbox{\boldmath \( v \)} = 5\cdot\mbox{\boldmath \( u \)$}$ ce qui signifie que ‘\boldmath’ est seulement utilisé dans un mode texte, en l’occurrence le mode LR, et explique pourquoi LaTeX doit basculer en mode math pour composer ‘v’ et ‘u’. Si vous utilisez l’une ou l’autre des ces commande en mode math, comme dans ‘Échec : \( \boldmath x \)’, alors vous obtenez quelque chose du genre de ‘LaTeX Font Warning: Command \boldmath invalid in math mode on input line 11’ et ‘LaTeX Font Warning: Command \mathversion invalid in math mode on input line 11’. La commande ‘\boldmath’ est problématique par bien des aspects. Les nouveaux documents devraient utiliser le paquetage ‘bm’ fourni par l’équipe du projet LaTeX. Une description complète est hors du champ d’application de ce manuel (voir la documentation complète sur le CTAN) mais même le petit exemple suivant : \usepackage{bm} % dans le préambule ... on a $\bm{v} = 5\cdot\bm{u}$ illustre déjà que c’est une amélioration par rapport à ‘\boldmath’.  File: latex2e-fr.info, Node: Blackboard bold, Next: Calligraphic, Prev: \boldmath & \unboldmath, Up: Math symbols 16.2.3 Pseudo-gras avec des lettres évidées ------------------------------------------- Synopsis : \usepackage{amssymb} % dans le préambule ... \mathbb{LETTRE-CAPITALE} Fournit les lettres mathématiques évidées utilisées traditionnellement pour noter les noms d’ensembles, comme les entiers naturels, relatifs, etc. Le nom ‘\mathbb’ vient de « blackboard bold math » qu’on pourrait traduire par “caractères mathématiques gras scolaires”. Dans l’exemple suivant : \( \forall n \in \mathbb{N}, n^2 \geq 0 \) le ‘\mathbb{N}’ donne le symbole gras scolaire ℕ, représentant les entiers naturels. Si vous utilisez autre chose qu’une lettre capitale alors aucune erreur n’est produite, mais vous obtiendrez des résultats étranges, y compris des caractères inattendus. Il y a des paquetages donnant accès à des symboles autres que les lettres capitales ; voir sur le CTAN.  File: latex2e-fr.info, Node: Calligraphic, Next: Delimiters, Prev: Blackboard bold, Up: Math symbols 16.2.4 Math Calligraphic ------------------------ Synopsis : \mathcal{LETTRES-CAPITALES} Utilise une fonte scripte, “Math Calligraphic”. Dans l’exemple suivant l’identificateur du graphe est produit en sortie avec la fonte Math Calligraphic : Soit un graphe \( \mathcal{G} \). Si vous utilisez autre chose que des lettres capitales alors vous n’aurez pas une erreur mais vous n’aurez pas non plus une sortie en calligraphique math. Par exemple, ‘\mathcal{g}’ produit en sortie une accolade fermante.  File: latex2e-fr.info, Node: Delimiters, Next: Dots, Prev: Calligraphic, Up: Math symbols 16.2.5 Délimiteurs ------------------ Les délimiteurs sont les parenthèses, accolades, crochets, ou autres caractères utilisés pour marquer le début et la fin d’une sous-formule. Dans l’exemple suivant la formule a trois ensembles de parenthèses délimitant les trois sous-formules : (z-z_0)^2 = (x-x_0)^2 + (y-y_0)^2 Il n’est pas nécessaire que les délimiteurs se correspondent, ainsi vous pouvez saisir ‘\( [0,1) \)’. Voici les délimiteurs usuels : Délimiteur Commande Nom ------------------------------------------------------------------- ( ‘(’ Parenthèse gauche ) ‘)’ Parenthèse droite \} ‘{’ ou ‘\lbrace’ Accolade gauche \{ ‘}’ ou ‘\rbrace’ Accolade droite [ ‘[’ ou ‘\lbrack’ Crochet gauche ] ‘]’ ou ‘\rbrack’ Crochet droit ⌊ ‘\lfloor’ Crochet gauche de partie entière ⌋ ‘\rfloor’ Crochet droit de partie entière ⌈ ‘\lceil’ Crochet gauche d’arrondi supérieur ⌉ ‘\rceil’ Crochet droit d’arrondi supérieur ⟨ ‘\langle’ Chevron gauche ⟩ ‘\rangle’ Chevron droit / ‘/’ Oblique, ou oblique vers l’avant \ ‘\backslash’ Controblique, ou oblique vers l’arrière | ‘|’ ou ‘\vert’ Barre verticale ‖ ‘\|’ ou ‘\Vert’ Barre verticale double Le paquetage ‘mathtools’ vous permet de créer des commandes pour des délimiteurs appairés. Par ex., si vous mettez ‘\DeclarePairedDelimiter\abs{\lvert}{\rvert}’ dans votre préambule alors cela vous donne deux commandes pour les barres simples verticales (qui ne fonctionnent qu’en mode math). La forme étoilée, comme dans ‘\abs*{\frac{22}{7}}’, a la hauteur des barres verticales accordée à la hauteur de l’argument. La forme non-étoilée, comme dans ‘\abs{\frac{22}{7}}’, a les barres fixées à la hauteur par défaut. Cette forme accepte un argument optionnel, comme dans ‘\abs[COMMANDE-TAILLE]{\frac{22}{7}}’, où la taille des barres est donnée par la COMMANDE-TAILLE, par ex. ‘\Bigg’. En utilisant plutôt ‘\lVert’ et ‘\rVert’ pour les symboles, vous obtenez une notation de norme avec le même comportement. * Menu: * \left & \right:: Délimiteurs de taille réglée automatiquement. * \bigl & \bigr etc.:: Délimiteurs de taille réglée manuellement.  File: latex2e-fr.info, Node: \left & \right, Next: \bigl & \bigr etc., Up: Delimiters 16.2.5.1 ‘\left’ & ‘\right’ ........................... Synopsis : \left DÉLIMITEUR1 ... \right DÉLIMITEUR2 Fabrique des parenthèses, crochets, ou autres délimiteurs qui se correspondent. LaTeX fabrique les délimiteurs juste assez hauts pour couvrir la taille de la formule qu’ils embrassent. L’exemple suivant fabrique un vecteur unitaire entouré par des parenthèses assez hautes pour couvrir les composantes : \begin{equation} \left(\begin{array}{c} 1 \\ 0 \\ \end{array}\right) \end{equation} *Note Delimiters::, pour une liste des délimiteurs usuels. Chaque ‘\left’ doit avoir un ‘\right’ qui lui correspond. Dans l’exemple plus haut, si on ne met pas le ‘\left(’ alors on a le message d’erreur ‘Extra \right’. Si c’est le ‘\right)’ qu’on ne met pas, alors on obtient ‘You can't use `\eqno' in math mode’. Toutefois, il n’est pas nécessaire que DÉLIMITEUR1 et DÉLIMITEUR2 se correspondent. Un cas usuel est que vous désiriez une accolade d’un seul côté, comme ci-dessous. Utilisez un point, ‘.’, comme “délimiteur nul” : \begin{equation} f(n)=\left\{\begin{array}{ll} 1 &\mbox{si \(n=0\)} \\ f(n-1)+3n^2 &\mbox{sinon} \end{array}\right. \end{equation} Notez que pour obtenir une accolade comme délimiteur vous devez la préfixer d’une controblique, ‘\{’ (*note Reserved characters::). (Les paquetages ‘amsmath’ et ‘mathtools’ vous permettent d’obtenir la construction ci-dessus avec un environnement ‘cases’). La paire ‘\left ... \right’ fabrique un groupe. Une conséquence de cela est que la formule embrassée par la paire ‘\left ... \right’ ne peut pas avoir de saut de ligne dans la sortie. Ceci inclut à la fois les sauts de lignes manuels, et ceux générés automatiquement par LaTeX. Dans l’exemple suivant, LaTeX insère un saut de ligne pour que la formule tienne entre les marges : Lorem ipsum dolor sit amet \( (a+b+c+d+e+f+g+h+i+j+k+l+m+n+o+p+q+r+s+t+u+v+w+x+y+z) \) Mais avec ‘\left’ et ‘\right’ : Lorem ipsum dolor sit amet \( \left(a+b+c+d+e+f+g+h+i+j+k+l+m+n+o+p+q+r+s+t+u+v+w+x+y+z\right) \) LaTeX n’insère pas de saut, ce qui a pour effet que la formule s’étende jusque dans la marge. Parce que ‘\left ... \right’ fait un groupe, toutes les règles habituelles concernant les groupes s’appliquent. Ci-dessous, la valeur de ‘\testlength’ réglée au sein de l’équation sera oubliée, en et sortie on a ‘1.2pt’. \newlength{\testlength} \setlength{\testlength}{1.2pt} \begin{equation} \left( a+b=c \setlength{\testlength}{3.4pt} \right) \the\testlength \end{equation} La paire ‘\left ... \right’ affecte l’espacement horizontal de la formule embrassée de deux manières. La première est que dans ‘\( \sin(x) = \sin\left(x\right) \)’ le membre de droite a plus d’espace autour du ‘x’. C’est parce que ‘\left( ... \right)’ insère un nœud interne alors que ‘( ... )’ insère un nœud ouvrant. La seconde manière dont l’espacement horizontal est affecté est que parce que la paire forme un groupe, la sous-formule embrassée sera composée à sa longueur naturelle, sans dilatation ni contraction pour que la ligne s’ajuste mieux. TeX dilate les délimiteurs selon la hauteur et profondeur de la formule embrassée. Ci-dessous LaTeX fait grandir les crochets pour qu’ils s’étendent sur toute la hauteur de l’intégrale : \begin{equation} \left[ \int_{x=r_0}^{\infty} -G\frac{Mm}{r^2}\, dr \right] \end{equation} Régler la taille manuellement donne souvent un meilleur résultat. Par exemple, bien que le filet ci-dessous ait une profondeur nulle, TeX crée des délimiteurs qui s’étendent sous le filet : \begin{equation} \left( \rule{1pt}{1cm} \right) \end{equation} TeX peut choisir des délimiteurs qui sont trop petits, comme dans ‘\( \left| |x|+|y| \right| \)’. Il peut aussi en choisir de trop grand, comme ci-dessous : \begin{equation} \left( \sum_{0\leq i1/2}+ \underbrace{1/5+1/6+1/7+1/8}_{>1/2}+\cdots \end{displaymath} L’indice supérieur apparaît au-dessus de l’expression, aussi il peut sembler sans relation avec l’accolade du dessous. ‘\overbrace{MATH}’ Met une accolade au-dessus de MATH. Par exemple, ‘\overbrace{x+x+\cdots +x}^{\mbox{\(k\) fois}}’. Voir aussi ‘\underbrace’. Le paquetage ‘mathtools’ ajoute une accolade par dessus ou par dessous, ainsi que des améliorations sur les accolades. Voir la documentation sur le CTAN.  File: latex2e-fr.info, Node: Spacing in math mode, Next: Math styles, Prev: Over- and Underlining, Up: Math formulas 16.6 Espacement en mode mathématique ==================================== Quand il compose des mathématiques, LaTeX insère l’espacement selon les règles normales pour les textes mathématiques. Si vous entrez ‘y=m x’ alors LaTeX ignore l’espace et dans la sortie le m est juste à côté du x, comme dans y=mx. Mais les règles de LaTeX ont occasionnellement besoin de petits ajustements. Par exemple, dans l’intégrale la tradition est de mettre une petite espace supplémentaire entre le ‘f(x)’ et le ‘dx’, obtenue ci-dessous avec la commande ‘\,’ : \int_0^1 f(x)\,dx LaTeX fournit les commandes qui suivent utilisables en mode mathématique. Beaucoup de ces définitions d’espacement sont exprimées dans l’unité mathématique “mu” donnée par 1 em = 18 mu, où le em est pris de la famille courante des symboles mathématiques (*note Units of length::). Ainsi, un ‘\thickspace’ est typiquement de 5/18 fois la largeur d’un ‘M’. ‘\;’ Synonyme : ‘\thickspace’. Normalement ‘5.0mu plus 5.0mu’. Avec le paquetage ‘amsmath’, ou depuis la parution 2020-10-01 de LaTeX, utilisable aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique ; sinon, utilisable seulement en mode mathématique. ‘\negthickspace’ Normalement ‘-5.0mu plus 2.0mu minus 4.0mu’. Avec le paquetage ‘amsmath’, ou depuis la parution 2020-10-01 de LaTeX, utilisable aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique ; sinon, utilisable seulement en mode mathématique. ‘\:’ ‘\>’ Synonyme : ‘\medspace’. Normalement ‘4.0mu plus 2.0mu minus 4.0mu’. Avec le paquetage ‘amsmath’, ou depuis la parution 2020-10-01 de LaTeX, utilisable aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique ; sinon, utilisable seulement en mode mathématique. ‘\negmedspace’ Normalement ‘-4.0mu plus 2.0mu minus 4.0mu’. Avec le paquetage ‘amsmath’, ou depuis la parution 2020-10-01 de LaTeX, utilisable aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique ; sinon, utilisable seulement en mode mathématique. ‘\,’ Synonyme : ‘\thinspace’. Espace fine, normalement ‘3mu’, c.-à-d. 1/6mu. Utilisable à la fois en mode mathématique et en mode texte (*note \thinspace & \negthinspace::). Cette espace est très utilisée, par exemple entre la fonction et la variation infinitésimale dans une intégrale ‘\int f(x)\,dx’ et, si un auteur fait cela, avant la ponctuation dans une équation affichée : La primitive est \begin{equation} 3x^{-1/2}+3^{1/2}\,. \end{equation} ‘\!’ Une espace fine négative. Normalement ‘-3mu’. Avec le paquetage ‘amsmath’, ou depuis la parution 2020-10-01 de LaTeX, utilisable aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique ; sinon, la commande ‘\!’ est utilisable seulement en mode mathématique mais la commande ‘\negthinspace’ a toujours également fonctionné en mode texte (*note \thinspace & \negthinspace::). ‘\quad’ Vaut 18mu, c.-à-d. 1em. Souvent utilisé pour l’espace entourant les équations ou expressions, par ex. pour l’espace entre deux équation au sein d’un environnement ‘displaymath’. Utilisable à la fois en mode mathématique et en mode texte. ‘\qquad’ Une longueur de 2 quads, soit 36mu = 2em. Utilisable à la fois en mode mathématique et en mode texte. * Menu: * \smash:: Eliminate height or depth of a subformula. * \phantom & \vphantom & \hphantom:: Make empty box same size as argument. * \mathstrut:: Add some vertical space to a formula.  File: latex2e-fr.info, Node: \smash, Next: \phantom & \vphantom & \hphantom, Up: Spacing in math mode 16.6.1 ‘\smash’ --------------- Synopsis : \smash{SOUS-FORMULE} Compose SOUS-FORMULE en aplatissant sa boîte comme si sa hauteur et sa profondeur étaient nulles. Dans l’exemple suivant l’exponentielle est si haut que sans la commande ‘\smash’ LaTeX séparerait sa ligne de la ligne juste au-dessus, et l’irrégularité de l’espacement des lignes pourrait être visuellement malheureuse. Pour calculer la tétration $\smash{2^{2^{2^2}}}$, évaluer de haut en bas, comme $2^{2^4}=2^{16}=65536$. (À cause du ‘\smash’ l’expression imprimée pourrait se superposer à la ligne du dessus, aussi vous voudrez sans doute attendre la version finale du document avant de faire de tels ajustements). Ce qui suit illustre l’effet de ‘\smash’ en utilisant ‘\fbox’ pour cerner la boîte que LaTeX met sur la ligne. La commande ‘\barrenoire’ fait une barre s’étendant de 10 points sous la ligne de base jusqu’à 20 points au-dessus. \newcommand{\barrenoire}{\rule[-10pt]{5pt}{30pt}} \fbox{\barrenoire} \fbox{\smash{\barrenoire}} La première boîte que LaTeX place fait 20 points de haut et 10 points de profondeur. Mais la seconde boîte est traitée par LaTeX comme ayant une hauteur et une profondeur nulles, même si l’encre imprimée sur la page s’étend toujours bien au-dessus et au-dessous de la ligne. La commande ‘\smash’ apparaît souvent en mathématiques pour ajuster la taille d’un élément qui entoure une sous-formule. Ci-dessous la première racine s’étend sous la ligne de base alors que la seconde repose juste sur la ligne de base. \begin{equation} \sqrt{\sum_{0\leq k< n} f(k)} \sqrt{\vphantom{\sum}\smash{\sum_{0\leq k< n}} f(k)} \end{equation} Notez l’usage de ‘\vphantom’ pour donner à la commande ‘\sqrt’ un argument avec la même hauteur que la ‘\sum’ (*note \phantom & \vphantom & \hphantom::). Alors que le plus souvent on l’utilise en mathématique, la commande ‘\smash’ peut apparaître dans d’autres contextes. Toutefois, elle n’assure pas le passage en horizontal. Ainsi si elle débute un paragraphe il est préférable de mettre en premier un ‘\leavevmode’, comme dans la dernière ligne de l’exemple ci-dessous : xxx xxx xxx \smash{yyy} % sans renfoncement de paragraphe \leavevmode\smash{zzz} % renfoncement normal de paragraphe Le paquetage ‘mathtools’ a des opérateurs qui fournissent un contrôle encore plus fin de l’aplatissement d’une boîte de sous-formule.  File: latex2e-fr.info, Node: \phantom & \vphantom & \hphantom, Next: \mathstrut, Prev: \smash, Up: Spacing in math mode 16.6.2 ‘\phantom’ & ‘\vphantom’ & ‘\hphantom’ --------------------------------------------- Synopsis : \phantom{SOUS-FORMULE} ou \vphantom{SOUS-FORMULE} ou \hphantom{SOUS-FORMULE} La commande ‘\phantom’ crée une boîte de la même hauteur, profondeur et largeur que SOUS-FORMULE, mais vide. c.-à-d. qu’avec cette commande LaTeX compose l’espace mais ne le remplit pas avec la matière. Dans l’exemple ci-dessous LaTeX met un espace blanc de la largeur correcte pour la réponse, mais il n’affiche pas la réponse. \begin{displaymath} \int x^2\,dx=\mbox{\underline{$\phantom{(1/3)x^3+C}$}} \end{displaymath} La variante ‘\vphantom’ produit une boîte invisible de la même taille verticale que SOUS-FORMULE, la même hauteur et profondeur, mais ayant une largeur nulle. Et ‘\hphantom’ fabrique une boîte avec la même largeur que SOUS-FORMULE mais de hauteur et profondeur nulles. Dans l’exemple suivant, la tour des exposants dans l’expression second opérande de la somme est si haute que TeX place cette expression plus bas qu’il ne le ferait par défaut. Sans ajustement, les deux expressions opérandes de la somme seraient à des niveaux différents. Le ‘\vphantom’ dans la première expression dit à TeX de laisser autant de place verticalement qu’il fait pour la tour, de sorte que les deux expressions ressortent au même niveau. \begin{displaymath} \sum_{j\in\{0,\ldots\, 10\}\vphantom{3^{3^{3^j}}}} \sum_{i\in\{0,\ldots\, 3^{3^{3^j}}\}} i\cdot j \end{displaymath} Ces commandes sont souvent utilisées conjointement avec ‘\smash’. *Note \smash::, ce qui inclut un autre exemple d’usage de ‘\vphantom’. Les trois commandes en ‘phantom’ apparaissent souvent mais notez que LaTeX fournit nombre d’autres commandes affectant les tailles de boîtes qui pourraient être plus commodes, notamment ‘\makebox’ (*note \mbox & \makebox::) et également ‘\settodepth’ (*note \settodepth::), ‘\settoheight’ (*note \settoheight::), et ‘\settowidth’ (*note \settowidth::). De plus, le paquetage ‘mathtools’ a beaucoup de commandes qui offrent un contrôle fin de l’espacement. Les trois commandes produisent une boîte ordinaire, sans aucun statut mathématique spécial. Ainsi pour faire quelque chose comme attacher un indice supérieur vous avez à donner un tel statut, par exemple avec la commande ‘\operatorname’ du paquetage ‘amsmath’. Alors que la plupart du temps on les utilise en mathématiques, ces trois commandes peuvent apparaître dans d’autres contextes. Toutefois, elles ne provoquent pas le passage de LaTeX en mode horizontal. Ainsi si l’une de ces commandes débute un paragraphe alors vous avez typiquement à la précéder d’un ‘\leavevmode’.  File: latex2e-fr.info, Node: \mathstrut, Prev: \phantom & \vphantom & \hphantom, Up: Spacing in math mode 16.6.3 ‘\mathstrut’ ------------------- Synopsis : \mathstrut L’homologue de ‘\strut’ pour les mathématiques. *Note \strut::. Entrer ‘$\sqrt{x} + \sqrt{x^i}$’ donne en sortie une seconde racine plus haute que la première. Pour ajouter de l’espace vertical supplémentaire sans aucun espace horizontal, de sorte que les deux aient la même hauteur, utilisez ‘$\sqrt{x\mathstrut} + \sqrt{x^i\mathstrut}$’. La commande ‘\mathstrut’ ajoute la hauteur verticale d’une parenthèse ouvrante, (, mais aucun espace horizontal. Elle est définie comme ‘\vphantom{(}’ : voir *note \phantom & \vphantom & \hphantom:: pour plus ample information. Son avantage par rapport à ‘\strut’ est que ‘\mathstrut’ n’ajoute aucune profondeur, ce qui est le plus souvent ce qui convient pour les formules. Utiliser la hauteur d’une parenthèse ouvrante est juste une convention ; pour un contrôle complet de la quantité d’espace, utilisez ‘\rule’ avec une largeur. *Note \rule::.  File: latex2e-fr.info, Node: Math styles, Next: Math miscellany, Prev: Spacing in math mode, Up: Math formulas 16.7 Styles mathématiques ========================= Les règles de TeX pour composer une formule dépendent du contexte. Par exemple, au sein d’une équation hors texte, l’entrée ‘\sum_{0\leq i>: \(SPACE). Controblique-espace, et espace explicite. * ~:: Tilde, un espace insécable. * \thinspace & \negthinspace:: Un sixième d’em, en positif et en négatif. * \/:: Correction italique. * \hrulefill & \dotfill:: Filet ou pointillés horizontaux extensibles. Espace vertical * \bigskip & \medskip & \smallskip:: Espaces verticaux fixes. * \bigbreak & \medbreak & \smallbreak:: Epsace inter-paragraphe et sauts de pages. * \strut:: Assure la hauteur d’une ligne. * \vspace:: Espace vertical. * \vfill:: Espace vertical extensible indéfiniment. * \addvspace:: Ajouter un espace vertical arbitraire si besoin est.  File: latex2e-fr.info, Node: \enspace & \quad & \qquad, Next: \hspace, Up: Spaces 19.1 ‘\enspace’ & ‘\quad’ & ‘\qquad’ ==================================== Synopsis, l’un parmi : \enspace \quad \qquad Insère un espace horizontal de 1/2em, 1em, ou 2em. Le em est une longueur définie par les auteurs de polices de caractères, généralement considérée comme la largeur d’un M capital. Un avantage de décrire l’espace en termes d’em est que cela peut être plus portable d’un document à l’autre qu’utiliser une mesure absolue telle que des points (*note Lengths/em::). L’exemple suivant met l’espace adéquat entre les deux graphiques. \begin{center} \includegraphics{souriredefemmes.png}% \qquad\includegraphics{souriredemecs.png} \end{center} *Note Spacing in math mode::, pour ‘\quad’ et ‘\qquad’. Ce sont des longueurs utilisées depuis des siècles en typographie et donc dans de nombreux cas seraient un meilleur choix que des longueurs arbitraires, comme celles que l’on obtient avec ‘\hspace’.  File: latex2e-fr.info, Node: \hspace, Next: \hfill, Prev: \enspace & \quad & \qquad, Up: Spaces 19.2 ‘\hspace’ ============== Synopsis, l’un parmi : \hspace{LONGUEUR} \hspace*{LONGUEUR} La commande ‘\hspace’ ajoute la quantité d’espace horizontal LONGUEUR. L’argument LONGUEUR peut être positif, négatif, ou nul ; ajouter une longueur négative d’espace revient à retourner en arrière. C’est une longueur élastique, c.-à-d. qu’elle peut contenir une composante ‘plus’ ou ‘minus’, ou les deux (*note Lengths::). Comme l’espace est dilatable ou contractible on l’appelle parfois “glue”. L’exemple suivant fabrique une ligne dans laquelle ‘Nom~:’ est à 2,5cm de la marge de droite. \noindent\makebox[\linewidth][r]{Nom~:\hspace{2.5cm}} La forme en ‘*’ insère de l’espace horizontal non suppressible. Plus précisément, quand TeX découpe un paragraphe en lignes, tout espace blanc — glues ou crénages — qui se trouve à un saut de ligne est supprimé. La forme étoilée évite ceci (techniquement, elle ajoute un objet invisible non-supprimable devant l’espace). Dans l’exemple suivant : \documentclass[a4paper]{article} \begin{document} \parbox{.9\linewidth}{Remplir chaque blanc~: Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de \hspace*{2.5cm} et aux principes de la \hspace*{2.5cm} nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, \ldots} \end{document} le blanc de 2,5cm suivant ‘principes de la’ tombe au début de la ligne. Si vous enlevez la ‘*’ alors LaTeX supprime le blanc. Ci-dessous le ‘\hspace’ sépare les trois graphiques. \begin{center} \includegraphics{lion.png}% le commentaire empêche l'ajout d'un espace \hspace{1cm minus 0.25cm}\includegraphics{tiger.png}% \hspace{1cm minus 0.25cm}\includegraphics{bear.png} \end{center} Parce que l’argument de chaque ‘\hspace’ comprend ‘minus 0.25cm’, chacun peut se contracter un peu si les trois figures sont trop larges. Mais chaque espace ne peut contracter plus que 0,25cm (*note Lengths::).  File: latex2e-fr.info, Node: \hfill, Next: \hss, Prev: \hspace, Up: Spaces 19.3 ‘\hfill’ ============= La commande ‘\hfill’ de remplissage produit une “longueur élastique” qui n’a aucun espace naturel mais peut s’allonger ou se rétrécir horizontalement autant que nécessaire. Le paramètre ‘\fill’ est la longueur élastique elle-même (c.-à-d. pour parler technique, la valeur de glue ‘0pt plus1fill’) ; ainsi, ‘\hspace\fill’ équivaut à ‘\hfill’.  File: latex2e-fr.info, Node: \hss, Next: \spacefactor, Prev: \hfill, Up: Spaces 19.4 ‘\hss’ =========== Synopsis : \hss Produit un espace horizontal indéfiniment dilatable ou contractible (cette commande est une primitive TeX). Les auteurs LaTeX devraient chercher en premier la commande ‘\makebox’ pour obtenir les effets de ‘\hss’ (*note \mbox & \makebox::). Dans l’exemple suivant, le ‘\hss’ de la première ligne a pour effet de coller le Z à droite, le superposant au Y. Dans la seconde ligne, le Z dépasse sur la gauche, et se superpose au X. X\hbox to 0pt{Z\hss}Y X\hbox to 0pt{\hss Z}Y Sans le ‘\hss’ vous auriez quelque chose du genre ‘Overfull \hbox (6.11111pt too wide) detected at line 20’.  File: latex2e-fr.info, Node: \spacefactor, Next: \(SPACE), Prev: \hss, Up: Spaces 19.5 ‘\spacefactor’ =================== Synopsis : \spacefactor=ENTIER Influence le comportement de LaTeX en termes de dilatation / contraction de glue. La plupart des documents de niveau d’utilisateur ne font pas usage de cette commande. Alors que LaTeX compose la matière, il peut dilater ou contracter les espaces entre les mots. (Cet espace n’est pas un caractère ; on l’appelle la “glue inter-mot” ; *note \hspace::). La commande ‘\spacefactor’ (issue de TeX de base) vous permet, par exemple, d’avoir l’espace après un point qui se dilate plus que l’espace après une lettre terminant un mot. Après que LaTeX a placé chaque caractère, ou filet ou autre boîte, il règle un paramètre qu’on appelle le “facteur d’espace”. Si ce qui suit en entrée est une espace alors ce paramètre affecte la quantité de dilatation ou de contraction pouvant survenir. Un facteur d’espace plus grand que la valeur normale signifie que la glue peut se dilater davantage, et moins se contracter. Normalement, le facteur d’espace vaut 1000. Cette valeur est en vigueur après la plupart des caractères, et toute boîte qui n’est pas un caractère, ou formule mathématique. Mais il vaut 3000 après un point, un point d’exclamation, ou d’interrogation, il vaut 2000 après un caractère deux-points, 1500 après un point-virgule, 1250 après une virgule, et 0 après une parenthèse fermante ou un crochet fermant, ou un guillemet anglais fermant double, ou simple. Finalement, il faut 999 après une lettre capitale. Si le facteur d’espace F vaut 1000 alors l’espace de glue sera de la taille normale d’une espace dans la police courante (pour Computer Modern Roman en 10 point, cela vaut 3,3333 points). Sinon, si le facteur d’espace F est supérieur à 2000 alors TeX ajoute la valeur d’espace supplémentaire définie pour la police courante (pour Computer Modern Roman en 10 point cela vaut 1,11111 points), et ensuite la valeur de dilatation normale de la police est multipliée par f /1000 et la valeur normale de contraction par 1000/f (pour Computer Modern Roman en 10 point elles valent 1,66666 et 1,11111 points). Par exemple, considérez le point à la fin de ‘Le meilleur ami d'un homme est son chien.’ Après celui-ci, TeX place un espace supplémentaire fixé, et également permet à la glue de se dilater trois fois plus et de se contracter par 1/3 fois plus que la glue après ‘ami’, ce mot ne se terminant pas sur un point. Les règles de fonctionnement des facteurs d’espace sont en fait encore plus complexes car elles jouent d’autres rôles. En pratique, il y a deux conséquences. Tout d’abord, si un point ou une autre ponctuation est suivie d’une parenthèse ou d’un crochet fermant, ou d’un guillemet anglais fermant simple ou double, alors l’effet sur l’espacement de ce point se propage à travers ces caractères (c.-à-d. que la glue qui suit aura plus de dilatation ou de contraction). Deuxièmement, si la ponctuation suit une lettre capitale alors son effet n’est pas là de sorte que vous obtenez un espacement ordinaire. Ce second cas affecte également les abréviations qui ne se terminent pas par une lettre capitale (*note \@::). Vous pouvez utiliser ‘\spacefactor’ seulement en mode paragraphe ou en mode LR (*note Modes::). Vous pouvez voir la valeur courante avec ‘\the\spacefactor’ ou ‘\showthe\spacefactor’. (Commentaire, ne concernant pas vraiment ‘\spacefactor’ : si vous avez des erreurs du genre de ‘You can't use `\spacefactor' in vertical mode’, ou ‘You can't use `\spacefactor' in math mode.’, ou ‘Improper \spacefactor’ alors c’est que vous avez probablement essayer de redéfinir une commande interne. *Note \makeatletter & \makeatother::.) * Menu: * \@:: Distingue les points terminant une phrase de ceux terminant une abréviation. * \frenchspacing & \nonfrenchspacing:: Rendre égaux les espacements inter-phrase et inter-mot. * \normalsfcodes:: Restore space factor settings to the default.  File: latex2e-fr.info, Node: \@, Next: \frenchspacing & \nonfrenchspacing, Up: \spacefactor 19.5.1 ‘\@’ ----------- Synopsis : LETTRE-CAPITALE\@. Traite un point comme terminant une phrase, là où LaTeX penserait sinon qu’il fait partie d’une abréviation. LaTeX pense qu’un point termine une abréviation si le point suit une lettre capitale, et sinon il pense que ce point termine une phrase. Par défaut, en justifiant une ligne LaTeX ajuste l’espacement après un point terminant une phrase (ou après un point d’interrogation, d’exclamation, une virgule, ou un caractère deux-points) plus qu’il n’ajuste l’espace inter-mot (*note \spacefactor::). Cet exemple montre les deux cas dont il faut se souvenir : Les chansons \textit{Red Guitar}, etc.\ sont de Loudon Wainwright~III\@. Le second point termine la phrase, bien que précédé d’une capitale. On dit à LaTeX qu’il termine la phrase en mettant ‘\@’ devant. Le premier point termine l’abréviation ‘etc.’ mais non la phrase. Le controblique-espace, ‘\ ’, produit un espace en milieu de phrase. Ainsi donc : lorsqu’on a une capitale suivie d’un point qui termine une phrase, alors on met ‘\@’ devant le point. Cela vaut même s’il y a une parenthèse droite ou un crochet, ou un guillemet droit simple ou double, parce que la portée de l’effet sur l’espacement du point n’est pas limitée par ces caractères. Dans l’exemple suivant Utilisez le \textit{Instructional Practices Guide}, (un livre de la MAA)\@. on obtient l’espacement inter-phrase correctement après le point. La commande ‘\@’ ne convient que pour le mode texte. Si vous l’utilisez hors de ce mode alors vous obtiendrez ‘You can't use `\spacefactor' in vertical mode’ (*note Modes::). Commentaire : le cas réciproque c’est lorsque un point termine une abréviation dont la dernière lettre n’est pas une capitale, et que cette abréviation n’est pas le dernier mot de la phrase. Pour ce cas faites suivre le point d’une controblique-espace, (‘\ ’), ou un tilde, (‘~’), ou ‘\@’. Par exemple ‘Nat.\ Acad.\ Science’, ‘Mr.~Bean’, et ‘(fumier, etc.\@) à vendre’ (notez que dans le dernier cas ‘\@’ est placé avant la parenthèse fermante).  File: latex2e-fr.info, Node: \frenchspacing & \nonfrenchspacing, Next: \normalsfcodes, Prev: \@, Up: \spacefactor 19.5.2 ‘\frenchspacing’ & ‘\nonfrenchspacing’ --------------------------------------------- Synopsis, l’un parmi : \frenchspacing \nonfrenchspacing La première déclaration a pour effet que LaTeX traite l’espacement entre les phrases de la même manière que l’espacement entre les mots d’une phrase. L’effet de la seconde est de revenir au traitement par défaut où l’espacement entre les phrases se dilate ou contracte davantage (*note \spacefactor::). Dans certaines traditions typographiques, y compris l’anglaise, on préfère ajuster l’espace entre les phrases (ou les espaces suivant un point d’interrogation, d’exclamation, une virgule, ou un point virgule) plus que l’espace entre les mots du milieu de la phrase. La déclaration ‘\frenchspacing’ (la commande vient de TeX de base) commute vers la tradition où tous les espaces sont traités de la même façon.  File: latex2e-fr.info, Node: \normalsfcodes, Prev: \frenchspacing & \nonfrenchspacing, Up: \spacefactor 19.5.3 ‘\normalsfcodes’ ----------------------- Synopsis : \normalsfcodes Réinitialise les facteurs d’espacement de LaTeX à leur valeur défaut (*note \spacefactor::).  File: latex2e-fr.info, Node: \(SPACE), Next: ~, Prev: \spacefactor, Up: Spaces 19.6 Controblique-espace ‘\ ’ ============================= Cette rubrique concerne la commande qui consiste en deux caractères, une controblique suivie d’un espace. Synopsis : \ Produit un espace. Par défaut elle produit de l’espace blanc de longueur 3.33333pt plus 1.66666pt minus 1.11111pt. Quand vous tapez un ou plusieurs blancs entre des mots, LaTeX produit de l’espace blanc. Mais ceci diffère d’un espace explicite, comme illustré ci-dessous : \begin{tabular}{rl} Un blanc~:& fabrique de l'espace\\ Trois blancs~:& à la suite\\ Trois espaces~:&\ \ \ à la suite\\ \end{tabular} Sur la première ligne LaTeX met de l’espace après le deux-points. Sur la deuxième ligne LaTeX compte les trois blancs comme un seul pour mettre un seul espace blanc, de sorte que vous obtenez après le deux-points le même espace que dans la première ligne. LaTeX compterait de la même façon un seul espace blanc si l’un ou plusieurs des blancs étaient remplacés par des caractères tabulation ou saut de ligne. Toutefois, la ligne du bas demandant trois espaces la zone en blanc est plus large. c.-à-d. que la commande controblique-espace crée une quantité fixe d’espace horizontal. (Notez que vous pouvez définir un espace horizontal d’une largeur quelconque avec ‘\hspace’; voir  *note \hspace::). La commande controblique-espace a deux usages principaux. Elle est souvent utilisée après une séquence de contrôle pour l’empêcher d’avaler le blanc qui suit, comme après ‘\TeX’ dans ‘\TeX\ (ou \LaTeX)’. (Mais l’utilisation d’accolades a l’avantage de fonctionner systématiquement, que la séquence de contrôle soit suivie d’un blanc ou de tout autre non-lettre, comme dans ‘\TeX{} (ou \LaTeX{})’ où ‘{}’ peut être rajouté aussi bien après ‘\LaTeX’ qu’après ‘\TeX’). L’autre utilisation usuelle est de marquer qu’un point termine une abréviation et non une phrase, comme dans ‘Prof.\ Fabre’ or ‘Jean et al.\ (1993)’ (*note \@::). Dans les circonstances normales, ‘\’ et ‘\’ sont équivalents à controblique-espace, ‘\ ’. Veuillez aussi noter que de sorte à autoriser le renfoncement du code, dans les circonstances normales, TeX ignore les blancs au début de chaque ligne. Ainsi l’exemple suivant imprime ‘À moi comte deux mots’: À moi, Comte, deux mots ! où l’espace blanc entre ‘Comte,’ et ‘deux’ est produit par le saut de ligne après ‘Comte’, et non par l’espace avant ‘deux’.  File: latex2e-fr.info, Node: ~, Next: \thinspace & \negthinspace, Prev: \(SPACE), Up: Spaces 19.7 ‘~’ ======== Synopsis : AVANT~APRÈS Le caractère tilde, ‘~’, produit une espace “insécable” entre AVANT et APRÈS, c’est à dire une espace où un saut de ligne n’est pas autorisé. Par défaut l’espace blanc a une longueur de 3.33333pt plus 1.66666pt minus 1.11111pt (*note Lengths::). Dans l’exemple suivant LaTeX ne fait pas de saut de ligne entre les deux derniers mots. Remerciements au Prof.~Lerman. De plus, en dépit du point, LaTeX n’utilise pas l’espacement de fin de phrase (*note \@::). Les insécables empêchent qu’une fin de ligne sépare des choses là où cela prêterait à confusion. Ils n’empêchent par contre pas la césure (de l’un ou l’autre des mots de part et d’autre), de sorte qu’ils sont en général préférables à mettre deux mots consécutifs dans une ‘\mbox’ (*note \mbox & \makebox::). Ils sont aussi une question de goût, parfois très dogmatique, parmi les lecteurs. Néanmoins, on présente ci-après quelques usages, dont la plupart sont issus du ‘TeXbook’. – Entre l’étiquette et le numéro d’un énumérateur, comme dans les références : ‘Chapitre~12’, or ‘Théorème~\ref{th:Wilsons}’, ou ‘Figure~\ref{fig:KGraph}’. – Lorsque des alternatives sont énumérés en ligne : ‘(b)~Montrez que $f(x)$ est (1)~continue, et (2)~bornée’. – Entre un nombre et son unité : ‘$745.7.8$~watts’ (le paquetage ‘siunitx’ a des fonctions spécifiques pour cela) ou ‘144~œufs’. Ceci comprend le cas du quantième et du nom du mois dans une date : ‘12~octobre’ ou ‘12~oct’. En général, dans toute expression où un nombre et une abréviation ou un symbole sont séparés par une espace : ‘565~ap.~\mbox{J.-C.}’, ou ‘2:50~pm’, ou ‘Airbus~A320’, ou ‘26~rue des Oliviers Road’, ou ‘\$$1.4$~billion’. D’autres choix usuels sont l’espace fine (*note \thinspace & \negthinspace::) et aucune espace du tout. – Quand des expressions mathématiques sont rendues en mots : ‘égal~$n$’, ou ‘inférieur à~$\epsilon$’, ou ‘soit~$X$’, ou ‘modulo~$p^e$ pour tout~$n$’ (mais comparez ‘vaut~$15$’ avec ‘vaut $15$~fois la hauteur’). Entre symboles mathématiques en apposition avec des noms : ‘dimension~$d$’ ou ‘fonction~$f(x)$’ (mais comparez avec ‘de longueur $l$~ou plus’). Quand un symbole est un objet étroitement lié à une préposition : ‘de~$x$’, ou ‘de $0$ à~$1$’, ou ‘en commun avec~$m$’. – Entre les symboles d’une série : ‘$1$,~$2$, ou~$3$’ ou ‘$1$,~$2$, \ldots,~$n$’. – Entre les prénoms d’une personne et entre des noms de famille multiples : ‘Donald~E. Knuth’, ou ‘Luis~I. Trabb~Pardo’, ou ‘Charles~XII’ — mais vous devez donner à TeX des endroits où faire un saut de ligne, par exemple comme dans ‘Charles Louis Xavier~Joseph de~la Vall\'ee~Poussin’.  File: latex2e-fr.info, Node: \thinspace & \negthinspace, Next: \/, Prev: ~, Up: Spaces 19.8 ‘\thinspace’ & ‘\negthinspace’ =================================== Synopsis, l’un parmi : \thinspace \negthinspace Produisent une espace insécable et non-élastique qui vaut 1/6 d’em et 1/6 d’em respectivement. Ce sont les équivalents mode texte de ‘\,’ and ‘\!’ (*note Spacing in math mode/\thinspace::). On peut utiliser ‘\,’ comme synonyme de ‘\thinspace’ en mode texte. Une utilisation usuelle de ‘\thinspace’ est en typographie anglaise comme l’espace entre des guillemets anglais simples emboîtés : Killick répondit : ``J'ai entendu le capitaine dire `Ohé du bâteau~!'\thinspace'' Une autre utilisation est que certains guides de style demandent un ‘\thinspace’ entre les points de suspension et un point terminant une phrase (dans d’autres guides de style on considère que les points de suspension et/ou les points de suspension et le quatrième point suffisent). Une autre utilisation spécifique au style est entre les initiales, comme dans ‘D.\thinspace E.\ Knuth’. LaTeX fournit diverses commandes d’espacement similaires pour le mode mathématique (*note Spacing in math mode::). Avec le paquetage ‘amsmath’, ou depuis la parution 2020-10-01 de LaTeX, elle sont utilisables aussi bien en mode texte qu’en mode mathématique, y compris ‘\!’ pour ‘\negthinspace’ ; mais sinon, elles ne sont disponibles qu’en mode mathématique.  File: latex2e-fr.info, Node: \/, Next: \hrulefill & \dotfill, Prev: \thinspace & \negthinspace, Up: Spaces 19.9 ‘\/’ ========= Synopsis : CARACTÈRE-PRÉCÉDENT\/CARACTÈRE-SUIVANT La commande ‘\/’ produit une “correction italique”. C’est une petite espace définie par l’auteur de la fonte pour chacun des caractères (elle peut être nulle). Quand vous utilisez ‘\/’, LaTeX prend la correction dans le fichier de métriques de fonte, la dilate/contracte de la même façon que la fonte si tant est que la taille de celle-ci fût dilatée/contractée, et ensuite insère cette quantité d’espace. Dans l’exemple ci-dessous, sans le ‘\/’, le CARACTÈRE-PRÉCÉDENT f italique taperait dans le CARACTÈRE-SUIVANT H romain : \newcommand{\logoentreprise}{{\it f}\/H} parce que la lettre f italique penche loin vers la droite. Si CARACTÈRE-SUIVANT est un point ou une virgule, il n’est pas nécessaire d’insérer une correction italique, puisque ces symboles de ponctuation sont d’une faible hauteur. Toutefois, avec les points-virgules ou les deux-points, de même qu’avec les lettres normales, elle peut être utile. On l’utilise typiquement à l’endroit où l’on passe d’une fonte italique ou inclinée à une fonte droite. Quand vous utilisez des commandes telles que ‘\emph’, ‘\textit’ ou ‘\textsl’ pour changer la fonte, LaTeX insère automatiquement la correction italique là où besoin est (*note Font styles::). Toutefois, des déclarations telle que ‘\em’, ‘\itshape’ ou ‘\slshape’ n’insèrent pas automatiquement de correction italique. Les caractères droits peuvent aussi avoir une correction italique. Un exemple où elle est nécessaire est le nom ‘pdf\/\TeX’. Toutefois, la plupart des caractères droits ont une correction italique nulle. Certains auteurs de fonte n’incluent pas de valeur de correction italique même pour les fontes italiques. Techniquement, LaTeX utilise une autre valeur spécifique à la fonte, appelé “paramètre d’inclinaison” (nommément ‘\fontdimen1’), pour déterminer s’il est possible d’insérer une correction italique, au lieu d’attacher cette action à des commandes particulières de contrôle de la fonte. Le concept de correction italique n’existe pas en mode mathématique ; l’espacement y est fait d’une façon différente.  File: latex2e-fr.info, Node: \hrulefill & \dotfill, Next: \bigskip & \medskip & \smallskip, Prev: \/, Up: Spaces 19.10 ‘\hrulefill’ & ‘\dotfill’ =============================== Synopsis, l’un parmi : \hrulefill \dotfill Produit une longueur élastique infinie (*note Lengths::) remplie avec un filet horizontal (c.-à-d. une ligne) ou avec des pointillés, au lieu d’espace blanc. L’exemple ci-dessous produit une ligne de 5cm de long : Nom:~\makebox[5cm]{\hrulefill} Quand on le place entre deux lignes à blanc cet exemple crée un paragraphe qui est justifié à gauche et à droite, et où l’espace au milieu est rempli avec des pointillés uniformément espacés. \noindent Capt Robert Surcouf\dotfill{} Saint-Malo Pour que le filet ou les pointillés aillent jusqu’au bout de la ligne utilisez ‘\null’ au début ou à la fin. Pour changer l’épaisseur du filet, copiez la définition et ajustez là, comme ci-dessous : \renewcommand{\hrulefill}{% \leavevmode\leaders\hrule height 1pt\hfill\kern\z@} ce qui change l’épaisseur par défaut de 0.4pt à 1pt. De même, ajustez l’espacement inter-pointillé comme avec : \renewcommand{\dotfill}{% \leavevmode\cleaders\hb@xt@1.00em{\hss .\hss }\hfill\kern\z@} ce qui change la longueur par défaut de 0.33em à 1.00em. L’exemple suivant produit une ligne pour signer : \begin{minipage}{4cm} \centering Signature:\\ \hrulefill \end{minipage} La ligne fait 4cm de long.  File: latex2e-fr.info, Node: \bigskip & \medskip & \smallskip, Next: \bigbreak & \medbreak & \smallbreak, Prev: \hrulefill & \dotfill, Up: Spaces 19.11 ‘\bigskip’ & ‘\medskip’ & ‘\smallskip’ ============================================ Synopsis, l’un parmi : \bigskip \medskip \smallskip Produit une certaine quantité d’espace vertical, grand, de taille moyenne, ou petit. Ces commandes sont fragiles (*note \protect::). Dans l’exemple ci-dessous le saut suggère le passage du temps (tiré de L’océan d’or de Patrick O’Brian). Mr Saumarez aurait eu à lui dire quelque grossièreté, sans aucun doute : il était de nouveau comme chez lui, et c'était un plaisir. \bigskip « Cent cinquante-sept miles et un tiers, en vingt-quatre heures », dit Peter. Chaque commande est associée à une longueur définie dans le source de la classe du document. ‘\bigskip’ La même chose que ‘\vspace{\bigskipamount}’, ordinairement environ l’espace d’une ligne, avec dilatation et rétrécissement. La valeur par défaut pour les classes ‘book’ et ‘article’ est ‘12pt plus 4pt minus 4pt’. ‘\medskip’ La même chose que ‘\vspace{\medskipamount}’, ordinairement environ la moitié de l’espace d’une ligne, avec dilatation et rétrécissement. La valeur par défaut pour les classes ‘book’ et ‘article’ est ‘6pt plus 2pt minus 2pt’). ‘\smallskip’ La même chose que ‘\vspace{\smallskipamount}’, ordinairement environ le quart de l’espace d’une ligne, avec dilatation et rétrécissement. la valeur par défaut pour les classes ‘book’ et ‘article’ est ‘3pt plus 1pt minus 1pt’. Comme chaque commande est un ‘\vspace’, si vous l’utilisez au milieu d’un paragraphe, alors elle insère son espace vertical entre la ligne dans laquelle vous l’utilisez et la ligne suivante, et non pas nécessairement à l’endroit où vous l’utilisez. Ainsi il est préférable d’utiliser ces commandes entre les paragraphes. Les commandes ‘\bigbreak’, ‘\medbreak’, et ‘\smallbreak’ sont similaires mais suggèrent également à LaTeX que l’endroit est adéquat pour un saut de page (*note \bigbreak & \medbreak & \smallbreak::.  File: latex2e-fr.info, Node: \bigbreak & \medbreak & \smallbreak, Next: \strut, Prev: \bigskip & \medskip & \smallskip, Up: Spaces 19.12 ‘\bigbreak’ & ‘\medbreak’ & ‘\smallbreak’ =============================================== Synopsis, l’un parmi : \bigbreak \medbreak \smallbreak Produit un espace vertical grand, de taille moyenne ou petit, et suggère à LaTeX que l’endroit est adéquat pour un saut de page. (Les pénalités associées sont respectivement −200, −100, et −50). *Note \bigskip & \medskip & \smallskip::, pour plus ample information. Ces commandes produisent le même espace vertical mais diffèrent en ce qu’elles suppriment également un espace vertical précédent s’il est inférieur à ce qu’elles inséreraient (comme avec ‘\addvspace’). De plus, elles terminent le paragraphe où on les utilise. Dans cet exemple : abc\bigbreak def ghi jkl mno pqr on a en sortie trois paragraphes, le premier se termine en ‘abc’ et le deuxième commence, après un espace vertical supplémentaire et un renfoncement, par ‘def’.  File: latex2e-fr.info, Node: \strut, Next: \vspace, Prev: \bigbreak & \medbreak & \smallbreak, Up: Spaces 19.13 ‘\strut’ ============== Synopsis : \strut Étai. Assure que la ligne courante a une hauteur d’au moins ‘0.7\baselineskip’ et une profondeur d’au moins ‘0.3\baselineskip’. Pour l’essentiel, LaTeX insère dans la ligne un rectangle de largeur nulle, ‘\rule[-0.3\baselineskip]{0pt}{\baselineskip}’ (*note \rule::). Le ‘\baselineskip’ change avec la fonte courante ou sa taille. Dans l’exemple suivant le ‘\strut’ empêche la boîte d’avoir une hauteur nulle. \setlength{\fboxsep}{0pt}\framebox[5cm]{\strut} L’exemple suivant comprend quatre listes. Dans la première il y a un espace bien plus large entre les articles 2 et 3 qu’il n’y a entre les articles 1 et 2. La seconde liste répare cela avec un ‘\strut’ à la fin de la deuxième ligne du premier article. \setlength{\fboxsep}{0pt} \noindent\begin{minipage}[t]{0.2\linewidth} \begin{enumerate} \item \parbox[t]{15pt}{test \\ test} \item test \item test \end{enumerate} \end{minipage}% \begin{minipage}[t]{0.2\linewidth} \begin{enumerate} \item \parbox[t]{15pt}{test \\ test\strut} \item test \item test \end{enumerate} \end{minipage}% \begin{minipage}[t]{0.2\linewidth} \begin{enumerate} \item \fbox{\parbox[t]{15pt}{test \\ test}} \item \fbox{test} \item \fbox{test} \end{enumerate} \end{minipage}% \begin{minipage}[t]{0.2\linewidth} \begin{enumerate} \item \fbox{\parbox[t]{15pt}{test \\ test\strut}} \item \fbox{test} \item \fbox{test} \end{enumerate} \end{minipage}% Les deux dernières listes utilisent ‘\fbox’ pour montrer ce qui se passe. La ‘\parbox’ du premier article de la troisième liste ne va que jusqu’au bas du second ‘test’, or ce mot ne comprend aucun caractère descendant sous la ligne de base. Le ‘\strut’ ajouté dans la quatrième liste donne sous la ligne de base l’espace supplémentaire requis. La commande ‘\strut’ est souvent utile pour les graphiques, comme en ‘TikZ’ ou ‘Asymptote’. Par exemple, vous pourriez avoir une commande telle que ‘\graphnode{NOM-NŒUD}’ qui ajuste un cercle autour de NOM-NŒUD. Toutefois, à moins que vous preniez certaines précautions, prendre ‘x’ ou ‘y’ pour NOM-NŒUD produit des cercles de diamètres différents parce que les caractères ont des tailles différentes. Une précaution possible contre cela serait que ‘\graphnode’ insère ‘\strut’ juste avant NOM-NŒUD, et ne dessine le cercle qu’après cela. L’approche générale d’utiliser une ‘\rule’ de largeur nulle est utile dans de nombreuses circonstances. Dans le tableau ci-dessous, le filet de largeur nulle empêche le haut de la première intégrale de taper dans la ‘\hline’. De même, le second filet empêche la seconde intégrale de taper sur la première. \begin{tabular}{rl} \textsc{Intégrale} &\textsc{Valeur} \\ \hline $\int_0^x t\, dt$ &$x^2/2$ \rule{0em}{2.5ex} \\ $\int_0^x t^2\, dt$ &$x^3/3$ \rule{0em}{2.5ex} \end{tabular} (Bien que la commande double controblique de terminaison de ligne dispose d’un argument optionnel pour changer la valeur de l’interligne correspondant, cela ne fonctionne pas pour résoudre ce problème. Changer la première double controblique en quelque chose du genre de ‘\\[2.5ex]’ augmente l’espace entre la ligne d’en-têtes de colonne et le filet ‘\hline’, et l’intégrale de la deuxième ligne taperait encore dans le filet).  File: latex2e-fr.info, Node: \vspace, Next: \vfill, Prev: \strut, Up: Spaces 19.14 ‘\vspace’ =============== Synopsis, l’un parmi : \vspace{LONGUEUR} \vspace*{LONGUEUR} Ajoute l’espace verticale LONGUEUR. Celle-ci peut-être positive, négative, ou nulle. C’est une longueur élastique — elle peut contenir une composante ‘plus’ ou ‘minus’ (*note Lengths::). L’exemple ci-dessous met de l’espace entre les deux paragraphes : Et je dormis. \vspace{1ex plus 0.5ex} L'aube fraiche d'un nouveau jour. (*Note \bigskip & \medskip & \smallskip::, pour les espaces inter-paragraphes usuelles). La forme en ‘*’ insère de l’espace vertical non suppressible. Plus précisément, LaTeX supprime l’espace vertical au sauts de page et la forme en ‘*’ a pour effet de conserver l’espace. Cet exemple ménage une espace entre les deux questions : Question~: trouver l'intégrale de \( 5x^4+5 \). \vspace*{2cm plus 0.5cm} Question~: trouver la dérivée de \( x^5+5x+9 \). Cette espace sera présente même si un saut de page survient entre les questions. Si ‘\vspace’ est utilisée au milieu d’un paragraphe (c.-à-d. en mode horizontal), l’espace est insérée _après_ la ligne comprenant la commande ‘\vspace’ sans commencer un nouveau paragraphe. Dans cet exemple les deux questions sont espacées uniformément verticalement sur la page, avec au moins 2,5cm d’espace sous chacune d’elle. \begin{document} 1) Z'avez pas vu Mirza ? Oh la la la la la la \vspace{2.5cm plus 1fill} 2) Où est donc passé ce chien ? Je le cherche partout \vspace{2.5cm plus 1fill} \end{document}  File: latex2e-fr.info, Node: \vfill, Next: \addvspace, Prev: \vspace, Up: Spaces 19.15 ‘\vfill’ ============== Finit le paragraphe courant et insère une longueur élastique verticale (*note Lengths::) qui est infinie, de sorte qu’elle puisse se dilater ou se rétrécir autant que nécessaire. On l’utilise souvent de la même façon que ‘\vspace{\fill}’, à ceci près que ‘\vfill’ finit le paragraphe courant, tandis que ‘\vspace{\fill}’ ajoute un espace vertical infini sous sa ligne sans tenir compte de la structure du paragraphe. Dans les deux cas cet espace disparaît à la fin de la page ; pour éviter cela voir *note \vspace::. Dans l’exemple qui suit la page est remplie, de sorte que les lignes en haut et en bas contiennent le texte ‘Chien perdu !’ et que le troisième ‘Chien perdu !’ est exactement à mi-chemin entre eux. \begin{document} Chien perdu ! \vfill Chien perdu ! \vfill Chien perdu ! \end{document}  File: latex2e-fr.info, Node: \addvspace, Prev: \vfill, Up: Spaces 19.16 ‘\addvspace’ ================== Synopsis : \addvspace{LONG-VERT} Ajoute un espace vertical de longueur LONG-VERT. Toutefois, si il y a deux ou plus ‘\addvspace’ à la suite, alors elles ajoutent seulement l’espace nécessaire à fabriquer la longueur naturelle égale au maximum des LONG-VERT correspondant. Cette commande est fragile (*note \protect::). La longueur LONG-VERT est une longueur élastique (*note Lengths::). L’exemple suivante illustre l’usage de la commande. L’environnement ‘picture’ dessine une échelle sur laquelle deux filets sont posés. Dans un document LaTeX de classe standarde ‘article’ la longueur ‘\baselineskip’ vaut 12pt. Comme l’indique l’échelle, les deux filets sont écartés de 22pt : la somme des ‘\baselineskip’ et de 10pt provenant du premier ‘\addvspace’. \documentclass{article} \usepackage{color} \begin{document} \setlength{\unitlength}{2pt}% \noindent\begin{picture}(0,0)% \multiput(0,0)(0,-1){25}{{\color{blue}\line(1,0){1}}} \multiput(0,0)(0,-5){6}{{\color{red}\line(1,0){2}}} \end{picture}% \rule{0.25\linewidth}{0.1pt}% \par\addvspace{10pt}% \addvspace{20pt}% \par\noindent\rule{0.25\linewidth}{0.1pt}% \end{document} Si dans l’exemple précédent on décommente le second ‘\addvspace’, l’écart entre les deux filets ne croit pas de 20pt ; mais au lieu de cela l’écart devient la somme de ‘\baselineskip’ et de 20pt. De sorte que ‘\addvspace’ en un sens fait le contraire de ce que son nom laisse entendre — elle vérifie que des espaces verticaux multiples ne s’accumulent pas, mais qu’au lieu de cela seul le plus grand d’eux est utilisé. LaTeX utilise cette commande pour ajuster l’espace vertical au-dessus ou au-dessous d’un environnement qui commence un nouveau paragraphe. Par exemple, un environnement ‘theorem’ commence et finit avec une ‘\addvspace’ de sorte que deux ‘theorem’ consécutifs sont séparés par un espace vertical, et non deux. Une erreur ‘Something's wrong--perhaps a missing \item’ pointant sur un ‘\addvspace’ signifie que vous n’étiez pas en mode vertical quand vous avez invoqué cette commande ; une façon pour sortir de cela et de faire précéder ‘\addvspace’ d’une commande ‘\par’ (*note \par::), comme dans l’exemple plus haut.  File: latex2e-fr.info, Node: Boxes, Next: Color, Prev: Spaces, Up: Top 20 Boîtes ********* Dans le fond, LaTeX met des choses dans des boîtes et ensuite met ces boîtes sur une page. Aussi les commandes qui suivent sont centrales. De nombreux paquetages sur le CTAN sont utiles pour la manipulation de boîtes. Un ajout utile aux commandes décrites ici est ‘adjustbox’. * Menu: * \mbox & \makebox:: Boîtes horizontales. * \fbox & \framebox:: Mettre un cadre autour d’une boîte. * \parbox:: Boîte avec du texte en mode paragraphe. * \raisebox:: Élève ou abaisse le texte. * \sbox & \savebox:: Comme ‘\makebox’, mais sauvegarde le texte pour usage ultérieur. * lrbox:: Un environnement similaire à ‘\sbox’. * \usebox:: Compose le texte sauvegardé.  File: latex2e-fr.info, Node: \mbox & \makebox, Next: \fbox & \framebox, Up: Boxes 20.1 ‘\mbox’ & ‘\makebox’ ========================= Synopsis, l’un parmi les suivants : \mbox{TEXTE} \makebox{TEXTE} \makebox[LARGEUR]{TEXTE} \makebox[LARGEUR][POSITION]{TEXTE} La commande ‘\mbox’ crée un boîte, un conteneur pour de la matière. Le TEXTE est composé en mode LR (*note Modes::) ainsi il n’est pas coupé en plusieurs lignes. La commande ‘\mbox’ est robuste, alors que ‘\makebox’ est fragile (*note \protect::). Comme ‘texte’ n’est pas coupé en plusieurs lignes, on peut utiliser ‘\mbox’ pour empêcher une césure. Dans l’exemple suivant, LaTeX ne peut pas faire de césure dans le nom du char, ‘T-34’. Le char soviétique \mbox{T-34} est l'un des symboles de la victoire sur le nazisme. Dans les deux premières versions du synopsis, ‘\mbox’ et ‘\makebox’ sont sensiblement équivalentes. Elles créent une boîte juste assez large pour contenir le TEXTE. (Elle sont comme le ‘\hbox’ du TeX de base). Dans la troisième version l’argument optionnel LARGEUR spécifie la largeur de la boîte. Notez que l’espace occupé par le texte n’est pas nécessairement équivalent à la largeur de la boîte. D’une part, TEXTE peut être trop petit ; l’exemple suivant crée une boîte d’une ligne entière de largeur : \makebox[\linewidth]{Examen du chapitre} où ‘Examen du chapitre’ est centré. Mais TEXTE peut aussi être trop large pour LARGEUR. Voir l’exemple plus bas pour des boîtes de largeur nulle. Au sein de l’argument LARGEUR vous pouvez utiliser les longueurs suivantes qui font référence aux dimensions de la boîte que LaTeX obtient en composant TEXTE : ‘\depth’, ‘\height’, ‘\width’, ‘\totalheight’ (la somme de la hauteur et de la profondeur de la boîte). Par exemple, pour fabriquer une boîte où le texte est dilaté au double de sa largeur naturelle vous pouvez écrire ceci : \makebox[2\width]{Get a stretcher} Pour la quatrième version du synopsis, la position du texte au sein de la boîte est déterminée par l’argument optionnel POSITION qui peut prendre l’une des valeurs suivantes : ‘c’ Centré (par défaut). ‘l’ (Left) fer à gauche. ‘r’ (Right) fer à droite. ‘s’ (Stretch) dilate l’espace inter-mot dans TEXTE sur la LARGEUR entière ; TEXTE doit contenir de l’espace dilatable pour que cela marche. Par exemple, ceci pourrait être le libellé d’un communiqué de presse : ‘\noindent\makebox[\textwidth][s]{\large\hfil DÉPÊCHE\hfil IMMÉDIATE\hfil}’ Une utilisation courante de ‘\makebox’ est de fabriquer des boîtes de texte de largeur nulle. Dans l’exemple suivant on place dans un questionnaire la valeur des questions à leur gauche. \newcommand{\pts}[1]{\makebox[0em][r]{#1 points\hspace*{1em}}} \pts{10}Quelle est la vitesse aérodynamique d'une hirondelle à vide ? \pts{90}Une hirondelle africaine ou européenne ? Le bord droit de la sortie ‘10 points ’ (notez l’espace finale après ‘points’) est juste avant le ‘Quelle’. Vous pouvez utiliser ‘\makebox’ de la même manière quand vous faites des graphiques, comme en ‘TikZ’ ou ‘Asymptote’, où vous mettez le bord du texte à une position connue, quelle que soit la longueur de ce texte. Pour des boîtes avec cadre voir *note \fbox & \framebox::. Pour des boîtes de couleurs voir *note Colored boxes::. Il y a une version apparentée de ‘\makebox’ qui utilisée au sein de l’environnement ‘picture’, où la longueur est données en termes d’‘\unitlength’ (*note \makebox (picture)::). Comme TEXTE est composé en mode LR, ni une double controblique ‘\\’, ni ‘\par’ ne produisent un saut de ligne ; par exemple ‘\makebox{abc def \\ ghi}’ produit en sortie ‘abc defghi’ alors que ‘\makebox{abc def \par ghi}’ produit ‘abc def ghi’, tout deux sur une seule ligne. Pour obtenir des lignes multiples voir *note \parbox:: et *note minipage::.  File: latex2e-fr.info, Node: \fbox & \framebox, Next: \parbox, Prev: \mbox & \makebox, Up: Boxes 20.2 ‘\fbox’ & ‘\framebox’ ========================== Synopsis, l’un parmi : \fbox{TEXTE} \framebox{TEXTE} \framebox[LARGEUR]{TEXTE} \framebox[LARGEUR][POSITION]{TEXTE} Crée une boîte dans un cadre englobant, c.-à-d. quatre filets entourant le TEXTE. Les commandes ‘\fbox’ et ‘\framebox’ sont similaires à ‘\mbox’ et ‘\makebox’, au cadre près (*note \mbox & \makebox::). La commande ‘\fbox’ est robuste, la commande ‘\framebox’ est fragile (*note \protect::). Dans l’exemple suivant \fbox{Avertissement ! Tout devoir non rendu obtiendra une note de zéro.} LaTeX met le texte dans une boîte, le texte ne peut subir de césure. Autour de la boîte, séparés d’elle par une petit écart, quatre filets forment un cadre. Les deux premières invocations de la commande, ‘\fbox{...}’ et ‘\framebox{...}’, sont sensiblement équivalentes. Quant aux troisième et quatrième invocations, les arguments optionnels permettent de spécifier la largeur de la boîte comme LARGEUR (une longueur), et la position du texte au sein de la boîte comme POSITION. *Note \mbox & \makebox::, pour la description complète, mais ci-après suit un exemple créant une boîte vide de 0,75cm de large. \setlength{\fboxsep}{0pt}\framebox[0.75cm]{\strut}} Le ‘\strut’ assure que la hauteur totale soit de ‘\baselineskip’ (*note \strut::). Les paramètres suivant déterminent la disposition du cadre. ‘\fboxrule’ L’épaisseur des filets autour de la boîte englobée. Par défaut elle vaut 0.2pt. On la change avec une commande telle que ‘\setlength{\fboxrule}{0.8pt}’ (*note \setlength::). ‘\fboxsep’ La distance du cadre à la boîte englobée. Vaut par défaut 3pt. On la change avec une commande telle que ‘\setlength{\fboxsep}{0pt}’ (*note \setlength::). La régler à 0pt peut parfois être utile : cela met un cadre autour d’une image sans bordure blanche. {\setlength{\fboxsep}{0pt}% \framebox{% \includegraphics[width=0.5\textwidth]{prudence.jpg}}} Les accolades supplémentaires rendent local l’effet du ‘\setlength’. Comme avec ‘\mbox’ et ‘\makebox’, LaTeX ne fait pas de sauts de ligne au sein de TEXTE. Mais l’exemple ci-dessous a pour effet que LaTeX effectue des sauts de ligne pour fabriquer un paragraphe, puis encadre le résultat. \framebox{% \begin{minipage}{0.6\linewidth} « On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu’on peut pour rester au même endroit, dit la reine. Si tu veux te déplacer, tu dois courir au moins deux fois plus vite ! » \end{minipage}} *Note Colored boxes::, pour des couleurs autres que noir et blanc. L’environnement ‘picture’ a une version de la commande ‘\framebox’ où les unités dépendent du ‘\unitlength’ de ‘picture’ (*note \framebox (picture)::).  File: latex2e-fr.info, Node: \parbox, Next: \raisebox, Prev: \fbox & \framebox, Up: Boxes 20.3 ‘\parbox’ ============== Synopsis, l’un parmi les suivants : \parbox{LARGEUR}{CONTENU} \parbox[POSITION]{LARGEUR}{CONTENU} \parbox[POSITION][HAUTEUR]{LARGEUR}{CONTENU} \parbox[POSITION][HAUTEUR][POS-INTERNE]{LARGEUR}{CONTENU} La commande ‘\parbox’ produit une boîte de texte de largeur ‘largeur’. Cette commande peut être utilisée pour fabriquer une boîte à partir de petits morceaux de texte, et contenant un seul paragraphe. Cette commande est fragile (*note \protect::). \begin{picture}(0,0) ... \put(1,2){\parbox{4.5cm}{\raggedright Le graphique étant une droite sur une échelle logarithmique, la relation est exponentielle.}} \end{picture} Le CONTENU est traité en mode texte (*note Modes::) ainsi LaTeX fait des sauts de ligne de sorte à former un paragraphe. Mais il ne fabriquera pas plusieurs paragraphes ; pour cela, utilisez un environnement ‘minipage’ (*note minipage::). Les options d’une ‘\parbox’ (à l’exception du CONTENU) sont les mêmes que pour une ‘minipage’. Par commodité on rappelle ces options ici plus bas, mais se référer à *note minipage:: pour une description complète. Il y a deux arguments obligatoires. La LARGEUR est une longueur rigide (*note Lengths::). Elle règle la largeur de la boîte dans laquelle LaTeX compose le ‘contenu’. Le ‘contenu’ est le texte qui est placé dans cette boîte. Il ne devrait pas avoir de composants qui fabriquent des paragraphes. Il y a trois arguments optionnels, POSITION, HAUTEUR, et POS-INTERNE. La POSITION donne l’alignement vertical de la “parbox” relativement au texte alentour. La valeurs prises en charge sont ‘c’ ou ‘m’ pour que le centre selon la dimension verticale de la parbox soit aligné avec le centre de la ligne de texte adjacente (c’est le réglage par défaut), ou ‘t’ pour accorder la ligne du haut de la parbox avec la ligne de base du texte alentour, ou ‘b’ pour accorder la ligne du bas. L’argument optionnel HAUTEUR l’emporte sur la hauteur naturelle de la boîte. L’argument optionnel POS-INTERNE contrôle la position du CONTENU au sein de la parbox. Sa valeur par défaut est la valeur de POSITION. Les valeurs possibles sont : ‘t’ pour placer le CONTENU en haut de la boîte, ‘c’ pour le centrer verticalement, ‘b’ pour le place en bas de la boîte, et ‘s’ pour le dilater verticalement (pour cela, le texte doit contenir de l’espace vertical élastique).  File: latex2e-fr.info, Node: \raisebox, Next: \sbox & \savebox, Prev: \parbox, Up: Boxes 20.4 ‘\raisebox’ ================ Synopsis, l’un parmi les suivants : \raisebox{DISTANCE}{TEXTE} \raisebox{DISTANCE}[HAUTEUR]{TEXTE} \raisebox{DISTANCE}[HAUTEUR][PROFONDEUR]{TEXTE} La commande ‘\raisebox’ élève ou abaisse du TEXTE. Cette commande est fragile (*note \protect::). L’exemple suivant fabrique une commande pour noter la restriction d’une fonction en abaissant le symbole barre verticale. \newcommand*\restreinte[1]{\raisebox{-.5ex}{$|$}_{#1}} $f\restreinte{A}$ Le premier argument obligatoire spécifie la longueur dont le TEXTE doit être élevé. C’est une longueur rigide (*note Lengths::). Si elle est négative alors TEXTE est abaissé. Le TEXTE lui-même est traité en mode LR, aussi il ne doit pas contenir de saut de ligne (*note Modes::). Les arguments optionnels HAUTEUR et PROFONDEUR sont des dimensions. S’ils sont spécifiés, ils l’emportent sur les hauteur et profondeur naturelles de la boîte que LaTeX obtient en composant TEXTE. Au sein des arguments DISTANCE, HAUTEUR, et PROFONDEUR vous pouvez utiliser les longueurs suivantes qui font référence à la dimension de la boîte que LaTeX obtient en composant TEXTE : ‘\depth’, ‘\height’, ‘\width’, ‘\totalheight’ (qui est la somme de la hauteur et de la profondeur de la boîte). L’exemple suivant aligne deux graphiques sur leur bord supérieur (*note Graphics::). \usepackage{graphicx,calc} % dans le préambule ... \begin{center} \raisebox{1ex-\height}{% \includegraphics[width=0.4\linewidth]{lion.png}} \qquad \raisebox{1ex-\height}{% \includegraphics[width=0.4\linewidth]{meta.png}} \end{center} Le premier ‘\height’ est la hauteur de ‘lion.png’ alors que le second est celle de ‘meta.png’.  File: latex2e-fr.info, Node: \sbox & \savebox, Next: lrbox, Prev: \raisebox, Up: Boxes 20.5 ‘\sbox’ & ‘\savebox’ ========================= Synopsis, l’un parmi les suivants : \sbox{CMD-BOÎTE}{TEXTE} \savebox{CMD-BOÎTE}{TEXTE} \savebox{CMD-BOÎTE}[LARGEUR]{TEXTE} \savebox{CMD-BOÎTE}[LARGEUR][POS]{TEXTE} Cette commande compose TEXTE dans une boîte de la même façon qu’avec ‘\makebox’ (*note \mbox & \makebox::), à ceci près qu’au lieu de sortir la boîte résultante, elle la sauvegarde dans un registre boîte référencé par la variable nommée CMD-BOÎTE. Le nom de variable CMD-BOÎTE commence avec une controblique, ‘\’. Vous devez préalablement avoir alloué le registre boîte CMD-BOÎTE avec avec ‘\newsavebox’ (*note \newsavebox::). La commande ‘\sbox’ est robuste, alors que ‘\savebox’ est fragile (*note \protect::). L’exemple suivant crée et utilise un registre boîte. \newsavebox{\nomcomplet} \sbox{\nomcomplet}{Cadet Rousselle} ... \usebox{\nomcomplet} a trois maisons qui n'ont ni poutres, ni chevrons ! C'est pour loger les hirondelles, Que direz-vous d'\usebox{\nomcomplet} ? Un avantage de l’usage répété d’un registre boîte par rapport à une variable macro ‘\newcommand’ est l’efficacité, c.-à-d. que LaTeX n’a pas besoin de répéter la composition du contenu. Voir l’exemple plus bas. Les deux invocations de commande ‘\sbox{CMD-BOÎTE}{TEXTE}’ et ‘\savebox{CMD-BOÎTE}{TEXTE}’ sont sensiblement équivalentes. Quant aux troisième et quatrième, les arguments optionnels vous permettent de spécifier la largeur de la boîte comme LARGEUR, et la position du texte au sein de cette boîte comme POSITION. *Note \mbox & \makebox::, pour une description complète. Dans les commandes ‘\sbox’ et ‘\savebox’ le TEXTE est composé en mode LR, aussi il n’a pas de sauts de lignes (*note Modes::). Si vous utilisez ce qui suit alors LaTeX ne produit pas d’erreur mais ignore ce que vous voulez faire : si vous entrez ‘\sbox{\nouvreg}{test \\ test}’ et ‘\usebox{\nouvreg}’ alors vous obtenez ‘testtest’, et si vous entrez ‘\sbox{\nouvreg}{test \par test}’ et ‘\usebox{\nouvreg}’ alors vous obtenez ‘test test’, mais ni erreur ni avertissement. La solution est d’utiliser une ‘\parbox’ ou une ‘minipage’ comme dans l’exemple qui suit : \newsavebox{\unreg} \savebox{\unreg}{% \begin{minipage}{\linewidth} \begin{enumerate} \item Premier article \item Second article \end{enumerate} \end{minipage}} ... \usebox{\unreg} En exemple de l’efficacité de réutiliser le contenu d’un registre boîte, ce qui suit place la même image sur chaque page du document en le plaçant dans l’en-tête. LaTeX ne la compose qu’une fois. \usepackage{graphicx} % tout cela dans le préambule \newsavebox{\cachetreg} \savebox{\cachetreg}{% \setlength{\unitlength}{2.5cm}% \begin{picture}(0,0)% \put(1.5,-2.5){% \begin{tabular}{c} \includegraphics[height=5cm]{companylogo.png} \\ Bureau du Président \end{tabular}} \end{picture}% } \markright{\usebox{\cachetreg}} \pagestyle{headings} L’environnement ‘picture’ est bien adapté pour régler finement le placement. Si le registre ‘\noreg’ n’a pas déjà été défini alors vous obtenez quelque chose du genre de ‘Undefined control sequence. \noreg’.  File: latex2e-fr.info, Node: lrbox, Next: \usebox, Prev: \sbox & \savebox, Up: Boxes 20.6 ‘lrbox’ ============ Synopsis : \begin{lrbox}{CMD-BOÎTE} TEXTE \end{lrbox} Ceci est la forme par environnement des commandes ‘\sbox’ et ‘\savebox’, et leur est équivalente. *Note \sbox & \savebox::, pour une description complète. Le TEXTE au sein de l’environnement est sauvegardé dans un registre boîte auquel la variable ‘CMD-BOÎTE’ fait référence. Le nom de variable CMD-BOÎTE doit commencer par une controblique, ‘\’. Vous devez avoir alloué ce registre boîte préalablement avec ‘\newsavebox’ (*note \newsavebox::). Dans l’exemple suivant l’environnement est commode pour entrer le ‘tabular’ : \newsavebox{\jhreg} \begin{lrbox}{\jhreg} \begin{tabular}{c} \includegraphics[height=1in]{jh.png} \\ Jim Hef{}feron \end{tabular} \end{lrbox} ... \usebox{\jhreg}  File: latex2e-fr.info, Node: \usebox, Prev: lrbox, Up: Boxes 20.7 ‘\usebox’ ============== Synopsis : \usebox{CMD-BOÎTE} La commande ‘\usebox’ produit la boîte la plus récemment sauvegardée dans le registre boîte CMD-BOÎTE par une commande ‘\sbox’ ou ‘\savebox’, ou l’environnement ‘lrbox’. *Note \sbox & \savebox::, pour plus ample information et des exemples. (Notez que le nom de la variable CMD-BOÎTE commence par une controblique, ‘\’). Cette commande est robuste (*note \protect::).  File: latex2e-fr.info, Node: Color, Next: Graphics, Prev: Boxes, Up: Top 21 Couleur ********** Vous pouvez colorer du texte, des filets, etc. Vous pouvez également colorer l’intérieur d’une boîte ou une page entière et écrire du texte par dessus. La prise en charge des couleurs se fait via un paquetage supplémentaire. Aussi, toutes les commandes qui suivent ne fonctionnent que si le préambule de votre document contient ‘\usepackage{color}’, qui fournit le paquetage standard. Beaucoup d’autres paquetages complètent également les possibilités de LaTeX en matière de couleurs. Notamment ‘xcolor’ est largement utilisé et étend significativement les possibilités décrites ici, y compris par l’ajout des modèles de couleur ‘HTML’ et ‘Hsb’. * Menu: * Option du paquetage color: Color package options. Options de chargement du paquetage standard. * Modèles de couleur: Color models. Comment sont représentées les couleurs. * Commandes pour ‘color’: Commands for color. Les commandes disponibles.  File: latex2e-fr.info, Node: Color package options, Next: Color models, Up: Color 21.1 Options du paquetage ‘color’ ================================= Synopsis (à mettre dans le préambule du document) : \usepackage[LISTE D'OPTION SÉPARÉES PAR DES VIRGULES]{color} Quand vous chargez le paquetage ‘color’ il y a deux types d’options disponibles. Le premier spécifie le “pilote d’impression”. LaTeX ne contient pas d’information sur les différents systèmes de sortie, mais au lieu de cela dépend de l’information stockée dans un fichier. Normalement vous ne devriez pas spécifier les options de pilote dans le document, mais au lieu de cela vous vous reposez sur les valeurs par défaut de votre système. Un avantage de procéder ainsi est que cela rend votre document portable entre systèmes. Pour être complet nous incluons une liste des pilotes. Ceux présentement pertinents sont : ‘dvipdfmx’, ‘dvips’, ‘dvisvgm’, ‘luatex’, ‘pdftex’, ‘xetex’. Les deux pilotes ‘xdvi’ et ‘oztex’ sont pour l’essentiel des alias de ‘dvips’ (et ‘xdvi’ est monochrome). Ceux qui ne devraient pas être utilisés pour de nouveaux systèmes récent sont : ‘dvipdf’, ‘dvipdfm’, ‘dviwin’, ‘dvipsone’, ‘emtex’, ‘pctexps’, ‘pctexwin’, ‘pctexhp’, ‘pctex32’, ‘truetex’, ‘tcidvi’, ‘vtex’ (et ‘dviwindo’ est un alias de ‘dvipsone’). Les options du second type, autres que les pilotes, sont listées ci-dessous. ‘monochrome’ Désactive les commandes de couleur, de sorte qu’elles ne produisent pas d’erreur, mais ne produisent pas non plus de couleurs. ‘dvipsnames’ Rend disponible une liste de 68 noms de couleur qui sont d’usage fréquent, en particulier dans des documents qui ne sont pas modernes. Ces noms de couleurs étaient à l’origine fournis par le pilote ‘dvips’, d’où le nom de l’option. ‘nodvipsnames’ Ne charge pas cette liste de noms de couleur, faisant faire à LaTeX une toute petite économie d’espace mémoire.  File: latex2e-fr.info, Node: Color models, Next: Commands for color, Prev: Color package options, Up: Color 21.2 Modèles de couleur ======================= Un “modèle de couleur” est une façon de représenter les couleurs. Les possibilités de LaTeX dépendent du pilote d’impression. Toutefois, les pilotes ‘pdftex’, ‘xetex’, et ‘luatex’ sont de nos jours de loin les plus largement utilisés. Les modèles ci-après fonctionnent pour ces pilotes. À une exception près ils sont également pris en charge par tous les autres pilotes d’impression utilisés aujourd’hui. Il est à noter qu’une combinaison de couleur peut être additive, ou soustractive. Les combinaisons additives mélangent les couleurs de la lumière, de sorte que par exemple combiner des intensités pleines de rouge, vert et bleu produit du blanc. Les combinaisons soustractives mélangent les pigments, tels que les encres, de sorte que combiner des intensités pleine de cyan, magenta et jaune produit du noir. ‘cmyk’ Un liste séparée de virgule avec quatre nombres réel compris entre 0 et 1 inclus. Le premier nombre est l’intensité du cyan, le deuxième celle du magenta, et les autres celle du jaune et du noir. Un valeur du nombre de 0 signifie l’intensité minimale, alors que 1 correspond à l’intensité pleine. Ce modèle est fréquemment utilisé pour l’impression de couleur. C’est un modèle soustractif. ‘gray’ Un unique nombre réel compris entre 0 et 1 inclus. Les couleurs sont des nuances de gris. Le nombre 0 produit du noir, alors que le 1 donne du blanc. ‘rgb’ Une liste séparée de virgules avec trois nombres réels compris entre 0 et 1, inclusive. Le premier nombre est l’intensité de la composante rouge, le deuxième correspond au vert, et le troisième au bleu. Une valeur de 0 donnée au nombre signifie qu’en rien cette composante n’est ajouté à la couleur, alors que 1 signifie que cela est fait à pleine intensité. C’est un modèle additif. ‘RGB’ (pilotes ‘pdftex’, ‘xetex’, ‘luatex’) Une liste séparée par des virgules avec trois entiers compris entre 0 et 255 inclus. Ce modèle est une commodité pour utiliser ‘rgb’ étant donnée qu’en dehors de LaTeX les couleurs sont souvent décrites dans un modèle rouge-vert-bleu utilisant des nombres dans cette plage. Les valeurs entrées sont converties vers le modèle ‘rgb’ en divisant par 255. ‘named’ On accède au couleur par des noms tels que ‘PrussianBlue’. La liste des noms dépend du pilote, mais tous prennent en charge les noms ‘black’, ‘blue’, ‘cyan’, ‘green’, ‘magenta’, ‘red’, ‘white’, et ‘yellow’ (Voir l’option ‘dvipsnames’ dans *note Color package options::).  File: latex2e-fr.info, Node: Commands for color, Prev: Color models, Up: Color 21.3 Commandes pour ‘color’ =========================== Voici les commandes disponibles avec le paquetage ‘color’. * Menu: * Define colors:: Nommer une couleur. * Colored text:: Du texte ou des filets en couleur. * Colored boxes:: Une boîte en couleur, par dessus laquelle écrire. * Colored pages:: Une page entière en couleur.  File: latex2e-fr.info, Node: Define colors, Next: Colored text, Up: Commands for color 21.3.1 Définir des couleurs --------------------------- Synopsis : \definecolor{NOM}{MODEL}{SPÉCIFICATION} Donne le nom NOM à la couleur. Par exemple, après ‘\definecolor{silver}{rgb}{0.75,0.75,0.74}’ vous pouvez utiliser cette couleur avec ‘Hé ho, \textcolor{silver}{Silver}~!’. Cet exemple donne à la couleur un nom plus abstrait, de sort qu’on puisse la changer sans que cela prête à confusion. \definecolor{logocolor}{RGB}{145,92,131} % RGB nécessite pdflatex \newcommand{\logo}{\textcolor{logocolor}{Les Brioches de Robert}} Il est fréquent que les couleurs d’un document soient définies dans son préambule, ou dans sa classe ou style, plutôt que dans le corps du document.  File: latex2e-fr.info, Node: Colored text, Next: Colored boxes, Prev: Define colors, Up: Commands for color 21.3.2 Mettre du texte en couleur --------------------------------- Synopsis : \textcolor{NOM}{...} \textcolor[MODÈLE DE COULEUR]{SPÉCIFICATION DE COULEUR}{...} ou \color{NOM} \color[MODÈLE DE COULEUR]{SPÉCIFICATION} Le texte affecté prend la couleur correspondante. La ligne suivante \textcolor{magenta}{Je suis Ozymandias, roi des rois~:} Voyez mon œuvre, ô puissants, et desespérez~! met la première moitié en magenta alors que le reste est en noir. Vous pouvez utiliser une couleur déclarée avec ‘\definecolor’ exactement de la même façon dont nous venons d’utiliser la couleur prédéfinie ‘magenta’. \definecolor{CriseDeLaQuarantaine}{rgb}{1.0,0.11,0.0} Je considère l'idée de m'acheter une \textcolor{CriseDeLaQuarantaine}{voiture de sport}. Les deux formes de commandes ‘\textcolor’ et ‘\color’ diffèrent en ce que la première forme prend le texte à colorer en argument. Ceci est souvent plus commode, ou tout du moins plus explicite. La seconde forme est une déclaration, comme dans ‘La lune est composé de fromage {\color{vert}}’, de sorte qu’elle est en vigueur jusqu’à la fin du groupe ou de l’environnement courant. Ceci est parfois utile quand on écrit des macros, ou comme ci-dessous où on colore tout le contenu de l’environnement ‘center’, y compris les lignes verticales et horizontales. \begin{center} \color{blue} \begin{tabular}{l|r} HG &HD \\ \hline BG &BD \end{tabular} \end{center} Vous pouvez utiliser des couleurs dans les équations. Un document peut avoir ‘\definecolor{couleurvedette}{RGB}{225,15,0}’ dans le préambule, et ensuite contenir cette équation : \begin{equation} \int_a^b \textcolor{couleurvedette}{f'(x)}\,dx=f(b)-f(a) \end{equation} Typiquement les couleurs utilisées dans un document sont déclarée dans une classe ou dans un style mais il arrive qu’on désire fonctionner au coup par coup. C’est le cas d’usage des secondes forme du synopsis. Des couleurs de \textcolor[rgb]{0.33,0.14,0.47}{violet} et {\color[rgb]{0.72,0.60,0.37}doré} pour l'équipe Le format de SPÉCIFICATION DE COULEUR dépend du modèle de couleur (*note Color models::). Par exemple, alors que ‘rgb’ prend trois nombres, ‘gray’ n’en prend qu’un. La sélection a été \textcolor[gray]{0.5}{grisée}. Des couleurs au sein d’autres couleurs ne se combinent pas. Ainsi \textcolor{green}{une sorte de \textcolor{blue}{bleu}} se termine par un mot en bleu, et non pas dans une combinaison de bleu et de vert.  File: latex2e-fr.info, Node: Colored boxes, Next: Colored pages, Prev: Colored text, Up: Commands for color 21.3.3 Faire des boîtes en couleur ---------------------------------- Synopsis : \colorbox{NOM}{...} \colorbox[NOM MODÈLE]{SPÉCIFICATION COULEUR ARRIÈRE-PLAN BOÎTE}{...} ou \fcolorbox{COULEUR CADRE}{COULEUR ARRIÈRE-PLAN BOÎTE}{...} \fcolorbox[NOM MODÈLE]{SPÉCIFICATION COULEUR CADRE}{SPÉCIFICATION ARRIÈRE-PLAN BOÎTE}{...} Fabrique une boite avec la couleur d’arrière-plan indiquée. La commande ‘\fcolorbox’ place un cadre autour de la boîte. Par exemple ceci : Nom~:~\colorbox{cyan}{\makebox[5cm][l]{\strut}} fabrique une boîte de couleur cyan qui fait cinq centimètres de long et dont la profondeur et la hauteur sont déterminées par le ‘\strut’ (de sorte que la profondeur est ‘-.3\baselineskip’ et la hauteur est ‘\baselineskip’). Ceci met un texte blanc sur un arrière plan bleu : \colorbox{blue}{\textcolor{white}{Welcome to the machine.}} La commande ‘\fcolorbox’ utilise les mêmes paramètres que ‘\fbox’ (*note \fbox & \framebox::), à savoir ‘\fboxrule’ et ‘\fboxsep’, pour régler l’épaisseur du filet et de la séparation entre l’intérieur de la boîte et le filet l’entourant. Les valeurs par défaut de LaTeX sont ‘0.4pt’ et ‘3pt’ respectivement. L’exemple suivant change l’épaisseur de la bordure en 0,8 points. Notez qu’il est entre accolades de sorte que le changement cesse d’être en vigueur à la fin de la seconde ligne. {\setlength{\fboxrule}{0.8pt} \fcolorbox{black}{red}{En aucun cas ne tournez cette poignée.}}  File: latex2e-fr.info, Node: Colored pages, Prev: Colored boxes, Up: Commands for color 21.3.4 Faire des pages en couleur --------------------------------- Synopsis : \pagecolor{NOM} \pagecolor[MODÈLE DE COULEUR]{SPÉCIFICATION DE COULEUR} \nopagecolor Les deux premières commandes règlent l’arrière-plan de la page, et de toutes les pages suivantes, à la couleur indiquée. Pour une explication de la spécification dans la seconde forme *note Colored text::. La troisième fait revenir l’arrière-plan à la normale, c.-à-d. un arrière-plan transparent. (Si cela n’est pas pris en charge, alors utilisez ‘\pagecolor{white}’, bien que cela produit un arrière-plan blanc au lieu de l’arrière-plan transparent par défaut.) ... \pagecolor{cyan} ... \nopagecolor  File: latex2e-fr.info, Node: Graphics, Next: Special insertions, Prev: Color, Up: Top 22 Graphiques ************* Vous pouvez utiliser des graphiques tel que des fichiers PNG ou PDF dans vos documents LaTeX. Vous aurez besoin d’un paquetage supplémentaire standard de LaTeX. Cet exemple montre en bref comment : \include{graphicx} % dans le préambule ... \includegraphics[width=0.5\linewidth]{graphique.pdf} Pour utiliser les commandes décrites ici, le préambule de votre document doit contenir soit ‘\usepackage{graphicx}’, soit ‘\usepackage{graphics}’. (Le plus souvent, c’est ‘graphicx’ qui est préférable.) Les graphiques peuvent être de deux types, matriciels ou vectoriels. LaTeX peut utiliser les deux. Dans les graphiques matriciels le fichier comprend pour chaque position dans un tableau une entrée décrivant la couleur de celle-ci. Un exemple de ceci est une photographie en format JPG. Dans un graphique vectoriel, le fichier contient une liste d’instructions telles que ‘dessine un cercle avec tel rayon et tel centre’. Un exemple de ceci est le dessin d’une ligne produit par le programme Asymptote en format PDF. En général les graphiques vectoriels sont plus utiles car on peut les redimensionner sans pixélisation ou autres problèmes, et parce que la plupart du temps ils ont une taille plus petite. Il y a des systèmes particulièrement bien adaptés pour produire des graphiques pour un document LaTeX. Par exemple, qui vous permettent d’utiliser les mêmes polices que dans votre document. LaTeX comprend un environnement ‘picture’ (*note picture::) qui a des possibilités de base. En plus de cela, il y a d’autres façons d’inclure des commandes de production de graphiques dans le document. Deux systèmes pour cela sont les paquetages PSTricks et TikZ. Il y a aussi des systèmes externes à LaTeX qui génèrent un graphique qu’on peut inclure en utilisant les commandes de ce chapitre. Il y a aussi deux autres systèmes qui utilisent un langage de programmation : Asymptote et MetaPost. Encore un autre système qui utilise une interface graphique : Xfig. Une description complète des ces systèmes est hors du champ d’application de ce document ; reportez vous à leur documentation sur le CTAN. * Menu: * Options du paquetage graphics: Graphics package options. Options au chargement du paquetage. * Configuration du paquetage graphics: Graphics package configuration. Où sont les fichiers, quels types de fichiers. * Commandes pour graphiques: Commands for graphics. Les commandes disponibles.  File: latex2e-fr.info, Node: Graphics package options, Next: Graphics package configuration, Up: Graphics 22.1 Options du paquetage ‘graphics’ ==================================== Synopsis (à placer dans le préambule du document) : \usepackage[LISTE D'OPTION SÉPARÉE PAR DES VIRGULES]{graphics} ou \usepackage[LISTE D'OPTION SÉPARÉE PAR DES VIRGULES]{graphicx} Le paquetage ‘graphicx’ a un format pour les arguments optionnels passés à ‘\includegraphics’ qui est commode (c’est le format clef/valeur), ainsi c’est le meilleur des deux choix pour les nouveaux documents. Quand vous chargez les paquetages ‘graphics’ ou ‘graphicx’ avec ‘\usepackage’ il y a deux sortes d’options disponibles. La première est que LaTeX ne contient pas d’information concernant les différents systèmes de sortie, mais au lieu de cela dépend de l’information stockée dans un fichier “pilote d’impression”. Normalement vous ne devriez pas spécifier l’option de pilote dans le document, mais au lieu de cela vous reposer sur les valeurs par défaut du système. Un avantage de procéder ainsi et que cela rend les documents portables entre systèmes. Pour être complet voici une liste des pilotes. Ceux qui sont actuellement pertinents sont : ‘dvipdfmx’, ‘dvips’, ‘dvisvgm’, ‘luatex’, ‘pdftex’, ‘xetex’. Les deux pilotes ‘xdvi’ and ‘oztex’ sont essentiellement des alias de ‘dvips’ (et ‘xdvi’ est monochrome). Ceux qu’on ne devrait pas utiliser pour de nouveaux systèmes sont : ‘dvipdfmx’, ‘dvips’, ‘dvisvgm’, ‘luatex’, ‘pdftex’, ‘xetex’. Les deux pilotes ‘xdvi’ et ‘oztex’ sont essentiellement des alias de ‘dvips’ (et ‘xdvi’ est monochrome). Ceux qui ne devraient pas être utilisés pour de nouveaux systèmes sont : ‘dvipdf’, ‘dvipdfm’, ‘dviwin’, ‘dvipsone’, ‘emtex’, ‘pctexps’, ‘pctexwin’, ‘pctexhp’, ‘pctex32’, ‘truetex’, ‘tcidvi’, ‘vtex’ (et ‘dviwindo’ est un alias de ‘dvipsone’). Ces pilotes sont stockés dans des fichiers avec une extension ‘.def’, tels que ‘pdftex.def’. La seconde sorte d’options est décrite ci-après. ‘demo’ Au lieu d’un fichier d’image, LaTeX met un rectangle de 150 pt sur 100 pt (à moins qu’une autre taille soit spécifiée dans la commande ‘\includegraphics’). ‘draft’ Aucun des fichiers graphiques n’est affiché, mais au lieu de cela le nom du fichier est imprimé au sein d’une boîte de la bonne taille. De sorte à ce que la taille soit déterminée, le fichier doit être présent. ‘final’ (Option par défaut) L’emporte sur toute options ‘draft’ précédente, de sorte que le document afficher le contenu des fichiers graphiques. ‘hiderotate’ Ne montre pas le texte ayant subi une rotation. (Ceci permet d’utiliser une visionneuse ne prenant pas en charge le texte ayant subi une rotation). ‘hidescale’ Ne montre pas le texte rétréci/dilaté. (Ceci permet d’utiliser une visionneuse ne prenant pas en charge le texte ayant subi un rétrécissement/une dilatation.) ‘hiresbb’ Dans un fichier PS ou EPS la taille du graphique peut être spécifiée de deux façons. Les lignes ‘%%BoundingBox’ décrivent la taille du graphique en utilisant des multiples entiers d’un point PostScript, c.-à-d. des multiples entiers d’ 1/72 de pouce. Une addition plus récente au langage PostScript autorise les multiples décimaux, tel que 1.23, dans les lignes ‘%%HiResBoundingBox’. Cette option fait que LaTeX lit la taille à partir de ‘%%HiResBoundingBox’ plutôt que de ‘%%BoundingBox’.  File: latex2e-fr.info, Node: Graphics package configuration, Next: Commands for graphics, Prev: Graphics package options, Up: Graphics 22.2 Configuration du paquetage ‘graphics’ ========================================== Ces commandes configurent la façon dont LaTeX recherche le graphique dans le système le fichier. Le comportement du code de recherche dans le système de fichier dépend nécessairement de la plateforme. Dans ce document nous couvrons GNU/Linux, Macintosh, et Windows, étant donné que ces systèmes ont des configurations typiques. Pour les autres situations consultez la documentation dans ‘grfguide.pdf’, ou le source LaTeX, ou la documentation de votre distribution TeX. * Menu: * \graphicspath:: Répertoire dans lequel chercher. * \DeclareGraphicsExtensions:: Types de fichier, tels que JPG ou EPS. * \DeclareGraphicsRule:: Comment manipuler les types de fichier.  File: latex2e-fr.info, Node: \graphicspath, Next: \DeclareGraphicsExtensions, Up: Graphics package configuration 22.2.1 ‘\graphicspath’ ---------------------- Synopsis : \graphicspath{LISTE DES RÉPERTOIRES ENTRE LES ACCOLADES} Déclare une liste de répertoires dans lesquels rechercher des fichiers graphiques. Ceci permet d’écrire plus tard quelque chose du genre de ‘\includegraphics{lion.png}’ au lieu de donner son chemin. LaTeX recherche toujours en premier les fichiers graphiques dans le répertoire courant (et dans le répertoire de sortie, si spécifié ; *note output directory::). La déclaration ci-dessous dit au système de regarder ensuite dans le sous-répertoire ‘img’, et ensuite ‘../img’. \usepackage{graphicx} % ou graphics; à mettre dans le préambule ... \graphicspath{ {img/} {../img/} } La déclaration ‘\graphicspath’ est optionnelle. Si vous ne l’incluez pas, alors le comportement par défaut de LaTeX est de rechercher dans tous les endroits où il recherche d’habitude un fichier (il utilise la commande ‘\input@path’ de LaTeX). En particulier, dans ce cas l’un l’un des endroits où il regarde est le répertoire courant. Mettez chaque nom de répertoire entre accolades ; en particulier, ci-dessus on a écrit ‘‘{img}’’. Faites ainsi même si il n’y a qu’un seul répertoire. Chaque nom de répertoire doit se terminer par une oblique vers l’avant ‘/’. Ceci est vrai même sur Windows, où la bonne pratique est d’utiliser des obliques vers l’avant pour tous les séparateurs de répertoire puisque cela rend le document portable vers d’autres plateformes. Si vous avez des espaces dans votre nom de répertoire alors utilisez des guillemets anglais, comme dans ‘{"mes docs/"}’. Enfreindre l’une de ces règles aura pour effet que LaTeX rapportera une erreur ‘Error: File `FILENAME' not found’. Pour faire simple, l’algorithme est que dans l’exemple qui suit, après avoir regardé dans le répertoire courant, \graphicspath{ {img/} {../img/} } ... \usepackage{lion.png} pour chacun des répertoires listés, LaTeX le concatène avec le nom du fichier et recherche le fichier ainsi nommé, eh cherchant ‘img/lion.png’ et puis ‘../img/lion.png’. Cet algorithme signifie que la commande ‘\graphicspath’ ne recherche pas récursivement dans les sous-répertoires : si vous faites ‘\graphicspath{{a/}}’ et que le graphique est dans ‘a/b/lion.png’ alors LaTeX ne le trouvera pas. Cela signifie aussi que vous pouvez utiliser des chemins absolus tels que ‘\graphicspath{{/home/jim/logos/}}’ ou ‘\graphicspath{{C:/Users/Albert/Pictures/}}’. Toutefois, faire cela rend votre document non portable. (Vous pourriez préserver la portabilité en ajustant vos le paramètre ‘TEXINPUTS’ du fichier de configuration des réglages système TeX ; voir la documentation de votre système). Vous pouvez utiliser ‘\graphicspath’ n’importe où dans le document. Vous pouvez l’utiliser plus d’une fois. Sa valeur peut être affichée avec ‘\makeatletter\typeout{\Ginput@path}\makeatother’. Les répertoires sont à donner relativement au fichier de base. Pour faire clair, supposez que vous travaillez sur un document basé sur ‘livre/livre.tex’ et qu’il contienne ‘\include{chapitres/chap1}’. Si dans ‘chap1.tex’ vous mettez ‘\graphicspath{{graphiques/}}’ alors LaTeX ne cherchera pas les graphiques dans ‘livre/chapitres/graphiques’, mais dans ‘livre/graphiques’.  File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareGraphicsExtensions, Next: \DeclareGraphicsRule, Prev: \graphicspath, Up: Graphics package configuration 22.2.2 ‘\DeclareGraphicsExtensions’ ----------------------------------- Synopsis : \DeclareGraphicsExtensions{LISTE SÉPARÉE PAR DES VIRGULES D'EXTENSIONS DE FICHIER} Déclare les extensions de nom de fichier à essayer. Ceci vous permet de spécifier l’ordre dans lequel les formats graphiques sont choisis quant les fichiers graphiques sont inclus en donnant le nom de fichier sans l’extension, comme dans ‘\includegraphics{courbe_de_fonction}’. Dans l’exemple qui suit, LaTeX trouve les fichiers au format PNG avant les fichiers PDF. \DeclareGraphicsExtensions{.png,PNG,.pdf,.PDF} ... \includegraphics{lion} % trouve lion.png avant lion.pdf Du fait que le nom ‘lion’ ne contient pas de point, LaTeX utilise la liste d’extension. Pour chacun des répertoires dans la liste de chemins graphiques (*note \graphicspath::), LaTeX essaie les extensions dans l’ordre donné. S’il ne trouve aucun fichier correspondant après avoir essayé tous les répertoires et toutes les extensions, alors il renvoie une erreur ‘! LaTeX Error: File `‘lion’' not found’. Notez que vous devez inclure le point au début de chaque extension. Du fait que les noms de fichiers sous GNU/Linux et Macintosh sont sensibles à la casse, la liste des extensions de fichier est sensible à la casse sur ces plateformes. La plateforme Windows n’est pas sensible à la casse. Vous n’êtes pas tenu d’inclure ‘\DeclareGraphicsExtensions’ dans votre document ; le pilote d’impression a une valeur par défaut raisonnable. Par exemple, la version la plus récente de ‘pdftex.def’ a cette liste d’extensions. .pdf,.png,.jpg,.mps,.jpeg,.jbig2,.jb2,.PDF,.PNG,.JPG,.JPEG,.JBIG2,.JB2 Pour modifier cet ordre, utilisez le paquetage ‘grfext’. Vous pouvez utiliser cette commande n’importe où dans le document. Vous pouvez l’utiliser plus d’une fois. On peut afficher la valeur courante avec ‘\makeatletter\typeout{\Gin@extensions}\makeatother’.  File: latex2e-fr.info, Node: \DeclareGraphicsRule, Prev: \DeclareGraphicsExtensions, Up: Graphics package configuration 22.2.3 ‘\DeclareGraphicsRule’ ----------------------------- Synopsis : \DeclareGraphicsRule{EXTENSION}{TYPE}{EXTENSION TAILLE-FIC}{COMMANDE} Déclare comment gérer les fichiers graphiques dont le nom se termine en EXTENSION. L’exemple suivant déclare que tous les fichiers dont le nom est de la forme ‘nomfichier-sans-point.mps’ doivent être traités comme une sortie de MetaPost, ce qui signifie que le pilote d’impression utilisera son code de gestion MetaPost pour traiter le fichier en entrée. \DeclareGraphicsRule{.mps}{mps}{.mps}{} La déclaration suivante \DeclareGraphicsRule{*}{mps}{*}{} dit à LaTeX qu’il doit traiter comme une sortie MetaPost tout fichier avec extension non couverte par une autre règle, ainsi il couvre ‘nomfichier.1’, ‘nomfichier.2’, etc. Ici on décrit les quatre arguments. EXTENSION L’extension de nom de fichier à laquelle la règle considérée s’applique. L’extension commence au premier point dans le nom de fichier, en incluant le point. Utiliser l’astérisque, ‘*’, pour désigner la comportement par défaut pour toutes les extensions non déclarées. TYPE Le type du fichier considéré. Ce type est une chaîne de caractères qui doit être définie dans le pilote d’impression. Par exemple, les fichiers avec les extensions ‘.ps’, ‘.eps’, ou ‘.ps.gz’ peuvent tous être classifiés sous le type ‘eps’. Tous les fichiers de même type sont traités en entrée avec la même commande interne par le pilote d’impression. Par exemple, les types de fichiers reconnus par ‘pdftex’ sont : ‘jpg’, ‘jbig2’, ‘mps’, ‘pdf’, ‘png’, ‘tif’. EXTENSION TAILLE-FIC L’extension du fichier à lire pour déterminer la taille du graphique, si un tel fichier existe. Elle peut être la même que EXTENSION mais aussi être différente. Considérons par exemple un graphique PostScript. Pour le rendre plus petit, il peut être compressé en un fichier ‘.ps.gz’. Les fichiers compressé ne sont pas lu simplement par LaTeX aussi vous pouvez mettre l’information de boîte englobante dans une fichier séparé. Si EXTENSION TAILLE-FIC est vide, alors vous devez spécifier l’information de taille dans les arguments de ‘\includegraphics’. Si le fichier pilote a une procédure pour lire les tailles de fichier pour ‘type’ alors elle est utilisée, sinon il utilise la procédure pour lire les fichiers ‘.eps’. (Ainsi vous pourriez spécifier la taille d’un fichier ‘.bmp’ dans un fichier avec une ligne ‘%%BoundingBox’ de style PostScript si aucun autre format n’est disponible). COMMANDE Une commande à appliquer au fichier. La plupart du temps on laisse cet argument vide. Cette commande doit commencer avec un caractère accent grave. Ainsi, ‘\DeclareGraphicsRule{.eps.gz}{eps}{.eps.bb}{`gunzip -c #1}’ spécifie que tout fichier ayant une extension ‘.eps.gz’ doit être traité comme un fichier ‘eps’, avec l’information de boîte englobante stockée dans le fichier ayant l’extension ‘.eps.bb’, et que la commande ‘gunzip -c’ sera exécuté sur votre plateforme pour décompresser le fichier. Une telle commande est spécifique à votre plateforme. De plus, votre système TeX doit autoriser l’exécution de commandes externes ; par mesure de sécurité les systèmes modernes restreignent l’exécution de commandes à moins que vous l’autorisiez explicitement. Se référer à la documentation de votre distribution TeX.  File: latex2e-fr.info, Node: Commands for graphics, Prev: Graphics package configuration, Up: Graphics 22.3 Commandes du paquetage ‘graphics’ ====================================== Voici les commandes disponibles dans les paquetages ‘graphics’ et ‘graphicx’. * Menu: * \includegraphics:: Utiliser un graphique dans votre document. * \rotatebox:: Faire une rotation sur une boîte incluant un graphique. * \scalebox:: Dilater ou rétrécir une boîte incluant un graphique. * \resizebox:: Dilater ou rétrécir une boîte incluant un graphique à un taille donnée.  File: latex2e-fr.info, Node: \includegraphics, Next: \rotatebox, Up: Commands for graphics 22.3.1 ‘\includegraphics’ ------------------------- Synopsis pour le paquetage ‘graphics’ : \includegraphics{NOMFICHIER} \includegraphics[URX,URY]{NOMFICHIER} \includegraphics[LLX,LLY][URX,URY]{NOMFICHIER} \includegraphics*{NOMFICHIER} \includegraphics*[URX,URY]{NOMFICHIER} \includegraphics*[LLX,LLY][URX,URY]{NOMFICHIER} Synopsis pour le paquetage ‘graphicx’ : \includegraphics{NOMFICHIER} \includegraphics[LISTE-À-CLEFS-VALEURS]{NOMFICHIER} \includegraphics*{NOMFICHIER} \includegraphics*[LISTE-À-CLEFS-VALEURS]{NOMFICHIER} Inclut un fichier graphique. La forme étoilée ‘\includegraphics*’ rogne le graphique à la taille spécifiée, alors que pour la forme non-étoilée toute partie du graphique en dehors de la boîte de la taille spécifiée se superpose à ce qui l’entoure. Dans cet exemple \usepackage{graphicx} % dans le préambule ... \begin{center} \includegraphics{trace.pdf} \end{center} on incorpore dans le document le graphique dans ‘plot.pdf’, centré et à sa taille nominale. Vous pouvez aussi donner un chemin au fichier, comme dans ‘\includegraphics{graphiques/trace.pdf}’. Pour spécifier une liste de répertoire ou rechercher le fichier, *note \graphicspath::. Si votre nom de fichier comprend des espaces, alors placer le entre guillemets anglais. Par exemple comme dans ‘\includegraphics{"image complementaire.jpg"}’. La commande ‘\includegraphics{NOMFICHIER}’ décide du type de graphique en segmentant NOMFICHIER sur le premier point (‘.’). Vous pouvez utiliser NOMFICHIER sans extension de nom de fichier, comme dans ‘\includegraphics{turing}’ et LaTeX essaie une séquence d’extension telle que ‘.png’ et ‘.pdf’ jusqu’à ce qu’il trouve un fichier avec cette extension (*note \DeclareGraphicsExtensions::). Si votre fichier comprend des points avant l’extension alors vous pouvez les cacher avec des accolades, comme dans ‘\includegraphics{{plot.2018.03.12.a}.pdf}’. Ou, si vous utilisez le paquetage ‘graphicx’ alors vous pouvez utiliser les options ‘type’ et ‘ext’ ; voir plus bas. Ces problèmes de noms de fichiers, et d’autres sont aussi traités par le paquetage ‘grffile’. L’exemple ci-après place un graphique dans un environnement ‘figure’ de sorte que LaTeX puisse le déplacer sur la page suivante si le faire rentrer dans la page courante rend mal (*note figure::). \begin{figure} \centering \includegraphics[width=3cm]{rayonxpoumon.jpg} \caption{Ça saute aux yeux : vous ne devriez arrêter de fumer} \label{fig:rayon-x} \end{figure} L’exemple suivant place un graphique non flottant, de sorte à garantir qu’il apparaisse à ce point-ci du document même si cela oblige LaTeX à dilater le texte ou à recourir à des zones blanches sur la page. Le graphique est centré est a une légende. \usepackage{caption} % dans le préambule ... \begin{center} \includegraphics{sans/images.png} \captionof{figure}{L'esprit de la nuit} \label{sans:images} % optionnel \end{center} L’exemple suivant place une boîte avec un graphique le long d’une autre boîte contenant du texte, les deux boîtes étant verticalement centrées : \newcommand*{\vcenteredhbox}[1]{\begin{tabular}{@{}c@{}}#1\end{tabular}} ... \begin{center} \vcenteredhbox{\includegraphics[width=0.4\textwidth]{trace}} \hspace{1em} \vcenteredhbox{\begin{minipage}{0.4\textwidth} \begin{displaymath} f(x)=x\cdot \sin (1/x) \end{displaymath} \end{minipage}} \end{center} Si vous utilisez le paquetage ‘graphics’ alors les seules options disponibles concernent la taille du graphique (mais voir *note \rotatebox:: et *note \scalebox::). Quand un argument optionnel est présent alors c’est ‘[URX,URY]’ et il donne les coordonnées du coin en haut à droite de l’image, comme une paire de dimensions TeX (*note Units of length::). Si les unités sont omises, alors par défaut l’unité considérée est le ‘bp’. Dans ce cas, le coin en bas à gauche de l’image est supposé être à ‘(0,0)’. Si deux arguments optionnels sont présents alors le premier est ‘[LLX,LLY]’, et il spécifie les coordonnées du coin en bas à gauche de l’image. Ainsi, ‘\includegraphics[1in,0.618in]{...}’ demande que le graphique soit placé de sorte a avoir 1 pouce de largeur et 0,618 pouces de hauteur et donc son origine est à (0,0). Le paquetage ‘graphicx’ vous offre beaucoup plus d’options. Spécifiez les sous la forme de paires clef-valeur, comme ci-après : \begin{center} \includegraphics[width=3cm,angle=90]{lion} \hspace{2em} \includegraphics[angle=90,width=3cm]{lion} \end{center} Les options sont lues de gauche à droite. Ainsi le premier graphique ci-dessus est dilaté à une largeur de 3cm, et ensuite subit une rotation de 90degrés, alors que le second subit la rotation en premier et ensuite est dilaté à 3cm de largeur. Ainsi, à moins que le graphique soit parfaitement carré, à la fin les deux n’ont pas les mêmes largeurs et hauteurs. Il y a beaucoup d’options. Les principales sont listées en premier. Notez qu’un graphique est placé par LaTeX dans une boîte, qu’on désigne traditionnellement comme sa “boîte englobante” (distincte de la BoundingBox PostScript décrite plus bas). La zone sur laquelle le graphique s’imprime peut aller au delà de cette boîte, ou s’inscrire dans cette boîte, mais quand LaTeX fabrique une page il assemble des boîtes, et celle-ci est la boîte allouée pour le graphique. ‘width’ Le graphique est affiché de sorte que sa boîte englobante ait cette largeur. Un exemple est ‘\includegraphics[width=2.5cm]{trace}’. Vous pouvez utiliser les unités de longueur standardes de TeX (*note Units of length::) et également il est commode d’utiliser ‘\linewidth’, ou, dans un document recto-verso, ‘\columnwidth’ (*note Page layout parameters::). Un exemple est qu’en utilisant le paquetage ‘calc’ vous pouvez rendre le graphique 1cm plus étroit que la largeur du texte avec ‘\includegraphics[width=\linewidth-1.0cm]{hefferon.jpg}’. ‘height’ Le graphique est affiché de sorte que sa boîte englobante est de cette hauteur. Vous pouvez utiliser les unités de longueur standardes de TeX (*note Units of length::), et également il est commode d’utiliser ‘\pageheight’ et ‘\textheight’ (*note Page layout parameters::). Par exemple, la commande ‘\includegraphics[height=0.25\textheight]{godel}’ rend le graphique d’une hauteur d’un quart de celle de la zone de texte. ‘totalheight’ Le graphique est affiché de sorte que sa boîte englobante ait cette hauteur plus profondeur. Ceci diffère de la hauteur si le graphique a subi une rotation. Par exemple, s’il a subi une rotation de -90 degrés alors il a une hauteur nulle mais une grande profondeur. ‘keepaspectratio’ Si réglé à ‘true’, ou juste spécifié comme ci-dessous \includegraphics[...,keepaspectratio,...]{...} et que vous donnez en option à la fois ‘width’ et ‘height’ (ou ‘totalheight’), alors LaTeX rendra le graphique aussi grand que possible sans le déformer. C’est à dire que LaTeX assure que le graphique n’est ni plus large que ‘width’ ni plus haut que ‘height’ (ou ‘totalheight’). ‘scale’ Facteur par lequel dilater/contracter le graphique. On peut rendre graphique à deux fois sa taille nominale avec ‘\includegraphics[scale=2.0]{...}’. Ce nombre peut prendre n’importe quelle valeur ; un nombre entre 0 et 1 contracte le graphique et un nombre négatif lui applique une réflexion. ‘angle’ Applique une rotation au graphique. L’angle est exprimé en degrés et dans le sens antihoraire. La rotation est effectuée autour de l’origine donnée par l’option ‘origin’ ; s’y référer. Pour une description complète de la composition de matière ayant subi une rotation, *note \rotatebox::. ‘origin’ Le point du graphique autour duquel la rotation s’effectue. Les valeurs possibles sont toute chaîne contenant un ou deux caractères parmi : ‘l’ pour gauche (left), ‘r’ pour droite (right), ‘b’ pour bas, ‘c’ pour centré, ‘t’ pour haut (top), et ‘B’ pour ligne de base. Ainsi, saisir la commande ‘\includegraphics[angle=180,origin=c]{moon}’ a pour effet de mettre la figure tête en bas en tournant autour du centre de l’image, alors que la commande ‘\includegraphics[angle=180,origin=lB]{LeBateau}’ fait la rotation autour du point gauche de la ligne de base. (Le caractère ‘c’ désigne le centre horizontal dans ‘bc’ ou ‘tc’, mais le centre vertical dans ‘lc’ ‘rc’). Le réglage par défaut est ‘lB’. Pour faire une rotation autour d’un point arbitraire, *note \rotatebox::. Voici maintenant des options moins usuelles. ‘viewport’ Désigne une sous-région du graphique à afficher. Prend quatre arguments, séparés par des espaces et exprimés comme des dimensions TeX, comme dans ‘\includegraphics[.., viewport=0in 0in 1in 0.618in]{...}’. Quand l’unité est omise, les dimensions sont par défaut en big points, ‘bp’. Elle sont prises relativement à l’origine spécifiée par la boîte englobante. Voir aussi l’option ‘trim’. ‘trim’ Désigne les parties du graphique à ne pas afficher. Prend quatre arguments, séparés par des espaces, et exprimés comme des dimensions TeX dimensions, comme dans ‘\includegraphics[.., trim= 0in 0.1in 0.2in 0.3in, ...]{...}’. Ceci donne la quantité du graphique à ne pas afficher, c.-à-d. que LaTeX rogne l’image de 0 pouce sur la gauche left, 0.1 pouce sur la bas, 0.2 pouce sur la droite, et 0.3 pouce sur le haut. Voir aussi l’option ‘viewport’. ‘clip’ Si réglé à ‘true’, ou juste spécifié comme ci-dessous \includegraphics[...,clip,...]{...} alors le graphique est rogné à sa boîte englobante. Ceci revient au même que d’utiliser la forme étoilée de la commande, ‘\includegraphics*[...]{...}’. ‘page’ Donne le numéro de page pour un fichier PDF multi-page. La valeur par défaut est ‘page=1’. ‘pagebox’ Spécifie quelle boîte englobante utiliser pour les fichiers PDF parmi les suivantes ‘mediabox’, ‘cropbox’, ‘bleedbox’, ‘trimbox’, ou ‘artbox’. Les fichiers PDF n’ont pas la BoundingBox que les fichiers PostScript ont, mais peuvent spécifier jusqu’à quatre rectangles prédéfinis. La boîte ‘mediabox’ donne les frontières du médium physique. La boîte ‘cropbox’ est la région à laquelle le contenu de la page devrait être épinglé quand il est affiché. La boite ‘bleedbox’ la région à laquelle le contenu de la page devrait être épinglé en production. La boîte ‘trimbox’ est correspond aux dimensions désirées de la page finie. La boîte ‘artbox’ est de l’étendue du contenu de la page ayant du sens. Le pilote règle la taille de l’image en se basant sur la ‘cropbox’ si elle est présente, sinon il n’utilise pas les autres, avec un ordre de préférence propre au pilote. La boîte ‘mediabox’ est toujours présente. ‘interpolate’ Active ou désactive l’interpolation des images matricielles par la visionneuse. On peut régler l’option avec ‘interpolate=true’ ou juste comme ci-dessous : \includegraphics[...,interpolate,...]{...} ‘quiet’ N’écrit pas d’information dans le journal. On peut régler l’option avec ‘quiet=true’ ou juste en la spécifiant avec ‘\includegraphics[...,quiet,...]{...}’, ‘draft’ Lorsqu’on règle l’option avec ‘draft=true’ ou juste ainsi \includegraphics[...,draft,...]{...} alors le graphique n’apparaît pas dans le document, ce qui permet éventuellement d’économiser l’imprimante couleur. À la place LaTeX place une boîte vide de la bonne taille avec le nom du fichier imprimé dedans. Les options suivantes traitent de la boîte englobante pour les fichiers graphique de type PostScript Encapsulé, leur taille est spécifié avec une ligne ‘%%BoundingBox’ qui apparaît dans le fichier. Elle a quatre valeurs donnant la coordonnée x inférieure, la coordonnée y inférieure, la coordonnée x supérieure, et la coordonnée y supérieure. L’unité est le point PostScript, équivalent au big point de TeX, à savoir 1/72 de pouce. Par exemple, si un fichier ‘.eps’ a la ligne ‘%%BoundingBox 10 20 40 80’ alors sa taille naturelle est 30/72 de pouce de large pour 60/72 de pouce de haut. ‘bb’ Spécifie la boîte englobante de la région affichée. L’argument est constitué de quatre dimensions séparées par des espaces, comme dans ‘\includegraphics[.., bb= 0in 0in 1in 0.618in]{...}’. D’ordinaire ‘\includegraphics’ lit les ces nombre BoundingBox dans le fichier EPS automatiquement, de sorte que cette option n’est utile que si la définition de la boîte englobante est absente du fichier ou si vous désirez la changer. ‘bbllx, bblly, bburx, bbury’ Règle la boîte englobante. Ces quatre options là sont obsolètes, mais existent encore pour maintenir la rétrocompatibilité avec des paquetages anciens. ‘natwidth, natheight’ Une alternative à ‘bb’. Régler \includegraphics[...,natwidth=1in,natheight=0.618in,...]{...} revient au même que régler ‘bb=0 0 1in 0.618in’. ‘hiresbb’ Si réglé à ‘true’, ou juste spécifié comme dans \includegraphics[...,hiresbb,...]{...} alors LaTeX recherche la ligne ‘%%HiResBoundingBox’ plutôt que la ligne ‘%%BoundingBox’. (La ligne ‘BoundingBox’ n’utilise que des nombres entiers naturels alors que la ligne ‘HiResBoundingBox’ utilise des décimaux ; les deux utilisent une unité équivalente au big point de TeX, 1/72 de pouce). Pour l’emporter sur un réglage précédent à ‘true’, on peut la régler à ‘false’. Les options suivantes permettent à l’utilisateur de l’emporter sur la méthode par laquelle LaTeX choisit le type d’un graphique en fonction de son extension de nom de fichier. Par exemple avec ‘\includegraphics[type=png,ext=.xxx,read=.xxx]{lion}’ le fichier ‘lion.xxx’ est lu comme s’il s’agissait de ‘lion.png’. Pour plus ample information, *note \DeclareGraphicsRule::. ‘type’ Spécifie le type de graphique. ‘ext’ Spécifie l’extension du graphique. À n’utiliser qu’en conjonction avec l’option ‘type’. ‘read’ Spécifie l’extension du fichier lu. À n’utiliser qu’en conjonction avec l’option ‘type’. ‘command’ Spécifie une commande à appliquer à ce fichier. À n’utiliser qu’en conjonction avec l’option ‘type’. *Note Command line options::, pour une discussion sur l’activation de la fonctionnalité ‘\write18’ pour exécuter des commandes externes.  File: latex2e-fr.info, Node: \rotatebox, Next: \scalebox, Prev: \includegraphics, Up: Commands for graphics 22.3.2 ‘\rotatebox’ ------------------- Synopsis si vous utilisez le paquetage ‘graphics’ : \rotatebox{ANGLE}{MATIÈRE} Synopsis si vous utilisez le paquetage ‘graphicx’ : \rotatebox{ANGLE}{MATIÈRE} \rotatebox[LISTE-À-CLEFS-VALEURS]{ANGLE}{MATIÈRE} Place MATIÈRE dans une boîte et lui applique une rotation de ANGLE degrés dans le sens antihoraire. L’exemple suivant applique une rotation de quarante-cinq degrés aux en-têtes de colonnes. \begin{tabular}{ll} \rotatebox{45}{Caractère} &\rotatebox{45}{alphabet marin} \\ A &ALPHA \\ B &BRAVO \end{tabular} Le MATIÈRE peut être quoi que ce soit qui aille dans une boîte, y compris un graphique. \rotatebox[origin=c]{45}{\includegraphics[width=2.5cm]{lion}} Pour placer la matière auquel on désire appliquer une rotation, la première étape est que LaTeX met MATIÈRE dans une boîte, avec un point de référence sur la ligne de base à gauche. La deuxième étape est la rotation, par défaut autour du point de référence. La troisième étape est que LaTeX calcule une boîte englobante de matière après rotation. Quatrièmement, LaTeX déplace cette boîte horizontalement de sorte que son bord de gauche coïncide avec le bord de gauche de la boîte de la première étape (il n’est pas nécessaire qu’elles coïncident verticalement). Cette nouvelle boîte englobante, dans sa nouvelle position, est celle que LaTeX utilisera au moment de composer cette matière. Si vous utilisez le paquetage ‘graphics’ alors la rotation est autour du point de référence de la boîte. Si vous utilisez le paquetage ‘graphicx’ alors voici les options qu’on peut mettre dans LISTE-À-CLEFS-VALEURS, mais notez qu’on peut obtenir le même effet sans ce paquetage, excepté pour les options ‘x’ et ‘y’. ‘origin’ Le point de la boîte du MATIÈRE autour duquel la rotation se produit. Les valeurs possibles sont toute chaîne contenant un ou deux caractères pris parmi : ‘l’ pour gauche (left), ‘r’ droite (right), ‘b’ pour bas, ‘c’ pour centre, ‘t’ pour haut (top), et ‘B’ pour ligne de base (baseline). Ainsi, la première ligne ci-dessous : \rotatebox[origin=c]{180}{LaLune} \rotatebox[origin=lB]{180}{LeBateau} retourne l’image haut en bas autour de son centre, alors que la seconde la retourne autour de l’extrémité gauche de sa ligne de base. (Le caractère ‘c’ donne le centre horizontal dans ‘bc’ ou ‘tc’ mais donne le centre vertical dans ‘lc’ ou ‘rc’, et donne les deux dans ‘c’). Le réglage par défaut est ‘lB’. ‘x, y’ Spécifiez un point de rotation arbitraire avec ‘\rotatebox[x=DIMENSION TeX,y=DIMENSION TeX]{...}’ (*note Units of length::). Ces paramètres donnent le décalage relatif au point de référence de la boîte. ‘units’ Cette clef vous permet d’utiliser une autre unité que celle par défaut, à savoir les degrés antihoraires. Régler ‘units=-360’ change la direction en degrés horaires, et régler ‘units=6.283185’ change l’unité en radians antihoraires.  File: latex2e-fr.info, Node: \scalebox, Next: \resizebox, Prev: \rotatebox, Up: Commands for graphics 22.3.3 ‘\scalebox’ ------------------ Synopsis : \scalebox{FACTEUR HORIZONTAL}{MATIÈRE} \scalebox{FACTEUR HORIZONTAL}[FACTEUR VERTICAL]{MATIÈRE} \reflectbox{MATIÈRE} Applique une homothétie au MATIÈRE. Dans l’exemple suivant on divise la taille par deux, à la fois horizontalement et verticalement, du premier texte, et on double la taille du second : \scalebox{0.5}{BOIS MOI} et \scalebox{2.0}{Mange Moi} Si vous ne précisez pas le FACTEUR VERTICAL optionnel, alors par défaut il prend la même valeur que le FACTEUR HORIZONTAL. Vous pouvez utiliser cette commande pour changer la taille d’un graphique, comme dans : \scalebox{0.5}{\includegraphics{lion}} Si vous utilisez le paquetage ‘graphicx’ alors vous pouvez accomplir la même chose avec les arguments optionnels d’‘\includegraphics’ (*note \includegraphics::). La commande ‘\reflectbox’ abrège ‘\scalebox{-1}[1]{MATIÈRE}’. Ainsi, ‘orizabus \reflectbox{orizabus}’ affiche le mot ‘orizabus’ immédiatement suivi de son image par réflexion selon un axe vertical.  File: latex2e-fr.info, Node: \resizebox, Prev: \scalebox, Up: Commands for graphics 22.3.4 ‘\resizebox’ ------------------- Synopsis : \resizebox{LONGUEUR HORIZONTALE}{LONGUEUR VERTICALE}{MATIÈRE} \resizebox*{LONGUEUR HORIZONTALE}{LONGUEUR VERTICALE}{MATIÈRE} Étant donnée une taille, telle que ‘3cm’, transforme le MATIÈRE pour qu’il prenne cette taille. Si soit LONGUEUR HORIZONTALE soit LONGUEUR VERTICALE est un point d’exclamation ‘!’ alors l’autre argument est utilisé pour déterminer un facteur d’échelle appliqué aux deux directions. Dans l’exemple suivant on rend le graphique 1,3cm de large et on le dilate/contracte verticalement selon le même facteur pour ne pas changer ses proportions. \resizebox{1.3cm}{!}{\includegraphics{lion}} La forme non étoilée ‘\resizebox’ considère LONGUEUR VERTICALE comme la hauteur de la boîte alors que la forme étoilée ‘\resizebox*’ la considère comme la somme hauteur + profondeur. Par exemple, rendez le texte d’une hauteur+profondeur de 6mm avec ‘\resizebox*{!}{6mm}{\parbox{9cm}{Cette boîte a à la fois de la hauteur et de la profondeur.}}’. Vous pouvez utiliser ‘\depth’, ‘\height’, ‘\totalheight’, et ‘\width’ pour vous référer aux dimensions originales de la boîte. Ainsi, rendez le texte d’une largeur de 5cm tout en lui conservant sa hauteur originale avec ‘\resizebox{5cm}{\height}{Cinq centimètres}’.  File: latex2e-fr.info, Node: Special insertions, Next: Splitting the input, Prev: Graphics, Up: Top 23 Insertions spéciales *********************** LaTeX fournit des commandes pour insérer les caractères qui ont une signification spéciale mais ne correspondent à aucun caractère simple que vous pouvez taper. * Menu: * Caractères réservés: Reserved characters. Insérer ‘# $ % & { } _ ~ ^ \’ * Capitale et bas de casse: Upper and lower case. Changer la casse du texte. * Symboles d’une police: Symbols by font position. Insérer des symboles d’une police par leur numéro. * Symboles dans du texte: Text symbols. Insérer d’autres symboles non-lettre dans le texte. * Accents:: Insérer des accents. * Lettres latines supplémentaires: Additional Latin letters. Insérer d’autres caractères non-Américain. * inputenc,, paquetage: inputenc package. Régler le codage de texte du fichier d’entrée. * \rule:: Insérer des lignes et des rectangles. * \today:: Insérer la date du jour.  File: latex2e-fr.info, Node: Reserved characters, Next: Upper and lower case, Up: Special insertions 23.1 Caractères réservés ======================== LaTeX réserve les caractères suivant à un usage spécial (par exemple, le signe pourcent ‘%’ sert aux commentaires) c’est pourquoi on les appelle “caractères réservés” ou “caractères spéciaux”. Ils sont chacun l’objet d’une discussion ailleurs dans ce manuel. # $ % & { } _ ~ ^ \ Si vous voulez qu’un caractère réservé soit imprimé comme lui-même, dans la même police que le corps du texte, alors pour tous les caractères hormis les trois derniers de cette liste il suffit de les faire précéder d’une controblique ‘\’. Ainsi saisir ‘\$1.23’ produit ‘$1.23’ en sortie. Quant aux trois derniers caractères, pour faire un tilde dans la police du corps du texte utilisez ‘\~{}’ (sans les accolades cela mettrait un accent tilde sur le caractère suivant). De même pour faire un accent circonflexe dans la police du corps du texte utilisez ‘\^{}’. Pour faire une controblique dans dans la police du corps de texte, saisissez ‘\textbackslash{}’. Pour produire les caractères réservés dans la police tapuscrite utilisez ‘\verb!!’ comme ci-dessous (la double controblique ‘\\’ n’est là que pour aller à la ligne en sortie) : \begin{center} \# \$ \% \& \{ \} \_ \~{} \^{} \textbackslash \\ \verb!# $ % & { } _ ~ ^ \! \end{center}  File: latex2e-fr.info, Node: Upper and lower case, Next: Symbols by font position, Prev: Reserved characters, Up: Special insertions 23.2 Capitales et bas de casse ============================== Synopsis : \uppercase{TEXTE} \lowercase{TEXTE} \MakeUppercase{TEXTE} \MakeLowercase{TEXTE} Change la casse des caractères. Les commandes primitives de TeX ‘\uppercase’ et ‘\lowercase’ ne fonctionnent que pour les 26 lettres sans diacritiques a-z et A-Z. Les commandes LaTeX ‘\MakeUppercase’ et ‘\MakeLowercase’ changent aussi les caractères accessibles par des commandes telles que ‘\ae’ ou ‘\aa’. Ces commandes ‘\MakeUppercase’ et ‘\MakeLowercase’ sont robustes, mais elles ont des arguments mouvants (*note \protect::). Ces commandes ne changent pas la casse des lettres utilisées dans le nom d’une commande au sein de TEXTE. Mais par contre elles changent la casse de tout autre lettre latine au sein de l’argument TEXTE. Ainsi, ‘\MakeUppercase{Soit $y=f(x)$’} produit ‘SOIT Y=F(X)’. Un autre exemple est que le nom de tout environnement est changé, de sorte que ‘\MakeUppercase{\begin{tabular} ... \end{tabular}}’ produit une erreur puisque la première moitié est changée en ‘\begin{TABULAR}’. LaTeX utilise la même table pour changer la casse tout au long du document. La table utilisée est conçue pour le codage T1 ; ceci fonctionne bien avec les polices standardes de TeX pour tous les alphabets latins, mais cause des problèmes avec d’autres alphabets. Pour changer la casse du texte qui résulte d’une macro au sein de TEXTE il est nécessaire de faire un développement. Dans l’exemple qui suit la macro ‘\Nomecole’ produit ‘UNIVERSITÉ DE MATHÉMATIQUES’. \newcommand{\nomecole}{Universit\'e de math\'ematiques} \newcommand{\Nomecole}{\expandafter\MakeUppercase\expandafter{\nomecole}} Le paquetage ‘textcase’ comble certaines des lacunes des commandes standardes ‘\MakeUppercase’ et ‘\MakeLowerCase’ de LaTeX. Pour mettre en capitale seulement la première lettre d’un mot, on peut utiliser le paquetage ‘mfirstuc’. Gérer toutes les règles concernant la casse spécifiée par Unicode, par ex. pour les scripts non latins, est une tâche bien plus conséquente que ce qui avait été considéré dans les TeX et LaTeX d’origine. Cela a été implémenté dans le paquetage ‘expl3’ à compter de 2020. L’article « Case changing: From TeX primitives to the Unicode algorithm », (Joseph Wright, ‘TUGboat’ 41:1, ), donne un bon aperçu du sujet, passé et présent.  File: latex2e-fr.info, Node: Symbols by font position, Next: Text symbols, Prev: Upper and lower case, Up: Special insertions 23.3 Symboles appelés par leur position dans une police ======================================================= Vous pouvez accéder à n’importe quel caractère de la police courante en utilisant son numéro avec la commande ‘\symbol’. Par exemple, le caractère espace visible utilisé dans la commande ‘\verb*’ a le code décimal 32 dans la police standarde tapuscrite Computer Modern, ainsi on peut le taper avec ‘\symbol{32}’. Vous pouvez également spécifier le numéro en octal (base 8) en utilisant un préfixe ‘'’, ou en hexadécimal (base 16) avec un préfixe ‘"’, ainsi l’espace visible de code 32 en décimal pourrait tout aussi bien être écrit comme ‘\symbol{'40}’ ou ‘\symbol{"20}’.  File: latex2e-fr.info, Node: Text symbols, Next: Accents, Prev: Symbols by font position, Up: Special insertions 23.4 Symboles en texte ====================== LaTeX fournit des commandes pour générer divers symboles qui ne sont pas des lettres dans le cours du texte. Certaines d’entre elles, en particulier les plus obscures, ne sont pas disponibles en OT1. Depuis la parution de février 2020 de LaTeX tous ces symboles sont disponibles par défaut ; avant cela, il était nécessaire d’utiliser le paquetage ‘textcomp’ pour certains d’entre eux (techniquement, ce qui sont dans le codage de police ‘TS1’). ‘\copyright’ ‘\textcopyright’ Le symbole « droit d’auteur », ©. ‘\dag’ Le symbole obèle (dans le texte). ‘\ddag’ Le symbole double obèle (dans le texte). ‘\LaTeX’ Le logo LaTeX. ‘\LaTeXe’ Le logo LaTeX2e. ‘\guillemotleft («)’ ‘\guillemotright (»)’ ‘\guilsinglleft (‹)’ ‘\guilsinglright (›)’ Guillemets à chevron double et simple, utilisés communément en français : «, », ‹, ›. ‘\ldots’ ‘\dots’ ‘\textellipsis’ Des points de suspension (trois points sur la ligne de base) : ‘...’. ‘\ldots’ et ‘\dots’ peuvent également être utilisés en mode mathématique. ‘\lq’ guillemet-apostrophe simple de gauche (ouvrant) : ‘. ‘\P’ ‘\textparagraph’ Signe paragraphe : ¶ (pied-de-mouche). ‘\pounds’ ‘\textsterling’ Livre sterling anglais : £. ‘\quotedblbase („)’ ‘\quotesinglbase (‚)’ Guillemet-virgule inférieur double et simple : „ et ‚. ‘\rq’ Guillemet-apostrophe simple de droite (fermant) : ’. ‘\S’ \itemx \textsection Signe section : §. ‘\TeX’ Le logo TeX. ‘\textasciicircum’ circonflexe ASCII : ^. ‘\textasciitilde’ tilde ASCII : ~. ‘\textasteriskcentered’ Astérisque centré : *. ‘\textbackslash’ Controblique : \. ‘\textbar’ Barre verticale : |. ‘\textbardbl’ Barre verticale double. ‘\textbigcircle’ Symbole grand rond. ‘\textbraceleft’ Accolade gauche : {. ‘\textbraceright’ Accolade droite : }. ‘\textbullet’ Puce : •. ‘\textcircled{LETTRE}’ LETTRE dans un cercle, comme dans ®. ‘\textcompwordmark’ ‘\textcapitalcompwordmark’ ‘\textascendercompwordmark’ Marque de mot composé (invisible). La forme ‘\textcapital...’ à la hauteur de capitale de la fonte, alors que la forme ‘\textascender...’ a la hauteur de hampe. ‘\textdagger’ Obèle : \dag. ‘\textdaggerdbl’ Double-obèle : \ddag. ‘\textdollar (ou ‘\$’)’ Signe Dollar : $. ‘\textemdash (ou ‘---’)’ Cadratin : —. Utilisé pour la ponctuation, d’ordinaire similaire à une virgules ou des parenthèses comme dans « ‘Les éliminatoires --- si vous assez de chance pour y arriver --- c'est comme si ça se passait d'un trait.’ » ‘\textendash (ou ‘--’)’ Demi cadratin : –. Utilisé pour les plages en anglais comme dans « ‘see pages 12--14’ ». ‘\texteuro’ Le symbole monétaire Euro : €. Pour un dessin alternatif du glyphe, essayez le paquetage ‘eurosym’ ; de plus, la plupart des polices de nos jour sont fournies avec leur propre symbole Euro (Unicode U+20AC). ‘\textexclamdown (ou ‘!`’)’ Point d’exclamation culbuté : ¡. ‘\textfiguredash’ Tiret utilisé entre les nombres, Unicode U+2012. Défini dans la parution juin-2021 de LaTeX. Quand utilisé avec pdfTeX, approximé par un demi-cadratin ; avec un moteur Unicode, soit le glyphe est composé s’il est disponible dans la fonte courante, ou sinon l’avertissement habituel « Missing character » est inscrit au journal de compilation. ‘\textgreater’ Supérieur à : >. ‘\texthorizontalbar’ Caractère barre horizontale, Unicode U+2015. Défini dans la parution juin-2021 de LaTeX. Comportement similaire à ‘\textfiguredash’ ci-dessus ; l’approximation de pdfTeX est un cadratin. ‘\textless’ Inférieur à : <. ‘\textleftarrow’ Flèche gauche. ‘\textnonbreakinghyphen’ Caractère trait d’union insécable, Unicode U+2011. Défini dans la parution juin-2021 de LaTeX. Comportement similaire à ‘\textfiguredash’ ci-dessus ; l’approximation de pdfTeX est un trait d’union ASCII ordinaire (avec saut de ligne non-autorisé juste après). ‘\textordfeminine’ ‘\textordmasculine’ Symboles ordinaux féminin et masculin : ª, º. ‘\textperiodcentered’ Point centré : ·. ‘\textquestiondown (ou ‘?`’)’ Point d’interrogation culbuté : ¿. ‘\textquotedblleft (ou ‘``’)’ Guillemet-apostrophe double culbuté : “. ‘\textquotedblright (ou ‘''’)’ Guillemet-apostrophe de droite double : ”. ‘\textquoteleft (ou ‘`’)’ Guillemet-apostrophe simple culbuté : ‘. ‘\textquoteright (ou ‘'’)’ Guillemet-apostrophe simple : ’. ‘\textquotesingle’ Guillemet-apostrophe simple droit. (Du codage TS1.) ‘\textquotestraightbase’ ‘\textquotestraightdblbase’ Guillemets droit simple et double sur la ligne de base. ‘\textregistered’ Symbole « marque déposée » : ®. ‘\textrightarrow’ Flèche droite. ‘\textthreequartersemdash’ Cadratin « trois quarts ». ‘\texttrademark’ Symbole marque de commerce : ™. ‘\texttwelveudash’ Deux-tiers cadratin. ‘\textunderscore’ Tiret bas : _. ‘\textvisiblespace’ Symbole espace visible.  File: latex2e-fr.info, Node: Accents, Next: Additional Latin letters, Prev: Text symbols, Up: Special insertions 23.5 Accents ============ LaTeX a une prise en charge très large de beaucoup des scripts et langages du monde, à travers ce qu’offre le paquetage ‘babel’. Cette section ne tente pas de couvrir la totalité de cette prise en charge. Elle liste simplement les commandes LaTeX cœur pour créer des caractères accentués, et plus généralement des caractères portant un signe diacritique. Les commandes ‘\capital...’ produisent des formes alternatives pouvant être utilisées avec les lettres capitales. Elles ne sont pas disponible avec l’OT1. ‘\"’ ‘\capitaldieresis’ Produit une tréma, comme dans ö. ‘\'’ ‘\capitalacute’ Produit un accent aigu, comme dans ó. Dans l’environnement ‘tabbing’, pousse la colonne courante à droite de la colonne précédente (*note tabbing::). ‘\.’ Produit un point suscrit à la lettre qui suit, comme dans ȯ. ‘\=’ ‘\capitalmacron’ Produit un macron (une barre) suscrit à la lettre qui suit, comme dans ō. ‘\^’ ‘\capitalcircumflex’ Produit un accent circonflexe (un chapeau) suscrit à la lettre qui suit, comme dans ô. ‘\`’ ‘\capitalgrave’ Produit un accent grave suscrit à la lettre qui suit, comme dans ò. Au sein de l’environnement ‘tabbing’, déplace le texte qui suit à la marge de droite (*note tabbing::). ‘\~’ ‘\capitaltilde’ Produit un diacritique tilde suscrit à la lettre qui suit, comme dans ñ. ‘\b’ Produit un diacritique barre souscrite à la lettre qui suit, comme dans o̲. Voir aussi ‘\underbar’ ci-après. ‘\c’ ‘\capitalcedilla’ Produit une cédille souscrite à la lettre qui suit, comme dans ç. ‘\d’ ‘\capitaldotaccent’ Produit un point souscrit à la lettre qui suit, comme dans ọ. ‘\H’ ‘\capitalhungarumlaut’ Produit un long tréma hongrois suscrit à la lettre qui suit, comme dans ő. ‘\i’ Produit un i sans point, comme dans ‘ı’. ‘\j’ Produit un j sans point, comme dans ‘j’. ‘\k’ ‘\capitalogonek’ Produit un ogonek, comme dans ‘ǫ’. Non disponible dans le codage OT1. ‘\r’ ‘\capitalring’ Produit un rond en chef, comme dans ‘o̊’. ‘\t’ ‘\capitaltie’ ‘\newtie’ ‘\capitalnewtie’ Produit un tirant suscrit, ou double brève renversée (utilisé pour la translittération du Cyrillique dans la romanisation ALA-LC). La commande ‘\t’ attend que l’argument consiste en deux caractères. La forme ‘\newtie’ est centrée dans sa boîte. ‘\u’ ‘\capitalbreve’ Produit un accent brève, comme dans ‘ŏ’. ‘\underbar’ Ce n’est pas vraiment un diacritique. Produit une barre au-dessous de l’argument texte. L’argument est toujours traité en mode horizontal. La barre est toujours à une position fixée sous la ligne de base, de la sorte elle traverse les descentes. Voir aussi ‘\underline’ dans *note Over- and Underlining::. Voir aussi ‘\b’ ci-avant. ‘\v’ ‘\capitalcaron’ Produit un accent háček (caron), comme dans ‘ǒ’.  File: latex2e-fr.info, Node: Additional Latin letters, Next: inputenc package, Prev: Accents, Up: Special insertions 23.6 Lettres latines supplémentaires ==================================== Voici les commandes de base de LaTeX pour insérer des caractères utilisés généralement utilisés dans des langages autres que l’anglais. ‘\aa’ ‘\AA’ å et Å. ‘\ae’ ‘\AE’ æ et Æ. ‘\dh’ ‘\DH’ Lettre islandaise eth : ð et Ð. Non disponible dans le codage OT1, il vous faut le paquetage ‘fontenc’ pour sélectionner un autre codage de police, tel que T1. ‘\dj’ ‘\DJ’ d et D barre, lettre d capitale et bas-de-casse avec une barre traversant la hampe. Non disponible dans le codage OT1, il vous faut le paquetage ‘fontenc’ pour sélectionner un autre codage de police, tel que T1. ‘\ij’ ‘\IJ’ ij et IJ (à ceci près que les deux lettres apparaissent plus liées qu’ici). ‘\l’ ‘\L’ ł et Ł. ‘\ng’ ‘\NG’ Lettre lapone eng, utilisée aussi en phonétique. Non disponible dans le codage OT1, il vous faut le paquetage ‘fontenc’ pour sélectionner un autre codage de police, tel que T1. ‘\o’ ‘\O’ ø et Ø. ‘\oe’ ‘\OE’ œ et Œ. ‘\ss’ ‘\SS’ ß et SS. ‘\th’ ‘\TH’ Lettre islandaise thorn : þ et Þ. Non disponible dans le codage OT1, il vous faut le paquetage ‘fontenc’ pour sélectionner un autre codage de police, tel que T1.  File: latex2e-fr.info, Node: inputenc package, Next: \rule, Prev: Additional Latin letters, Up: Special insertions 23.7 paquetage ‘inputenc’ ========================= Synopsis : \usepackage[NOM-CODAGE]{inputenc} Déclare que le codage du texte du fichier d’entrée est NOM-CODAGE. Par défaut, quand ce paquetage n’est pas chargé, c’est UTF-8. Techniquement, la spécification du nom du codage est optionnelle, mais en pratique il n’est pas utile de l’omettre. Dans un fichier informatique, les caractères sont stockés selon un schéma appelé le “codage”. Il y a de nombreux différents codages. Le plus simple est l’ASCII, il prend en charge 95 caractères imprimables, soit trop peu pour la plupart des langages du monde. Par exemple, pour composer un e tréma ‘ë’ dans un fichier source LaTeX codé en ASCII, on utilise la séquence ‘\"e’. Ceci rendrait les fichiers source pour quoi que ce soit d’autre que l’anglais difficiles à lire ; et même pour l’anglais il est commode d’avoir un codage plus étendu. La norme moderne de codage, d’une certaine façon une réunion des autres, est l’UTF-8, l’une des représentations de l’Unicode. C’est le codage par défaut de LaTeX depuis 2018. Le paquetage ‘inputenc’ permet à LaTeX de savoir quel codage est utilisé. Par exemple, la commande suivante dit explicitement que le fichier d’entrée est en UTF-8 (notez l’absence de tiret). \usepackage[utf8]{inputenc} Attention : n’utilisez ‘inputenc’ qu’avec le moteur pdfTeX (*note TeX engines::). (Les moteurs XeTeX et LuaTeX supposent que le fichier d’entrée est codé en UTF-8). Si vous invoquez LaTeX avec soit la commande ‘xelatex’ soit la commande ‘lualatex’, et essayez de déclarer un codage distinct d’UTF-8 avec ‘inputenc’, comme par ex. ‘latin1’, alors vous obtiendrez l’erreur ‘inputenc is not designed for xetex or luatex’. Une erreur du paquetage ‘inputenc’ telle que ‘Invalid UTF-8 byte "96’ signifie que le fichier d’entrée contient de la matière qui ne suit pas le schéma de codage. Souvent ces erreurs proviennent de la copie de matière issue d’un document utilisant un codage différent de celui du fichier d’entrée ; l’erreur donnée en exemple provient d’un guillemet anglais simple copié d’une page web utilisant ‘latin1’ vers un fichier d’entrée LaTeX utilisant UTF-8. La solution la plus simple consiste à remplacer tout caractère non-UTF-8 avec leur équivalent UTF-8, ou d’utiliser une commande ou un caractère équivalent en LaTeX. Dans certains documents, tel que des collections d’articles de revue écrits pas différents auteurs, changer le codage en milieu de document peut s’avérer nécessaire. Utiliser la commande ‘\inputencoding{NOM-CODAGE}’. Les valeurs les plus usuelles pour NOM-CODAGE sont : ‘ascii’, ‘latin1’, ‘latin2’, ‘latin3’, ‘latin4’, ‘latin5’, ‘latin9’, ‘latin10’, et ‘utf8’.  File: latex2e-fr.info, Node: \rule, Next: \today, Prev: inputenc package, Up: Special insertions 23.8 ‘\rule’ ============ Synopsis : \rule[ÉLÉVATION]{LARGEUR}{ÉPAISSEUR} la commande ‘\rule’ produit un “filet”, c.-à-d. une ligne ou un rectangle. Les arguments sont : ÉLÉVATION De combien élever le filet (optionnel). LARGEUR La longueur du filet (obligatoire). ÉPAISSEUR L’épaisseur du filet (obligatoire).  File: latex2e-fr.info, Node: \today, Prev: \rule, Up: Special insertions 23.9 ‘\today’ ============= La commande ‘\today’ produit la date d’aujourd’hui, par défaut dans le format ‘MOIS JJ, AAAA’ ; par exemple, ‘July 4, 1976’. Elle utilise les compteurs prédéfinis ‘\day’, ‘\month’, et ‘\year’ (*note \day & \month & \year::) pour faire cela. Elle n’est pas mise à jour durant l’exécution de la compilation. Les extensions multilingues comme entre autres le paquetage ‘babel’ ou la classe ‘lettre’ localisent ‘\today’. Par exemple le code suivant produit ‘4 juillet 1976’ : \year=1976 \month=7 \day=4 \documentclass{minimal} \usepackage[french]{babel} \begin{document} \today \end{document} Le paquetage ‘datetime’, entre autres, produit un large choix d’autres formats de date.  File: latex2e-fr.info, Node: Splitting the input, Next: Front/back matter, Prev: Special insertions, Up: Top 24 Partitionner le fichier d’entrée *********************************** LaTeX vous permet de partitionner un document de grande taille en plusieurs plus petits. Ceci peut simplifier son édition et permette à plusieurs auteurs d’y travailler. Cela peut aussi accélérer le traitement. Indépendamment du nombre de fichiers distincts que vous utilisez, il y a toujours un seul “fichier racine” sur lequel la compilation LaTeX démarre. L’exemple ci-dessous illustre un tel fichier avec cinq fichiers inclus. \documentclass{book} \includeonly{ % mettre en commentaire les lignes ci-dessous pour ne pas compiler le fichier pref, chap1, chap2, append, bib } \begin{document} \frontmatter \include{pref} \mainmatter \include{chap1} \include{chap2} \appendix \include{append} \backmatter \include{bib} \end{document} Dans cet exemple on prend la matière de ‘pref.tex’, ‘chap1.tex’, ‘chap2.tex’, ‘append.tex’, et ‘bib.tex’. Si vous compilez ce fichier, et ensuite mettez en commentaire toutes les lignes au sein de ‘\includeonly{...}’ hormis ‘chap1’, et compilez de nouveau, alors LaTeX traite seulement la matière du premier chapitre. Ainsi, la sortie apparaît plus rapidement et est plus courte à imprimer. Cependant, l’avantage de la commande ‘\includeonly’ est que LaTeX retient les numéros de page et toute l’information de renvoi des autres parties du document de sorte qu’elles apparaissent correctement en sortie. *Note Larger book template::, pour un autre exemple de ‘\includeonly’. * Menu: * \endinput:: Ne plus inclure la matière d’un fichier. * \include & \includeonly:: Inclure conditionnellement des fichiers. * \input:: Inclure inconditionnellement un fichier.  File: latex2e-fr.info, Node: \endinput, Next: \include & \includeonly, Up: Splitting the input 24.1 ‘\endinput’ ================ Synopsis : \endinput Quand vous écrivez ‘\include{nomfichier}’, alors au sein de ‘nomfichier.tex’ la matière qui vient après ‘\endinput’ n’est pas incluse. Cette commande est optionnelle ; si ‘nomfichier.tex’ ne comprend pas de ‘\endinput’ alors LaTeX lit tout le fichier. Par exemple, supposons que le fichier racine d’un document a un ‘\input{chap1}’ que ce le contenu de ‘chap1.tex’ est ce qui suit : \chapter{One} Cette matière apparaît dans le document. \endinput Ceci n'apparaît pas. Ceci peut être utile pour placer de la documentation ou des commentaires à la fin d’un fichier, ou pour éviter des caractères indésirables qui pourraient s’ajouter si le fichier est transmis dans le corps d’un courriel. C’est également utile pour déboguer : une stratégie pour localiser des erreurs est de placer un ‘\endinput’ à mi-chemin en cours des fichiers inclus et de voir si l’erreur disparaît. Ensuite, sachant quelle moitié contient l’erreur, en déplaçant le ‘\endinput’ à mi-chemin de cette zone circonscrit de plus près l’endroit où elle se trouve. Ainsi on trouve rapidement la ligne fautive. Après avoir lu ‘\endinput’, LaTeX continue à lire jusqu’à la fin de la ligne, ainsi il est possible de faire suivre cette ligne par quelque chose qui sera tout de même lu. Ceci vous permet entre autre de fermer un ‘\if...’ par un ‘\fi’.  File: latex2e-fr.info, Node: \include & \includeonly, Next: \input, Prev: \endinput, Up: Splitting the input 24.2 ‘\include’ & ‘\includeonly’ ================================ Synopsis : \includeonly{ % dans le préambule du document ... NOMFICHIER, ... } ... \include{NOMFICHIER} % dans le corps du document Apporte de la matière d’un fichier externe ‘NOMFICHIER.tex’ dans un document LaTeX. La commande ‘\include’ fait trois choses : elle exécute ‘\clearpage’ (*note \clearpage & \cleardoublepage::), puis elle insère la matière à partir du fichier ‘NOMFICHIER.tex’ dans le document, ensuite fait encore un ‘\clearpage’. Cette commande ne peut apparaître que dans le corps du document. La commande ‘\includeonly’ contrôle quels fichiers seront lus par LaTeX lors des commandes ‘\include’ suivantes. Sa liste de noms de fichier est séparée par des virgules, et la commande ne peut apparaître que dans le préambule, ou même plus tôt, par ex. dans la ligne de commande : elle ne peut pas apparaître dans le corps du document. Dans le document racine en exemple ci-dessous, ‘constitution.tex’, on inclut trois fichiers, ‘preambule.tex’, ‘articles.tex’, et ‘amendements.tex’. \documentclass{book} \includeonly{ preambule, articles, amendements } \begin{document} \include{preambule} \include{articles} \include{amendements} \end{document} Le fichier ‘preambule.tex’ ne contient aucun code spécial ; vous avez juste extrait ce chapitre de ‘consitution.tex’ pour le mettre dans un fichier séparé pour rendre son édition plus commode. \chapter{Préambule} Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’Homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, ... Exécuter LaTeX sur ‘constitution.tex’ fait apparaître la matière issue de ces trois fichiers dans le document mais génère également les fichiers auxiliaires ‘preambule.aux’, ‘articles.aux’, et ‘amendements.aux’. Ceux-ci contiennent de l’information telle que les numéros de page et les renvois (*note Cross references::). Si maintenant vous mettez en commentaire les lignes de ‘\includeonly’ contenant ‘preambule’ et ‘amendements’ et exécutez LaTeX de nouveau alors le document résultant ne contiendra que la matière issue de ‘articles.tex’, mais pas celui de ‘preamblue.tex’ ni de ‘amendements.tex’. Néanmoins, la totalité de l’information auxiliaire issue des fichiers omis est toujours là, y compris le numéro de la page où commence le chapitre. S’il n’y a pas de ‘\includeonly’ dans le préambule du document, alors LaTeX inclut tous les fichiers demandés par des commandes ‘\include’. La commande ‘\include’ fabrique une nouvelle page. Pour éviter cela, voir *note \input:: (ce qui, cependant, ne retient pas l’information auxiliaire). *Note Larger book template::, pour un autre exemple utilisant ‘\include’ et ‘\includeonly’. Cet exemple utilise également ‘\input’ pour certaine matière qui ne débute pas nécessairement sur une nouvelle page. Les noms de fichiers peuvent impliquer un chemin. \documentclass{book} \includeonly{ chapitres/chap1, } \begin{document} \include{chapitres/chap1} \end{document} Pour rendre votre document portable vis à vis des diverses distributions et plateformes vous devriez éviter les espaces dans les noms de fichier. Traditionnellement on utilise des tirets de 6 ou de 8 à la place. Néanmoins, pour le nom ‘amo amas amat’, ce qui suit fonctionne sous TeX Live sur GNU/Linux: \documentclass{book} \includeonly{ "amo\space amas\space amat" } \begin{document} \include{"amo\space amas\space amat"} \end{document} et ceci fonctionne sous MiKTeX sur Windows: \documentclass{book} \includeonly{ {"amo amas amat"} } \begin{document} \include{{"amo amas amat"}} \end{document} Vous ne pouvez pas utiliser ‘\include’ au sein d’un fichier qui lui-même est inclus via ‘\include’, sans quoi vous obtenez l’erreur ‘LaTeX Error: \include cannot be nested’. La commande ‘\include’ ne peut pas apparaître dans le préambule ; sans quoi vous obtenez l’erreur ‘LaTeX Error: Missing \begin{document}’. Si un fichier que vous incluez par ‘\include’ n’existe pas, par exemple si vous tapez la commande ‘\include{athiesme}’ par erreur à la place de ‘\include{atheisme}’, alors LaTeX ne produit pas une erreur mais un avertissement ‘No file athiesme.tex.’ (Il crée également le fichier ‘athiesme.aux’). Si vous faites un ‘\include’ du fichier racine dans lui-même alors vous obtenez tout d’abord ‘LaTeX Error: Can be used only in preamble’. Les exécutions suivantes donnent ‘TeX capacity exceeded, sorry [text input levels=15]’. Pour réparer cela, vous devez enlever l’inclusion ‘\include{RACINE}’ mais aussi détruire le fichier ‘RACINE.aux’ et exécuter de nouveau LaTeX.  File: latex2e-fr.info, Node: \input, Prev: \include & \includeonly, Up: Splitting the input 24.3 \input =========== Synopsis : \input{NOMFICHIER} La commande ‘\input’ a pour effet que le NOMFICHIER spécifié soit lu et traité comme si son contenu était inséré dans le fichier courant à cet endroit. Si NOMFICHIER ne se termine pas en ‘.tex’ (par ex., ‘toto’ ou ‘toto.tata’), on essaie en premier en ajoutant cette extension (‘toto.tex’ ou ‘toto.tata.tex’). Si aucun fichier n’est trouvé avec ce nom, alors on essaie le NOMFICHIER original (c.-à-d. ‘toto’ ou ‘toto.tata’).  File: latex2e-fr.info, Node: Front/back matter, Next: Letters, Prev: Splitting the input, Up: Top 25 Parties pré/postliminaires ***************************** * Menu: * Table des matières etc.: Table of contents etc.. Table des matières, liste des figures, liste des tableaux. * Glossaires: Glossaries. Génère un glossaire. * Index:Indexes. Génère un indexe.  File: latex2e-fr.info, Node: Table of contents etc., Next: Glossaries, Up: Front/back matter 25.1 Table des matières etc. ============================ Synopsis, l’un parmi ceux qui suivent : \tableofcontents \listoffigures \listoftables Produit une table des matières, ou une liste des figures, ou une liste des tableaux. Placez la commande à l’endroit même où vous voulez que la table ou liste apparaisse. Vous n’avez pas à la renseigner ; par exemple, typiquement les entrées de la table des matières sont automatiquement générées à partir des commandes de rubricage ‘\chapter’, etc. L’exemple ci-dessous illustre la première commande, ‘\tableofcontents’. LaTeX produit une table des matières sur la première page du livre. \documentclass{book} % \setcounter{tocdepth}{1} \begin{document} \tableofcontents\newpage ... \chapter{...} ... \section{...} ... \subsection{...} ... \end{document} En décommentant la deuxième ligne on peut limiter la table à ne lister que les rubriques issues de ‘\chapter’ et ‘\section’, mais pas celle issue de ‘\subsection’, parce que la commande ‘\section’ a pour niveau 1. *Note Sectioning::, pour les numéros de niveaux des rubriques. Pour plus ample information sur ‘tocdepth’ *note Sectioning/tocdepth::. Un autre exemple de l’utilisation de ‘\tableofcontents’ est dans *note Larger book template::. Si vous désirez un saut de page après la table des matières, insérez une commande ‘\newpage’ après la commande ‘\tableofcontents’, comme ci-dessus. Pour fabriquer la table des matières, LaTeX stocke l’information dans un fichier auxiliaire nommé ‘FICHIER-RACINE.toc’ (*note Splitting the input::). Par exemple, le fichier LaTeX ‘test.tex’ ci-dessous : \documentclass{article} \begin{document} \tableofcontents\newpage \section{Premièrement} \subsection{Deuxièmement} ... écrit la ligne suivante dans ‘test.toc’ : \contentsline {section}{\numberline {1}Premièrement}{2} \contentsline {subsection}{\numberline {1.1}Deuxièmement}{2} L’indication ‘section’ ou ‘subsection’ donne le type de rubrique. Le crochet ‘\numberline’ vous permet de changer la façon dont l’information apparaît au sein de la table des matières. Son unique argument, ‘1’ ou ‘1.1’, est le numéro de la rubrique alors que le reste du deuxième argument de ‘\contentsline’, ‘Premièrement’ ou ‘Deuxièmement’, est le titre. Finalement, le troisième argument, ‘2’, est le numéro de la page à laquelle les rubriques débutent. Une conséquence de cette stratégie de stockage de fichier auxiliaire est que pour obtenir correctement la page de table des matières vous devez exécuter LaTeX deux fois, une fois pour stocker l’information et une fois pour l’obtenir. En particulier, la première fois que vous exécutez LaTeX sur un nouveau document, la page de table des matières est vide hormis le titre ‘Table des matières’. Il suffit de l’exécuter de nouveau. Les commandes ‘\listoffigures’ et ‘\listoftables’ produisent une liste des figures et une liste des tables. Elles fonctionnent de la même façon que les commandes pour la table des matières ; notamment elles fonctionnent avec l’information stockée dans des fichiers ‘.lof’ et ‘.lot’. Pour modifier le titre de la page de table des matières, inspirez vous la la première ligne de l’exemple suivant : \renewcommand{\contentsname}{Table des matières} \renewcommand{\listfigurename}{Tracé de courbes} \renewcommand{\listtablename}{Tableaux} De même, les deux autres lignes s’occupent des deux autres. Des paquetages d’internationalisation tels que ‘babel’ ou ‘polyglossia’ modifient les titres en fonction de la langue de base sélectionnée. Le CTAN a beaucoup de paquetages traitant de la table des matières et des listes de figures et de tableaux. L’un d’eux bien commode pour ajuster certains aspects du traitement par défaut, tels que l’espacement, est ‘tocloft’. Et ‘tocbibbind’ permet d’ajouter automatiquement la bibliographie, les indexes, etc. à la table des matières. * Menu: * \@dottedtocline:: Formate une entrée dans la table des matières etc. * \addcontentsline:: Ajouter une entrée dans la table des matières etc. * \addtocontents:: Ajouter du texte directement au fichier table des matières etc. * \contentsline:: Règle une ligne de table des matières, etc. * \nofiles:: Empêche l’écriture dans les fichiers auxiliaires. * \numberline:: Place le numéro en argument fer a gauche dans une boîte.  File: latex2e-fr.info, Node: \@dottedtocline, Next: \addcontentsline, Up: Table of contents etc. 25.1.1 ‘\@dottedtocline’ ------------------------ Synopsis : \@dottedtocline{NUMNIVRUBRIQUE}{RENFONCEMENT}{LARGEURNUM}{TEXTE}{NUMPAGE} Utilisée en interne par LaTeX pour formater une ligne d’article dans la table des matières, table des figures ou table des tableaux. Les auteurs ne saisissent pas directement des commandes ‘\@dottedtocline’. Cette commande est typiquement utilisée par ‘\l@section’, ‘\l@subsection’, etc., pour formater le contenu de ces tables. Par exemple, le fichier ‘article.cls’ contient ces définitions : \newcommand*\l@section{\@dottedtocline{1}{1.5em}{2.3em}} \newcommand*\l@subsection{\@dottedtocline{2}{3.8em}{3.2em}} \newcommand*\l@subsubsection{\@dottedtocline{3}{7.0em}{4.1em}} Dans cet exemple, on dirait ‘\@dottedcline’ ne prend que trois argument. Mais en remontant le code on s’aperçoit qu’elle prend également les deux arguments finaux TEXTE et NUMÉRO-PAGE du synopsis d’appel de ‘\contentsline’ (*note \contentsline::). Entre la boîte du texte de titre de rubrique et la marge de droite, ces commandes ‘\@dottedtocline’ insèrent des “points de suite”, c.-à-d. une ligne en pointillés uniformément espacés. L’espace inter-point est donné par la commande ‘\@dotsep’. Par défaut c’est 4.5 (exprimé en unités de longueur mathématique, ou ‘mu’, soit ‘1/18’em. On peut le modifier avec ‘\renewcommand’, comme dans ‘\renewcommand{\@dotsep}{3.5}’. Dans la classe standarde ‘book’, LaTeX n’utilise pas de points de suite pour articles de la table correspondant aux rubriques de niveau ‘\part’ ou ‘\chapter’, et dans la classe ‘article’, il n’en utilise pas pour les articles de niveau ‘\section’.  File: latex2e-fr.info, Node: \addcontentsline, Next: \addtocontents, Prev: \@dottedtocline, Up: Table of contents etc. 25.1.2 ‘\addcontentsline’ ------------------------- Synopsis : \addcontentsline{EXT}{UNIT}{TEXTE} Ajoute un article dans le fichier auxiliaire dont l’extension de nom est EXT. L’exemple suivant a pour effet d’ajouter une ligne ‘Appendices’ à la table des matières : \addcontentsline{toc}{section}{\protect\textbf{Appendices}} elle apparaîtra au même niveau de renfoncement que les rubriques, sera en caractères gras, et recevra le numéro de page correspondant au point où la commande apparaît dans le fichier d’entrée. La commande ‘\addcontentsline’ écrit de l’information dans le fichier ‘NOM-RACINE.EXT’, où NOM-RACINE est le nom du fichier racine (*note Splitting the input::). Il écrit cette information comme le texte de la commande ‘\contentsline{UNIT}{TEXTE}{NUMÉRO}’, où ‘NUMÉRO’ est la valeur courante du compteur ‘UNIT’ (*note \contentsline::). Le cas le plus fréquent est la table des matières et dans ce cas NUMÉRO est la valeur du compteur UNIT dans la première page produite où la commande ‘\addcontentsline’ correspondante fut utilisée. Cette commande est invoquées par les commandes de rubricage ‘\chapter’, etc. (*note Sectioning::), et aussi par ‘\caption’ au sein d’un environnement flottant (*note Floats::). Mais elle est aussi directement utilisées par des auteurs. Par exemple, un auteur écrivant un livre dont le style est d’avoir une préface non numérotée pourrait utiliser ‘\chapter*’. Mais cette commande ne produit pas d’article dans la table des matières, on peut alors l’entrer manuellement ainsi : \chapter*{Preface} \addcontentsline{toc}{chapter}{\protect\numberline{}Préface} Dans le fichier ‘NOM-RACINE.toc’ LaTeX insère alors la ligne ‘\contentsline {chapter}{\numberline {}Préface}{3}’ ; notez que le numéro de page ‘3’ est généré automatiquement par le système, et non saisi manuellement. Tous les arguments de ‘\addcontentsline’ sont obligatoires. EXT Typiquement c’est l’une des trois chaînes suivantes : ‘toc’ pour la table des matières (« table of contents » en langue anglaise), ‘lof’ pour la liste des figures (« list of figures »), ou ‘lot’ pour la liste des tableaux (« list of tables »). L’extension de nom de fichier du fichier dans lequel l’information doit être écrite. UNIT Une chaîne dépendant de la valeur de l’argument EXT, typiquement l’une des suivantes : ‘toc’ Pour la table des matières, c’est le nom d’une unité sectionnelle : ‘part’, ‘chapter’, ‘section’, ‘subsection’, ‘subsubsection’, etc. ‘lof’ Pour la liste des figures : ‘figure’. ‘lot’ Pour la liste des tableaux : ‘table’. TEXTE Le texte de l’entrée. On doit précéder de ‘\protect’ toute commande fragile (*note \protect::) y figurant. La commande ‘\addcontentsline’ a une interaction avec ‘\include’ (*note \include & \includeonly::). Si vous les utilisez au même niveau comme dans ‘\addcontentsline{...}{...}{...}\include{...}’, alors les lignes dans la table des matières risquent de sortir dans un ordre erroné. La solution est de déplacer ‘\addcontentsline’ dans le fichier qu’on inclut. Si vous utiliser une UNIT que LaTeX ne reconnaît pas, comme la coquille dans l’exemple suivant \addcontentsline{toc}{setcion}{\protect\textbf{Appendices}} alors vous n’obtiendrez pas une erreur mais le formatage de la table des matières sera incohérent.  File: latex2e-fr.info, Node: \addtocontents, Next: \contentsline, Prev: \addcontentsline, Up: Table of contents etc. 25.1.3 ‘\addtocontents’ ----------------------- Synopsis : \addtocontents{EXT}{TEXTE} Ajoute TEXTE, qui peut être du texte ou des commandes de formatage, directement au fichier auxiliaire dont le nom a l’extension ‘.EXT’. Cela est utilisé d’ordinaire pour la table des matières, mais aussi pour la liste des figures ou celle des tableaux. L’exemple suivant place un peu d’espace vertical dans la table des matières après l’en-tête ‘Table des matières’ : \tableofcontents\newpage \addtocontents{toc}{\protect\vspace*{3ex}} L’exemple suivant place le mot ‘page’, en caractères gras, au dessus de la colonne des numéros de page après l’en-tête. \tableofcontents \addtocontents{toc}{~\hfill\textbf{page}\par} \chapter{...} L’exemple ci-dessous ajoute une ligne annonçant l’œuvre d’un nouvel auteur : \addtocontents{toc}{% \protect\vspace{2ex} \textbf{Chapitres de N. Autre Auteur}\par} La différence entre ‘\addtocontents’ et ‘\addcontentsline’ est que cette dernière commande est strictement réservée aux lignes, comme le cas d’une ligne donnant le numéro de page pour le début d’un nouveau sous-ensemble des chapitres. Comme les exemples ci-dessus le démontrent, ‘\addtocontents’ permet de la matière telle que de l’espacement. La commande ‘\addtocontents’ a deux arguments, tous deux obligatoires. EXT Typiquement l’un parmi : ‘toc’ pour la table des matières, ‘lof’ por la liste des figures, ou ‘lot’ pour la liste des tableaux. L’extension de nom de fichier du fichier dans lequel l’information est à écrire. TEXTE Le texte, et possiblement les commandes, à écrire. Les commandes de rubricage telles que ‘\chapter’ utilisent la commande ‘\addcontentsline’ pour stocker l’information. Cette commande crée des lignes dans le fichier auxiliaire en ‘.toc’ qui contient les commandes ‘\contentsline’ (*note \addcontentsline::). Contrairement à elle, la commande ‘\addtocontents’ place directement la matière dans ce fichier. La commande ‘\addtocontents’ interagit avec ‘\include’ (*note \include & \includeonly::). Si vous les utilisez au même niveau, comme dans ‘\addtocontents{...}{...}\include{...}’ alors les lignes de la table des matières risquent de sortir dans le mauvais ordre. La solution est de déplacer ‘\addtocontents’ pour la mettre dans le fichier à inclure.  File: latex2e-fr.info, Node: \contentsline, Next: \nofiles, Prev: \addtocontents, Up: Table of contents etc. 25.1.4 ‘\contentsline’ ---------------------- Synopsis : \contentsline{UNIT}{TEXTE}{NUMÉRO-PAGE} Utilisé en interne par LaTeX pour composer un article dans une table des matières, table des figures, ou table des tableaux (*note Table of contents etc.::). Les auteurs ne saisissent pas directement les commandes ‘\contentsline’. En général l’ajout de matière à ces tables est fait automatiquement par les commandes ‘\chapter’, ‘\section’, etc. pour la table des matières, ou par la commande ‘\caption’ au sein d’un environnement ‘\figure’ ou ‘\table’ (*note figure:: et *note table::). Ainsi, en supposant que le fichier racine est ‘these.tex’, et qu’il contient la déclaration ‘\tableofcontents’, la commande ‘\chapter{Chapitre premier}’ produit quelque chose de ce genre dans le fichier ‘these.toc’ : \contentsline {chapter}{\numberline {1}Chapitre premier}{3} Si le fichier contient la déclaration ‘\listoffigures’ alors un environnement figure comprenant ‘\caption{Essai}’ produira quelque chose de ce genre dans ‘these.lof’. \contentsline {figure}{\numberline {1.1}{\ignorespaces Essai}}{6} x Pour ajouter manuellement de la matière, utilisez ‘\addcontentsline{TYPEFIC}{UNIT}{\TEXTE}’, où TYPEFIC est ‘toc’, ‘lof’, ou ‘lot’ (*note \addcontentsline::). Pour manipuler la façon dont la matière de la commande ‘\contentline’ est composé, voir le paquetage ‘tocloft’. Notez que le paquetage ‘hyperref’ change la définition de ‘\contentsline’ (et de ‘\addcontentsline’) pour ajouter plus d’arguments, fabriquer des hyperliens. C’est la source de l’erreur ‘Argument of \contentsline has an extra }’ quand on ajoute/supprime l’utilisation d’‘hyperref’ et qu’une compilation a déjà été faite. Pour réparer cette erreur, détruisez les fichiers ‘.toc’, ‘.lof’ ou ‘.lot’, et exécutez de nouveau LaTeX.  File: latex2e-fr.info, Node: \nofiles, Next: \numberline, Prev: \contentsline, Up: Table of contents etc. 25.1.5 ‘\nofiles’ ----------------- Synopsis : \nofiles Empêche LaTeX d’écrire quelque fichier auxiliaire que ce soit. Les seules sorties seront les fichiers ‘.log’ et ‘.pdf’ (ou ‘.dvi’). Cette commande ne peut être placée que dans le préambule. À cause de la commande ‘\nofiles’ dans cet exemple aucun fichier ‘.toc’ n’est produit. \documentclass{book} \nofiles \begin{document} \tableofcontents\newpage \chapter{...} ... LaTeX n’efface pas les fichiers auxiliaires existants, de sorte que si vous insérer la commande ‘\nofiles’ après avoir compilé le fichier et obtenu un fichier ‘.toc’ alors la page de table des matières contiendra l’ancienne information.  File: latex2e-fr.info, Node: \numberline, Prev: \nofiles, Up: Table of contents etc. 25.1.6 ‘\numberline’ -------------------- Synopsis : \numberline{\NUMÉRO} Compose son argument fer à gauche dans une boîte. Cela est utilisé au sein d’une commande ‘\contentsline’ pour composer les numéros de rubrique (*note \contentsline::). Par exemple, cette ligne dans un fichier ‘.toc’ a pour effet que le ‘1.1’ est composé fer à gauche : \contentsline {subsection}{\numberline {1.1}Motivation}{2} Par défaut, LaTeX compose tout numéro de rubrique au sein d’une boîte de longueur ‘\@tempdima’. Cette longueur est réglée par les commandes ‘\l@section’, ‘\l@subsection’, etc. Pour Mettre les numéros de rubrique dans des boîtes de longueur naturelle utiliser le code ‘\renewcommand{\numberline}[1]{#1~}’ avant ‘\tableofcontents’. Cette commande est fragile, aussi vous pourriez avoir besoin de la précéder d’un ‘\protect’ (*note \protect::). Un exemple est l’utilisation de ‘\protect’ dans la commande suivante : \addcontentsline{toc}{section}{\protect\numberline {}Sommaire} de sorte à obtenir le ‘\numberline’ dans la commande ‘\contentsline’ dans le fichier ‘.toc’ ainsi : ‘\contentsline {section}{\numberline {}Sommaire}{6}’ (le numéro de page ‘6’ est ajouté automatiquement par LaTeX ; *note \addcontentsline::).  File: latex2e-fr.info, Node: Glossaries, Next: Indexes, Prev: Table of contents etc., Up: Front/back matter 25.2 Glossaires =============== La commande ‘\makeglossary’ active la création des glossaires. La commande ‘\glossary{TEXTE}’ écrit un article de glossaire pour TEXTE dans un fichier auxiliaire nommé avec l’extension ‘.glo’. Plus précisément, ce qui est écrit est la commande ‘\glossaryentry{TEXTE}{NUMPAGE}’, où NUMPAGE est la valeur courante de ‘\thepage’. Le paquetage ‘glossary’ disponible sur le CTAN fournit une prise en charge de glossaires plus élaborée.  File: latex2e-fr.info, Node: Indexes, Prev: Glossaries, Up: Front/back matter 25.3 Index ========== Si vous dites à LaTeX les termes que vous voulez voir apparaître dans un index, alors il peut produire cet index, classé alphabétiquement et en maintenant automatiquement les numéros de page. Ce qui suit illustre les bases. \documentclass{article} \usepackage{makeidx} % Fournit les commandes d'indexation \makeindex % \usepackage{showidx} % Affiche les notes en marge des articles % de l'index ... \begin{document} ... Le théorème de Wilson\index{Théorème de Wilson} dit qu'un nombre $n>1$ est premier si et seulement si la factorielle de $n-1$ est congurente à $-1$ modulo~$n$.\index{congruence!et théorème de Wilson} ... \printindex \end{document} Comme illustré ci-dessus, on déclare des articles d’index avec la commande ‘\index’ (*note \index::). Quand vous exécutez LaTeX, le ‘\index’ inscrit son information, telle que ‘Théorème de Wilson’, et le numéro de page, dans un fichier auxiliaire dont le nom finit en ‘.idx’. Ensuite, pour classer par ordre alphabétique, et pour d’autre manipulations, on exécute un program externe, typiquement ‘makeindex’ (*note makeindex::), ce qui écrit un fichier dont le nom finit en ‘.ind’. Finalement, ‘\printindex’ ramène cette information manipulée dans la sortie (*note \printindex::). Ainsi, si le code de l’exemple plus haut est dans le fichier ‘numth.tex’ alors exécuter ‘pdflatex numth’ sauvegarde l’information de l’article d’index et son numéro de page dans ‘numth.idx’. Et ensuite exécuter ‘makeindex numth’ classe par ordre alphabétique et sauvegarde les résultats dans ‘numth.ind’. Finalement, exécuter de nouveau ‘pdflatex numth’ affiche l’index désiré, à l’endroit où la commande ‘\printindex’ est dans le code source. Il, y a beaucoup d’options pour contrôler la sortie. Un exemple est que le point d’exclamation dans ‘\index{congruence!et théorème de Wilson}’ produit un article principal pour ‘congruence’ avec un sous-article pour ‘et théorème de Wilson’. Pour plus d’information, *note makeindex::. Les commandes ‘\makeindex’ et ‘\printindex’ sont indépendantes. Ne pas mettre le ‘\makeindex’ arrête que LaTeX sauvegarde les articles d’index dans le fichier auxiliaire. Ne pas mettre le ‘\printindex’ a pour effet que LaTeX n’affiche pas l’index dans la sortie. Nombre de paquetages existent concernant l’indexation. Le paquetage ‘showidx’ a pour effet que chaque article d’index est affiché dans la marge sur la page où le ‘\index’ apparaît. Ceci peut être utile pour préparer l’index. Le paquetage ‘multind’, avec d’autres, prend en charge les indexes multiples. Voir aussi l’article de la FAQ TeX sur ce sujet, , et le sujet CTAN, . * Menu: * Produce the index manually:: Classez les articles vous-même. * \index:: Déclare un article d’index. * makeindex:: Classe les articles d’index automatiquement. * \printindex:: Met l’index à cet endroit.  File: latex2e-fr.info, Node: Produce the index manually, Next: \index, Up: Indexes 25.3.1 Produire l’index manuellement ------------------------------------ Les documents qui sont brefs et statiques peuvent avoir un index produit manuellement. L’exemple ci-dessous produit une page séparée intitulée ‘Index’, en format à deux-colonnes. \begin{theindex} \item acorn squash, 1 \subitem maple baked, 2 \indexspace \item bacon, 3 \subitem maple baked, 4 \end{theindex} Notez que l’auteur doit saisir les numéros de page, ce qui est rébarbatif et résulte en des numéros inexacts si le document change. C’est pourquoi dans la plupart des cas des méthodes automatisées telles que ‘makeindex’ sont préférables. *Note Indexes::. Toutefois nous couvrons ces commandes pour être exhaustif, et parce que les méthodes automatisées sont basées sur elles. Comme l’exemple l’illustre, un article principal utilise ‘\item’, un sous-article ‘\subitem’, et le niveau le plus bas utilise ‘\subsubitem’. Les lignes à blanc entre les articles sont sans effet. L’exemple ci-dessus inclut ‘\indexspace’ pour produire un espace vertical dans la sortie que certains styles utilisent avant le premier article commençant avec une nouvelle lettre.  File: latex2e-fr.info, Node: \index, Next: makeindex, Prev: Produce the index manually, Up: Indexes 25.3.2 ‘\index’ --------------- Synopsis : \index{CHAÎNE-ARTICLE-INDEX} Déclare un article dans l’index. Cette commande est fragile (*note \protect::). Par exemple, comme décrit dans *note Indexes::, une façon d’obtenir un index du code ci-dessous est de compiler le document avec ‘pdflatex test’, puis de traiter les articles de l’index avec ‘makeindex test’, et ensuite de compiler de nouveau avec ‘pdflatex test’. % fichier test.tex ... W~Ackermann (1896--1962).\index{Ackermann} ... fonction d'Ackermann\index{Ackermann!fonction} ... taux de croissance\index{Ackermann!fonction!taux de croissance} Les trois articles obtiendront un numéro de page, comme dans ‘Ackermann, 22’. LaTeX formate le deuxième comme un sous-article du premier, sur la ligne du dessous et renfoncé, et le troisième comme un sous-article du deuxième. On ne peut pas imbriquer les articles au delà du troisième niveau de sous-articles. (Si vous ajoutez ‘\index{Ackermann!fonction!taux de croissance!comparaison}’ alors ‘makeindex’ dit ‘Scanning input file test.idx....done (4 entries accepted, 1 rejected)’ et le quatrième niveau est silencieusement absent de l’index). Si vous saisissez un deuxième ‘\index’ avec la même CHAÎNE-ARTICLE-INDEX alors vous obtiendrez un unique article d’index avec deux numéros de page (à moins qu’il se trouve que les deux soient sur la même page). Ainsi, ajouter ‘comme pour Ackermann.\index{Ackermann}’ plus loin dans le même document que ci-dessus donnera un article d’index du genre de ‘Ackermann, 22, 151’. Notez aussi que vous pouvez saisir les articles d’index dans un ordre quelconque, ainsi par exemple ‘\index{Ackermann!fonction}’ peut arriver avant ‘\index{Ackermann}’. Obtenez une plage de page en sortie, du genre de ‘Hilbert, 23--27’, comme avec le code ci-dessous : W~Ackermann (1896--1962).\index{Ackermann} ... D~Hilbert (1862--1943)\index{Ackermann!Hilbert|(} ... désapprouvait son mariage.\index{Ackermann!Hilbert|)} Si le début et la fin de la plage de pages sont égaux alors le système ne donne qu’un seul numéro de page, et non une plage. Si vous indexez des sous-articles mais sans article principal, comme dans ‘\index{Jones!programme}’ et ‘\index{Jones!résultats}’, alors la sortie est l’article ‘Jones’ sans virgule ni numéro de page, suivi de deux sous-articles, du genre de ‘programme, 50’ et ‘résultats, 51’. On génère un article d’index qui dit ‘Voir’ en utilisant un caractère barre verticale : ‘\index{Ackermann!function|see{fonction de P\'eter}}’. On peut également obtenir ‘voir aussi’ avec ‘seealso’. (Le texte ‘voir’ est défini par ‘\seename’, et ‘voir ausi’ par ‘\alsoname’ lorsqu’on charge un paquetage d’internationalisation tel que ‘babel’ or ‘polyglossia’, et que la langue sélectionnée est le français, sinon par défaut c’est ‘see’ et ‘see also’, on peut aussi les redéfinir directement avec quelque chose du genre de ‘\renewcommand{\seename}{cf.} \renewcommand{\alsoname}{ibid.}’). La production du mot ‘voir’ fait partie d’une fonctionnalité plus générale. Après la barre verticale vous pouvez mettre le nom CMD d’une commande ‘\CMD’ à un argument, comme dans ‘\index{group|textit}’ (notez l’absence de controblique sur la commande ‘\textit’) et le système appliquera cette commande au numéro de page dans l’article d’index, donnant ici quelque chose du genre de ‘\textit{7}’. Vous pouvez aussi définir vos propres commandes comme dans ‘\newcommand{\pagecours}[1]{{\color{blue}#1}}’ et ensuite ‘\index{Ackermann!function|pagecours}’ donnera un numéro de page en bleu (*note Color::). Voici in autre exemple, moins pratique : \newcommand\pageindex[1]{#1, \thepage} ... Epimenides.\index{self-reference|pageindex} qui crée une article citant le numéro de page dans le listing de l’index. Les deux fonctions décrites plus haut peuvent être combinées, comme dans : \index{Ackermann!fonction|(pagecours} ... \index{Ackermann!fonction|)} ce qui en sortie produit un article d’index du genre de ‘fonction, 23--27’ où la plage de numéros de page est en bleu. Considérez un article d’index tel que ‘β-testeur’. Le saisir telle que ‘$\beta$-testeur’ aura pour effet qu’il sera classé selon le signe dollar. Vous pouvez le saisir en utilisant une arobe, comme dans ‘\index{bêta-testeur@$\beta$-testeur}’. Lorsque vous spécifiez un article avec une arobe qui sépare deux chaînes, ‘POS@TEXTE’, alors POS donne la position alphabétique de l’article alors que TEXTE produit le texte de l’article. Un autre exemple est que ‘\index{Saint Michael's College@SMC}’ produit un article d’index ‘SMC’ classé dans un autre endroit que son épellation donnerait naturellement. Pour mettre le caractère ‘!’, ‘@’, ‘|’ ou ‘"’ dans un article d’index, échappez le en le précédant d’un guillemet anglais double, ‘"’. (Le guillemet double est ignoré pour le classement alphabétique). Nombre de paquetages sur le CTAN apportent des fonctionnalités supplémentaires allant au-delà de celles fournies par ‘makeidx’. L’un deux est ‘index’ qui permet d’avoir des index multiples et contient une commande ‘\index*{INDEX-ENTRY-STRING}’ qui imprime la CHAÎNE-ARTICLE-INDEX en plus de l’indexer. La commande ‘\index’ écrit l’information d’indexation dans le fichier ‘NOM-RACINE.idx’. Plus spécifiquement, elle écrit le texte de la commande ‘\indexentry{CHAÎNE-ARTICLE-INDEX}{NUM-PAGE}’, où NUM-PAGE est la valeur du compteur ‘\thepage’. Il peut arriver, lorsque la commande ‘\printindex’ perd les pédales, que vous ayez à détruire ce fichier pour repartir de bases saines. Si vous oubliez l’accolade fermante sur une commande ‘\index’ alors vous obtiendrez un message du genre de : Runaway argument? {Ackermann!function ! Paragraph ended before \@wrindex was complete.  File: latex2e-fr.info, Node: makeindex, Next: \printindex, Prev: \index, Up: Indexes 25.3.3 ‘makeindex’ ------------------ Synopsis, l’un parmi : makeindex NOMFIC makeindex -s FICHIER-STYLE NOMFIC makeindex OPTIONS NOMFIC0 ... Trie l’information d’index dans le fichier auxiliaire, et fait d’autres traitements dessus. C’est un programme en ligne de commande. Il prend en entrée un ou plusieurs fichiers bruts d’index, les fichiers ‘NOMFIC.idx’, et produit en sortie le ficher d’index fini, le fichier ‘NOMFIC.ind’ qui est l’entrée de ‘\printindex’ (*note \printindex::). La première forme de la commande suffit pour beaucoup d’usages. La deuxième permet de formater l’index en utilisant un “fichier de style d’index”, un fichier ‘.isty’. La troisième forme est la plus générale ; voir la documentation complète sur le CTAN. Ci-dessous on donne un exemple d’un fichier ‘.isty’ simple : % book.isty % $ makeindex -s book.isty -p odd book.idx % creates the index as book.ind, starting on an odd page. preamble "\\pagestyle{empty} \\small \\begin{theindex} \\thispagestyle{empty}" postamble "\n \\end{theindex}" La présente description ne couvre que certaines des possibilités du FICHIER-STYLE. Pour une liste complète voir la documentation sur le CTAN. Un fichier de style consiste en une liste de couples : SPÉCIFICATEUR et ATTRIBUT. Ils peuvent apparaître dans le fichier dans un ordre quelconque. Tous les ATTRIBUTs sont des chaînes, sauf mention du contraire. Les chaînes sont entourées de guillemets anglais doubles, ‘"’, et la longueur maximale d’une chaîne est de 144 caractères. Le ‘\n’ représente un saut de ligne et le ‘\t’ une tabulation. Les controbliques sont échappées avec une autre controblique, comme cela : ‘\\’. Si une ligne commence avec un signe pourcent, ‘%’, alors c’est un commentaire. ‘preamble’ Préambule du fichier d’index de sortie. Définit le contexte dans lequel l’index est formaté. Vaut par défaut : ‘"\\begin{theindex}\n"’. ‘postamble’ Postambule du fichier d’index de sortie. Vaut par défaut : ‘"\n\n\\end{theindex}\n"’. ‘group_skip’ Traditionnellement les articles d’index sont répartis en groupes, typiquement un groupe pour les articles commençant pas la lettre ‘a’, etc. Ce spécificateur donne ce qui est inséré quand un nouveau groupe commence. Vaut par défaut : ‘"\n\n \\indexspace\n"’ (‘\indexspace’ est une commande qui insère une longueur élastique, par défaut ‘10pt plus5pt minus3pt’). ‘lethead_flag’ Un entier. Il commande ce qui est inséré pour un nouveau groupe ou une nouvelle lettre. Lorsqu’il vaut 0 (ce qui est le réglage par défaut) alors rien d’autre que ‘group_skip’ n’est inséré avant le groupe. S’il est positif, alors pour une nouvelle lettre les attributs ‘lethead_prefix’ et ‘lethead_suffix’ sont insérés, avec cette lettre en capitale entre eux. S’il est négatif, alors ce qui est inséré est la lettre en bas de casse. Vaut par défaut 0. ‘lethead_prefix’ Si un nouveau groupe commence avec une lettre différente alors c’est le préfixe inséré devant l’en-tête présentant la nouvelle lettre. Vaut par défaut : ‘""’ ‘lethead_suffix’ Si un nouveau groupe commence avec une lettre différente alors c’est le suffixe inséré après l’en-tête présentant la nouvelle lettre. Vaut par défaut : ‘""’ ‘item_0’ C’est ce qui est mis entre deux articles de niveau 0. Vaut par défaut : ‘"\n \\item "’. ‘item_1’ Mis entre deux articles de niveau 1. Vaut par défaut : ‘"\n \\subitem "’. ‘item_2’ Mis entre deux articles de niveau 2. Vaut par défaut : ‘"\n \\subsubitem "’. ‘item_01’ C’est ce qui est mis entre un article de niveau 0 et un article de niveau 1. Vaut par défaut : ‘"\n \\subitem "’. ‘item_x1’ C’est ce qui est mis entre un article de niveau 0 et un article de niveau 1 dans le cas où l’article de niveau 0 n’a pas de numéro de page (comme dans ‘\index{aaa|see{bbb}}’). Vaut par défaut : ‘"\n \\subitem "’. ‘item_12’ C’est ce qui est mis entre un article de niveau 1 et un article de niveau 2. Vaut par défaut : ‘"\n \\subsubitem "’. ‘item_x2’ C’est ce qui est mis entre un article de niveau 1 et un article de niveau 2 si l’article de niveau 1 n’a pas de numéro de page. Vaut par défaut : ‘"\n \\subsubitem "’. ‘delim_0’ Délimiteur mis entre une clef de niveau 0 et son premier numéro de page. Vaut par défaut : une virgule suivie d’un blanc, ‘", "’. ‘delim_1’ Délimiteur mis entre une clef de niveau 1 et son premier numéro de page. Vaut par défaut : une virgule suivie d’un blanc, ‘", "’. ‘delim_2’ Délimiteur mis entre une clef de niveau 2 et son premier numéro de page. Vaut par défaut : une virgule suivie d’un blanc, ‘", "’. ‘delim_n’ Délimiteur mis entre deux numéros de page de la même clef (quel que soit le niveau) . Vaut par défaut : une virgule suivie d’un blanc, ‘", "’. ‘delim_r’ Délimiteur mis entre le numéro de début et le numéro de fin d’une plage de numéros de page deux numéros de page. Vaut par défaut : ‘"--"’. ‘line_max’ Un entier. Longueur maximale d’une ligne d’article d’index dans la sortie au delà de quoi la ligne est repliée. Vaut par défaut : ‘72’. ‘indent_space’ Ce qui est inséré au début d’une ligne repliée. Vaut par défaut : ‘"\t\t"’. ‘indent_length’ Un nombre. La longueur d’un renfoncement de ligne repliée. La valeur par défaut d’‘indent_space’ est de deux tabulations, et chaque tabulation compte pour huit espaces de sorte que la valeur par défaut est ‘16’. ‘page_precedence’ Un document peut avoir différents types de numérotations des pages. Par exemple, un livre peut avoir des matières préliminaires dont les pages sont numérotées en chiffres romains bas de casse alors que les pages de la matière principale sont en chiffres arabes. Cette chaîne spécifie l’ordre dans lequel ils apparaissent dans l’index. La commande ‘makeindex’ prend en charge cinq types différents de numérotation : romain bas de casse ‘r’, numérique ou arabe ‘n’, alphabétique bas de casse ‘a’, romain capital ‘R’, et alphabétique capital ‘A’. Vaut par défaut : ‘"rnaRA"’. Il y a plusieurs autres programmes faisant le même travail que ‘makeindex’. L’un d’eux est ‘xindy’ (), qui fait de l’internationalisation et peut traiter des documents balisés en utilisant LaTeX et plusieurs autres langages. Il est écrit en Lisp, hautement configurable, à la fois en termes de balise et en termes d’ordre d’assemblage du texte, comme décrit dans sa documentation. Un programme d’indexation plus récent prenant en charge l’Unicode est ‘xindex’, écrit en Lua ().  File: latex2e-fr.info, Node: \printindex, Prev: makeindex, Up: Indexes 25.3.4 ‘\printindex’ -------------------- Synopsis : \printindex Place l’index dans la sortie. Pour obtenir un index vous devez en premier inclure ‘\usepackage{makeidx}’ dans le préambule du document et compiler le document, et ensuite exécuter la commande système ‘makeindex’, puis de nouveau compiler le document. *Note Indexes::, pour plus de détails et un exemple d’usage de ‘\printindex’.  File: latex2e-fr.info, Node: Letters, Next: Terminal input/output, Prev: Front/back matter, Up: Top 26 Des lettres ************** Synopsis : \documentclass{letter} \address{ADRESSE EXPÉDITEUR} \signature{NOM DE L'EXPÉDITEUR} \begin{document} \begin{letter}{ADRESSE DESTINATAIRE} \opening{APOSTROPHE} CORPS-DE-LA-LETTRE \closing{TEXTE DE SALUTATION} \end{letter} ... encore des lettres ... \end{document} Produit une ou plusieurs lettres. Chaque lettre est dans un environnement séparé ‘letter’, dont l’argument ADRESSE DESINATAIRE contient souvent plusieurs lignes séparées par une double controblique (‘\\’). Par exemple, vous pourriez avoir : \begin{letter}{Ninon de l'Enclos \\ l'hôtel Sagonne} ... \end{letter} Le début de l’environnement ‘letter’ réinitialise le numéro de page à 1, et le numéro de note en bas de page à 1 aussi. Les ADRESSE EXPÉDITEUR et NOM DE L’EXPÉDITEUR sont communs à toutes les lettres, qu’il y en ait une ou plus, ainsi il est préférable de mettre ces déclarations dans le préambule. Comme avec l’adresse du destinataire, souvent ADRESSE EXPÉDITEUR contient plusieurs lignes séparées par une double controblique ‘\\’. LaTeX place le NOM DE L’EXPÉDITEUR sous la salutation, après un espace vertical pour la signature manuscrite traditionnelle ; il peut aussi contenir plusieurs lignes. Le corps de chaque environnement ‘letter’ commence par une commande ‘\opening’ obligatoire telle que ‘\opening{Madame, Monsieur,}’. Le texte CORPS-DE-LA-LETTRE est du code LaTeX ordinaire et peut donc tout contenir de la liste énumérée à des formules mathématique en hors texte, à ceci près que la commandes de rubricage telles que ‘\chapter’ qui n’ont pas lieu d’être au sein d’une lettre sont indisponibles. Chaque environnement ‘letter’ se termine typiquement par une commande ‘\closing’ telle que dans ‘\closing{Je vous prie, Madame, Monsieur, d'agréer l'expression de mes sentiments les meilleurs.}’. de la matière supplémentaire peut venir après le ‘\closing’. Vous pouvez préciser qui est en copie de la lettre avec une commande comme ‘\cc{Le Patron\\Le Patron du Patron}’. Il y a une commande ‘\encl’ similaire pour spécifier une liste de pièces jointes. Et, vous pouvez ajouter un postscriptum avec ‘\ps’. Par défaut LaTeX renfonce la signature et la salutation ‘\closing’ la précédant d’une longueur valant ‘\longindentation’. Celle-ci vaut par défaut ‘0.5\textwidth’. Pour les aligner à gauche, il suffit de spécifier ‘\setlength{\longindentation}{0em}’ dans votre préambule. Pour fixer la date utilisez quelque chose comme ‘\renewcommand{\today}{2015-10-12}’. En plaçant ce code dans votre préambule, il s’appliquera à toutes les lettres du document. Cet exemple est avec un seul environnement ‘letter’. Les trois lignes marquées en commentaire comme optionnelles sont typiquement omises. \documentclass{letter} \usepackage[T1]{fontenc} \usepackage{french} \address{Rue de l'expéditeur \\ Ville de l'expéditeur} \signature{Nom de l'expéditeur\\ Titre de l'expéditeur} % optionnel : \location{Boîte Postale 13} % optionnel : \telephone{(102) 555-0101} \begin{document} \begin{letter}{Nom du destinataire \\ Adresse du destinataire} \opening{Monsieur,} % optionnel : \thispagestyle{firstpage} I ne suis pas intéressé à faire affaire avec vous. \closing{Je vous prie, Monsieur, de recevoir mes salutations distinguées.} \end{letter} \end{document} Ces commandes sont utilisées avec la classe ‘letter’. * Menu: * \address:: Adresse de l’expéditeur. * \cc:: Liste des personnes en copie. * \closing:: Dire au revoir. * \encl:: Liste des pièces jointes. * \location:: L’adresse de votre organisation. * \makelabels:: Fabriquer des étiquettes d’adresse. * \name:: Votre nom, pour l’adresse de l’expéditeur. * \opening:: Dire bonjour. * \ps:: Ajouter un postscriptum. * \signature:: Votre signature. * \telephone:: Votre numéro de téléphone.  File: latex2e-fr.info, Node: \address, Next: \cc, Up: Letters 26.1 ‘\address’ =============== Synopsis : \address{ADRESSE-EXPÉDITEURS} Spécifie l’adresse de retour telle qu’elle apparaît sur la lettre et sur l’enveloppe. Séparez des lignes multiples au sein de ADRESSE-EXPÉDITEURS avec une double controblique ‘\\’. Parce qu’elle peut s’appliquer à des lettres multiples cette déclaration est souvent placée dans le préambule. Toutefois elle peut être faite n’importe où, y compris au sein d’un environnement ‘letter’ individuel. Cette commande est optionnelle : sans la déclaration ‘\address’ la lettre est formatée avec un espace à blanc en haut de sorte à pouvoir être imprimée sur du papier à en-tête pré-imprimé. (*Note Overview::, pour les détails concernant votre implémentation locale). Avec la déclaration ‘\address’, elle est formatée comme une lettre personnelle. En voici un exemple : \address{Stephen Maturin \\ The Grapes of the Savoy}  File: latex2e-fr.info, Node: \cc, Next: \closing, Prev: \address, Up: Letters 26.2 ‘\cc’ ========== Synopsis : \cc{PREMIER NOM\\...} Produit une liste de noms de personnes mis en copie de la lettre. Cette commande est optionnelle. Si elle est présente, alors elle vient typiquement après le ‘\closing’. En cas de ligne multiple, séparez les avec une double controblique ‘\\’, comme dans : \cc{Président \\ Vice-président}  File: latex2e-fr.info, Node: \closing, Next: \encl, Prev: \cc, Up: Letters 26.3 ‘\closing’ =============== Synopsis : \closing{TEXTE} D’ordinaire à la fin d’une lettre, au dessus de la signature manuscrite, il y a un ‘\closing’ (bien que cette commande soit optionnelle). Par exemple : \closing{Je vous prie, Madame, Monsieur, d'agréer l'expression de ma confiance.}  File: latex2e-fr.info, Node: \encl, Next: \location, Prev: \closing, Up: Letters 26.4 ‘\encl’ ============ Synopsis : \encl{LIGNE1\\LIGNE2} Déclare une liste d’une ou plus de pièces jointes.  File: latex2e-fr.info, Node: \location, Next: \makelabels, Prev: \encl, Up: Letters 26.5 ‘\location’ ================ Synopsis : \location{TEXTE} Le TEXTE apparaît centré au bas de chaque page. Il apparaît seulement si le style de la page est ‘firstpage’.  File: latex2e-fr.info, Node: \makelabels, Next: \name, Prev: \location, Up: Letters 26.6 ‘\makelabels’ ================== Synopsis : \makelabels Crée une feuille d’étiquettes d’adresses à partir des adresses des destinataires, une pour chaque lettre. Cette feuille sera sortie avant les lettres, avec dans l’idée de la copier sur une feuille vierge de vignettes autocollantes. Cette commande est à mettre dans le préambule. Vous pouvez personnaliser les étiquettes en redéfinissant les trois commandes ‘\startlabels’, ‘\mlabel’ et ‘\returnaddress’ dans le préambule. Ces commandes ne sont pas à appeler directement par l’utilisateur, c’est la classe ‘letter’ qui les appelle. La commande ‘\startlabels’ compose la page sur laquelle les étiquettes sont imprimées en termes de largeur, de hauteur, et de nombre de colonnes, etc. La commande ‘\mlabel{ADRESSE EXPÉDITEUR}{ADRESSE DESTINATAIRE}’ est appelée pour chaque lettre du document avec deux arguments : • Le premier, ADRESSE EXPÉDITEUR, est le contenu courant de la macro ‘\returnaddress’ • Le second, ADRESSE DESTINATAIRE, est l’adresse du destinataire telle que passée en argument à l’environnement ‘letter’. La définition par défaut de ‘\mlabel’ ignore le premier argument, c’est à dire que si vous placez seulement un ‘\makelabels’ dans le préambule, la feuille d’étiquettes ne contiendra des étiquettes que pour les destinataires. Si vous désirez imprimer une étiquette d’adresse expéditeur et d’adresse destinataire pour chaque lettre, vous devez faire deux choses : 1. La première est de redéfinir ‘\mlabel’ pour fabriquer deux étiquettes au lieu d’une, vous pouvez pour cela mettre ce qui suit dans le préambule : \newcommand*\originalMlabel{} \let\originalMlabel\mlabel \def\mlabel#1#2{\originalMlabel{}{#1}\originalMlabel{}{#2}} Ceci ne suffit toutefois pas, parce que la première des deux étiquettes est vide, vu que la définition par défaut de ‘\returnaddress’ l’est. 2. La seconde est de redéfinir ‘\returnaddress’ pour contenir l’adresse de l’expéditeur, vous pouvez faire cela en plaçant dans le préambule : \renewcommand*\returnaddress{\protect\fromname\\\protect\fromaddress}  File: latex2e-fr.info, Node: \name, Next: \opening, Prev: \makelabels, Up: Letters 26.7 ‘\name’ ============ ‘\name{June Davenport}’ Le nom de l’expéditeur, à imprimer sur l’enveloppe avec l’adresse de retour.  File: latex2e-fr.info, Node: \opening, Next: \ps, Prev: \name, Up: Letters 26.8 ‘\opening{TEXTE}’ ====================== Synopsis : \opening{TEXTE} Cette commande est obligatoire. Elle commence la lettre, en suivant le ‘\begin{letter}{...}’. L’argument obligatoire TEXTE est le texte d’“appel” de votre lettre. Par exemple : \opening{Dear John,}  File: latex2e-fr.info, Node: \ps, Next: \signature, Prev: \opening, Up: Letters 26.9 ‘\ps’ ========== Synopsis : \ps{TEXTE} Utilisez la commande ‘\ps’ pour commencer un postscriptum dans une lettre, après ‘\closing’.  File: latex2e-fr.info, Node: \signature, Next: \telephone, Prev: \ps, Up: Letters 26.10 ‘\signature{TEXTE}’ ========================= Synopsis : \signature{PREMIÈRE LIGNE \\ ... } Le nom de l’expéditeur. Cette commande est optionnelle, quoique son inclusion soit habituelle. Le texte de l’argument apparaît à la fin de la lettre, après la clôture et après une espace verticale pour la signature manuscrite traditionnelle. Séparez des lignes multiples avec une double controblique ‘\\’. Par exemple : \signature{J Fred Muggs \\ White House} La valeur par défaut de LaTeX pour l’espace verticale space du texte de ‘\closing’ au texte de ‘\signature’ est ‘6\medskipamount’, ce qui vaut six fois 0,7em. Cette commande est d’ordinaire dans le préambule, de sorte à s’appliquer à toutes les lettres du document. Pour qu’elle ne s’applique qu’à une seule lettre, placez la au sein d’un environnement ‘letter’ et avant le ‘\closing’. Vous pouvez inclure un graphique dans la signature, par exemple avec ‘\signature{\vspace{-6\medskipamount}\includegraphics{sig.png}\\ My name}’ (ceci nécessite d’écrire ‘\usepackage{graphicx}’ dans le préambule).  File: latex2e-fr.info, Node: \telephone, Prev: \signature, Up: Letters 26.11 ‘\telephone’ ================== Synopsis : ‘\telephone{NUMÉRO}’ C’est le numéro de téléphone de l’expéditeur. Déclaré typiquement dans le préambule, où il s’applique à toutes les lettres. Ceci apparaît seulement si le style de page (‘pagestyle’) ‘firstpage’ est sélectionné. Dans ce cas, il apparaît en bas à droite de la page.  File: latex2e-fr.info, Node: Terminal input/output, Next: Command line interface, Prev: Letters, Up: Top 27 Entrée/sortie console ************************ * Menu: * \openin & \openout:: Ouvrir un fichier. * \read:: Lire du texte à partir d’un fichier. * \typein:: Lire du texte à partir de la console. * \typeout:: Écrire du texte vers la console. * \write:: Écrire du texte dans un fichier ou le terminal.  File: latex2e-fr.info, Node: \openin & \openout, Next: \read, Up: Terminal input/output 27.1 ‘\openin’ & ‘\openout’ =========================== Synopsis : \openin NUMÉRO=NOMFICHIER ou : \openout NUMÉRO=NOMFICHIER Ouvre un fichier pour y lire, ou pour y écrire. Pour la plupart des moteurs, le NUMÉRO doit être entre 0 et 15, comme dans ‘\openin3’, dans LuaLaTeX NUMÉRO peut être entre 0 et 127. Ici TeX ouvre le fichier le fichier ‘presidents.tex’ en lecture. \newread\fichierpresidents \openin\fichierpresidents=presidents \typeout{fichierpresidents vaut \the\fichierpresidents} \read\fichierpresidents to\presidentligne \typeout{\presidentligne} La commande ‘\newread’ alloue des numéros de flux d’entrée de 0 à 15 (il y a aussi une commande ‘\newwrite’). La variable ‘\fichierpresidents’ est plus facile à mémoriser mais sous le capot ce n’est rien de plus qu’un numéro ; le premier ‘\typeout’ donne quelque chose du genre de ‘fichierpresidents vaut 1’. De plus, ‘\newread’ garde la trace de l’allocation de sorte que si vous en utilisez trop alors vous obtiendrez une erreur du genre de ‘! No room for a new \read’. Le second ‘\typeout’ produit la première ligne du fichier, quelque chose du genre de ‘1 Bonaparte, Louis-Napoléon’. D’ordinaire TeX n’essaie pas d’ouvrir le fichier jusqu’à la prochaine éjection de page. Pour changer cela, utilisez ‘\immediate\openin NUMÉRO=NOMFICHIER’ ou ‘\immediate\openout NUMÉRO=NOMFICHIER’. Fermez les fichiers avec ‘\closein NUMÉRO’ et ‘\closeout NUMÉRO’. La façon dont LaTeX manipule les noms de fichiers varie selon les distributions, et peut même varier d’une version à l’autre d’une même distribution. Si le nom de fichier n’a pas d’extension alors TeX y ajoute un ‘.tex’. L’exemple suivant crée ‘presidents.tex’, y écrit une ligne, et le ferme. \newwrite\fichierpresidents \openout\fichierpresidents=presidents \write\fichierpresidents{1 Bonaparte, Louis-Napoléon} \closeout\fichierpresidents Mais les noms de fichier avec un point peuvent causer des problèmes : si TeX tombe sur un NOMFICHIER comme ‘presidents.dat’ il se peut qu’il cherche d’abord ‘presidents.dat.tex’ et ensuite ‘presidents.dat’, ou bien le contraire. La documentation de votre distribution devrait en dire plus, et si cela fonctionne pour vous tant mieux, mais pour assurer une portabilité complète le mieux et d’utiliser des noms de fichier ne contenant que les vingt-six lettres ASCII (insensible à la casse) et les dix chiffres, ainsi que les tirets de 8 ‘_’ et de 6 ‘-’, et en particulier sans point ni espace. Pour ‘\openin’, si TeX ne peut pas trouver le fichier alors il ne produit pas une erreur. Il ne fait que considérer que ce flux n’est pas ouvert (ce qu’on peut vérifier avec ‘\ifeof’ ; on peut également recourir à la commande ‘\InputIfFileExists’, *note Class and package commands::). Si vous essayer d’utiliser le même numéro deux fois, LaTeX ne produit pas d’erreur. Si vous essayer d’utiliser un mauvais numéro, alors vous obtiendrez un message d’erreur du genre de ‘! Bad number (16). = l.30 \openin16=test.jh’.  File: latex2e-fr.info, Node: \read, Next: \typein, Prev: \openin & \openout, Up: Terminal input/output 27.2 ‘\read’ ============ Synopsis : \read NUMÉRO toMACRO Fait que la commande MACRO contienne la ligne suivante d’entrée du flux de texte NUMÉRO, comme dans ‘\read5 to\data’. L’exemple suivant ouvre le fichier ‘mel.tex’ en lecture, me le contenu de la première ligne dans la commande ‘\courriel’, et ensuite ferme le fichier. \newread\fichierreception \openin\fichierreception=mel \read\fichierreception to\courriel \typeout{Adresse mél : \courriel} \closein\fichierreception Si NUMÉRO est hors de l’intervalle de 0 à 15 ou si aucun fichier avec ce numéro n’est ouvert, ou si le fichier est à sa fin, alors ‘\read’ prend son entrée à partir du terminal. Notez, cependant, que la méthode naturelle en LaTeX de prendre en entrée à partir du terminal est ‘\typein’ (*note \typein::). Pour lire un fichier entier en une fois utilisez ‘\input’ (*note \input::) ou ‘\include’ (*note \include & \includeonly::). Une raison usuelle de vouloir lire d’un fichier de données est de faire du publipostage. CTAN a plusieurs paquetage pour cela ; parmi lesquels ‘datatool’.  File: latex2e-fr.info, Node: \typein, Next: \typeout, Prev: \read, Up: Terminal input/output 27.3 ‘\typein[CMD]{MSG}’ ======================== Synopsis : \typein[\CMD]{MSG} ‘\typein’ tape MSG sur la console et fait que LaTeX s’arrête et attend que vous saisissiez une ligne d’entrée, en la terminant par un retour chariot. Si l’argument optionnel \CMD est omis, l’entrée tapée est traitée comme si elle avec été incluse dans le fichier d’entrée à la place de la commande ‘\typein’. Si l’argument \CMD est présent, cela doit être un nom de commande. Ce nom de commande est alors défini, ou redéfini, pour se développer en le texte en entrée qui a été tapé.  File: latex2e-fr.info, Node: \typeout, Next: \write, Prev: \typein, Up: Terminal input/output 27.4 ‘\typeout{MSG}’ ==================== Synopsis : \typeout{MSG} Tape ‘msg’ sur le terminal et dans le journal (fichier ‘log’). Les commandes dans ‘msg’ qui sont définies avec ‘\newcommand’ ou ‘\renewcommand’ (entre autres) sont remplacées par leurs définitions avant d’être tapées. Les règles usuelles de LaTeX pour le traitement de plusieurs espaces comme un seul espace et pour ignorer les espaces après un nom de commande s’appliquent à ‘msg’. Une commande ‘\space’ dans ‘msg’ provoque un unique espace tapé, indépendant des espaces qui l’entourent. Un ‘^^J’ dans ‘msg’ tape un saut à la ligne.  File: latex2e-fr.info, Node: \write, Prev: \typeout, Up: Terminal input/output 27.5 ‘\write’ ============= Synopsis : \write NUMÉRO{CHAÎNE} Écrit CHAÎNE vers le fichier journal (‘.log’), vers le terminal, ou vers un fichier ouvert par ‘\openout’. Par exemple, ‘\write6’ écrit vers le flux textuel numéro 6 Si le code suivant apparaît dans le fichier ‘FICHIERBASE.tex’ alors cela ouvre le fichier ‘FICHIERBASE.jh’, y écrit ‘Bonjour tout le monde !’ et un saut le ligne, et ferme ce fichier. \newwrite\monfichier \immediate\openout\monfichier=\jobname.jh % \jobname est le nom % de base du fichier racine ... \immediate\write\monfichier{Bonjour tout le monde !} ... \immediate\closeout\monfichier Le ‘\newwrite’ alloue un numéro de flux, en lui donnant un nom symbolique pour se faciliter la vie, de sorte que ‘flux \newwrite\monfichier\the\monfichier’ produit quelque chose du genre de ‘flux 3’. Ensuite ‘\openout’ associe le numéro de flux avec le nom de fichier fourni. Et puis à la fin TeX exécute ‘\write3’ ce qui place la chaîne dans le fichier. Typiquement NUMÉRO est compris entre 0 et 15, parce que typiquement les auteurs LaTeX suivent l’exemple précédent et le numéro est alloué par le système. Si NUMÉRO est hors de l’intervalle de 0 à 15 ou si il n’est pas associé à un fichier ouvert alors LaTeX écrit CHAÎNE vers le fichier journal. Si NUMÉRO est positif alors en plus LaTeX écrit CHAÎNE vers le terminal. Ainsi, ‘test \write-1{Bonjour tout le monde !}’ place ‘Bonjour tout le monde !’ suivi d’un saut de ligne dans le fichier journal (c’est ce que la commande ‘\wlog’ fait ; *note \wlog::). Et ‘\write100{Bonjour tout le monde !}’ met la même chose dans le fichier journal mais aussi met ‘Bonjour tout le monde !’ suivi d’un saut de ligne dans la sortie terminal. (Mais 16, 17, et 18 sont des valeurs spéciales de NUMÉRO ; voir ci-dessous.) Dans LuaTeX, au lieu de 16 flux de sortie il y en a 256 (*note TeX engines::). Utilisez ‘\write\@auxout{CHAÎNE}’ pour écrire vers le fichier ‘.aux’ courant qui est associé soit au fichier racine soit au fichier inclus courant ; et utilisez ‘\write\@mainaux{CHAÎNE}’ pour écrire le fichier ‘.aux’ principal. Ces noms symboliques sont définis par LaTeX. Par défaut LaTeX n’écrit pas CHAÎNE vers le fichier immédiatement. C’est ainsi parce que, par exemple, vous pourriez avoir besoin de ‘\write’ pour sauvegarder le numéro de page courant, mais au moment où TeX rencontre une commande ‘\write’ typiquement il ne connaît pas quel est le numéro de page, puisque il n’a pas encore découpé la sortie en pages. Ainsi, vous utilisez ‘\write’ dans l’un des trois contextes suivants : \immediate\write\@auxout{CHAÎNE} %1 \write\@auxout{CHAÎNE} %2 \protected@write\@auxout{}{CHAÎNE} %3 1. Avec le premier, LaTeX écrit CHAÎNE vers le fichier immédiatement. Toutes les macros dans CHAÎNE sont développées à fond (exactement comme dans ‘\edef’ de sorte que pour empêcher le développement vous devez utiliser ‘\noexpand’, un ‘toks’, etc. mais avec la différence que vous devez utiliser ‘#’ au lieu de ‘##’). 2. Avec le deuxième, CHAÎNE est stockée dans la liste courante des choses (comme un élément « extraordinaire » de TeX) et conservé jusqu’à ce que la page soit éjectée et de la même manière les macros ne sont pas développées jusqu’à l’éjection (‘\shipout’). Au moment du ‘\shipout’, CHAÎNE est développée à fond. 3. Le troisième, ‘\protected@write’, est semblable au deuxième sauf que vous pouvez utiliser ‘\protect’ pour éviter le développement. Le premier argument qui est en plus vous permet d’insérer localement des définitions supplémentaires pour que plus de macros soient protégées ou pour avoir d’autres définitions spéciales pendant l’écriture. Voici un exemple simple de développement avec ‘\write’ dans lequel CHAÎNE contient une séquence de contrôle ‘\triplex’ que l’on a définie comme le texte ‘XYZ’ : \newwrite\fichierjh \openout\fichierjh=test.jh \newcommand{\triplex}{XYZ} \write\fichierjh{test \triplex test} Ceci résulte en ce que le fichier ‘test.jh’ contienne le texte ‘test XYZtest’ suivi d’un saut de ligne. Les cas où NUMÉRO vaut 16, 17, ou 18 sont spéciaux. À cause du comportement de ‘\write’ quand NUMÉRO est hors de l’intervalle de 0 à 15 qu’on a déjà décrit plus haut, dans Plain TeX ‘\write16’ et ‘\write17’ étaient parfois utilisés pour écrire dans le fichier journal et le terminal ; toutefois, dans LaTeX, la façon naturelle de faire ceci est d’utiliser ‘\typeout’ (*note \typeout::). La commande ‘\write18’ est encore plus spéciale ; les systèmes TeX modernes l’utilisent pour passer des commandes au système d’exploitation (*note \write18::). D’ordinaire ‘\write’ produit en sortie une unique ligne. On peut y insérer un saut de ligne avec ‘^^J’. Ainsi, l’exemple suivant produit deux lignes dans le fichier journal : \wlog{Les lignes parallèles ont beaucoup en commun.^^JMais elles ne se rencontrent jamais.} Un cas usuel dans lequel des auteurs tentent d’écrire dans leur propre fichier est pour les réponses à des exercices, ou dans quelque autre situation où vous désirez écrire en sortie verbatim, sans développer les macros. CTAN a plusieurs paquetages pour cela ; parmi lesquels ‘answers’. * Menu: * \write et la sécurité: \write and security. Sécurité. * \message:: Écrit du texte vers le fichier journal et le terminal. * \wlog:: Écrit du texte vers le fichier journal. * \write18:: Exécute une commande du système d’exploitation.  File: latex2e-fr.info, Node: \write and security, Next: \message, Up: \write 27.5.1 ‘\write’ et la sécurité ------------------------------ La possibilité d’écrire dans des fichiers soulève des problèmes de sécurité. Si vous compilez un fichier LaTeX téléchargé et qu’il écrase votre fichier de mots de passe alors vous serez à juste titre embêté. Ainsi par défaut les systèmes TeX ne vous autorisent à ouvrir en écriture que les fichiers qui sont dans le répertoire courant ou dans un sous-répertoire. L’exemple suivant \newwrite\fichierjh \openout\fichierjh=../test.jh produit une erreur du genre de : Not writing to ../test.jh (openout_any = p). ! I can't write on file `../test.jh' Il est possible d’avoir une telle erreur lorsqu’on essaie d’utiliser une commande telle que ‘\include{../nomfichier}’ puisque LaTeX va essayer d’ouvrir ‘../nomfichier.aux’. La solution la plus simple est de placer les fichiers inclus dans le même répertoire que le fichier racine, ou dans des sous-répertoires.  File: latex2e-fr.info, Node: \message, Next: \wlog, Prev: \write and security, Up: \write 27.5.2 ‘\message’ ----------------- Synopsis : \message{CHAÎNE} Écrit CHAÎNE vers le fichier journal en ‘.log’ et le terminal. Typiquement, les auteurs LaTeX utilisent ‘\typeout’ (*note \typeout::) qui permet d’utiliser ‘\protect’ sur toute commande fragile au sein de CHAÎNE (*note \protect::). Mais la commande ‘\typeout’ insère un saut de ligne à la fin de CHAÎNE contrairement à ‘\message’, aussi cette dernière peut être utile. Dans l’exemple ci-dessous dans le corps du document avant\message{Un Deux}\message{Trois}\message{Quatre^^JLes} \message{pouces vont se battre.}Après dans certaines circonstances (voir ci-dessous) LaTeX écrit ce qui suit à la fois vers le terminal et le fichier journal. Un Deux Trois Quatre Les pouces vont se battre. Un ‘^^J’ produit un saut de ligne. Aussi, dans le document en sortie, on a entre ‘avant’ et ‘Après’ un seul espace (issu de la fin de ligne suivant ‘Les}’). Alors que ‘\message’ vous permet de mieux contrôler le formatage, un truc à piger c’est que LaTeX peut très bien bousiller ce formatage là en insérant des sauts de ligne selon ce qu’il a déjà sorti. Comparez ce corps de document, où le ‘Deux’ a été déplacé, à celui donné en exemple plus haut. avant\message{Un}\message{Deux Trois}\message{Quatre^^JLes} \message{pouces vont se battre.}Après La chose suivante peut se produire : lorsque LaTeX produit les messages en sortie vers le terminal, le message avec ‘Un’ désormais plus court tient à la fin de la ligne de terminal, et du coup LaTeX saute de ligne juste après lui et avant le ‘Deux Trois’. Ce saut de ligne apparaît également dans le fichier journal. Cette insertion de saut de ligne peut déprendre de, par exemple, la longueur des noms complet des fichiers inclus. C’est pourquoi il est difficile de produire des lignes formatées précisément et d’une façon qui soit portable, et de même de demander que votre message commence au début d’une ligne.  File: latex2e-fr.info, Node: \wlog, Next: \write18, Prev: \message, Up: \write 27.5.3 ‘\wlog’ -------------- Synopsis : \wlog{CHAÎNE} Écrit CHAÎNE vers le fichier journal ‘.log’. \wlog{Pour tout n différent de 0, et tout x, (sin x)/n vaut six.} \wlog{Ben oui, il suffit de simplifier par n.} D’ordinaire CHAÎNE apparaît sur une seule ligne séparée. Utilisez ‘^^J’ pour insérer un saut de ligne. \wlog{C'est Helvetica qui téléphone à Times Roman :} \wlog{Change de ligne !^^JJe t'entends très mal.}  File: latex2e-fr.info, Node: \write18, Prev: \wlog, Up: \write 27.5.4 ‘\write18’ ----------------- Synopsis : \write18{COMMANDE_SHELL} Émet une commande vers l’interpréteur du système d’exploitation. Le système d’exploitation exécute la commande et l’exécution de LaTeX est bloquée jusqu’à ce que cela soit fini. La séquence suivante (sur Unix) \usepackage{graphicx} % dans le préambule ... \newcommand{\numerofig}{1} \immediate\write18{cd pix && asy figure\numerofig} \includegraphics{pix/figure\numerofig.pdf} exécute Asymptote (le programme ‘asy’) sur le fichier ‘pix/figure1.asy’, de sorte que le document peut par la suite lire le graphique en résultant (*note \includegraphics::). Comme pour tout ‘\write’, ici LaTeX développe les macros contenues dans COMMANDE_SHELL de sorte que ‘\numerofig’ est remplacé par ‘1’. Un autre exemple est que vous pouvez exécuter automatiquement BibTeX au début de chaque exécution de LaTeX (*note Using BibTeX::) en incluant ‘\immediate\write18{bibtex8 \jobname}’ comme première ligne du fichier. Notez que ‘\jobname’ se développe par défaut en le nom de base du fichier racine, ou bien l’argument de l’option ‘--jobname’ si celle-ci est passée sur la ligne de commande. Il peut arriver que vous ayez besoin de plusieurs étapes pour obtenir l’information désirée. L’exemple suivant insère en entrée une liste de tous les fichiers PDF du répertoire courant (voir aussi ‘texosquery’ plus bas) : \immediate\write18{ls *.pdf > tmp.dat} \input{tmp.dat} Le comportement standard de tout ‘\write’ est d’attendre jusqu’à la prochaine éjection de page avant de développer les macros ou d’écrire dans le flux (*note \write::). Mais il se peut que vous désiriez que cela soit immédiat. Pour cela, utilisez ‘\immediate\write18{COMMANDE_SHELL}’. Autoriser l’usage de commandes système au sein d’un fichier LaTeX pose des problèmes de sécurité évidents. Si vous télécharger un fichier depuis la Toile et qu’il contient des commandes pour détruire tous vos fichiers, cela vous rendrait bien malheureux. Le réglage standard dans les distributions modernes est d’interdire l’accès complet à l’interpréteur de commande du système d’exploitation. Vous pouvez l’autoriser, si vous êtes sûr qu’il n’y a pas de danger, en compilant avec ‘latex --enable-write18 NOMFICHIER’ (*note Command line options::). (L’option ‘--shell-escape’ est un synonyme dans TeX Live.) Au lieu de l’accès complet, les distributions modernes par défaut utilisent une version restreinte qui permet à certaines commandes de fonctionner, telles que celles qui font tourner Metafont pour générer les polices manquantes, même si vous n’utilisez pas l’option ‘enable-write18’. Par défaut cette liste de commandes autorisées est courte et ne fait figurer que les commandes qui sont sous contrôle des mainteneurs de la distribution (*note Command line options::). Certains paquetages ont besoin d’exécuter des commandes système externes. Par exemple ‘sagetex’ vous permet de faire faire des calculs ou tracer des graphiques au logiciel de mathématiques Sage, puis d’incorporer ces sorties dans votre document. Pour cela vous devez exécuter LaTeX avec la fonction ‘\write18’ pleinement débridée. Le texte COMMANDE_SHELL est toujours passé à ‘/bin/sh’ sur les systèmes d’exploitation unixiens, et à l’interpréteur de commande DOS ‘cmd.exe’ sur Windows. LaTeX ignore tout réglage d’un autre interpréteur de commande par l’utilisateur, ainsi que la variable d’environnement ‘SHELL’. Si votre besoin c’est d’avoir de l’information sur le système, comme le nom du système d’exploitation, celui de la locale, ou le contenu d’un répertoire, alors jeter un coup d’œil au paquetage ‘texosquery’ qui fournit une interface commode et sûre pour cela, contrairement aux exemples donnés plus haut utilisant ‘\write18’ à l’état brut : .  File: latex2e-fr.info, Node: Command line interface, Next: Document templates, Prev: Terminal input/output, Up: Top 28 Interface ligne de commande ****************************** Synopsis (depuis la ligne de commande d’un terminal) : pdflatex OPTIONS ARGUMENT Exécute LaTeX sur ARGUMENT. À la place de ‘pdflatex’ vous pouvez aussi utiliser (pour une sortie PDF) ‘xelatex’, ou ‘lualatex’, ou (pour une sortie DVI) ‘latex’ ou ‘dvilualatex’, entre autres (*note TeX engines::). L’exemple suivant exécute LaTeX sur le fichier ‘these.tex’ produisant en sortie ‘these.pdf’. pdflatex these Notez que ‘.tex’ est l’extension par défaut des noms de fichier. pdfTeX est une évolution du programme original TeX, comme le sont XeTeX et LuaTeX (*note TeX engines::). Ils sont complètement rétrocompatibles. Mais le programme original avait son propre format de sortie, DVI, alors que les plus récents peuvent produire directement un PDF en sortie. Ceci leur permet de profiter des fonctions supplémentaires des PDF tels que les hyperliens, la prise en charge de formats modernes d’images tels que JPG et PNG, et les programmes de visionnage que l’on trouve de partout. En bref, si vous exécutez ‘pdflatex’ ou ‘xelatex’ ou ‘lualatex’ alors par défaut vous obtenez un PDF et avez accès à toutes ses fonctions modernes. Si vous exécutez ‘latex’, ou ‘dvilualatex’, alors vous obtenez un DVI. La description faite ici suppose ‘pdflatex’. *Note Command line options::, pour une sélection des options de ligne de commande les plus utiles. Quant à ARGUMENT, le cas habituel est qu’il ne commence pas par une controblique, dans ce cas le système le prend pour un nom de fichier, et compile ce fichier. Si ARGUMENT commence avec une controblique, alors le système l’interprète comme une ligne d’entrée à LaTeX, ce qui peut être utilisé pour obtenir certains effets spéciaux (*note Command line input::). Si vous ne donnez aucun arguments ni options alors ‘pdflatex’ invite à saisir à partir du terminal. Vous pouvez vous échapper de cela en entrant ‘CTRL-D’. Si LaTeX trouve une erreur dans votre document alors par défaut il s’arrête et vous interroge à ce propos. *Note Recovering from errors::, pour un aperçu de quoi faire. * Menu: * Command line options:: Options usuelles de ligne de commande. * Command line input:: Spécifier du code LaTeX sur la ligne de commande. * Nom d’ouvrage: Jobname. Comment TeX définit le nom de l’ouvrage courant. * Recovering from errors:: Quand quelque chose se passe mal.  File: latex2e-fr.info, Node: Command line options, Next: Command line input, Up: Command line interface 28.1 Options passées à la ligne de commande =========================================== On décrit ici les options de ligne de commande qui sont pertinentes pour rédaction ordinaire de documents. Pour une liste complète, essayez d’exécuter ‘latex --help’ depuis la ligne de commande. Avec nombre d’implémentations on peut spécifier les options de ligne de commande avec un préfixe ‘-’ ou ‘--’. C’est le cas à la fois pour TeX Live (y compris MacTeX) et MiKTeX. Ici on utilise les deux conventions indistinctement. Si une option prend une valeur, celle-ci peut être spécifiée soit comme un argument séparé (‘--truc bidule’), ou comme un argument unique avec un signe ‘=’ (‘--truc=bidule’), à condition qu’il n’y ait aucun espace autour du ‘=’. On utilisera en général la syntaxe en ‘=’. ‘-version’ Affiche la version courante, comme ‘pdfTeX 3.14159265-2.6-1.40.16 (TeX Live 2015/Debian)’ ainsi qu’une petite quantité d’information supplémentaire, et se termine. ‘-help’ Produit un message bref d’utilisation servant d’aide-mémoire et se termine. ‘-interaction=MODE’ zTeX compile un document en l’un parmi quatre modes possibles d’interaction : ‘batchmode’, ‘nonstopmode’, ‘scrollmode’, ‘errorstopmode’. Dans le mode “errorstopmode” (le mode par défaut), TeX s’arrête à chaque erreur et demande une intervention de l’utilisateur. Dans le mode “batchmode” il n’imprime rien sur le terminal, on défile sur les erreurs comme si l’utilisateur appuyait ‘RETURN’ à chaque erreur, et les fichiers manquants entraînent la terminaison de la tâche. Dans le mode “nonstopmode”, les messages de diagnostic apparaissent sur le terminal mais comme dans le mode ‘batchmode’ il n’y a pas d’interaction avec l’utilisateur. Dans le mode “scrollmode”, TeX s’arrête en cas de fichiers manquants ou d’entrée clavier, mais pour nulle autre raison. Par exemple, en démarrant LaTeX avec cette ligne de commande : pdflatex -interaction=batchmode NOMFICHIER on élimine la plupart des sorties terminal. ‘-jobname=CHAÎNE’ Règle la valeur du “nom d’ouvrage” de TeX à la chaîne de caractères CHAÎNE. Le fichier journal et le fichier de sortie s’appelleront ‘CHAÎNE.log’ et ‘CHAÎNE.pdf’. *note Jobname::. ‘-output-directory=RÉPERTOIRE’ Écrit les fichiers dans le répertoire RÉPERTOIRE. Il doit déjà exister. Ceci s’applique à tous les fichiers externes créés par TeX ou LaTeX, tels que le fichier ‘.log’ de l’exécution, les fichiers ‘.aux’, ‘.toc’, etc., créés par LaTeX, de même que le fichier de sortie principal ‘.pdf’ ou ‘.dvi’ lui-même. Lorsqu’il est spécifié, le répertoire de sortie RÉPERTOIRE est aussi vérifié en premier automatiquement pour tout fichier lu en entrée, de sorte que les fichiers externes peuvent être relus en entrée, si désiré. Le vrai répertoire courant (dans lequel LaTeX été lancé) demeure inchangé, et est également vérifié pour trouver les fichiers en entrée. ‘--enable-write18’ ‘--disable-write18’ ‘--shell-escape’ ‘--no-shell-escape’ Activation et désactivation ‘\write18{COMMANDE_SHELL}’ (*note \write18::). Les deux premières options sont prises en charge à la fois par TeX Live et MiKTeX, alors que les deux suivantes sont des synonymes pris en charge par TeX Live. Activer cette fonction a des implications lourdes de sécurité, puisque cela permet à un fichier LaTeX d’exécuter n’importe quelle commande. Ainsi, par défaut, le ‘\write18’ non restreint n’est pas autorisé. (Le réglage par défaut de TeX Live, MacTeX, et MiKTeX est d’autoriser l’exécution d’un nombre limité de programmes en relation avec TeX, et qu’elles distribuent). Pa exemple, si vous invoquez LaTeX avec l’option ‘no-shell-escape’, et que dans votre document vous appelez ‘\write18{ls -l}’, alors vous n’obtenez pas d’erreur mais votre fichier journal dit ‘runsystem(ls -l)...disabled’. ‘-halt-on-error’ Arrête le traitement sur la première erreur. ‘-file-line-error’ ‘-no-file-line-error’ Active ou désactive le style ‘NOMFICHIER:NUMÉROLIGNE:ERREUR’ des messages d’erreur. Ces options ne sont disponibles qu’avec TeX Live ou MacTeX.  File: latex2e-fr.info, Node: Command line input, Next: Jobname, Prev: Command line options, Up: Command line interface 28.2 Spécifier du code LaTeX sur la ligne de commande ===================================================== Au sein de l’invocation de ligne de commande pdflatex OPTIONS ARGUMENT vous pouvez spécifier du code LaTeX arbitraire en entrée en commençant ARGUMENT par une controblique (ce qui est pris en charge par tous les moteurs). Ceci permet de faire certains effets spéciaux. Par exemple, ce fichier (qui utilise le paquetage ‘hyperref’ pour les hyperliens) peut produire deux types de sortie, l’un pour une consultation sur document papier et l’autre pour une consultation sur écran. \ifdefined\paperversion % dans le préambule \newcommand{\urlcolor}{black} \else \newcommand{\urlcolor}{blue} \fi \usepackage[colorlinks=true,urlcolor=\urlcolor]{hyperref} ... \href{https://www.ctan.org}{CTAN} % dans le corps ... Lorsqu’on compile ce document ‘book.tex’ avec la ligne de commande ‘pdflatex book’ le lien ‘CTAN’ sera en bleu. Mais si on le compile avec pdflatex "\def\paperversion{}\input book.tex" alors le lien sera en noir. On utilise des guillemets anglais double pour empêcher l’interprétation des symboles par l’interpréteur de ligne de commande (désigné également par “shell”). (Ceci fonctionne généralement à la fois sur les systèmes Unix et Windows, mais il y a nombre de particularités dans l’usage des guillemets par les shells, lisez donc la documentation de votre système si besoin est). De même, à partir d’un seul fichier ‘principal.tex’ vous pouvez compiler deux versions distinctes. pdflatex -jobname=etudiants "\def\etudiants{}\input{principal}" pdflatex -jobname=professeurs "\def\profs{}\input{principal}" L’option ‘jobname’ est là parce que sinon les deux fichiers en sortie s’appelleraient ‘principal.pdf’ et le second écraserait le premier. (*note Jobname::). Dans cet exemple on passe l’option ‘draft’ au paquetage ‘graphicx’ : pdflatex "\PassOptionsToPackage{draft}{graphicx}\input{aa.tex}" de sorte que les fichiers graphiques ne sont lus que pour l’information de dimension de boîte englobante, mais remplacés dans le PDF par une boîte de même taille ne contenant que le nom de fichier, ce qui accélère le temps de compilation, et économise l’encre d’imprimante. Un autre exemple classique est de cribler certains chapitres à la compilation en les passant à ‘\includeonly’ dans la ligne de commande. Ainsi, supposons qu’on a un fichier racine ‘livre.tex’ ainsi formé : \documentclass{book} \begin{document} \frontmatter \include{pref} \mainmatter \include{chap1} \include{chap2} \appendix \include{append} \backmatter \include{bib} \end{document} En compilant ‘livre.tex’ avec la ligne de commande suivante : pdflatex '\includeonly{chap1}\input{livre} seul le chapitre contenu dans ‘chap1.tex’ sera produit en sortie. *Note Splitting the input::. Dans ce dernier exemple, on force la date au 14 juillet 1789 : pdflatex '\day=14 \month=7 \year=1789 \input revolution' Ainsi, si le fichier ‘revolution.tex’ contient ceci : \documentclass[french]{minimal} \usepackage{babel} \begin{document} \today\ c'est la révolution ! \end{document} alors vous aurez en sortie un truc du genre : 14 juillet 1789 c’est la révolution !  File: latex2e-fr.info, Node: Jobname, Next: Recovering from errors, Prev: Command line input, Up: Command line interface 28.3 Nom d’ouvrage de TeX ========================= Exécuter LaTeX crée plusieurs fichiers, dont la sortie principale en PDF (ou DVI) et bien d’autres. Ces fichiers sont nommés selon ce qu’on appelle le “nom d’ouvrage”. Le cas le plus fréquent est aussi le plus simple : la commande ‘pdflatex these’ crée ‘these.pdf’ et aussi ‘these.log’ et ‘these.aux’. Ici le nom d’ouvrage est ‘these’. En général, LaTeX est invoqué comme ‘MOTEUR-LATEX OPTIONS ARGUMENTS’, où MOTEUR-LATEX est ‘pdflatex’, ‘lualatex’, etc. (*note TeX engines::). Si ARGUMENTS ne commence pas par une controblique, comme c’est le cas ci-dessus avec ‘these’, alors TeX insère un argument ‘\input’ en tête de la liste d’arguments ARGUMENTS et considère le texte formé en joignant les éléments de cette liste séparés par des blancs comme un code source pris en entrée. Ainsi la ligne de commande ‘pdflatex these’ conduit LaTeX à compiler le code source suivant : \input these Ceci permet de faire une indirection vers le fichier ‘these.tex’ qui est censé contenir l’entièreté du code source à compiler, et qu’on appelle à ce titre “fichier racine” (*note Splitting the input::). On appelle “nom racine” le nom du fichier racine, sans l’extension ‘.tex’ s’il en a une. *Note \input::, pour la gestion de l’extension ‘.tex’. Notez bien, que si on a toujours un nom d’ouvrage, on n’a pas systématiquement de nom racine. En effet, dès lors qu’on a du code LaTeX passé sur la ligne de commande (*note Command line input::), l’entièreté du code compilé n’est pas issu d’un seul fichier. En supposant ici et ci-après que le shell est ‘bash’, et donc que les guillemets anglais simples ou doubles sont interprétés par le shell (voir (info "(bash) Quoting")), considérez par exemple ligne de commande suivante : pdflatex '\documentclass{article}\input' corps Dans l’exemple précédent, on ne peut pas considérer ‘corps.tex’ comme un fichier racine, puisqu’il ne peut pas être compilé de façon autonome vu qu’il ne contient pas la commande ‘\documentclass’. Par abus de langage on continue toutefois de parler de fichier racine si le code LaTeX passé en ligne de commande ne sert qu’à configurer la façon dont le fichier est compilé, comme dans : pdflatex '\PassOptionsToClass{printout}{beamer}\input' mapresentation où ‘mapresenation.tex’ contient une présentation ‘beamer’, et on veut juste la compiler de façon adéquate pour une impression plutôt que pour une projection. Voici par contre un exemple extrême où on n’a pas de fichier racine, considérez la ligne de commande : pdflatex fic "Bonjour tout le monde~!" '\end{document}' ce qui conduit ‘pdflatex’ à compiler le code source suivant : \input fic Bonjour tout le monde~! \end{document} À supposer que ‘fic.tex’ soit un fichier contenant ‘\documentclass{minimal}\begin{document}’ le résultat sera un document PDF nommé ‘fic.pdf’ et contenant le texte ‘Bonjour tout le monde !’. Dans la mesure où on n’a pas systématiquement de fichier racine, la règle que TeX utilise pour déterminer implicitement le nom d’ouvrage, c.-à-d. lorsqu’il n’est pas spécifié explicitement par l’option ‘-jobname’ (*note Command line options::), est que le nom d’ouvrage soit le nom du fichier correspondant à l’argument passé au premier ‘\input’ rencontré durant la compilation, débarrassé de l’extension ‘.tex’ s’il en a une. Dans l’exemple précédent, le nom d’ouvrage est donc bien ‘fic’. Voir aussi plus bas la primitive ‘\jobname’ pour une dérogation à cette règle. Ce qui précède vaut également si TeX est en mode interactif, la seule différence est alors que ARGUMENTS n’est pas passé entièrement sur la ligne de commande, mais saisi interactivement par l’utilisateur. Par exemple si dans le shell vous tapez la ligne de commande ‘pdflatex’, puis qu’à l’invite de TeX vous tapez ‘these’, vous aurez le même résultat que dans le premier exemple donné, à savoir si vous aviez tapé directement ‘pdflatex these’ depuis le shell. Dans la même veine, la seule différence si ARGUMENTS commence avec une controblique est que le ‘\input’ n’est pas inséré, et donc ‘pdflatex "\input" these’ est sensiblement équivalent à ‘pdflatex these’. Il y a deux autres possibilités pour le nom d’ouvrage. Pour ce qui est de la première, il peut être directement spécifié avec l’option ‘-jobname’, comme dans ‘pdflatex -jobname=monnom’ (*note Command line input:: pour un véritable exemple). La seconde possibilité est ‘texput’, c’est la valeur par défaut de repli si aucun autre nom n’est disponible pour TeX. Par exemple si aucune option ‘-jobname’ n’a été spécifiée et que la compilation s’arrête avant qu’une commande ‘\input’ ne soit trouvée, alors le fichier journal s’appelle ‘texput.log’. Au sein du document, la primitive ‘\jobname’ se comporte comme une macro qui se développe en le nom d’ouvrage. Quand le nom d’ouvrage contient au moins un blanc, un guillemet anglais est ajouté et début et fin de la chaîne renvoyée par ‘\jobname’ et tout blanc est remplacé par un espace, c.-à-d. qu’un caractère tabulation est remplacé par un espace. De plus, au cours du développement, tous les caractères sont de catcode 12 (other), y compris les lettres qui normalement sont de catcode 11, mais à l’exception des espaces auquel un catcode 10 est attribué. À cause de cette situation des catcodes, utiliser le nom d’ouvrage dans une expression conditionnelle peut devenir compliqué. Une solution est d’utiliser la macro ‘\IfBeginWith’ du paquetage ‘xtring’ dans sa forme étoilée pour être insensible au catcode. Dans le texte suivant par exemple, la note en bas de page « dont la Respublica Bananensis Francorum. » n’est présente que si le nom d’ouvrage commence par ‘moi-meme’. Si une démocratie est juste un régime où les citoyens votent alors toutes les républiques bananières\IfBeginWith*{\jobname}{moi-meme}% {\footnote{dont la Respublica Bananensis Francorum.}}{} sont des démocraties. Redéfinir ‘\jobname’ dans le code source avec un ‘\renewcommand’ peut s’avérer vain et risqué. Tout d’abord, si c’était ce qui vous cherchiez, cela ne changera pas le nom d’ouvrage au sens où les fichiers créés directement par le moteur continuent à utiliser le nom d’ouvrage original : il s’agit notamment du fichier de sortie principale ‘.pdf’ ou ‘.dvi’, du journal de compilation ‘.log’ et du fichier de liste fichiers ‘.fls’ si l’option ‘-recorder’ a été utilisée. Par contre les fichiers auxiliaires ‘.aux’, ‘.bib’, etc. pourront être renommés car leur nom est produit par le noyau LaTeX en développant ‘\jobname’ et non directement par le moteur, mais à condition bien sûr que la redéfinition soit faite avant l’ouverture des fichiers en question. Le paquetage ‘multibib’ utilise ce truc pour gérer plusieurs fichiers de référence bibliographique. La séquence de contrôle ‘\jobname’ se comporte comme une macro, au sens où on peut faire dessus toutes les opérations qu’on ferait sur une macro, et notamment la développer, mais ce n’est pas une macro, c’est une primitive TeX. Ainsi, une seconde règle de détermination du nom d’ouvrage est que le premier développement de ‘\jobname’ fige le nom d’ouvrage. Dans l’exemple suivant de ligne de commande : pdflatex '\typeout{\jobname}\input' these le nom d’ouvrage sera la valeur par défaut ‘texput’, et non ‘these’. En effet le code LaTeX ‘\typeout{\jobname}’ a pour effet que ‘\jobname’ est développé avant que le premier ‘\input’ ne soit rencontré, et donc on déroge à la première règle énoncée plus haut, c.-à-d. que dans ce cas le nom d’ouvrage n’est pas donné par le premier ‘\input’. Cette seconde règle a pour autre conséquence que dans l’exemple suivant de ligne de commande : pdflatex '\documentclass{article}\input' corps le nom d’ouvrage sera également ‘texput’, en effet en sous-main les commandes ‘\documentclass’ et ‘\RequirePackage’ développent ‘\jobname’, et donc la seconde règle déroge à la première règle, celle du premier ‘\input’ rencontré. Il est à noter que ce qui précède n’était pas vrai avec de vieilles versions de LaTeX (approximativement) antérieures à 2020. Avec ces vieilles versions ‘\documentclass’ et ‘\RequirePackage’ faisaient un ‘\input’ sans développement préalable de ‘\jobname’ et donc dans l’exemple précédent le nom d’ouvrage aurait été ‘article’, ce qui était déroutant. Par ailleurs, l’équivalence entre ‘pdflatex "\input" these’ et ‘pdflatex these’ peut être mise en défaut lorsque le nom du fichier comprend un blanc. Comparer par exemple les deux lignes de commande suivantes : pdflatex '\input' 'to\space\space to' pdflatex 'to\space\space to' En remplaçant les espaces par des espaces visibles ‘␣’ pour la clarté de l’exposé, la première ligne de commande qui a un ‘\input’ explicite cherche un fichier ‘to.tex’, ou à défaut ‘to’, et ajoute à la suite de l’‘\input’ de ce fichier, le code source ‘\space␣to’, en effet le premier des deux ‘\space’ est consommé par l’‘\input’. Elle aura donc pour nom d’ouvrage ‘to’. La seconde, qui a un ‘\input’ implicite, a par contre un comportement qui dépend de la distribution. Avec MiKTeX elle est équivalente à la première. Mais avec TeX Live, elle cherche un fichier ‘to␣␣to.tex’, ou à défaut ‘to␣␣to’, et n’ajoute rien à la suite de l’‘\input’ de ce fichier. Elle aura donc pour nom d’ouvrage ‘"to␣␣to"’.  File: latex2e-fr.info, Node: Recovering from errors, Prev: Jobname, Up: Command line interface 28.4 Quand quelque chose se passe mal ===================================== Si LaTeX trouve une erreur dans votre document alors il vous produit un message d’erreur et vous invite à la saisie par un point d’interrogation, ‘?’. Par exemple, exécuter LaTeX sur ce fichier \newcommand{\NP}{\ensuremath{\textbf{NP}}} Le problème \PN{} est mis à prix à un million de dollars. a pour effet qu’il affiche ceci, et attende une saisie : ! Undefined control sequence. l.5 Le problème \PN {} est mis à prix à un million de dollars. ? Le plus simple est de saisir ‘x’ et ‘RETURN’ et de corriger la coquille. Alternativement vous pourriez saisir ‘?’ et ‘RETURN’ pour voir les autres options. Il y a deux autres scénarios. Le premier est que vous ayez omis le ‘\end{document}’ ou fait une faute de frappe dessus. Dans ce cas LaTeX produit en invite ‘*’. Vous pouvez revenir à la ligne de commande en tapant ‘\stop’ et ‘RETURN’. Le dernier scénario est que vous ayez fait une faute de frappe sur le nom de fichier. Par exemple, au lieu de ‘pdflatex test’ vous auriez tapé ‘pdflatex tste’. ! I can't find file `tste'. <*> tste (Press Enter to retry, or Control-D to exit) Please type another input file name: Le plus simple est de saisir ‘CTRL D’ (en appuyant sur les touches Contrôle et d simultanément), et d’ensuite retaper la ligne de commande correcte.  File: latex2e-fr.info, Node: Document templates, Next: License translation, Prev: Command line interface, Up: Top Annexe A Patrons de documents ***************************** Bien qu’ils soient illustratifs, ces patrons de document vous seront peut-être utiles. Davantage de ressources de patrons sont listées à . * Menu: * patron ‘beamer’: beamer template. * patron ‘article’: article template. * patron ‘book’: book template. * patron ‘book’ plus élaboré: Larger book template.  File: latex2e-fr.info, Node: beamer template, Next: article template, Up: Document templates A.1 Un patron ‘beamer’ ====================== La classe ‘beamer’ crée des présentations en diapositives. Elle a de très nombreuses possibilités, mais voici un patron de base : \documentclass{beamer} \usepackage[latin1]{inputenc} \title{Patron pour la classe Beamer} \author{Alex L'Auteur} \date{31 juillet 2020} \begin{document} \maketitle % sans [fragile], n'importe quel code {verbatim} se prend des erreurs mystérieuses. \begin{frame}[fragile] \frametitle{Première diapositive} \begin{verbatim} C'est \verbatim! \end{verbatim} \end{frame} \end{document} Le paquetage Beamer sur le CTAN : .  File: latex2e-fr.info, Node: article template, Next: book template, Prev: beamer template, Up: Document templates A.2 Patron ‘article’ ==================== Un patron simple pour un article. \documentclass{article} \title{Patron de la classe article} \author{Alex Author} \begin{document} \maketitle \section{Première section} Du texte. \subsection{Première section, première sous-section} Encore du texte. \section{Deuxième section} Et du texte. \end{document}  File: latex2e-fr.info, Node: book template, Next: Larger book template, Prev: article template, Up: Document templates A.3 Un patron ‘book’ ==================== Voici un patron simple pour un livre. *Note Larger book template::, pour un patron plus élaboré. \documentclass{book} \title{Le Patron de la classe book} \author{Alex L'Auteur} \begin{document} \maketitle \chapter{Premier} Du texte. \chapter{Second} Et du texte. \section{Un sujet secondaire} La fin. \end{document}  File: latex2e-fr.info, Node: Larger book template, Prev: book template, Up: Document templates A.4 Un patron ‘book’ plus élaboré ================================= Voici un patron quelque peu élaboré pour un livre. *Note book template::, pour un patron plus simple. Ce patron utilise un ‘\frontmatter’, ‘\mainmatter’, et ‘\backmatter’ pour contrôler la typographie des trois zones principales d’un livre (*note \frontmatter & \mainmatter & \backmatter::). Le livre a une bibliographie et un index. Il est également à noter qu’il utilise ‘\include’ et ‘\includeonly’ (*note Splitting the input::). Lorsque vous travaillez sur un chapitre vous pouvez ne pas compiler tous les autres chapitres en mettant en commentaire les entrées correspondantes dans les arguments de ‘\includeonly’. Ceci accélère la compilation sans perdre aucune information telle que les renvois. (La matière qu’il n’est pas nécessaire de mettre sur une nouvelle page est inclus avec ‘\input’ au lieu de ‘\include’ ; mais ceci au dépens du bénéfice de maintenir les valeurs de renvois). \documentclass[titlepage]{book} \usepackage{makeidx}\makeindex \title{Book Class Template} \author{Alex Author} \includeonly{% % frontcover, preface, chap1, % appenA, } \begin{document} \frontmatter \include{frontcover} % maybe comment out while drafting: \maketitle \input{dedication} \input{copyright} \tableofcontents \include{preface} \mainmatter \include{chap1} ... \appendix \include{appenA} ... \backmatter \bibliographystyle{apalike} \addcontentsline{toc}{chapter}{Bibliography} \bibliography \addcontentsline{toc}{chapter}{Index} \printindex \include{backcover} \end{document}  File: latex2e-fr.info, Node: License translation, Next: Concept Index, Prev: Document templates, Up: Top Annexe B Traduction de la licence ********************************* La traduction qui suit est donnée uniquement à titre informatif, et ne remplace pas le texte en anglais donné au début de ce document. Permission vous est donnée de distribuer des copies conformes de ce manuel à condition que les mentions du droit d’auteur et de permission soient préservées sur toutes les copies. Permission vous est donnée de copier et distribuer des versions modifiées de ce manuel dans les conditions d’une copie conforme, à condition que l’ensemble de l’ouvrage dérivé résultant soit distribué sous les termes d’une mention de permission identique à celle-ci. Permission vous est donnée de copier et distribuer des traductions de ce manuel dans une autre langue, dans les conditions ci-dessus pour les versions modifiées.  File: latex2e-fr.info, Node: Concept Index, Next: Command Index, Prev: License translation, Up: Top Index des concepts ****************** [index] * Menu: * *, forme en * des commandes de rubricage: Sectioning. (line 32) * *, invite: Recovering from errors. (line 24) * *, pour faire \nocite sur toutes les clefs: Using BibTeX. (line 66) * -1, écrire dans le flux numéro: \write. (line 33) * .glo, fichier: Glossaries. (line 8) * .idx, fichier: Indexes. (line 6) * .idx, fichier <1>: \index. (line 6) * .idx, fichier <2>: makeindex. (line 6) * .ind, fichier: makeindex. (line 6) * .isty, fichier: makeindex. (line 18) * \ (controblique-espace): \(SPACE). (line 6) * \: \(SPACE). (line 6) * \fboxrule: \fbox & \framebox. (line 43) * \fboxsep: \fbox & \framebox. (line 48) * \include imbriqués non autorisés: \include & \includeonly. (line 115) * \: \(SPACE). (line 6) * \: \(SPACE). (line 6) * \write et sécurité: \write and security. (line 6) * \write immédiat: \write. (line 66) * \write retardé: \write. (line 72) * \write, flux 16, 17, 18: \write. (line 97) * \write18, activation: Command line options. (line 68) * ^^J, dans \write: \write. (line 106) * a e liés: Additional Latin letters. (line 15) * a rond-en-chef: Additional Latin letters. (line 11) * a, e dans l’a: Additional Latin letters. (line 15) * accent: Font styles. (line 85) * accent aigu: Accents. (line 24) * accent aigu en math: Math accents. (line 11) * accent barre suscrite en math: Math accents. (line 14) * accent brève en math: Math accents. (line 17) * accent caron: Accents. (line 107) * accent caron en math: Math accents. (line 20) * accent chapeau en math: Math accents. (line 32) * accent circonflexe: Accents. (line 38) * accent circonflexe en math: Math accents. (line 32) * accent diérèse en math: Math accents. (line 23) * accent double-brève-renversée: Accents. (line 88) * accent grave en math: Math accents. (line 29) * accent háček: Accents. (line 107) * accent háček en math: Math accents. (line 20) * accent macron en math: Math accents. (line 14) * accent mathématique, chapeau large: Math accents. (line 44) * accent mathématique, tilde large: Math accents. (line 47) * accent point: Accents. (line 29) * accent point en chef: Accents. (line 29) * accent point suscrit: Accents. (line 29) * accent point suscrit en math: Math accents. (line 26) * accent rond en chef: Accents. (line 82) * accent rond-en-chef en math: Math accents. (line 35) * accent tilde en math: Math accents. (line 38) * accent tréma: Accents. (line 19) * accent tréma en math: Math accents. (line 23) * accent tréma hongrois: Accents. (line 66) * accents: Accents. (line 6) * Accents mathématiques: Math accents. (line 6) * accents, définir: \DeclareFontEncoding. (line 6) * accents, définir <1>: \DeclareTextAccent. (line 6) * accents, définir <2>: \DeclareTextAccentDefault. (line 6) * accents, définir <3>: \DeclareTextComposite. (line 6) * accents, définir <4>: \DeclareTextCompositeCommand. (line 6) * accents, définir <5>: \DeclareTextSymbolDefault. (line 6) * accentuées, lettres: Accents. (line 6) * accentués, caractères: Accents. (line 6) * accolade droite, dans le texte: Text symbols. (line 93) * accolade gauche, dans le texte: Text symbols. (line 90) * accolades: Delimiters. (line 6) * accéder à un caractère quelconque d’une police: Symbols by font position. (line 6) * afficher du texte cité avec renfoncement de paragraphe: quotation & quote. (line 6) * afficher un texte cité sans renfoncement de paragraphe: quotation & quote. (line 6) * agrandir la page courante: \enlargethispage. (line 6) * aigu, accent: Accents. (line 24) * align environnement, d’amsmath: eqnarray. (line 6) * alignement au moyen de tabbing: tabbing. (line 6) * aligner des équations: eqnarray. (line 6) * aligner du texte dans des tableaux: tabular. (line 6) * aligner du texte en utilisant des taquets de tabulation: tabbing. (line 6) * allure de police: Low-level font commands. (line 94) * amsmath paquetage, remplaçant eqnarray: eqnarray. (line 6) * annexes d’un livre: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter. (line 6) * anomalies, rapports: About this document. (line 23) * aperçu de LaTeX: Overview. (line 8) * appairés, délimiteurs: \left & \right. (line 6) * appel: \opening. (line 11) * appendice: \appendix. (line 6) * appendices: \appendix. (line 6) * arguments mouvants: \protect. (line 18) * arguments optionnels, définir et utiliser: \newcommand & \renewcommand. (line 53) * arrière-plan coloré: Colored pages. (line 6) * article d’une liste, compteur spécifiant: \usecounter. (line 6) * articles numérotés, compteur spécifiant: \usecounter. (line 6) * ASCII, circonflexe dans le texte: Text symbols. (line 69) * ASCII, tilde dans le texte: Text symbols. (line 72) * astérisque centré, dans le texte: Text symbols. (line 75) * auteur, pour la page de titre: \maketitle. (line 45) * aval, référence déclarée en: Cross references. (line 32) * avant parution, essais: TeX engines. (line 77) * barre par-dessus, accent: Accents. (line 33) * barre au-dessous: Accents. (line 98) * barre horizontale, caractère: Text symbols. (line 149) * barre souscrite: Accents. (line 98) * barre verticale double, dans le texte: Text symbols. (line 84) * barre verticale, dans le texte: Text symbols. (line 81) * barre, diacritique: Accents. (line 33) * barre, double verticale, dans le texte: Text symbols. (line 84) * barre-souscrite, diacritique: Accents. (line 53) * Bas de casse: Upper and lower case. (line 6) * bas de page, créer des notes: Footnotes. (line 6) * bas de page, des paramètres pour: Page layout parameters. (line 6) * bases de LaTeX: Overview. (line 8) * batchmode: Command line options. (line 29) * beamer patron et classe: beamer template. (line 6) * bibliographie, créer (automatiquement): Using BibTeX. (line 6) * bibliographie, créer (manuellement): thebibliography. (line 6) * BibTeX, messages d’erreur: BibTeX error messages. (line 6) * bibTeX, utilisation: Using BibTeX. (line 6) * big point: Units of length. (line 20) * blancs, après une séquence de contrôle: \newcommand & \renewcommand. (line 93) * bogues, rapports: About this document. (line 23) * Bonjour le monde: Starting and ending. (line 6) * book, annexes: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter. (line 6) * book, pièces postliminaires: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter. (line 6) * book, pièces principales: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter. (line 6) * book, pièces préliminaires: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter. (line 6) * boîte: \mbox & \makebox. (line 6) * boîte englobante: \includegraphics. (line 127) * boîte, allouer une nouvelle: \newsavebox. (line 6) * boîte, sauvegarde: \sbox & \savebox. (line 6) * boîte, utilise une boîte sauvegardée: \usebox. (line 6) * boîtes: Boxes. (line 6) * boîtes colorées: Colored boxes. (line 6) * boîtes noires, en omettant: Document class options. (line 55) * brève, accent: Accents. (line 95) * brève, diacritique: Accents. (line 95) * cadratin: Units of length. (line 48) * cadratin <1>: Text symbols. (line 118) * cadratin, demi: Text symbols. (line 124) * cadratin, deux tiers: Text symbols. (line 209) * cadratin, trois-quarts: Text symbols. (line 203) * calligraphique, fontes: Calligraphic. (line 6) * Capitales: Upper and lower case. (line 6) * captions: \caption. (line 6) * caractère invisible: \phantom & \vphantom & \hphantom. (line 6) * caractère invisible <1>: \mathstrut. (line 6) * caractère tiret numérique: Text symbols. (line 138) * caractère, codage de: inputenc package. (line 15) * caractères latins non diacrités: Additional Latin letters. (line 6) * caractères réservés: Reserved characters. (line 6) * caractères spéciaux: Reserved characters. (line 6) * caractères spéciaux <1>: Additional Latin letters. (line 6) * caron, diacritique: Accents. (line 107) * carrée, racine: \sqrt. (line 6) * Casse de caractères: Upper and lower case. (line 6) * cassetin, fonte: \DeclareTextAccent. (line 13) * catcode: \makeatletter & \makeatother. (line 20) * catégorie, code de caractère: \makeatletter & \makeatother. (line 20) * centimètre: Units of length. (line 28) * centrer du texte, déclaration pour: \centering. (line 6) * centrer du texte, environnement pour: center. (line 6) * centré, astérisque, dans le texte: Text symbols. (line 75) * centré, point, dans le texte: Text symbols. (line 172) * Changer la casse de caractères: Upper and lower case. (line 6) * changer la taille: \scalebox. (line 6) * changer la taille <1>: \resizebox. (line 6) * chapeau large, accent, math: Math accents. (line 44) * chapeau, accent: Accents. (line 38) * chapitre: Sectioning. (line 6) * chapitre <1>: \chapter. (line 6) * chapter: Sectioning. (line 6) * chargement des paquetages supplémentaires: Additional packages. (line 6) * chevron double, guillemets: Text symbols. (line 34) * chevron droit, guillemets: Text symbols. (line 34) * chevron gauche, guillemets: Text symbols. (line 34) * chevron simple, guillemets: Text symbols. (line 34) * chiffres alignés: Font styles. (line 141) * chiffres bas-de-casse: Font styles. (line 141) * chiffres Didot: Font styles. (line 141) * chiffres elzéviriens: Font styles. (line 141) * chiffres français: Font styles. (line 141) * chiffres minuscules: Font styles. (line 141) * chiffres non alignés: Font styles. (line 141) * chiffres suspendus: Font styles. (line 141) * cicéro: Units of length. (line 34) * circonflexe ASCII, dans le texte: Text symbols. (line 69) * circonflexe, accent: Accents. (line 38) * circonflexe, diacritique: Accents. (line 38) * citation: quotation & quote. (line 6) * classe de document, commandes: Class and package construction. (line 6) * classe de document, définition: Starting and ending. (line 17) * classe et paquetage, commandes: Class and package commands. (line 6) * classe et paquetage, différence: Class and package construction. (line 18) * classe et paquetage, structure: Class and package structure. (line 6) * classe, disposition du fichier: Class and package structure. (line 6) * classe, fichier d’exemple: Class and package structure. (line 42) * classe, options: Class and package structure. (line 6) * classe, options <1>: Class and package commands. (line 73) * classes de documents: Document classes. (line 6) * clause at, au sein d’une définition de police: \newfont. (line 25) * clef de référence bibliographique: \bibitem. (line 16) * CLI: Command line interface. (line 6) * codage de fonte: \DeclareFontEncoding. (line 6) * codage des fichiers d’entrée: inputenc package. (line 15) * code de catégorie de caractère: \makeatletter & \makeatother. (line 20) * code entré sur la ligne de commande: Command line input. (line 6) * code source, composer du: verbatim. (line 6) * color options du paquetage: Color package options. (line 6) * color, commandes du paquetage: Commands for color. (line 6) * coloré, texte: Colored text. (line 6) * colorée, page: Colored pages. (line 6) * colorées, boîtes: Colored boxes. (line 6) * commande longue: Class and package commands. (line 28) * commandes de fontes de bas niveau: Low-level font commands. (line 6) * commandes de fontes, de bas niveau: Low-level font commands. (line 6) * commandes de mise en page: Layout. (line 6) * commandes de rubricage,: Sectioning. (line 6) * commandes des classes de document: Class and package construction. (line 6) * commandes exécutées depuis LaTeX: \write18. (line 6) * commandes fragiles: \protect. (line 6) * commandes pour classe ou paquetage: Class and package commands. (line 6) * commandes robustes: \protect. (line 6) * commandes, définir de nouvelles: \providecommand. (line 6) * commandes, en définir de nouvelles: \newcommand & \renewcommand. (line 6) * commandes, ignorer les espaces: \ignorespaces & \ignorespacesafterend. (line 6) * commandes, ignorer les espaces <1>: xspace package. (line 6) * commandes, paquetage graphics: Commands for graphics. (line 6) * commandes, redéfinir: \newcommand & \renewcommand. (line 6) * commandes, syntaxe des: LaTeX command syntax. (line 6) * commandes, variantes étoilées: \@ifstar. (line 6) * commencer une nouvelle page: \newpage. (line 6) * commencer une nouvelle page et débourrer les flottants: \clearpage & \cleardoublepage. (line 6) * commencer une page de droite: \clearpage & \cleardoublepage. (line 6) * compteurs, définir de nouveaux: \newcounter. (line 6) * compteurs, obtenir la valeur d’un: \value. (line 6) * compteurs, réglage: \setcounter. (line 6) * compteurs, une liste de: Counters. (line 6) * configuration du paquetage graphics: Graphics package configuration. (line 6) * contracter: \scalebox. (line 6) * contracter <1>: \resizebox. (line 6) * controblique, dans le texte: Text symbols. (line 78) * copie, liste des personnes en, dans une lettre: \cc. (line 6) * Correction italique: \/. (line 6) * correspondantes, parenthèses: \left & \right. (line 6) * correspondants, crochets: \left & \right. (line 6) * couleur: Color. (line 6) * couleur <1>: Define colors. (line 6) * couleur <2>: Colored text. (line 6) * couleur <3>: Colored boxes. (line 6) * couleur <4>: Colored pages. (line 6) * couleur, définir: Define colors. (line 6) * coupure de mot, empêcher: \mbox & \makebox. (line 6) * crochets: Delimiters. (line 6) * crédits, note en bas de page: \maketitle. (line 61) * créer des images: picture. (line 6) * créer des tableaux: table. (line 6) * CTAN: CTAN. (line 6) * cédille, diacritique: Accents. (line 58) * césure discrétionnaire: \discretionary. (line 6) * césure à gré: \discretionary. (line 6) * césure, définir: \hyphenation. (line 6) * césure, empêcher: \mbox & \makebox. (line 6) * césure, forcer: \- (hyphenation). (line 6) * DANTE e.V.: CTAN. (line 21) * date d’aujourd’hui: \today. (line 6) * date, pour la page de titre: \maketitle. (line 54) * demi-cadratin: Text symbols. (line 124) * deux-points, caractère: Colon character & \colon. (line 6) * deux-tiers cadratin: Text symbols. (line 209) * diacritique accent aigu: Accents. (line 24) * diacritique barre-souscrite: Accents. (line 53) * diacritique brève: Accents. (line 95) * diacritique caron: Accents. (line 107) * diacritique circonflexe: Accents. (line 38) * diacritique cédille: Accents. (line 58) * diacritique double-brève-renversée: Accents. (line 88) * diacritique háček: Accents. (line 107) * diacritique macron-souscrit: Accents. (line 53) * diacritique ogonek: Accents. (line 77) * diacritique point suscrit: Accents. (line 29) * diacritique point-souscrit: Accents. (line 62) * diacritique rond en chef: Accents. (line 82) * diacritique tilde: Accents. (line 49) * diacritique tirant suscrit: Accents. (line 88) * diacritique tréma: Accents. (line 19) * diacritique tréma hongrois: Accents. (line 66) * diacritiques, signes: Accents. (line 6) * différence entre classe et paquetage: Class and package construction. (line 18) * dilatation verticale infinie: \vfill. (line 6) * dilater: \scalebox. (line 6) * dilater <1>: \resizebox. (line 6) * dimen TeX de base: Lengths. (line 9) * dimension de fonte, inclinaison: \/. (line 43) * discrétionnaire, césure: \discretionary. (line 6) * document, nom racine: Jobname. (line 6) * dollar, signe: Text symbols. (line 115) * double espacement: \baselineskip & \baselinestretch. (line 6) * double obèle, dans le texte: Text symbols. (line 22) * double renvoi, résolution: Output files. (line 35) * double, barre verticale, dans le texte: Text symbols. (line 84) * double, guillemet-apostrophe culbuté: Text symbols. (line 178) * double, guillemet-apostrophe de droite: Text symbols. (line 181) * double, obèle, dans le texte: Text symbols. (line 112) * double-brève-renversée, diacritique: Accents. (line 88) * douze: Units of length. (line 34) * droit d’auteur, symbole: Text symbols. (line 16) * droit, guillemet double sur la ligne de base: Text symbols. (line 194) * droit, guillemet simple sur la ligne de base: Text symbols. (line 194) * droit, guillemet-apostrophe simple: Text symbols. (line 190) * droite, accolade, dans le texte: Text symbols. (line 93) * droite, flèche, dans le texte: Text symbols. (line 200) * droite, guillemet anglais simple: Text symbols. (line 60) * droite, guillemet-apostrophe simple: Text symbols. (line 60) * débord: list. (line 157) * débourrer les flottants et commencer une page: \clearpage & \cleardoublepage. (line 6) * début de document, crochet: \AtBeginDocument. (line 3) * début et fin: Starting and ending. (line 6) * déclaration en aval de référence: Cross references. (line 32) * déclarative, forme des commandes de contrôle de la taille de police: Font sizes. (line 25) * déclarative, forme des commandes de style de police: Font styles. (line 8) * définir de nouveaux environnements: \newenvironment & \renewenvironment. (line 6) * définir de nouveaux théorèmes: \newtheorem. (line 6) * définir de nouvelles polices: \newfont. (line 6) * définir une couleur: Define colors. (line 6) * définir une nouvelle commande: \newcommand & \renewcommand. (line 6) * définir une nouvelle commande <1>: \providecommand. (line 6) * définitions: Definitions. (line 6) * délimiteur nul: \left & \right. (line 6) * délimiteurs: Delimiters. (line 6) * délimiteurs appairés: \left & \right. (line 6) * e dans l’a: Additional Latin letters. (line 15) * e dans l’o: Additional Latin letters. (line 51) * e-TeX: TeX engines. (line 17) * elzéviriens, chiffres: Font styles. (line 141) * em: Units of length. (line 48) * emphasis: Font styles. (line 62) * en-tête de page: \pagestyle. (line 6) * en-tête et pied de page en cours: Page layout parameters. (line 6) * en-tête, des paramètres pour: Page layout parameters. (line 6) * encerclée, lettre, dans le texte: Text symbols. (line 99) * englobante, boîte: \includegraphics. (line 127) * entré, code sur la ligne de commande: Command line input. (line 6) * entrée Unicode, native: TeX engines. (line 6) * entrée/sortie console: Terminal input/output. (line 6) * environnement: Starting and ending. (line 27) * environnement simili-théorème: \newtheorem. (line 6) * Environnements: Environments. (line 6) * environnements, définir: \newenvironment & \renewenvironment. (line 6) * EPS, fichiers: Graphics package configuration. (line 6) * EPS, fichiers <1>: \includegraphics. (line 6) * errorstopmode: Command line options. (line 29) * espace blanc: Spaces. (line 6) * espace entre les lignes: \baselineskip & \baselinestretch. (line 6) * espace fine: Spacing in math mode. (line 52) * espace fine <1>: \thinspace & \negthinspace. (line 6) * espace fine négative: Spacing in math mode. (line 67) * espace fine négative <1>: \thinspace & \negthinspace. (line 6) * espace horizontal: \hss. (line 6) * espace horizontal dilatable: \hss. (line 6) * espace insécable: ~. (line 6) * espace vertical: \addvspace. (line 6) * espace vertical avant les paragraphes: \parindent & \parskip. (line 6) * espace vertical, insérer: \addvspace. (line 6) * espace vertical, mode mathématique: \smash. (line 6) * espace verticale: \vspace. (line 6) * espace visible: \verb. (line 17) * espace visible, symbole, dans le texte: Text symbols. (line 215) * espace, insérer de l’espace horizontal: \hss. (line 6) * espacement au sein du mode mathématique: Spacing in math mode. (line 6) * espacement inter-phrase: \frenchspacing & \nonfrenchspacing. (line 6) * espacement inter-phrase <1>: \normalsfcodes. (line 6) * espacement, mode mathématique: \phantom & \vphantom & \hphantom. (line 6) * espacement, mode mathématique <1>: \mathstrut. (line 6) * espaces: Spaces. (line 6) * espaces, ignorer au voisinage d’une commande: \ignorespaces & \ignorespacesafterend. (line 6) * espaces, ignorer autour des commandes: xspace package. (line 6) * eszett lettre allemande: Additional Latin letters. (line 55) * eth islandais: Additional Latin letters. (line 19) * eth, lettre islandaise: Additional Latin letters. (line 19) * euro, symbole: Text symbols. (line 128) * ex: Units of length. (line 43) * exploitation, information système de: \write18. (line 79) * exposant: Subscripts & superscripts. (line 6) * extension, structure: Class and package structure. (line 6) * externe, mode paragraphe: Modes. (line 58) * externes, commandes: \write18. (line 6) * fabriquer une boîte: \mbox & \makebox. (line 6) * fabriquer une page de titre: titlepage. (line 6) * Faire des paragraphes: Making paragraphs. (line 6) * famille de polices: Low-level font commands. (line 22) * fermant, guillemet anglais simple: Text symbols. (line 60) * fermant, guillemet-apostrophe simple: Text symbols. (line 60) * fichier auxiliaire: Output files. (line 35) * fichier d’entrée: Splitting the input. (line 6) * fichier de transcription: Output files. (line 29) * fichier externe, écrire: filecontents. (line 6) * fichier format TeX: TeX engines. (line 6) * fichier journal: Output files. (line 29) * fichier racine: Splitting the input. (line 12) * fichier racine <1>: Jobname. (line 6) * fichier, fermeture: \openin & \openout. (line 6) * fichier, lecture d’un: \read. (line 6) * fichier, ouverture: \openin & \openout. (line 6) * fichiers source, rendre autonomes: filecontents. (line 43) * figures, insertion: figure. (line 6) * figures, notes en bas de page au sein des: minipage. (line 117) * fin d’une lettre: \closing. (line 6) * fin document, crochet: \AtEndDocument. (line 3) * fin et début: Starting and ending. (line 6) * fine, espace: Spacing in math mode. (line 52) * fine, espace <1>: \thinspace & \negthinspace. (line 6) * fine, espace, négative: \thinspace & \negthinspace. (line 6) * flèche droite, dans le texte: Text symbols. (line 200) * flèche gauche, left, dans le texte: Text symbols. (line 158) * flèches: Arrows. (line 6) * fonctions mathématiques: Math functions. (line 6) * fonte, codage: fontenc package. (line 6) * fonte, codage <1>: \DeclareTextAccent. (line 6) * fonte, dimension, inclinaison: \/. (line 43) * fonte, déclarer le codage: \DeclareFontEncoding. (line 6) * fontes: Fonts. (line 6) * fontes scriptes mathématiques: Calligraphic. (line 6) * force, option de filecontents: filecontents. (line 31) * format LaTeX, fichier (.fmt): TeX engines. (line 6) * format TeX, fichier (.fmt): TeX engines. (line 6) * forme déclarative des commandes de contrôle de la taille de police: Font sizes. (line 25) * forme déclarative des commandes de style de police: Font styles. (line 8) * forme en * des commandes d’environnement: \newenvironment & \renewenvironment. (line 16) * forme en * des commandes de rubricage: Sectioning. (line 32) * forme en *, définir de nouvelles commandes: \newcommand & \renewcommand. (line 28) * forme par environnement des commandes de contrôle de la taille de police: Font sizes. (line 52) * forme étoilée des commandes d’environnement: \newenvironment & \renewenvironment. (line 16) * forme étoilée des commandes de rubricage: Sectioning. (line 32) * forme étoilée, définir de nouvelles commandes: \newcommand & \renewcommand. (line 28) * formules en ligne: math. (line 6) * formules mathématiques: Math formulas. (line 6) * formules, environnement pour: equation. (line 6) * formules, math: Math formulas. (line 6) * fraction: \frac. (line 6) * fragile, commande: \protect. (line 6) * français, guillemets: Text symbols. (line 34) * féminin, symbole ordinal: Text symbols. (line 169) * gauche, accolade, dans le texte: Text symbols. (line 90) * gauche, flèche, dans le texte: Text symbols. (line 158) * gauche, guillemet-apostrophe simple de: Text symbols. (line 45) * globales, options: Additional packages. (line 14) * glossaires: Glossaries. (line 6) * glue TeX de base: Lengths. (line 9) * graisses de police: Low-level font commands. (line 61) * Grand rond, symbole, dans le texte: Text symbols. (line 87) * graphics: Graphics package configuration. (line 6) * graphics, changer la taille: \resizebox. (line 6) * graphics, commandes du paquetage: Commands for graphics. (line 6) * graphics, options du paquetage: Graphics package options. (line 6) * graphics, paquetage: Graphics. (line 6) * graphics, paquetage <1>: Graphics package configuration. (line 6) * graphics, paquetage <2>: \includegraphics. (line 6) * graphiques: Graphics. (line 6) * graphiques <1>: \includegraphics. (line 6) * graphiques, changer d’échelle: \scalebox. (line 6) * graphiques, contracter: \resizebox. (line 6) * graphiques, dilatation & contraction: \scalebox. (line 6) * graphiques, dilater: \resizebox. (line 6) * graphiques, homothétie: \resizebox. (line 6) * graphiques, paquetages: \line. (line 38) * gras: Font styles. (line 79) * gras machine à écrire, éviter: description. (line 37) * gras tapuscrit, éviter: description. (line 37) * gras, caractères, en mathématiques: \boldmath & \unboldmath. (line 6) * gras, mathématiques: Font styles. (line 137) * grave accent: Accents. (line 43) * grecques, lettres: Greek letters. (line 6) * guillemet droit double sur la ligne de base: Text symbols. (line 194) * guillemet droit simple sur la ligne de base: Text symbols. (line 194) * guillemet-apostrophe de droite double: Text symbols. (line 181) * guillemet-apostrophe double culbuté: Text symbols. (line 178) * guillemet-apostrophe simple: Text symbols. (line 187) * guillemet-apostrophe simple culbuté: Text symbols. (line 184) * guillemet-apostrophe simple droit: Text symbols. (line 190) * guillemet-virgule inférieur double: Text symbols. (line 57) * guillemet-virgule inférieur simple: Text symbols. (line 57) * guillemet-virgule inférieur, simple et double: Text symbols. (line 57) * guillemets double: Text symbols. (line 34) * guillemets français: Text symbols. (line 34) * guillemets simple: Text symbols. (line 34) * homothétie: \resizebox. (line 6) * horizontal, espace: \hss. (line 6) * horizontal, espacement: \phantom & \vphantom & \hphantom. (line 6) * horizontal, renfoncement d’un paragraphe: \parindent & \parskip. (line 6) * i sans point: Accents. (line 70) * i sans point en math: Math symbols. (line 268) * ici, placer les flottants: Floats. (line 58) * idx, fichier: \index. (line 120) * images, créer: picture. (line 6) * imbrication de \include non autorisée: \include & \includeonly. (line 115) * implémentations de TeX: TeX engines. (line 6) * importer des graphiques: \includegraphics. (line 6) * inclure des graphiques: \includegraphics. (line 6) * index: Indexes. (line 6) * index, articles, sous-articles: \index. (line 26) * index, articles, « voir » et « voir aussi »: \index. (line 63) * index, impression: \printindex. (line 6) * index, plage de pages: \index. (line 46) * index, production manuelle: Produce the index manually. (line 6) * indexes multiples: Indexes. (line 55) * indice inférieur: Subscripts & superscripts. (line 6) * indice supérieur: Subscripts & superscripts. (line 6) * inférieur à, symbole dans le texte: Text symbols. (line 155) * inférieur, guillemet-virgule double: Text symbols. (line 57) * inférieur, guillemet-virgule simple: Text symbols. (line 57) * insécable, caractère trait d’union: Text symbols. (line 161) * insécable, espace: ~. (line 6) * insérer des figures: figure. (line 6) * interface ligne de commande: Command line interface. (line 6) * interligne, espace: \baselineskip & \baselinestretch. (line 6) * interne, mode paragraphe: Modes. (line 58) * interpréteur de commandes du système d’exploitation, accès à: \write18. (line 6) * invisible, caractère: \phantom & \vphantom & \hphantom. (line 6) * invisible, caractère <1>: \mathstrut. (line 6) * invite *: Recovering from errors. (line 24) * islandaise, thorn, lettre: Additional Latin letters. (line 59) * italique: Font styles. (line 88) * j sans point: Accents. (line 73) * j sans point en math: Math symbols. (line 290) * jobname: Command line options. (line 49) * jobname, nom d’ouvrage: Jobname. (line 6) * journal, écrire vers le fichier: \write. (line 33) * JPEG, fichiers: Graphics package configuration. (line 6) * JPEG, fichiers <1>: \includegraphics. (line 6) * JPG, fichiers: Graphics package configuration. (line 6) * JPG, fichiers <1>: \includegraphics. (line 6) * justification, drapeau droit: \raggedright. (line 6) * justification, drapeau gauche: \raggedleft. (line 6) * justifier le texte à droite: \raggedleft. (line 6) * justifier à droite, environnement pour: flushright. (line 6) * justifier à gauche du texte, environnement pour: flushleft. (line 6) * justifié à gauche du texte: \raggedright. (line 6) * Knuth, Donald E.: Overview. (line 8) * l polonais: Additional Latin letters. (line 37) * L’équipe de projet LaTeX: About this document. (line 19) * Lamport TeX: Overview. (line 29) * Lamport, Leslie: Overview. (line 8) * Largeurs de police: Low-level font commands. (line 75) * LaTeX aperçu: Overview. (line 8) * LaTeX ou LaTeX2e, que choisir ?: About this document. (line 15) * LaTeX, format, fichier (.fmt): TeX engines. (line 6) * LaTeX, logo: Text symbols. (line 25) * LaTeX2e logo: Text symbols. (line 28) * lecture d’un fichier: \read. (line 6) * Lettre grecques: Math symbols. (line 6) * lettre ij, hollandais: Additional Latin letters. (line 32) * lettres calligraphiques pour les mathématiques: Font styles. (line 82) * lettres de script pour les mathématiques: Font styles. (line 82) * lettres grecques: Greek letters. (line 6) * lettres latines non diacritées: Additional Latin letters. (line 6) * lettres, commencer: \opening. (line 6) * lettres, salutation: \closing. (line 6) * lettres, écrire des: Letters. (line 6) * ligne de commande, interface: Command line interface. (line 6) * ligne tabulée (tabbing): tabbing. (line 79) * lignes dans des tableaux: tabular. (line 6) * lire un fichier: \read. (line 6) * liste des figures, fichier: Output files. (line 47) * liste des personnes en copie, dans une lettre: \cc. (line 6) * liste des tableaux, fichier: Output files. (line 47) * listes d’articles: itemize. (line 6) * listes d’articles numérotés: enumerate. (line 6) * listes d’articles, générique: list. (line 6) * listes de description, créer: description. (line 6) * listes non ordonnées: itemize. (line 6) * listes à puces: itemize. (line 6) * listes étiquetées, créer: description. (line 6) * livre, annexes: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter. (line 6) * livre, pièces postliminaires: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter. (line 6) * livre, pièces principales: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter. (line 6) * livre, pièces préliminaires: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter. (line 6) * livre, symbole: Text symbols. (line 53) * locale, information, du système: \write18. (line 79) * logo LaTeX: Text symbols. (line 25) * logo LaTeX2e: Text symbols. (line 28) * logo TeX: Text symbols. (line 66) * longueur, ajouter à une: \addtolength. (line 6) * longueur, régler une: \setlength. (line 6) * longueurs élastiques, définir de nouvelles: \newlength. (line 6) * longueurs, allouer de nouvelles: \newlength. (line 6) * longueurs, définir et utiliser: Lengths. (line 6) * LuaTeX: TeX engines. (line 36) * LuaTeX, 256 flux de sortie dans: \write. (line 46) * m, largeur d’un: Units of length. (line 48) * macron, diacritique: Accents. (line 33) * macron-souscrit, diacritique: Accents. (line 53) * Madsen, Lars: eqnarray. (line 6) * makeindex, programme: makeindex. (line 6) * marge gauche: Page layout parameters. (line 68) * marge gauche nominale: Page layout parameters. (line 71) * marge supérieure: Page layout parameters. (line 165) * marge supérieure nominale: Page layout parameters. (line 168) * marque de fabrique, symbole: Text symbols. (line 206) * marque déposée, symbole: Text symbols. (line 197) * masculin, symbole ordinal: Text symbols. (line 169) * Math Calligraphic: Calligraphic. (line 10) * math, accent aigu: Math accents. (line 11) * math, accent barre suscrite: Math accents. (line 14) * math, accent brève: Math accents. (line 17) * math, accent grave: Math accents. (line 29) * math, accent macron: Math accents. (line 14) * math, accent point suscrit: Math accents. (line 26) * math, accent rond-en-chef: Math accents. (line 35) * math, accents: Math accents. (line 6) * math, fonctions: Math functions. (line 6) * math, miscellanées: Math miscellany. (line 6) * math, styles: Math styles. (line 6) * mathématiques, gras: Font styles. (line 137) * matières, fichier: Output files. (line 47) * messages d’erreur de BibTeX: BibTeX error messages. (line 6) * millimètre: Units of length. (line 25) * minipage, créer une: minipage. (line 6) * miroirs du CTAN: CTAN. (line 26) * miscellanées en math: Math miscellany. (line 6) * mise en page, les paramètres de: Page layout parameters. (line 6) * mode gauche-à-droite (left-to-right): Modes. (line 21) * mode LR: Modes. (line 21) * mode math: Modes. (line 33) * mode math d’affichage: Modes. (line 36) * mode mathématique, entrer: Math formulas. (line 6) * mode mathématique, espace vertical: \smash. (line 6) * mode mathématique, espacement: Spacing in math mode. (line 6) * mode mathématique, espacement <1>: \phantom & \vphantom & \hphantom. (line 6) * mode mathématique, espacement <2>: \mathstrut. (line 6) * mode paragraphe: Modes. (line 14) * mode paragraphe <1>: \parbox. (line 13) * mode vertical: Modes. (line 42) * mode vertical interne: Modes. (line 48) * modes: Modes. (line 6) * modèle de document: Document templates. (line 6) * modèles de couleur: Color models. (line 6) * monnaie, dollar: Text symbols. (line 115) * monnaie, euro: Text symbols. (line 128) * mot de contrôle, défini: Control sequences. (line 14) * moteur pdfTeX: TeX engines. (line 17) * moteurs, TeX: TeX engines. (line 6) * motif courant de taquets de tabulation (tabbing): tabbing. (line 84) * mpfootnote, compteur: \footnote. (line 40) * mu, unité mathématique: Units of length. (line 57) * multiples, indexes: Indexes. (line 55) * multiplication discrétionnaire: \*. (line 6) * NBSP: ~. (line 6) * noheader, option de filecontents: filecontents. (line 34) * nom d’ouvrage (jobname): Jobname. (line 6) * nom de fichier de la tâche courante: Command line options. (line 49) * nonstopmode: Command line options. (line 29) * nosearch, option de filecontents: filecontents. (line 37) * note en bas de page portant sur une autre note: Footnotes of footnotes. (line 6) * note en bas de page, créer: Footnotes. (line 6) * note en bas de page, récursivement: Footnotes of footnotes. (line 6) * note en bas de page, symboles au lieu de numéros: \footnote. (line 24) * notes dans la marge: Marginal notes. (line 6) * notes en bas de page au sein des figures: minipage. (line 117) * notes en bas de page, au sein d’une minipage: \footnote. (line 40) * notes en bas de page, dans les titres de rubrique: Footnotes in section headings. (line 6) * Notes en bas de page, dans un tableau: Footnotes in a table. (line 6) * notes en bas de page, paramètres: Footnote parameters. (line 6) * Notes en marge: Marginal notes. (line 6) * nouvelle commande, définition: Class and package commands. (line 105) * nouvelle commande, vérification: Class and package commands. (line 25) * nouvelle commandes, définir: \newcommand & \renewcommand. (line 6) * nouvelle ligne, commencer une: \\. (line 6) * nouvelle ligne, commencer une (mode paragraphe): \newline. (line 6) * nouvelle page, commencer: \newpage. (line 6) * nouvelles classes, commandes: Class and package construction. (line 6) * nouvelles commandes, définir: \providecommand. (line 6) * nul, délimiteur: \left & \right. (line 6) * numéro d’équation, omettre: eqnarray. (line 32) * numéro d’équation, renvoi: \ref. (line 6) * numéro de figure, renvoi: \ref. (line 6) * numéro de note en bas de page, renvoi: \ref. (line 6) * numéro de page, renvoi: \pageref. (line 6) * numéro de rubrique, renvoi: \ref. (line 6) * numéros de rubrique, composition: Sectioning. (line 75) * numérotation de page, style: \pagenumbering. (line 6) * numérotés, listes d’articles: enumerate. (line 6) * o e liés: Additional Latin letters. (line 51) * o, e dans l’o: Additional Latin letters. (line 51) * obèle double, dans le texte: Text symbols. (line 112) * obèle, dans le texte: Text symbols. (line 19) * obèle, dans le texte <1>: Text symbols. (line 109) * officieuse, nature de ce document: About this document. (line 19) * ogonek, diacritique: Accents. (line 77) * option stable du paquetage footmisc: Footnotes in section headings. (line 10) * optionnels, arguments, définir et utiliser: \newcommand & \renewcommand. (line 53) * options de classe: Document class options. (line 6) * options de classe <1>: Class and package commands. (line 73) * options de classe de document: Document class options. (line 6) * options de paquetage: Class and package commands. (line 73) * options globales: Document class options. (line 6) * options globales <1>: Additional packages. (line 14) * options passée à la ligne de commande: Command line options. (line 6) * options pour classe de document: Class and package structure. (line 6) * options pour paquetage: Class and package structure. (line 6) * options, classe de document: Document class options. (line 6) * options, paquetage color: Color package options. (line 6) * options, paquetage graphics: Graphics package options. (line 6) * Ordinaux espagnols, féminin et masculin: Text symbols. (line 169) * Ordinaux, féminin et masculin: Text symbols. (line 169) * oslash: Additional Latin letters. (line 47) * OT1: fontenc package. (line 6) * ouvrant, , guillemet-apostrophe simple: Text symbols. (line 45) * ouvrir un fichier: \openin & \openout. (line 6) * overwrite, option de filecontents: filecontents. (line 31) * page colorée: Colored pages. (line 6) * page de flottants: Floats. (line 64) * page, paramètres de mise en page: Page layout parameters. (line 6) * page, styles: Page styles. (line 6) * pages de titre, création: titlepage. (line 6) * pages, saut: Page breaking. (line 6) * paquet de macro, LaTeX en tant que: Overview. (line 14) * paquetage, disposition du fichier: Class and package structure. (line 6) * paquetage, options: Class and package structure. (line 6) * paquetage, options <1>: Class and package commands. (line 73) * paquetages, le chargement: Additional packages. (line 6) * paragraph: Sectioning. (line 6) * paragraph <1>: \subsubsection & \paragraph & \subparagraph. (line 6) * paragraphe: Sectioning. (line 6) * paragraphe, dans une boîte: \parbox. (line 6) * paragraphe, mode: \parbox. (line 6) * paragraphe, mode <1>: \parbox. (line 13) * paragraphe, symbole: Text symbols. (line 49) * paragraphe, terminaison: \par. (line 6) * paragraphes: Making paragraphs. (line 6) * paragraphes, renfoncement au sein d’une minipage: minipage. (line 112) * paramètres, la mise en page: Page layout parameters. (line 6) * paramètres, pour notes en bas de page: Footnote parameters. (line 6) * paramètres, substitution: \newcommand & \renewcommand. (line 87) * parenthèses: Delimiters. (line 6) * part: Sectioning. (line 6) * part <1>: \part. (line 6) * partie: Sectioning. (line 6) * partitionner le fichier d’entrée: Splitting the input. (line 6) * parution, candidats: TeX engines. (line 77) * pas, registre de, TeX de base: \newlength. (line 6) * patron (simple), article: article template. (line 6) * patron book: Larger book template. (line 6) * patron de document: Document templates. (line 6) * patron, beamer: beamer template. (line 6) * patron, book: book template. (line 6) * PDF, fichiers graphiques: Graphics package configuration. (line 6) * PDF, fichiers graphiques <1>: \includegraphics. (line 6) * pdfTeX: Output files. (line 20) * pdfTeX, moteur: TeX engines. (line 17) * pica: Units of length. (line 14) * pied de page: \pagestyle. (line 6) * Pied-de-mouche: Text symbols. (line 49) * pile, math: \stackrel. (line 6) * pièces jointes, liste: \encl. (line 6) * pièces postliminaires d’un livre: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter. (line 6) * pièces principales d’un livre: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter. (line 6) * pièces préliminaires d’un livre: \frontmatter & \mainmatter & \backmatter. (line 6) * placement des flottants: Floats. (line 35) * PNG, fichiers: Graphics package configuration. (line 6) * PNG, fichiers <1>: \includegraphics. (line 6) * point: Units of length. (line 10) * point centré, dans le texte: Text symbols. (line 172) * point d’exclamation culbuté: Text symbols. (line 135) * point d’interrogation culbuté: Text symbols. (line 175) * point Didot: Units of length. (line 31) * point en chef, diacritique: Accents. (line 29) * point PostScript: Units of length. (line 20) * point proportionné (scaled point): Units of length. (line 37) * point suscrit, diacritique: Accents. (line 29) * point terminant une abréviation: \@. (line 6) * point terminant une phrase: \@. (line 6) * point, espacement après: \@. (line 6) * points de suite, pointillés dans la table des matières: \@dottedtocline. (line 27) * points de suspension: Dots. (line 6) * points de suspension <1>: Text symbols. (line 40) * police de largeur fixe: Font styles. (line 103) * police inclinée: Font styles. (line 100) * police machine à écrire: Font styles. (line 103) * police oblique: Font styles. (line 100) * police petites capitales: Font styles. (line 94) * police romaine: Font styles. (line 91) * police tapuscrit: Font styles. (line 103) * police, symboles par leur numéro: Symbols by font position. (line 6) * polices de caractères: Fonts. (line 6) * polices OpenType: TeX engines. (line 6) * polices TrueType: TeX engines. (line 6) * polices, catalogue: Low-level font commands. (line 22) * polices, commandes pour déclarer de nouvelles: \newfont. (line 6) * position dans picture: picture. (line 68) * postscriptum, dans une lettre: \ps. (line 6) * pouce (inch): Units of length. (line 17) * poésie, un environnement pour la: verse. (line 6) * programmes informatiques, composer du: verbatim. (line 6) * prononciation: Overview. (line 29) * préambule, définition: Starting and ending. (line 23) * puce, dans le texte: Text symbols. (line 96) * quad: Spacing in math mode. (line 75) * racine du nom du document: Jobname. (line 6) * racine, fichier: Splitting the input. (line 12) * racine, fichier <1>: Jobname. (line 6) * racines: \sqrt. (line 6) * radical: \sqrt. (line 6) * rapports d’anomalies: About this document. (line 23) * rapports de bogues: About this document. (line 23) * redéfinir des environnements: \newenvironment & \renewenvironment. (line 6) * redéfinir une commande: \newcommand & \renewcommand. (line 6) * relation, texte au-dessus: \stackrel. (line 6) * remarques dans la marge: Marginal notes. (line 6) * remerciements, pour la page de titre: \maketitle. (line 61) * renfoncement d’un paragraphe: \parindent & \parskip. (line 6) * renfoncement des paragraphes dans du texte cité: quotation & quote. (line 6) * renfoncement des paragraphes dans un texte cité, omettre: quotation & quote. (line 6) * renfoncement des paragraphes, au sein d’une minipage: minipage. (line 112) * renfoncement, forcer: \indent & \noindent. (line 6) * renvoi avec numéro de page: \pageref. (line 6) * renvoi en aval, résolution: Output files. (line 35) * renvoi, résolution: Output files. (line 35) * renvoi, symbolique: \ref. (line 6) * renvois: Cross references. (line 6) * renvois entre documents: xr package. (line 6) * repli, nom d’ouvrage: Jobname. (line 95) * ressort, registre de, TeX de base: \newlength. (line 6) * restreint, accès interpréteur de commande du système d’exploitation: \write18. (line 59) * restreint, accès shell: \write18. (line 59) * retrait d’un paragraphe: \parindent & \parskip. (line 6) * rigides, longueurs: Lengths. (line 9) * robuste, commande: \protect. (line 6) * rond en chef, diacritique: Accents. (line 82) * rond, grand symbole, dans le texte: Text symbols. (line 87) * rotation: \rotatebox. (line 6) * rotation, appliquer à du texte: \rotatebox. (line 6) * rotation, appliquer à un graphique: \rotatebox. (line 6) * rubricage, commandes: Sectioning. (line 6) * rubricage, part: \part. (line 6) * référence bibliographique, clef: \bibitem. (line 16) * référence déclarée en aval: Cross references. (line 32) * réglage de compteurs: \setcounter. (line 6) * répertoire de sortie pour tous les fichiers externes: Command line options. (line 54) * répertoire, listage, du système: \write18. (line 79) * répertoires parents, impossible d’écrire vers: \write and security. (line 21) * réservés, caractères: Reserved characters. (line 6) * résumé: abstract. (line 6) * s long: Additional Latin letters. (line 55) * sans empattement: Font styles. (line 97) * sans point, i, math: Math symbols. (line 268) * sans point, j, math: Math symbols. (line 290) * saut de ligne: \newline. (line 6) * saut de ligne, dans \write: \write. (line 106) * saut de ligne, forcer: \\. (line 6) * saut de ligne, sortie semblable à l’entrée pour le: \obeycr & \restorecr. (line 6) * saut de page: Page breaking. (line 6) * saut de page, empêcher: \pagebreak & \nopagebreak. (line 6) * saut de page, forcer: \pagebreak & \nopagebreak. (line 6) * saut à la ligne: Line breaking. (line 6) * sauter à la ligne: Line breaking. (line 6) * sauts de ligne, changer: \fussy & \sloppy. (line 6) * sauts de ligne, empêcher: \linebreak & \nolinebreak. (line 6) * sauts de ligne, forcer: \linebreak & \nolinebreak. (line 6) * scriptes, fontes: Calligraphic. (line 6) * scrollmode: Command line options. (line 29) * section: Sectioning. (line 6) * section <1>: \section. (line 6) * section, redéfinir: \@startsection. (line 6) * section, symbole: Text symbols. (line 63) * shell escape: Command line options. (line 68) * signes diacritiques: Accents. (line 6) * simple droit, guillemet-apostrophe: Text symbols. (line 190) * simple, guillemet-apostrophe: Text symbols. (line 187) * simple, guillemet-apostrophe culbuté: Text symbols. (line 184) * simuler du texte tapuscrit: verbatim. (line 6) * skip TeX de base: Lengths. (line 9) * sloppypar, environnement: sloppypar. (line 6) * sortie à deux colonnes: \twocolumn. (line 6) * sortie à une colonne: \onecolumn. (line 6) * sortie, pour tous les fichiers externes, répertoire de: Command line options. (line 54) * souligner: Over- and Underlining. (line 6) * souligné, dans le texte: Text symbols. (line 212) * sources autonomes: filecontents. (line 43) * sous-paragraphe: Sectioning. (line 6) * sous-section: Sectioning. (line 6) * sous-sous-section: Sectioning. (line 6) * spéciaux, caractères: Reserved characters. (line 6) * spéciaux, caractères <1>: Additional Latin letters. (line 6) * spécificateur, placement de flottants: Floats. (line 35) * stable, option du paquetage footmisc: Footnotes in section headings. (line 10) * sterling, symbole: Text symbols. (line 53) * style affichage: Math styles. (line 20) * style d’en-tête et pied de page: \pagestyle. (line 6) * style de numérotation de page: \pagenumbering. (line 6) * style script: Math styles. (line 26) * style scriptscript: Math styles. (line 29) * style texte: Math styles. (line 23) * styles de page: Page styles. (line 6) * styles de police: Font styles. (line 6) * styles de texte: Font styles. (line 6) * styles typographiques: Font styles. (line 6) * subparagraph: Sectioning. (line 6) * subparagraph <1>: \subsubsection & \paragraph & \subparagraph. (line 6) * subsection: Sectioning. (line 6) * subsection <1>: \subsection. (line 6) * subsubsection: Sectioning. (line 6) * subsubsection <1>: \subsubsection & \paragraph & \subparagraph. (line 6) * supérieur à, symbole dans le texte: Text symbols. (line 146) * sur-ligner: Over- and Underlining. (line 6) * suspension, points de: Text symbols. (line 40) * symbole de multiplication, saut de ligne discrétionnaire: \*. (line 6) * symbole droit d’auteur: Text symbols. (line 16) * symbole marque de fabrique: Text symbols. (line 206) * symbole marque déposée: Text symbols. (line 197) * symbole puce: Math symbols. (line 117) * symbole vecteur en math: Math accents. (line 41) * symbole, définition: \DeclareTextSymbol. (line 6) * symboles d’une police, par leur numéro: Symbols by font position. (line 6) * symboles de contrôle, défini: Control sequences. (line 18) * symboles mathématiques: Math symbols. (line 6) * symboles texte: Text symbols. (line 6) * symboles, en caractères gras: \boldmath & \unboldmath. (line 6) * symboles, flèches: Arrows. (line 6) * système, commandes exécutées depuis LaTeX: \write18. (line 6) * système, information: \write18. (line 79) * sécurité et \write: \write and security. (line 6) * séquences de contrôle: Control sequences. (line 6) * séries de polices: Low-level font commands. (line 50) * T1: fontenc package. (line 6) * table des matières: \contentsline. (line 6) * table des matières, ajouter manuellement un article: \addcontentsline. (line 6) * table des matières, création: Table of contents etc.. (line 6) * table des matières, crée une ligne pointillée: \@dottedtocline. (line 6) * table des matières, fichier: Output files. (line 47) * table des matières, impression des numéros de rubrique: Sectioning. (line 89) * table des matières, éviter les notes en bas de page: Footnotes in section headings. (line 6) * tableaux mathématiques: array. (line 6) * tableaux, créer: table. (line 6) * taille de conception, au sein d’une définition de police: \newfont. (line 25) * tailles de police: Font sizes. (line 6) * tailles de texte: Font sizes. (line 6) * tailles des polices de caractères: Font sizes. (line 6) * taquet courant (tabbing): tabbing. (line 92) * taquet de début de ligne courant (tabbing): tabbing. (line 98) * taquets de tabulation, utiliser: tabbing. (line 6) * terminal, écrire vers le: \write. (line 33) * TeX, format: TeX engines. (line 6) * TeX, logo: Text symbols. (line 66) * texte cité avec renfoncement des paragraphes, affichage: quotation & quote. (line 6) * texte cité sans renfoncement des paragraphes, affichage: quotation & quote. (line 6) * texte drapeau droit: \raggedright. (line 6) * texte drapeau droit, environnement pour: flushleft. (line 6) * texte drapeau gauche: \raggedleft. (line 6) * texte drapeau gauche, environnement pour: flushright. (line 6) * texte en couleur: Colored text. (line 6) * texte fer à gauche: \raggedright. (line 6) * texte fer à gauche, environnement pour: flushleft. (line 6) * texte ferré à gauche: \raggedright. (line 6) * texte ferré à gauche, environnement pour: flushleft. (line 6) * texte sur plusieurs colonnes: \twocolumn. (line 6) * texte tapuscrit, simulation de: verbatim. (line 6) * texte verbatim: verbatim. (line 6) * texte verbatim, en-ligne: \verb. (line 6) * texte, changer la taille: \scalebox. (line 6) * texte, changer la taille <1>: \resizebox. (line 6) * texte, contracter: \scalebox. (line 6) * texte, contracter <1>: \resizebox. (line 6) * texte, dilater: \scalebox. (line 6) * texte, dilater <1>: \resizebox. (line 6) * texte, homothétie sur du: \resizebox. (line 6) * texte, symboles: Text symbols. (line 6) * thickspace: Spacing in math mode. (line 26) * thorn, lettre islandaise: Additional Latin letters. (line 59) * théorème, environnement simili-: \newtheorem. (line 6) * théorèmes, composition des: theorem. (line 6) * théorèmes, définition: \newtheorem. (line 6) * tilde ASCII, dans le texte: Text symbols. (line 72) * tilde large, accent, math: Math accents. (line 47) * tilde, diacritique: Accents. (line 49) * tirant suscrit, diacritique: Accents. (line 88) * tiret bas, dans le texte: Text symbols. (line 212) * titre, pour la page de titre: \maketitle. (line 70) * titres, fabrication: \maketitle. (line 6) * trait d’union insécable, caractère: Text symbols. (line 161) * trois-quarts, cadratin: Text symbols. (line 203) * tréma hongrois, accent: Accents. (line 66) * tréma hongrois, diacritique: Accents. (line 66) * TS1, codage: Text symbols. (line 6) * Unicode: inputenc package. (line 15) * unités, de longueur: Units of length. (line 6) * UTF-8: TeX engines. (line 6) * UTF-8, prise en charge des fontes: fontenc package. (line 6) * utilisation de BibTeX: Using BibTeX. (line 6) * variables, une liste de: Counters. (line 6) * vertical, espacement: \phantom & \vphantom & \hphantom. (line 6) * vertical, espacement <1>: \mathstrut. (line 6) * verticale infinie, dilatation: \vfill. (line 6) * verticale, barre dans le texte: Text symbols. (line 81) * verticale, espace: \vspace. (line 6) * visible, symbole espace, dans le texte: Text symbols. (line 215) * voir et voir aussi, articles d’index: \index. (line 63) * Wright, Joseph: Upper and lower case. (line 47) * x, hauteur d’un: Units of length. (line 43) * XeTeX: TeX engines. (line 46) * xindy, programme: makeindex. (line 167) * à gré, césure: \discretionary. (line 6) * écrire des lettres: Letters. (line 6) * écrire un fichier externe: filecontents. (line 6) * élastiques, définir de nouvelles longueurs: \newlength. (line 6) * élastiques, longueurs: Lengths. (line 9) * élément extraordinaire: \write. (line 72) * équations, aligner: eqnarray. (line 6) * équations, environnement pour: equation. (line 6) * étai: Footnote parameters. (line 14) * étai <1>: \strut. (line 6) * étai mathématique: \mathstrut. (line 6) * étiquette: Cross references. (line 10) * étiquette machine à écrire dans les listes: description. (line 37) * étiquette tapuscrite dans les listes: description. (line 37) * étirement, omettre l’étirement vertical: \raggedbottom. (line 6) * étoilée, forme des commandes de rubricage: Sectioning. (line 32) * étoilées, variantes de commandes: \@ifstar. (line 6) * évidées, lettres: Blackboard bold. (line 6) * évidées, lettres grasses: Blackboard bold. (line 6)  File: latex2e-fr.info, Node: Command Index, Prev: Concept Index, Up: Top Index des commandes ******************* [index] * Menu: * $ en ligne, math: math. (line 12) * $$...$$ displaymath, forme approchée en TeX de base: displaymath. (line 33) * & (pour cellules de tableau): tabular. (line 33) * --disable-write18 ligne de commande, option: Command line options. (line 68) * --enable-write18 ligne de commande, option: Command line options. (line 68) * --file-line-error ligne de commande, option: Command line options. (line 92) * --halt-on-error ligne de commande, option: Command line options. (line 89) * --help ligne de commande, option: Command line options. (line 24) * --interaction ligne de commande, option: Command line options. (line 28) * --jobname ligne de commande, option: Command line options. (line 49) * --no-file-line-error ligne de commande, option: Command line options. (line 92) * --no-shell-escape ligne de commande, option: Command line options. (line 68) * --output-directory ligne de commande, option: Command line options. (line 54) * --shell-escape ligne de commande, option: Command line options. (line 68) * --version ligne de commande, option: Command line options. (line 19) * .aux fichier: Output files. (line 35) * .aux fichier et commandes BibTeX: BibTeX error messages. (line 6) * .fd fichier: \newfont. (line 16) * .fmt, fichier: TeX engines. (line 6) * .lof fichier: Output files. (line 47) * .lof fichier <1>: Table of contents etc.. (line 6) * .lof, fichier: \contentsline. 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